Hadès
Hadès |
Dieu de la mythologie grecque |
Buste d'Hadès, copie romaine d'après un original grec du Ve siècle avant notre ère, palais Altemps. |
Caractéristiques |
Autre(s) nom(s) |
Pluton, Le riche, Aidôneus |
Nom |
ᾍδης / Ἅιδης |
Fonction principale |
Dieu des Enfers |
Résidence |
Enfers grecs |
Équivalent(s) par syncrétisme |
Pluton, Sarapis, Aita |
Compagnon(s) |
Cerbère |
Région de culte |
Grèce antique |
Famille |
Père |
Cronos |
Mère |
Rhéa |
Fratrie |
|
Conjoint |
Perséphone |
• Enfant(s) |
Macarie, Zagreus |
Symboles |
Attribut(s) |
La kunée, la corne d'abondance, le sceptre à deux fourches et le char tiré par deux créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures). |
Animal |
Serpent |
Végétal |
Cyprès |
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Dans la mythologie grecque, Hadès (en grec ancien ᾍδης ou Ἅιδης / Háidēs) est une divinité chthonienne. Il est un Cronide, frère de Zeus et de Poséidon. Comme Zeus gouverne le Ciel et Poséidon la Mer, Hadès règne sous la terre et pour cette raison il est souvent considéré comme le « maître des Enfers ». Il est marié à Perséphone. Il correspond au Sarapis ptolémaïque et au Pluton romain.
Étymologie
Une explication étymologique souvent donnée pour le mot « Hadès » le décompose en un α-ϝἰδής / a-widḗs (du verbe εἴδω / eídō, « voir »), qui signifierait « que l'on ne voit pas ». Or, d'un point de vue linguistique, l'hypothèse est contestable. En effet, le préfixe privatif, issu de la vocalisation d'un *n, est nécessairement bref, alors que Ἅιδης comporte un ᾱ (alpha long) initial. L'aspiration est également gênante. Il se pourrait donc qu'il ne s'agisse que d'une étymologie populaire, existant déjà dans l'Antiquité. Cependant, si les hypothèses concernant le nom du dieu demeurent très discutées, les recherches récentes tendent à réhabiliter cette étymologie en expliquant la double particularité du nom par la crase du nominatif1,2.
Pour sa part, l'indologue Paul Thieme a expliqué son nom selon l'indo-européen *sm̩-vid- « rassemblement (des morts) »3.
En grec homérique et ionique, il était connu sous le nom d'Áïdēs. Le nom tel qu'il fut connu à l'époque classique était Háidēs (Ἅιδης). Plus tard, l'iota est devenu silencieux, puis un marquage en indice (ᾍδης) et a finalement été complètement omis (Άδης).
Légendes
Il est le premier fils de Cronos (Saturne pour les Romains) et de Rhéa4, et le frère d'Hestia, Déméter, Héra, Zeus et Poséidon5. Comme eux, il est avalé par son père et n'est libéré que lorsque Zeus, sauvé par Rhéa, tue Cronos et ouvre son ventre pour faire sortir ses frères et sœurs qui avaient tous grandi dans l'estomac de leur père.
Il prend part à la titanomachie et reçoit des Cyclopes la kunée, un casque merveilleux qui rend invisible, alors que Zeus reçoit le foudre et Poséidon le trident6. Ce casque merveilleux, peut le rendre même invisible aux yeux des dieux, ce qui est impossible pour les autres dieux, qui ne peuvent se rendre invisibles qu'aux mortels.
Souverain des Enfers
Au terme de la guerre contre les Titans, Hadès reçoit en partage les « ombres brumeuses » et réside avec elles dans les Enfers7. Roi des morts8, sa principale mission est d'empêcher ceux-ci de quitter les Enfers, car leur vue remplirait d'horreur les hommes comme les dieux9. Pindare lui donne pour attribut un sceptre grâce auquel il conduit les morts10, un rôle qui relève normalement d'Hermès psychopompe11. Dans Les Perses, le nom d'Hadès est invoqué en même temps que celui d'Hermès et Gaïa pour faire revenir sur terre l'âme de Darius8.
