Télévision
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Un téléviseur
Braun de 1958.
Caractéristiques
Composé de |
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La télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre et recevoir des séquences audiovisuelles, appelées programme télévisé (émissions, films et séquences publicitaires). Le contenu de ces programmes peut être décrit selon des procédés analogiques ou numériques tandis que leur transmission peut se faire par ondes radioélectriques ou par réseau câblé.
L'appareil permettant d'afficher des images d'un programme est dénommé téléviseur, ou, par métonymie, télévision, ou par apocope télé, ou par siglaison TV.
La télévision est tributaire d'un réseau économique, politique et culturel (langues nationales ou régionales, genres et formats, réglementation et autorisation de diffusion).
Étymologie
Le substantif féminin1,2 télévision est réputé emprunté1 à l'anglais television, un substantif3 composé de tele- (« télé- ») et vision (« vision »), et attesté en 1.
Histoire
Chronologie
Affiche promotionnelle RCA-NBC vantant les débuts de la diffusion télévisée à New York (avril 1939).
- 1877-1878 : à la suite de la découverte des propriétés photosensibles du sélénium et de la conception par Carl Wilhelm Siemens d'un « œil électrique artificiel », divers « inventeurs » (Adriano de Paiva au Portugal, Constantin Senlecq en France, George R.Carey aux États-Unis, Julian Ochorowicz en Pologne) formulent des propositions d'appareils de transmission des images à distance basé sur l'usage du sélénium4.
- 1882 : l'électricien britannique L.B. Atkinson imagine le premier système de balayage par tambour de miroirs, qui sera théorisé en 1889 par l'Alsacien Lazare Weiller et utilisé par différents systèmes de télévision mécanique dans les années 19205.
- 1884 : l'inventeur allemand Paul Nipkow fait breveter un dispositif d'analyse d'images par lignes, le disque de Nipkow, qui est un des deux systèmes de balayage de la télévision mécanique.
- 1897 : invention du tube cathodique par Karl Ferdinand Braun6.
- 1900 : lors du Congrès international d'électricité qui a lieu à Paris dans le cadre de l'Exposition universelle, l'ingénieur russe Constantin Perskyi présente une communication « Télévision au moyen de l'électricité » qui est la première apparition du terme en français7.
- 1921 : Édouard Belin transmet une image fixe par radio et non plus par téléphone avec son bélinographe inventé en 1907 et effectue des essais de télévision en 1926.
- 1926, le : L'Écossais John Logie Baird effectue, à Londres, la première retransmission publique de télévision en direct : télévision à système mécanique (sans tube cathodique).
- 1927, le : le gouvernement Poincaré crée le service de radiodiffusion, rattaché aux PTT.
- 1928 : Hovannes Adamian montre une télévision en couleur à Londres.
- 1931, le : première transmission française, par René Barthélemy, devant 800 invités, d'une image de trente lignes (court-métrage et prises de vues en direct) entre le laboratoire de la Compagnie des Compteurs de Montrouge et l'école supérieure d'électricité de Malakoff située à 2 kilomètres, présentée par Suzanne Bridoux. C'est la première transmission par émetteur, d’autres ayant été réalisées précédemment mais par fil8.
- 1931, le : Henri de France fonde la Compagnie générale de télévision (CGT).
- 1932, en décembre : invention d'une caméra de télévision et réalisation par René Barthélemy d'un programme expérimental en noir et blanc d'une heure par semaine : « Paris Télévision ». Une centaine de postes reçoivent ce programme, la plupart dans les services publics.
- 1935, le : inauguration par le ministre des PTT Georges Mandel de la première émission officielle publique de télévision française, en 60 lignes, sur la chaine Radio PTT Vision présentée par la comédienne Béatrice Bretty au 97 rue de Grenelle.
- 1935, le : Barthelemy améliore la définition de la télévision qui passe en 180 lignes et un émetteur d'ondes courtes est installé au sommet de la tour Eiffel.
- 1937, le : premières émissions quotidiennes françaises de 20 h à 20 h 30. Il y a une centaine de postes chez des particuliers.
- 1937, le : premier reportage en direct par la BBC, lors du couronnement du roi George VI, puis français, lors de l'inauguration de l'Exposition universelle de 1937.
- 1939, le : arrêt des émissions en France pour cause de guerre avec l'Allemagne.
- 1941, dans des studios de la rue Cognacq-Jay émissions allemandes à usage interne de la Wehrmacht à Paris.
- 1944 : René Barthélémy met au point la définition de la télévision à 819 lignes.
