Gymnastique
La gymnastique (ou dans le langage courant simplement gym, par apocope) est un terme générique qui regroupe aujourd'hui des formes très diverses de disciplines sportives, pratiquées pour le loisir ou la compétition : gymnastique artistique, gymnastique rythmique, trampoline, gymnastique acrobatique, gymnastique aérobic, tumbling. Le terme est aussi appliqué à des formes d'activités dites gymniques, plus ou moins liées à la santé ou à la condition physique des personnes la pratiquant, telles que l'aquagym ou le fitness..
Lors des compétitions, les gymnastes sont notés par des juges qui reçoivent une formation, spécifique selon la fédération concernée, validée par un examen.
Historique
Grèce antique
Le mot gymnastique vient du grec γυμνός (prononcé gumnós), qui signifie « nu » ; le gymnase (γυμνάσιον gumnásion) était le lieu où l’on s’exerçait nu. Le terme gymnastique, en Grèce antique, avait deux acceptions. La première concernait les jeunes gens s'entraînant à la palestre. Dans ce cas, le terme englobait les exercices d'assouplissement et d'échauffement préparant à l'athlétisme (athlète provient du grec ἆθλος âthlos, qui signifie « lutte, combat »). Ces épreuves étaient un résumé des exercices militaires. La gymnastique de compétition, disputée lors des Jeux olympiques, regroupait les disciplines suivantes :
Platon dans ses Lois1 divise la gymnastique en deux : la danse et la lutte.
Gymnastique contemporaine
Durant l'ère contemporaine, au début du XIXe siècle, l'Allemand Friedrich Ludwig Jahn est le promoteur de la gymnastique moderne. La Fédération internationale de gymnastique (FIG) reconnaît sept disciplines2 :
À cela s'ajoutent différentes disciplines, masculines, féminines ou mixtes comme le tumbling, le teamgym (discipline uniquement européenne).
Il existe diverses fédérations nationales et internationales de gymnastique. Selon les fédérations, les performances réalisées ne sont pas évaluées sur les mêmes critères ou notations et le déroulement des compétitions et de l'entrainement peuvent diverger. En France, il y a par exemple la Fédération française de gymnastique (FFG) ou encore l'Union française des œuvres laïques d'éducation physique (UFOLEP).
Galerie photo
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Gymnastique artistique masculine.
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Équipements de gymnastique
La tenue est uniquement composée d'un justaucorps chez les filles (aussi appelé maillot de gymnastique) ; des pénalités s'appliquent lorsque celles-ci portent un short (aussi appelé cuissard) en compétition. De même, lors de la présentation de son mouvement artistique, la gymnaste recevra des pénalités si elle réajuste son justaucorps, ses cheveux. Les gymnastes féminines utilisent ce qu'on appelle le satien, une substance collante sous forme de spray, pour éviter que le justaucorps ne bouge pendant le mouvement.
Lors des Championnats d’Europe de Gymnastique de 2021 à Bâle, les gymnastes allemandes, à commencer par Sarah Voss (en), sont les premières à porter une combinaison intégrale (autorisée par la fédération internationale) à la place du justaucorps, avec pour objectif de lutter contre la sexualisation des corps3,4.
Pour les garçons, la tenue classique est composée de trois parties : un léotard (semblable à un justaucorps), un short et un sokol (sorte de pantalon très fin). Ce dernier ne doit pas être porté au sol ni au saut de cheval et comme pour le short chez les filles, des pénalités sont appliquées si celui-ci est porté.
Des maniques, composées d'une bande de cuir recouvrant la paume de la main, servent aux gymnastes sur trois agrès différents : les barres asymétriques, la barre fixe et les anneaux. Avant il est important de mettre des poignets (en tissu éponge) pour éviter tout frottement au niveau du cuir des maniques (aussi appelés en anglais handguards).
Notes et références
Voir aussi
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Bibliographie
- Henri-Irénée Marrou, Histoire de l'éducation dans l'Antiquité, t. I « Le Monde grec », Seuil, coll. « L'Univers historique », 1948.