Eschyle le présente par deux fois comme le juge des morts. Dans Les Suppliantes, Danaos clame que « là-bas aussi Quelqu'un fait justice des crimes, dit-on — un autre Zeus : à lui, chez les défunts, le dernier Jugement »12. Dans Les Euménides, le chœur déclare de même qu'« Il se fait rendre de terribles comptes, / le Prince des morts, là-bas sous la terre, / et dans son grand Livre, / son œil vigilant ne laisse rien perdre ».
On peut rapprocher ces mentions des propos d'Agamemnon prenant à témoin de son serment Zeus, Hélios et « vous qui, sous le sol / tirez punition des morts qui font de faux serments », c'est-à-dire Hadès et Perséphone13. Ailleurs, Althée, mère de Méléagre, demande à Hadès et Perséphone la mort de celui qui a tué ses frères14. Malgré tout, Hadès est rarement présenté comme juge15 et le jugement de l'âme se rattache plus aux traditions égyptiennes qu'à celles des Grecs.
Il est parfois compté parmi les douze Olympiens, bien que cela soit contraire à la tradition dominante : il ne sort que rarement de son royaume, l'exception la plus notable étant l'enlèvement de Perséphone16. Hadès est par ailleurs assez discret dans la mythologie, étant essentiellement lié à des légendes impliquant des héros : Orphée, Thésée et Héraclès sont parmi les rares mortels à le rencontrer lors de leur catabase. Inversement, il donne à Sisyphe, Protésilas et Eurydice l'autorisation de quitter les Enfers.
Dioné raconte dans l’Iliade comment Héraclès blesse Hadès d'une flèche à l'entrée des Enfers et « le laisse au milieu des morts » ; Hadès doit monter dans l'Olympe pour se faire soigner par Péan17. Les commentateurs antiques ont fourni plusieurs explications à ce passage curieux : l'épisode peut prendre place lors de la descente aux Enfers du héros pour capturer Cerbère18. Ce pourrait également être une allusion à l'attaque d'Héraclès contre les Pyliens, qui ont apporté leur soutien à Orchomène contre Thèbes19, ou encore au massacre des fils de Nélée à Pylos par le héros20.
C'est en tout cas au cours de la descente aux Enfers qu'Héraclès tue l'une des vaches qu'Hadès possède sur Érythie, l'île rouge, pour offrir un sacrifice de sang aux âmes des morts. Le berger, Ménétès, fils de Ceutonymos, défie le héros à la lutte pour l'en empêcher, mais doit se retirer du combat les côtes cassées21.
Enlèvement de Perséphone
L'enlèvement de Perséphone par Hadès est le mythe le plus populaire rattaché au dieu ; on le trouve déjà chez Hésiode sous une forme très résumée : « Aïdôneus ravit [Perséphone] à sa mère, et le prudent Zeus la lui accorda »22. Dans sa forme plus complète, narrée par l’Hymne homérique à Déméter, Hadès enlève Perséphone avec l'autorisation de Zeus23, alors que la jeune fille est occupée à cueillir des fleurs en compagnie d'Océanides24, d'Athéna et d'Artémis25 dans la plaine de Nysie26. Sa mère Déméter la cherche partout sur Terre ; Hélios, dieu du soleil, lui apprend finalement que sa fille se trouve dans le royaume des morts27. En colère, Déméter quitte le séjour des dieux pour se réfugier sur la terre et pour se venger, elle empêche les semences de germer28.