- 1945, le : réémission de la télévision française depuis les studios de Cognacq-Jay abandonnés par les Allemands.
- 1947, le : premier direct en dehors des studios, depuis le théâtre des Champs-Élysées à Paris.
- 1948, le : le standard d'émission en France est désormais en 819 lignes. Une décision prise par François Mitterrand lorsqu'il est Secrétaire d’État à l'Information. La France est le seul pays à l'adopter avec la Belgique pour ses émissions francophones, les autres pays choisissant les 625 lignes.
- 1951 : Premières émissions publiques en couleurs aux États-Unis.
- 1952 : Premières transmissions télévisées en Belgique (819 lignes).
- 1953 : Le couronnement d'Élisabeth II est suivi en direct par 20 millions de personnes rien que dans le Royaume-Uni.
- 1962, le : premières images de télévision transmises en direct par satellite entre Andover (Maine) (États-Unis)9 et Pleumeur-Bodou (Bretagne, France)10.
- 1964 : création du premier écran à plasma, inventé dans une université de l’Illinois aux États-Unis par Donald L. Bitzer et H. Gene Slottow.
- 1964 : Début du réseau Eurovision centralisé autour d'une régie installée à Bruxelles.
- 1967 : le Secam, norme de codage de la vidéo en couleurs sur 625 lignes inventée par Henri de France, est adopté pour la télédiffusion française. L'URSS et les pays satellites d'Europe de l'Est s'y rallieront tout comme la plupart des pays francophones d'Afrique et du Moyen-Orient.
Télévision
La télévision est un moyen de diffuser par un courant électrique (ligne), par une onde (voie hertzienne) ou par internet, de façon séquentielle, les éléments d'une image analysée point par point, ligne après ligne. À l'origine, un mécanisme permet l'exploration d'un ensemble de cellules photoélectriques (mosaïque). Plus tard, le balayage de la mosaïque s'effectue par un mince faisceau d'électrons (analyse cathodique) et la première mosaïque composée d'éléments de sélénium est décrite, en 1877, par George R. Carey (Boston, États-Unis).
Inspiré par le Pantélégraphe de Caselli (1856)11, le principe du balayage apparaît en 1879, dans un projet de « télectroscope » de Constantin Senlecq, notaire dans le Pas-de-Calais : un mécanisme de pantographe explore la face arrière d'un verre dépoli sur lequel est projetée l'image d'un objet.
En 1884, l'ingénieur allemand Paul Nipkow dépose un brevet de « télescope électrique » (elektrisches Teleskop). Un disque, percé à sa périphérie de trous disposés selon une spirale centripète, analyse en tournant les brillances d'une ligne de l'image transmise par un objectif. Le décalage des trous permet de passer d'une ligne à l'autre. Dans ces divers cas, le caractère réversible de chacun des procédés doit assurer la reproduction de l'image.
En 1891, Raphael Eduard Liesegang publie l'ouvrage Beiträge zum Problem des electrischen Fernsehens (Contribution sur la question de la télévision électrique). L'ouvrage de R.W. Burns, Television, an International History of the Formative Years. The Institution of Electric Engineers12, ne mentionne pas Liesegang, mais il dit que Rosing (cité ci-dessous) reconnaît sa dette envers lui.
En 1907, le russe Boris Rosing dépose un brevet qui propose d'utiliser un tube cathodique, perfectionné en 1898 par Ferdinand Braun, pour reproduire une image analysée par des moyens électromagnétiques. L'année suivante, un Anglais, Campbell-Swinton, propose l'utilisation du tube cathodique aussi bien à l'analyse qu'à la reproduction de l'image. Aucun de ces projets ne mentionne la reproduction du mouvement.
Ces projets conduisent Vladimir Zworykin, un Russe émigré aux États-Unis, à déposer en 1923 un brevet de télévision « tout électronique » (all electronic), alors qu'en Grande-Bretagne Logie Baird obtient une licence expérimentale en 1926 pour son « Televisor »13. Les années 1930 allaient alors être marquées par des tentatives diverses d'émissions en Europe, principalement par la BBC de Grande-Bretagne, ainsi qu'aux États-Unis, mais la bataille entre les différentes licences et techniques utilisées d'une part, et la Seconde Guerre mondiale d'autre part, allaient retarder l'avènement de la télévision comme média populaire.