- Raymond Barrull, Les Étapes de la gymnastique au sol et aux agrès en France et dans le monde, Fédération française de gymnastique, 1984. (ISBN 978-2950060303)
- Gilbert Andrieu, La Gymnastique au XIXe siècle, ou la naissance de l'éducation physique (1789-1914), Les Cahiers ACTIO, 1999. (ISBN 2906411256)
- Bruno Papin, Conversion et reconversion des élites sportives : Approche sociohistorique de la gymnastique artistique et sportive, L'Harmattan, 2007. (ISBN 978-2296033696)
Articles connexes
Liens externes
Gymnastique acrobatique
La gymnastique acrobatique ou acrosport est une activité gymnique artistique, mélangeant chorégraphie, gymnastique au sol et pyramide humaine. Il consiste en la pratique de main à main acrobatique, enchaînements de portées, de chorégraphies et d'acrobaties sur un thème musical1.
L'acrosport se pratique en équipe (de 2 à 4 personnes par formation), composée de voltigeurs, de porteurs. Le voltigeur est celui qui participe à une forme corporelle en utilisant (appui, équilibre ou saut) avec une autre personne. Le porteur est donc celui qui joue un rôle d'appui. Il existe 5 types de formations en compétition : duo féminin - duo mixte - duo masculin - trio féminin - quatuor masculin
Historique
La Gymnastique Acrobatique tient ses racines de l’Antiquité. De nombreuses sculptures et peintures de cette époque ont été trouvées dans divers lieux de la planète (on trouve des porteurs acrobatiques sur les fresques égyptiennes). Les plus anciennes datent de 8 000 av. J.-C. Bien que l’on puisse trouver des traces d’acrobatie collective dans certaines cultures traditionnelles ou dans les pratiques militaires, c’est plus particulièrement grâce au cirque que la Gymnastique Acrobatique moderne va se dessiner. Les numéros sont plus connus sous le nom de « mains à mains » dans ce milieu et cherchent à montrer force, souplesse, équilibre et agilité. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée. Les numéros de « mains à mains » des cirques sont très souvent réalisés par d’anciens grands champions de Gymnastique Acrobatique.
La Gymnastique Acrobatique moderne, acrosport à l’époque, fut reconnue comme discipline sportive par l'ancienne URSS en 1939, plus tard par la Pologne, la Chine, l’Allemagne et la Bulgarie2. Ces pays s’organisent et développent l’aspect compétitif de la discipline. Certains athlètes de l’époque vont fortement influer sur la pratique actuelle, à l’image du Polonais Konrad Zielinski qui fut juge expert et membre du Comité Technique de la Fédération Internationale de Gymnastique jusqu'en 20083 et de sa femme Gisela. Lors des premières compétitions, seule l’exécution technique était prise en compte. Aujourd’hui, la difficulté et l’artistique sont également évaluées.
En 1973, la Fédération Internationale de Sports Acrobatiques (FISA) est créée. Elle regroupe l’Acrosport et le Tumbling. Cette institutionnalisation entraîne l’élaboration d’un code de pointage officiel. Les catégories de compétition sont créées par la même occasion. Elles sont au nombre de 5 : duo féminin, masculin et mixte, trio féminin et quatuor masculin. Ce sont toujours les mêmes formations qui concourent aujourd’hui.
Les premiers Championnats du Monde ont été organisés à Moscou dès l’année suivante. Le premier titre de champion du monde en paire mixte fut décerné à Yuri et Galina Savelyev4.
En 1985, la discipline est reconnue par le Comité International Olympique. Elle est intégrée en 1993 au programme des Jeux Mondiaux à La Haye (Pays-Bas). Cinq ans plus tard, à l’occasion de l’entrée du Trampoline aux J.O, la FISA et la FIT (Fédération Internationale de Trampoline) fusionnent avec la Fédération Internationale de Gymnastique, une condition sine qua non du CIO (Comité International Olympique). En 2005, l’Acrosport devient Gymnastique Acrobatique, afin de répondre au souhait de la FIG de fédérer les pratiques gymniques et d’harmoniser les appellations.
La compétition
Trio féminin belge lors des championnats du monde 2014.
Chaque équipe d’acrobates participe à titre individuel.