Zeus doit alors tenter une réconciliation et, par l'intermédiaire d'Hermès, ordonne à son frère de rendre Perséphone à sa mère avant que la Terre entière ne meure de faim. Hadès accepte de la laisser partir, mais lui donne un grain de grenade à manger. Quand Déméter revoit de nouveau sa fille, elle comprend immédiatement le problème et prévient cette dernière que si elle a mangé la nourriture des morts, elle devra rester aux Enfers un tiers de l'année (l'hiver), ne pouvant remonter dans l'Olympe que les deux tiers restants, « quand la terre est verdoyante de toutes sortes de fleurs »29 — ou, dans des versions ultérieures, six mois aux Enfers et six mois dans l'Olympe30. Perséphone avoue qu'elle a mangé un grain de grenade — ou, dans une version tardive, est dénoncée à Hadès par un dénommé Ascalaphe31.
Dans une autre version c'est Hecate, déesse de la lune et des morts qui, une torche à la main, accompagne Déméter jusqu'à Hélios le dénonciateur, puis, à travers les enfers, jusqu'au trône d'Hadès. Avec le soutien de Zeus, elle persuada le dieu infernal de libérer Perséphone les six premiers mois de l'année (durant le printemps et l'été). En échange, Déméter devra abandonner sa fille aux enfers les six mois de l'année restants (c'est-à-dire l'automne et l'hiver.)
Amours
On prête à Hadès, avant qu'il épouse Perséphone, une aventure avec Menthé, fille du fleuve Cocyte32. Après avoir été délaissée, Menthé se venge en dénigrant sans cesse sa rivale. Elle est transformée en plante, la menthe, par Perséphone elle-même33 ou sa mère32. Dans une autre version, Perséphone piétine la malheureuse avant d'opérer la métamorphose34.
Leucé, une autre nymphe fille d'Océan, est enlevée par Hadès et changée par Perséphone (ou Hadès) en peuplier blanc35. Elle est jalouse de Perséphone.
Selon la Souda, un lexique byzantin tardif (Xe-XIe siècle), il aurait une fille du nom de Macaria, déesse de la mort « heureuse ».
L'Hymne à Déméter suggère des liens cultuels antérieurs entre la déesse Hécate et Perséphone et/ou les Enfers, et une tradition orphique36 ainsi qu'un fragment de Callimaque37 semblent en faire une sorte de doublet de Perséphone38. Cette assimilation des deux déesses pourrait suggérer une relation entre Hadès et Hécate. Mais c'est davantage en tant que suivante de Perséphone39, et à ce titre protégée d'Hadès, qu'elle se trouve liée au souverain des Enfers.
Culte
Fresque d'Hadès et Perséphone de
Tarquinia,
IVe siècle
av. J.-C.
Très peu de lieux de culte lui sont destinés, au point qu'un scholiaste de l’Iliade déclare qu'il n'en existe aucun40. En réalité, la cité d'Élis, dans le nord ouest du Péloponnèse, possède bien un temple d'Hadès, ouvert une seule fois par an et seulement pour le prêtre du dieu41. Pausanias note que « les Éléens sont les seuls à [s]a connaissance qui rendent un culte à Hadès », mais donne par ailleurs des indications sur un culte à Coroné42 ; Strabon évoque également un culte à Hermioné43.
Hadès est « Zeus souterrain »44, à rapprocher du « Zeus chtonien » qu'Hésiode recommande au laboureur d'invoquer avant de mettre la main à la charrue45. Il est plus couramment vénéré sous des épiclèses qui ont une valeur d'euphémisme. Il est ainsi nommé Πλούτων / Ploútōn, « le Riche », car il est maître des richesses du sol, qu'elles soient minérales ou végétales ; un temple lui est consacré sous ce nom à Éleusis et il reçoit des honneurs à Athènes46.
On lui sacrifie des brebis ou des taureaux noirs durant la nuit. Euripide indique qu'Hadès ne fait pas l'objet de libations rituelles.
Iconographie
Hadès et Perséphone, fresque de la tombe de
Vergina,
IVe siècle av.
Enlèvement de Perséphone par Hadès, fresque de la tombe de Vergina, Grèce. 340
av. J.-C.
Dieu des enfers, craint, il est représenté comme un homme mûr, barbu, tenant la corne d'abondance, symbole des richesses du sol dont il est le maître. Il arrive que les vases le nomment explicitement Plutôn47. Pour autant, il ne doit pas être confondu avec Ploutos, personnification de la richesse.