Au sortir de la guerre, les États-Unis sont les premiers à imposer une normalisation technique qui facilite la progression rapide des stations d'émission et un accroissement fulgurant du parc des récepteurs (30 000 en 1947, 157 000 en 1948, 876 000 en 1949, 3,9 millions en 195214). « L'année 1949 est [alors] celle de l'explosion. La grille des programmes de l'automne abonde en émissions en tout genre, annonciatrices de ce que nous pouvons voir à l'écran aujourd'hui : fictions comiques et dramatiques, théâtre, films, sport et, bien sûr, variétés et jeux de connaissances générales richement dotés. »15.
Le , le pape Pie XII fait de Claire d'Assise la sainte patronne de la télévision16.
Télévision en France
Aspects techniques
Principes, équipements et notions de base
Standards de diffusion
En analogique
En numérique
Moyens de diffusion
Moyens de réception
Aspects réglementaires et économiques
Autorisation de diffuser
- Attribution des fréquences et Licences d'émission
- Régimes juridiques
- Autorités de contrôle
Modèles et profils de Chaînes
Mesure de l'audience
Financement
Aspects sociétaux
Média de masse dominant
« Aux États-Unis, le nouveau média a évincé la radio et le cinéma pour s’imposer comme la forme de divertissement populaire standard dans les années 1950 ; pays prospère, la Grande-Bretagne a suivi dans les années 1960 » rapporte l’historien Eric Hobsbawm17.
En France, en 2007 chaque famille possédait en moyenne 1,8 téléviseur, selon le cabinet d’audit GfK18.
Selon une enquête menée au cours de l’année 2006 auprès des Français, la télévision resterait allumée en moyenne six heures par jour19.
Les études en sciences sociales
Durant les années 1990 en France, le sociologue Pierre Bourdieu a travaillé à comprendre la sociologie des médias, y compris la télévision avec son livre Sur la télévision.
La télévision est un sujet vaste analysé par de nombreux courants et disciplines des sciences sociales. Parmi ce lot, Henrion-Dourcy20 en répertorie plusieurs :
- Les Cultural studies (études de la réception, publics actifs)
- Les études de la communication (champ politique national ou global, études d’impact)
- La Social theory (opposition structure/pouvoir d’agir, théories de la gouvernance)
- La sociologie (sphère publique, mouvements sociaux)
- L’économie politique (la télévision est comprise ici comme une industrie culturelle)
- Les Postcolonial studies (étude critique de la modernité comme rapport à l’Occident dans ses agissements postcoloniaux)
- Les théories de la globalisation (homogénéisation versus hétérogénéisation culturelle, impérialisme culturel, hybridité, modernités alternatives)
- Les théories du transnationalisme (loyautés multiples, identités flexibles).
Les études sociales des médias touchent donc par défaut plusieurs disciplines.
Plus spécifiquement, les recherches anthropologiques sur la télévision, quant à elles, ont débuté par la publication, dès le début des années 1980, d’articles sur des études de cas de l’impact de la télévision sur certaines communautés. Parmi eux, il y a Granzberg et Steinberg21 chez les Algonquins, Graburn22 chez les Inuits, Kent chez les Navajos23. Quelques monographies marquantes se sont ajoutées à la liste : Naficy24 sur les immigrés iraniens de Los Angeles, Gillespie25 sur les immigrés indiens du nord de l’Angleterre.
Le sociologue américain Joseph T. Klapper (1917-1984) s'est consacré à l'étude des effets de la télévision sur le comportement, et sa principale conclusion est qu'elle n'a qu'un effet indirect sur l'opinion26.
La qualité des programmes
- Les chaînes de télévision sont accusées de céder à la facilité dans la diffusion des programmes au détriment de la qualité27.
- La neutralité des programmes de télévision est considérée par certains comme discutable, ils la voient comme participant autant à la désinformation qu'à l'information des spectateurs28.
- Les séries télévisuelles sont accusées d'être des fictions qui ne reflètent qu'une réalité socialement bornée et qui peuvent déformer le sens des réalités chez les téléspectateurs29.