Comprend des épreuves de duo en masculin, féminin et mixte : homme porteur, femme voltigeuse. Trio féminin. Quatuor masculin.
Durée : les exercices libres statiques, dynamiques et combinés durent 2 minutes 30 secondes (sauf pour les catégories Découvertes, Fédérale Junior, National Avenir et National Espoir où la durée est de 2 minutes)
Gagnée par l’équipe la mieux notée.
Dirigée par un juge arbitre, deux juges de difficulté, trois à cinq juges artistiques, trois à cinq juges d'exécution. Les juges notent la qualité artistique (chorégraphie) et l’exécution (bonne exécution des difficultés) de l'enchaînement.
L'aire d'évolution des gymnastes
Le praticable est un plancher carré de 12 m de côté, élastique, souple, composé de plaques jointes par des bandes de velcro, recouvert par une moquette.
Les acteurs
- Le voltigeur
- participe à une forme corporelle en étant en appui sur une autre personne (porteur) de façon sécurisée, c'est-à-dire en plaçant les appuis (pieds ou mains) sur des parties solides du corps du porteur.
- Le porteur
- joue un rôle d'appui et de soutien. Il doit être capable d'anticiper d'éventuels déséquilibre du voltigeur.
La tenue
- Femmes : justaucorps, ou académique. Jupette autorisée, mais elle doit couvrir la totalité de la zone pelvienne et ne pas descendre en dessous, ou un pantalon.
- Hommes : léotard avec short ou sockol, ou académique.
Avec ou sans chaussons, ou chaussettes blanches.
La tenue doit être identique au sein d’un groupe (duo, trio, quatuor), ou être complémentaire.
Déroulement de la compétition
Principe général
Main à main pratiqué avec support musical, les concurrents effectuant des portées, des figures acrobatiques et des passages chorégraphiques.
Les exercices
L’ordre de passage est tiré au sort, sauf lors de l’exercice combiné dans lequel ils passent en ordre inverse de la somme des notes obtenues lors des exercices statiques et dynamiques. Le premier mouvement effectué par un compétiteur est considéré comme le début de l’exercice. Tous les exercices, doivent inclure des éléments de chorégraphie, doivent être réalisés en musique.
Les éléments
- Éléments individuels
Statiques ou de catégorie 1 Souplesses, combinaisons acrobatiques avec réception fixe (tels attitude, fente, poisson, équilibre, grand écart, etc.) positions, équilibres, et éléments de chorégraphie.
Dynamiques ou de catégorie 2 Séries acrobatiques réalisées en déplacement continu avec une réception sur les deux pieds, sauf exception.
Composition des exercices
Duo masculin russe lors des championnats du monde 2014.
Un exercice se compose d’éléments collectifs et d’éléments individuels optionnels, tous caractéristiques de l’exercice (statique ou dynamique) et reliés entre eux par la chorégraphie.
Deux partenaires (au moins) restent en contact permanent durant la réalisation de cet élément. Ce type d’exercice doit mettre en évidence la force, l’équilibre, ainsi que la souplesse et l’agilité des partenaires. Les éléments statiques peuvent être soit fixes, soit en mouvement (changements de position, etc.). Ils doivent être maintenus 3 secondes. Les pénalités sont de 0,3 point par seconde manquantes. Les éléments statiques effectués en mouvement ne sont évalués que si la position finale est contrôlée et maintenue.
En duo, l’exercice doit comprendre :
- Jusqu'à 8 éléments collectifs statiques sans phase aérienne dont trois doivent être maintenus 3 secondes, et jusqu'à 3 éléments individuels optionnels.
En trio, il doit comprendre :
- Jusqu'à 8 éléments collectifs dont 4 pyramides différentes, et jusqu'à 3 éléments individuels optionnels.
En quatuor, il doit comprendre :
- Jusqu'à 8 éléments collectifs dont au moins une pyramide et une ou plusieurs transitions. Si cette pyramide s’écroule pendant sa construction et avant que le chronomètre soit en marche, elle vaut 0 point.
Exercice libre dynamique
- Le contact entre les partenaires doit être très bref, impliquant une phase aérienne.
