Bruno Solo, nom de scène de Bruno Lassalle, né le 23 septembre 1964 à Paris, est un acteur, scénariste, producteur, réalisateur et ancien animateur de télévision français.
Il s'est fait connaître grâce à ses collaborations avec son ami Yvan le Bolloc'h, avec lequel il animera des émissions avant de créer ensemble la série Caméra Café en 2001.
Bruno Lassalle est né d'un père staffeur et d'une mère au foyer. Il a une sœur cadette1. Ses deux parents sont communistes et son père cousin de Pierre Fournier, un journaliste pamphlétaire instigateur du mouvement écologiste français, disparu en 19732.
Comme il est un adolescent rebelle, son père lui propose de faire avec lui un long voyage de trois mois aux États-Unis et au Mexique. Ce périple fondateur est à l'origine de sa conscience sociale1.
Bruno Solo débute comme journaliste à Concert Magazine.[Quand ?][réf. souhaitée]
En 1990, Yvan Le Bolloc'h, animateur de l'émission Télé Zèbre, rencontre Bruno Solo alors que celui-ci est figurant dans le public. Ils animeront alors ensemble cette émission, puis d'autres par la suite, comme le Top 50 et Le plein de super. Bruno Solo devient donc animateur de télévision à Canal+ (Top 50, de 1991 à 1993), puis sur TF1 avant d'embrasser la carrière d'acteur à partir de 19933.
Ensemble, ils rencontrent leur véritable succès avec la série télévisée Caméra Café sur M64 (2001-2004)5. Caméra café connaît deux adaptations au cinéma, Espace détente (2005)6 et Le Séminaire (2009)7.
En 1996, lors de sa participation à l'émission Fort Boyard (« spéciale animateurs »), il multiplie avec son équipe les bouffonneries durant les épreuves, dévoile en direct les secrets du jeu, ce qui en ralentit le rythme et provoque la colère de l'équipe de l'émission, notamment de son présentateur, Patrice Laffont. Cet épisode restera dans les annales du jeu[réf. nécessaire].
Il est associé pour 5 % aux programmes de la société de production de télévision française CALT, notamment la série Kaamelott d'Alexandre Astierpour M68. Il fait une brève apparition dans la série, le temps d'un épisode du Livre II , dans lequel il incarne Herveig, un porte-drapeau incompétent.
En 2012, il participe à des séquences publicitaires pour la banque LCL9,10.
Bruno Solo témoigne de son soutien au Front de Gauche aux élections européennes de 200911.
En 2014, il se déclare désespéré par l'état du monde politique et envisage alors de ne plus voter aux élections12.
Il est ambassadeur de l'association fédérative La Voix de l'Enfant13 et de l'association humanitaire « 1 pour tous, tous pour l'Autisme »[réf. souhaitée].
Il fut l'un des parrains de l'opération « Villa Déchets », conçue pour sensibiliser à la prévention contre les déchets à Nantes, en 2010 par Frédéric Tabary (aussi concepteur de la Villa Hamster) aux côtés de nombreuses autres personnalités telles que Delphine Depardieu, Florian Hessique ou encore Tom Novembre.[réf. nécessaire]
En juillet 2014, il est victime d'une agression en marge d'une manifestation du mouvement Jour de Colère à laquelle prenaient part des individus d'horizons divers : « Il y avait des gens de Civitas, des skinheads, des blacks, des blancs, des beurs, des mecs de l'ultragauche, des punks à chien complètement perdus ». Il explique avoir été traité de « sale youpin » (bien qu'il ne soit pas juif) par un groupe de personnes et avoir risqué un « lynchage »14.
En 2017, il fait partie des signataires d'une tribune de Juliette Méadel, secrétaire d’État chargée de l'Aide aux victimes, appelant à faire barrage à Marine Le Pen lors du 2e tour de la élection présidentielle et à soutenir ainsi Emmanuel Macron, son adversaire15.
Le nom d'artiste de Bruno Lassalle, Bruno Solo, est inspiré du personnage de Han Solo du film Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, qu'il a découvert à l'âge de 13 ans16.
En juin 2005, il épouse Véronique, maquilleuse de cinéma. Il explique qu'il a rencontré son épouse sur le tournage du film Livraison à domicile17. Ils ont deux enfants, Tom et Angèle3.