- La télévision est accusée par certaines associations d'être une machine fonctionnant au service des grandes entreprises diffusant des séquences de publicité (les « annonceurs »). La déclaration de Patrick Le Lay, président de la première chaîne française TF1 sur son rôle de vente de « temps de cerveaux disponible » aux annonceurs a été interprétée par ces associations comme un aveu de la réalité de la télévision. Le Lay avait déclaré en : « dans une perspective « business », soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible30. »
- La logique mercantile de la télévision expliquerait, selon ses critiques[Qui ?], la réduction au cours des dernières années de la durée de chaque plan. Christophe Girard, adjoint au maire de Paris et chargé de la culture, écrit, dans la page Débat du journal Le Monde du , que chaque plan « excède désormais rarement dix secondes », ce qui contribue à « placer l'esprit du téléspectateur sous tutelle, dans un état de fascination télévisuelle ». Cela nuit par ailleurs, selon lui, au fond des émissions : « À la télévision, couper l'image est un moyen très efficace de couper la parole, voire de détruire la pensée ou de noyer le poisson... Ce saucissonnage des plans rend difficile la production d'une pensée qui ait un peu de continuité. Chaque intervention ne dure pas plus d'une ou deux minutes et se voit elle-même découpée en tranches de cinq secondes »31.
Effet sur le sommeil et la concentration
- Plusieurs études scientifiques ont montré que la télévision altère le sommeil chez les enfants, provoquant des heures irrégulières ou tardives de coucher ou en suscitant de l’agitation avant le coucher32. Une étude scientifique publiée en 2008 concernant l’impact de la télévision sur les jeunes enfants (4 à 35 mois) montre que « les enfants de moins de trois ans regardant beaucoup la télévision auraient un sommeil agité et se réveillent plusieurs fois durant la nuit. Pour l’auteur de l’étude, le problème posé est de grande importance, car beaucoup de parents comptent sur la télévision pour endormir leurs enfants »33. En France, la Caisse d’allocations familiales dispense le conseil suivant : « La télévision est une dévoreuse de temps de sommeil : les films ou feuilletons du soir retardent le coucher et les dessins animés du mercredi, du samedi et du dimanche matin incitent l’enfant à se lever »34.
- La télévision est accusée de développer la passivité, ainsi qu’une dégradation de la condition physique des spectateurs par des comportements associés : grignotage et manque d’activité[réf. nécessaire].
Dans la culture populaire
Dans La Grande Lessive (!) (1968), Jean-Pierre Mocky raconte l'histoire d'un professeur de littérature qui, déplorant les effets de la télévision sur la concentration et le sommeil de ses élèves, décide de saboter la télévision en appliquant un produit chimique sur les antennes de télévision.
Effets sur le développement de l'enfant
Enfants devant un poste de télévision,
Mali, 2014
La télévision serait dangereuse pour le développement des bébés. En France, la direction générale de la santé (DGS) a publié un avis négatif concernant les chaînes de télévision pour enfant, à la suite des travaux du groupe d’experts réunis le 35. Les associations familiales et les syndicats d’enseignants réunis dans le Collectif inter-associatif enfance et média36, rappelant que les chaînes de télévision destinées aux bébés représentent un danger pour leur santé et leur développement intellectuel et émotionnel, ont demandé aux pouvoirs publics l’interdiction des chaînes Baby TV et Baby first37,38.
Une enquête américaine publiée en , soutenue par la Fondation Tamaki et le National Institute of Mental Health, a été menée auprès de plus de 1 000 parents d'enfants âgés de 2 à 24 mois. Selon Frederick Zimmerman, chercheur à l'université de Washington et auteur principal de l'étude : « Si la télévision en quantité appropriée peut être utile à un certain âge pour les enfants et leurs parents, il a été démontré qu'un excès de télévision avant 3 ans est associé à des problèmes du contrôle de l'attention, un comportement agressif et un développement cognitif pauvre. »39.
En comparant les performances des enfants à des tests cognitifs standardisés en fonction de la date d'introduction de la télévision dans les différentes villes américaines (entre 1940 et le milieu des années 1950), les économistes Matthew Gentzkow et Jesse Shapiro montrent que l'exposition à la télévision avant l'âge d'entrée à l'école n'a pas d'effet négatif sur les performances cognitives des enfants. Au contraire, il semble que l'exposition à la télévision avant l'entrée à l'école augmente légèrement les performances des enfants. L'effet sur les performances d'expression orale, de lecture et de connaissances générales est plus fort pour les enfants issus de famille dans lesquelles l'Anglais n'est pas la langue maternelle40.
L'Académie américaine de pédiatrie, à la suite d'une méta-analyse de 50 études sur les conséquences de la télévision sur les enfants, émet la recommandation de bannir l'écran de télévision ou de l'ordinateur à tout enfant de moins de deux ans (90 % de ces enfants américains regardent une forme de média numérique 1 à 2 heures par jour), ces médias nuisant à leur attention et diminuant la communication des parents avec leur enfant41.
Effets sur la santé
« Qu'est-il arrivé à l'homme que j'ai épousé ? », image de Turners (photographies), 1962.