- Ce type d’exercice doit mettre en évidence la maîtrise individuelle et collective dans l’exécution des phases aériennes lors des séries de tumbling, les sorties ainsi que les rattraper.
L’exercice doit se composer de six éléments collectifs jusqu'à 8 éléments collectifs incluant une phase aérienne. Cinq catégories d’éléments collectifs sont définies :
- de partenaire à partenaire (rattraper).
- du sol au partenaire (rattraper).
- du partenaire au sol (sorties).
- du partenaire au sol avec bref contact avant la réception (sorties).
- du sol, bref contact avec le partenaire, puis retour au sol du concurrent (élément dynamique).
Ainsi que 3 éléments individuels optionnels.
Exercice libre combiné
- Il doit comprendre des éléments types de l’exercice statique et des éléments types de l’exercice dynamique.
- Il doit toujours inclure six éléments collectifs et jusqu'à 10 éléments collectifs contenant au moins, ainsi que 5 éléments individuels optionnels de catégorie 1 ou 2, dont un rattraper.
Fautes d'exécution
Les juges repèrent et jugent les fautes techniques et les fautes artistique.
Fautes techniques Elles concernent : la réception, le début et la fin des éléments, la stabilité des éléments statiques, l’amplitude des éléments dynamiques, la correction de la tenue du corps, la précision de l’exécution, les aides extérieures (ceinture, pareur, serre-tête), les chutes et les altérations d’éléments.
Pénalisation des fautes techniques :
- les graves de 0,5 à 1 point.
- les moyennes de 0,3 point.
- les légères de 0,1 point.
Fautes Artistique Elles concernent :
- l’utilisation incomplète de l’aire d’évolution, le mauvais usage des divers niveaux de mouvement (haut, milieu ou bas), de même que le manque de variété de la qualité du mouvement (soutenu, lent, rapide, direct ou indirect), tout manque d’harmonie entre la musique et le mouvement, le port d’une tenue vestimentaire incorrecte, la trop grande différence de taille entre des partenaires, la concentration de tous les éléments difficiles dans la même partie de l’exercice.
Pénalisation des fautes d’impression :
- les graves de 0,5 à 1 point.
- les moyennes de 0,3 point.
- les légères de 0,1 point.
Jugement
De 3 à 5 juges à l'exécution, 3 à 5 juges à l'artistique, 1 à 2 juges à la difficulté et 1 juge arbitre apprécient les enchaînements à partir des critères techniques et artistiques suivants : difficulté, artistique, qualité de l’exécution, durée des éléments d’équilibre, durée de l’exercice. Un certain nombre de difficultés de base est exigé pour chaque exercice permettant l’établissement de la note de base. La note de chaque juge est donnée sur 10 points, au dixième de point.
La note finale obtenue par chaque formation s’obtient par addition de la note A (de base) (diminuée des pénalités éventuelles), de la note B (d’exécution) et de la note C (artistique).
Classement
Trois titres sont attribués par groupe aux concurrents les mieux notés :
- Concours général ;
- Exercice statique ;
- Exercice dynamique.
Notes et références
Voir aussi
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Bibliographie
- Jaques Blanchard, ABCD Sports - 169 sports et leurs règlements - Remise à jour annuelle, ABCD Éditions, France 1999
Articles connexes
Liens externes
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Gymnastique artistique
Exercices de gymnastique aux agrès
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La gymnastique artistique est une discipline athlétique consistant à enchaîner des mouvements acrobatiques sur des agrès. On distingue la gymnastique artistique masculine et la gymnastique artistique féminine. Chaque année se déroulent les championnats du monde de gymnastique artistique sauf les années des Jeux olympiques.
Histoire
La gymnastique artistique plonge ses racines dans les concours athlétiques de l'Antiquité, remis au goût du jour par les humanistes de la Renaissance. Sous l'impulsion des Allemands, Danois et Suédois, principalement, la gymnastique artistique masculine met en place ses agrès dès le XVIIIe siècle. L'expression gymnastique artistique apparaît au début des années 18001 pour désigner la gymnastique de loisir1 et la distinguer de celle pratiquée par les militaires1. Ces pratiques sont réservées aux hommes jusqu'à la fin du XIXe siècle : dès 1860 en Suisse, en 1894 en Allemagne et en 1910 en France. On assiste alors à la formation de clubs féminins qui jettent les bases de la version féminine de la gymnastique artistique féminine.