- 2007-2009 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau, mise en scène de Christian Bujeau, Théâtre Montparnasse, tournée
- 2011 : L'Ouest Solitaire de Martin McDonagh, mise en scène de Ladislas Chollat, Théâtre Marigny
- 2012 : Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor, mise en scène de Michèle Lévy-Bram, Théâtre Antoine
- 2012 : L'Ouest Solitaire de Martin McDonagh, mise en scène de Ladislas Chollat, tournée
- 2012 : Nietzsche, le danseur philosophe, mise en scène de Gérald Stehr, Festival de Grignan
- 2013 : La Station Champbaudet d'Eugène Labiche, mise en scène de Ladislas Chollat, Théâtre Marigny
- 2013-2014 : Tilt! de Sébastien Thiéry, mise en scène de Jean-Louis Benoît, Théâtre de Poche Montparnasse
- 2014 : Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor, mise en scène de Michèle Lévy-Bram, Théâtre Antoine
- 2015 : Un petit jeu sans conséquence de Jean Dell et Gérald Sibleyras, mise en scène Ladislas Chollat, Théâtre de Paris : Bruno
- 2016 - 2017 : L'Heureux élu d'Eric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre de la Madeleine
- 2018 : Baby de Jane Anderson, adaptation de Camille Japy, mise en scène Hélène Vincent, Théâtre de l'Atelier
- Bruno Solo, Caméra Café : Le Guide du bonheur en entreprise, M6 Éditions, coll. « C'est à la télé », 2003, 250 p. (ISBN 978-2-9151-2700-3)
- Bruno Solo, Yvan Le Bolloc'h et Alain Kappauf, Caméra Café : Tome 1, Les textes, Robert Laffont, coll. « C'est à la télé », 2005, 320 p.(ISBN 978-2-2211-0478-1)
- Bruno Solo, Yvan Le Bolloc'h et Alain Kappauf, Caméra Café : Tome 2, Les textes, Robert Laffont, coll. « C'est à la télé », 2005, 344 p.(ISBN 978-2-2211-0479-8)
- Jack Horta (préf. Bruno Solo), Poker Mode d'Emploi, Hugo Sport, 2007, 172 p. (ISBN 978-2-7556-0157-2)
- Bruno Solo, Les anecdotes les plus drôles du cinéma, Le Cherche midi, coll. « Les Pensées », 2010, 204 p. (ISBN 978-2-7491-1269-5)
- Bruno Solo, Petites et grandes histoires du cinéma, Le Cherche midi, coll. « Le Sens de l'humour », 2014, 224 p. (ISBN 978-2-7491-2327-1)
- ↑ a et b Véronique Cauhapé, « Bruno Solo : dans le courant de la vie » [archive], sur Le Monde.fr, 10 mars 2010.
- ↑ Raphaël Garrigos, « La tête de l'emploi » [archive], sur Liberation.fr, 17 février 2003.
- ↑ a et b « Bruno Solo - Biographie » [archive], sur France Inter.fr (consulté le8 juillet 2017).
- ↑ « Bruno Solo raconte ses galères avant le succès de "Caméra café" », RTL.fr, 2015 (lire en ligne [archive])
- ↑ « Regardez les premières images de Caméra Café et le... coup de pouce de Bruno Solo ! », purepeople.com, 2009 (lire en ligne [archive])
- ↑ AlloCine, « Espace détente » [archive] (consulté le 7 novembre 2017)
- ↑ AlloCine, « Le Séminaire » [archive] (consulté le 7 novembre 2017)
- ↑ « Bruno Solo : "Avec Alexandre Astier, on n'est pas des amis" » [archive], sur Le Figaro.fr, 22 novembre 2013
- ↑ Publicité télévisée [archive], site de LCL.fr
- ↑ « LCL - banque, "Le Service Après-Vente bancaire, avec Bruno Solo" » [archive], Stratégies, novembre 2012.
- ↑ « Le soutien des intellectuels divise la gauche de la gauche » [archive], Sylvia Zappi, Le Monde.fr, 3 juin 2009.
- ↑ « Bruno Solo : "Je ne voterai plus !" » [archive], sur LCI.fr, 19 février 2014
- ↑ http://www.lavoixdelenfant.org/ [archive]
- ↑ « Bruno Solo victime d’une agression antisémite » [archive], sur La Dépêche.fr, 22 juillet 2014
- ↑ « Chanteurs, acteurs, humoristes... Le Front national, très peu pour les artistes » [archive], sur L'Express.fr, 3 mai 2017
- ↑ « Le Fat Show No23 Guest : Bruno Solo » [archive], L'Enorme TV.
- ↑ « Qui est Véronique, la femme de Bruno Solo ? » [archive], sur Télé Star.fr, 27 avril 2015
- ↑ [1] [archive]
- ↑ [2] [archive]
- ↑ [3] [archive]
- ↑ [4] [archive]
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La Vérité si je mens ! |
Réalisateur : Thomas Gilou |
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Acteurs principaux |
- Richard Anconina (Eddie Vuibert, 1, 2 et 3)
- José Garcia (Serge Benamou, 1, 2 et 3)
- Bruno Solo (Yvan Touati, 1, 2 et 3)
- Amira Casar (Sandra Benzakhem, 1, 2 et 3)
- Gilbert Melki (Patrick Abitbol, 1, 2 et 3)
- Aure Atika (Karine, 1, 2 et 3)
- Vincent Elbaz (Dov Mimran, 1 et 3)
- Roméo Sarfati (Benny Dentrit, 1)
- Gad Elmaleh (Dov Mimran, 2)
- Élisa Tovati (Chochana Boutboul, 2 et 3)
- Cyril Hanouna (Hervé Cockpit, 3)
- Richard Bohringer (Victor Benzakhem, 1)
- Enrico Macias (Maurice Boutboul, 2 et 3)
- Élie Kakou (Rafi Styl'mode, 1)
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