La télévision est un facteur contribuant à l'augmentation de l'obésité à la fois par l'inactivité physique qu'elle entraîne pour le spectateur et par l'effet de la publicité pour des produits alimentaires souvent gras et sucrés. Il existe un lien entre une forte exposition aux publicités télévisées et l'obésité des jeunes de 2 à 18 ans. L'exposition à la publicité télévisée portant sur des aliments de haute densité énergétique (notamment sucrés et gras) est associée à une prévalence plus élevée de l'obésité42.
De manière plus générale, le temps passé devant l'écran est corrélé avec une augmentation du risque de diabète de type II, de survenue de maladies cardio-vasculaires ainsi qu'une augmentation de la mortalité, toute cause confondue43.
En 2011 un Français (Michel Desmurget, docteur en neurosciences) sort un livre (TV lobotomie (ISBN 978-2-31500-145-3)) qui réunit les conclusions d'études parues sur plusieurs années. Abordant de multiples aspect de santé (ex : psychologie, développement intellectuel, répercussions sociales)44.
- 2011, un article dans L'Humanité Dimanche indique que la diffusion de violences à la télévision aurait pour objectif de favoriser la consommation de produits gras et sucrés (affichés lors des publicités)45. Inconvénient sur la télévision
Pour Christophe Piar, les médias en général, et la télévision en particulier, peuvent parfois avoir un impact sur les résultats des élections, avec ce que les chercheurs appellent des effets d'amorçage, d'association et de cadrage. Ces deux derniers effets ont en particulier contribué à la victoire de Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007. Les candidats ont ainsi tout intérêt à faire jouer à leur profit ces mécanismes, en essayant d'influencer au maximum les journalistes dans leur travail de fabrication de l'information46.
Effet sur la participation électorale
En comparant la participation électorale par ville en fonction de la date d'introduction de la télévision aux États-Unis, l'économiste Matthew Gentzkow montre que l'introduction de la télévision a un fort effet sur la baisse de la participation électorale. Cet effet s'explique principalement par une baisse de la lecture des journaux et de l'écoute de la radio qui conduisent à une baisse des connaissances politiques47.
La télévision se veut pourtant plus accessible, voire « démocratique » que certains médias traditionnels, du fait que le contenu informatif ne demande pas de compétence en lecture, selon l'anthropologue Henrion-Dourcy20. En Occident, Internet peut partager ces mêmes caractéristiques, mais dans les sociétés non occidentales, il s'agit du premier médium de masse en importance. Mankekar voit justement la télévision comme « un écran sur lequel se projette la culture et un espace d’où l’on peut voir le politique »48.
Effet sur les résultats de l'élection
Les économistes Stefano Dellavigna et Ethan Kaplan ont comparé l'évolution du vote en faveur des Républicains entre 1996 et 2000 dans les villes pour lesquelles la chaîne de télévision conservatrice Fox News a été ajoutée au réseau câblé et dans les villes qui n'ont pas accès à Fox News. Ils mettent en avant un effet de l'introduction de Fox News sur le vote en faveur des Républicains. Dans les villes où Fox News a été introduite, les Républicains ont gagné entre 0,4 et 0,7 points de pourcentage entre 1996 et 200049. Cette étude montre le pouvoir de persuasion potentiel de la télévision.
En comparant les résultats aux élections parlementaires russes de 1999 dans les régions où il existait une chaîne de télévision indépendante du gouvernement et dans les régions où il n'en existait pas, les économistes Ruben Enikolopov, Maria Petrova et Ekaterina Zhuravskaya montrent qu'il existe un effet massif sur le résultat électoral. En présence d'une chaîne de télévision indépendante, le score du parti gouvernemental baisse de près de 9 points de pourcentage50.
Effet sur le comportement social
En s'appuyant sur des données indonésiennes, l'économiste Benjamin Olken montre que l'introduction de la télévision diminue la participation à des organisations sociales et la confiance en soi51.
Selon Henrion-Dourcy20, la télévision joue sur l'interaction entre les plans microsocial et macrosocial puisque de grandes questions comme sur la construction de l'identité nationale sont discutées dans l'intimité des foyers selon le contenu présenté à la télévision. De nombreux grands sujets sont traités soit pour défendre une idée, en contester une autre ou pour amener un débat social.
Une addiction ?