L'enlèvement de Perséphone est le sujet d'une fresque du IVe siècle avant notre ère, dans le tombeau dit « de Perséphone » à Vergina ; peut-être est-elle une œuvre du Nicomaque dont, selon Pline l'Ancien, une composition sur le même sujet se trouve sur le Capitole, à Rome48. Le mythe est également représenté sur des vases attiques, lucaniens et campaniens, des plaques de terre cuite de Locres, des bas-reliefs de sarcophage ou encore des monnaies49.
Au milieu du Xe siècle, il est représenté au pied du Christ crucifié dans une icône byzantine en ivoire conservée au Metropolitan Museum de New York50. La Croix du Christ, au bas de la composition, perce le ventre d'une figure masculine barbue et allongée représentant Hadès, ce que confirme l'inscription complémentaire "La Croix implantée dans l'estomac d'Hadès". C'est un détail unique qui proclame visuellement le triomphe du Christ sur la mort51.
Épiclèses, attributs et sanctuaires
Pinax (tablette votive) de Perséphone et Hadès, sanctuaire de Perséphone à
Locri.
- Épithètes :
- Polydegmon (Πολυδέγμων / Polydégmōn, « celui qui reçoit de nombreux hôtes »),
- Ploutôn (Πλούτων / Ploútōn, « celui qui enrichit »),
- Eubouleutes (Εὐϐουλευτής / Eubouleutḗs, « le Bon Conseiller »),
- Aïdôneus (Ἅιδωνευς / Háidōneus, « Celui que l'on ne voit pas »),
- Klymenos (Κλυμένος / Klyménos, « le Renommé »),
- Pylartes (Πυλάρτης / Pylártēs, « aux portes solidement closes »),
- Stygeros (Στυγερός / Stygerós, « l'Horrible »),
- Zeus Catachthonios (Ζεὺς Καταχθόνιος / Zeùs Katakhthónios) ou Zeus Chthonios (Ζεὺς Χθόνιος / Zeùs Khthónios).
- Son animal favori : le serpent.
- Son végétal favori : le cyprès.
- Ses attributs : Cerbère, la kunée, la corne d'abondance, la lance à deux fourches et le char tiré par deux créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures).
- Sanctuaires : Samothrace (sous le nom d'Axiokersos, époux de Perséphone-Axiokersa), Élis et Éleusis.
Développements ultérieurs
Littérature
- En 1973, Poul Anderson publie Le Chant du barde, réécriture du mythe d'Orphée, qui apparaît en français dans Histoires divines, anthologie de science-fiction sortie en 198352.
- Dans la bande dessinée Webtoon (en) de Rachel Smythe, Lore Olympus, l'histoire d'Hadès et de Perséphone est revisitée en une histoire d'amour réciproque ; la relation entre Menthé et Hadès est aussi mise en scène. L'Olympe est semblable à notre monde moderne et le monde des mortels correspond à celui de la Grèce antique53.
- Dans la série, débutée en 2005, Percy Jackson de Rick Riordan, Hadès est un personnage récurrent.
- John C. Wright le fait apparaître dans sa trilogie The Chaos Chronicles54.
- Le manga Fairy Tail de Hiro Mashima présente un personnage nommé Hadès (de son vrai nom Precht Gaebolg), le maître de la guilde sombre Grimoire Heart55. Dans l'animé, il est doublé par Masashi Hirose en japonais et Gérard Surugue en français.
- Dans le manga Saint Seiya, Hadès est le principal adversaire des héros dans le dernier arc narratif de la série56. Il est aussi présent dans Saint Seiya: The Lost Canvas et dans Saint Seiya: Next Dimension, deux mangas dérivés du précédent.
- Il fait une brève apparition dans Skin Game (2014), dernier tome des Dossiers Dresden, une série de fantasy urbaine écrite par Jim Butcher57.