Le Bureau des fédérations européennes de gymnastique est fondé le sous l'impulsion des Français, des Belges et des Néerlandais, les trois membres fondateurs. Ce bureau se transforme en Fédération internationale de gymnastique en 1922. Cet organisme fédère, dès l'origine, toutes les formes de gymnastique, de la préparation militaire à la gymnastique artistique. La gymnastique dite artistique est présente au programme des Jeux olympiques dès 18961. Les premières épreuves olympiques féminines se tiennent en 1928 à Amsterdam.
En 1948, à l'occasion des jeux olympiques de Londres, deux modifications sont apportées aux épreuves féminines : les barres parallèles sont définitivement remplacées par les barres asymétriques et la largeur de la poutre est fixée à 10 cm.
La musique accompagne les démonstrations au sol depuis 1958 ; c'est d'abord un pianiste qui assure l'ambiance musicale puis on a recours à des bandes pré-enregistrées de versions orchestrées.
Les épreuves masculines comprennent jusqu'en 1954 un ensemble combinant gymnastique et athlétisme.
Depuis 1953 est organisée périodiquement une grande manifestation internationale appelée Gymnaestrada qui regroupe plusieurs milliers de sportifs. Sans prix ni compétition, cette manifestation est uniquement dédiée au sport.
Des années d'entrainement sont nécessaires pour acquérir un niveau olympique. Les meilleures gymnastes sont sans doute les américaines, comme Simone Biles, Gabrielle Douglas ou encore Aly Raisman. Nadia Comăneci est la première gymnaste à obtenir la note de 10 aux barres asymétriques à Montréal en 1976. La dernière à avoir obtenu ce score est la roumaine Lavinia Miloșovici à Barcelone aux Jeux olympiques d'été de 1992 pour son exercice au sol.
Compétition
Gymnaste à la poutre lors des Jeux olympiques 2016.
La compétition se déroule de deux manières : en concours par équipe et en concours individuel. Ce dernier se subdivise en concours général (l'intégralité des agrès) et en concours par appareil. Chez les femmes, il existe quatre agrès : le saut de cheval, les barres asymétriques, la poutre et le sol. Chez les hommes il y a six agrès : le sol, le cheval d'arçons, les anneaux, le saut de cheval, les barres parallèles et la barre fixe.
Le système traditionnel de notation sur 10 — où l'obtention de la note maximale était rarissime, voir l'exemple de Nadia Comăneci — a été remplacé en 2006 par un nouveau système de notation. La note de la gymnaste se compose d'une note d'exécution qui est de 10, à laquelle les juges retirent les chutes et imperfections comme les jambes pliées ou écartées. Puis on additionne à cette note une note acquise par le degré de difficulté de l'enchaînement de la gymnaste. Au plus haut niveau mondial, les notes de départ sont comprises entre 16 et 17 (10 d'exécution + 6 ou 7 de difficulté).
Il existe aussi des « concours partiels » au cours desquels le gymnaste ne présente qu'un maximum de deux agrès pour les filles et de trois pour les garçons. Le but de ces compétitions est surtout de permettre aux jeunes « retraités » de pouvoir encore concourir ou de se spécialiser sur certains agrès.
Pointage
Autres disciplines gymniques
Fabricants de matériel gymnique
Les principaux fabricants de matériel gymnique sont : Alder+Eisenhut, Dima, GES, Gymnova, Janssen-Fritsen, Kassiopé, Nouansport, Spiet Anderson et Tryo Sport. Il y a aussi des fabricants de justaucorps comme 9.9, Y.C, Ervy, Christian Moreau, Adidas, Agiva, GK. Chaque gymnaste peut porter le justaucorps qui lui plait lors de compétitions individuelles toutefois les gymnastes doivent porter le même justaucorps lors des compétitions en équipe sous peine d'amendes ou disqualification.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
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