- Hadès est l'un des personnages principaux de la bande dessinée58 Perséphone de Loïc Locatelli Kournwsky publiée en 2017.
- Dans le manga Olympos de Aki Isoyama, Hadès apparait comme l'un des personnages principaux également dans le manga Record of Ragnarok qui a pour sujet le combat final entre dieux et humains59.
- Il apparait en temps qu'un des protagonistes de la série de roman Hadès et Perséphone de Scarlett St. Clair.
Cinéma
Télévision
- Hadès apparaît dans les séries Hercule65, Xena, la guerrière66 et Hercule contre Arès67, sorties respectivement en 1994, 1995 et 1998, et est joué par Erik Thomson, Mark Ferguson et Stephen Lovatt.
- Dans la série d'animation Saint Seiya68, Hadès est le principal adversaire des héros dans le dernier arc narratif de la série. Il est aussi présent dans Saint Seiya: The Lost Canvas69, anime dérivé du précédent.
- Dans la série Smallville, Hadès70 est l'un des anciens noms de Darkseid, joué par Steve Byers puis John Glover.
- En 2016, le personnage d'Hadès est introduit dans la cinquième saison71 de la série Once Upon a Time, interprété par Greg Germann72.
- En 2019, il est interprété par Cheyenne Jackson dans Descendants 373.
- Dans le dessin animé La Petite Olympe et les Dieux, Hadès apparaît dans plusieurs épisodes en compagnie de Perséphone.
Jeu vidéo
- Il apparaît dans Persona 2: Innocent Sin, jeu sorti en 1999.
- Hadès est un dieu majeur dans le jeu Age of Mythology sorti en 2002 et dans Age of Empires: Mythologies, son adaptation sur Nintendo DS sortie en 200974.
- Il est un personnage récurrent de la série Final Fantasy.
- La franchise God of War se passe dans la Grèce mythologique et utilise ce personnage75. Il est doublé par Nolan North dans le premier jeu puis par Clancy Brown dans God of War III et God of War: Ascension.
- Le dieu apparaît dans Kingdom Hearts, son personnage est basé sur celui du dessin animé de Disney.
- Il est le méchant principal de Kid Icarus: Uprising sorti en 2012 et est doublé par S. Scott Bullock.
- Hadès est l'un des dieux jouables dans Smite76.
- Dans Horizon Zero Dawn, son nom est utilisé pour camper l'antagoniste du jeu sous la forme d'une entité robotique maléfique77.
- Hadès est la véritable identité de l'ascien Emet Selch dans Final Fantasy XIV: Shadowbringers78.
- Hadès est présent dans l'épisode 2 du DLC de Assassin's Creed Odyssey « Le sort de l'Atlantide » où il force le joueur à travailler pour lui afin de réparer la mort de Cerbère de la main du joueur79.
- Dans Call of Duty: Advanced Warfare, Hadès est le surnom du chef du groupe terroriste KVA80.
- Hades est un jeu vidéo de type rogue-like de Supergiant Games sorti en 2020, dans lequel le joueur incarne Zagreus, fils d'Hadès, qui tente de s'enfuir du royaume de son père, principal antagoniste et boss final81.
- Dans Call of Duty: Black Ops, une fois passé dans le Pack-A-Punch en mode Zombie, l'Olympia porte le nom de Hadès82.
- Dans Titan Quest: Immortal Throne, Hadès est le boss final83.
Musique
- Hades est un groupe de Thrash metal américain formé en 1978 par Paul Smith et Dan Lorenzo84.
- Le groupe coréen VIXX sort en 2016 un single nommé Hades85.
- Le rappeur allemand Bushido sort en 2018 le morceau Hades, accompagné d'un clip, single de son album Mythos, en featuring avec Samra86.
- Le groupe PNL cite Hadès et son « continent », c'est-à-dire les Enfers grecs, dans le titre Au DD87.
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Hadès, sur Wikimedia Commons
Bibliographie
- (en) Timothy Gantz, Early Greek Myth, Johns Hopkins University Press, [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- Pierre Chantraine, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, avec, en supplément, les Chroniques d’étymologie grecque (1-10), Paris, Klincksieck, 2009, CEG, p. 1266
- (en) Robert S. P. Beekes et Lucien van Beek, Etymological Dictionary of Greek, Leiden, 2010, s. v. Ἀΐδης, [lire en ligne [archive]]
- Jean Haudry, Aspects de la tradition indo-européenne en Grèce : panthéon, mythologie, philosophie [archive], Bulletin de l'Association Guillaume Budé, Année 1989, 1, pp. 42-55
- Annie Collognat (dir.), Dictionnaire de la mythologie gréco-romaine - NE -: Illustré par les textes de l'Antiquité, Omnibus, (ISBN 978-2-258-13406-5, lire en ligne [archive]), Pt410.
- Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (453-458).
- Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (I, 2, 1). La kunée est mentionnée pour la première fois dans l'Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (V, 844-845)
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (XV, 187-189 et 191) ; voir aussi Hymnes homériques [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (à Déméter, 84-87).
- Eschyle, Les Perses [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (628).
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (XX, 61-65).
- Pindare, Odes [détail des éditions] (lire en ligne [archive]) (Olympiques, IX, 33-35).
- Voir par exemple Sophocle, Œdipe à Colone [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (1548).
- Euripide, Les Suppliantes [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (228-231) ; extrait de la traduction de Victor-Henry Debidour pour De Fallois, 1999.
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (III, 278-279) ; extrait de la traduction de Frédéric Mugler.
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (IX, 566-571).
- Timothy Gantz, Mythes de la Grèce archaïque, Belin, [détail de l’édition], p. 132.
- Voire d'autres jeunes filles, voir Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (VIII, 3, 14).
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (V, 395-402).
- Scholie bT aux vers V, 398-397 de l'Iliade.
- Scholie T au vers XI, 690 de l'Iliade.
- Scholie bT aux vers V, 392-394, Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (VI, 25, 2) et Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (II, 7, 3) ; voir sur le massacre Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (XI, 690-693).
- Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (II, 5, 12).
- Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne [archive]](913-914). Extrait de la traduction de Paul Mazon pour la Collection des Universités de France.
- Hymne à Déméter (3, 9-10, 30-31 et 415-416) ; dans le Rapt de Proserpine (II, 204-231) de Claudien, Zeus envoie même un éclair pour décourager la poursuite.
- Hymne à Déméter (5-8).
- Hymne à Déméter (425).
- Hymne à Déméter (16-17) ; Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (V, 3, 1-4) place la scène dans la plaine d'Enna, en Sicile.
- Hymne à Déméter (74-87).
- Hymne à Déméter (306-311).
- Hymne à Déméter (399-404). Extrait de la traduction de Renée Jacquin pour Ophrys.
- Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (V, 564) et Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne [archive]] (146).
- Métamorphoses (V, 533-550) et Apollodore, Bibliothèque (I, 5, 3 et II, 5, 12).
- Oppien de Corycos, Halieutiques [détail des éditions] (lire en ligne [archive]) (III, 485 et suiv.)
- Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (X, 728-731).
- Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (VIII, 3, 14).
- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (V, 14, 2).
- Fr. 41 Kern.
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- Timothy Gantz, Mythes de la Grèce archaïque, Belin, [détail de l’édition], p. 57-58.
- Hymne à Déméter (438-440).
- Scholie à l'Iliade IX, 158.
- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (VI, 25, 1).
- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (II, 35, 9).
- Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (IX, 411).
- « Ζεύς καταχθόνιος » : Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (IX, 457).
- « Διῒ χθονίῳ » ; Les Travaux et les Jours [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (465).
- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (I, 28, 6).
- Thomas H. Carpenter (trad. Christian-Martin Diebold), Les Mythes dans l'art grec [« Art and Myth in Ancient Greece »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'Univers de l'art », 1997 (éd. orig. 1991) (ISBN 2-87811-136-2), p. 77.
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