La télévision offre une gratification immédiate aux téléspectateurs. Ce serait un plaisir qu’on regrette ensuite. Les enquêtes montrent que le petit écran est l’un des loisirs les plus frustrants pour les téléspectateurs eux-mêmes. La corrélation entre le nombre d’heures passées devant le téléviseur et les indices de satisfaction est négative. Selon Robert Putnam, comme toute consommation compulsive ou addictive, la téléphagie est une activité étonnamment peu valorisante52.
Les métiers de la télévision
Magasin de vente et de réparation de télévision.
Catégorie:Métier de la télévision
Les télévisions cathodiques et les magnétoscopes pouvaient être réparés. Lors de pannes, les appareils étaient confiés à des réparateurs.
Les commerçants qui vendaient des téléviseurs assuraient également leur réparation.
Notes et références
- Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « télévision » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 26 octobre 2017].
- Entrée « télévision » [archive] du Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des éditions Larousse [consulté le 26 octobre 2017].
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- Les stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique [archive], 2007
- Voir notamment les travaux de Jean-Léon Beauvois (par exemple ce chapitre [archive] du livre La télévision et ses influences (De Boeck, 2003).
- Par exemple cité dans une conférence de l'université d'Orléans [archive]
- Christophe Girard, Pour une télé-vision de la télévision, in Le Monde, 24 août 2008, page 12
- Parmi d’autres études, celle publiée en 2005 dans la revue américaine Pediatrics [1] [archive] et la position de l’America academy of pediatrics en 2001 [2] [archive] « Copie archivée » (version du 6 juillet 2010 sur l'Internet Archive)
- Étude du Dr Dimitri Christakis, de l’Université de Washington, publiée en 2008 [3] [archive].
- Les Infos Familiales (journal de la CAF) no 177, 17 septembre 2007 [PDF] [archive].
- Avis de la DGS reproduit sur le site de l’UNAF.
- Notamment les Associations familiales catholiques, la Confédération syndicale des familles, le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant, le Conseil national des associations familiales laïques, Familles de France, les Scouts de France, la PEEP et la FCPE, le SGEN-CFDT, la Ligue de l’enseignement, le Syndicat des enseignants (SE-UNSA), le SNES, le SNUIPP/FSU, l’Union nationale des associations familiales et l’UNAPEL.
- Famille et Éducation magazine no 470, janvier/février 2008, page 14.
- Communiqué du CIEM faisant référence à l’avis de la DGS [archive].
- Sur le site de Figaro.fr [archive]
- (en) Matthew Gentzkow et Jesse Shapiro, « Preschool Television Viewing and Adolescent Test Scores: Historical Evidence from the Coleman Study », Quarterly Journal of Economics, vol. 123, (lire en ligne [archive], consulté le )
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- Serge Hercberg (professeur de nutrition et président du comité de pilotage du PNNS), Yannick Le Marchand-Brustel (directrice de recherche INSERM, président de l'Association française d'étude et de recherche sur l'obésité), Joël Ménard (professeur de santé publique), Dominique Turck (professeur de pédiatrie, président du comité d'experts en nutrition humaine de l'Afssa), in Libération, 25 avril 2008, page 32.
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- Nourrissons-les aux images violentes, c'est bon pour les affaires ! [archive], Humanité dimanche 24 février 2011 - p. 90
- Christophe PIAR, Ce que les médias font aux campagnes électorales, Notes du Cevipof, 2012. http://www.cevipof.com/fichier/p_publication/974/publication_pdf_notepiar.1.pdf [archive]
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Voir aussi
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Bibliographie
Histoire technique de la télévision
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- (en) R. W. Burns, Television - an international history of the formative years, Peregrinus, Londres, 1998.
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- Jean-Jacques Ledos, Petite contribution à l'histoire de la télévision, L'Harmattan, 2012.
Essais
- Boorstin Daniel, L'image, 1963.
- Lucien Bernier, Morvan Lebesque, La Télévision entre les lignes, Casterman, Bruxelles, 1967, 208 p.
- René Bailly, André Roche, Dictionnaire de la télévision, Éditions Larousse, Paris, 1967, 255 p.
- Max Leclerc, La République du Mépris, 1975.
- Mander Jerry, Four Arguments for the Elimination of Television, Perennial, 1978.
- Pierre Miquel, Histoire de la radio et de la télévision, Perrin, 1984. Résumé du livre [archive]
- Barnouw Eriube of Plenty: The Evolution of American Television, Oxford: Oxford University Press, 1992.
- Luc Boltanski, La Souffrance à distance, Métailié, 1993.
- Karl Popper, La télévision, un danger pour la démocratie, Anatolia, 1995.
- Bourdieu Pierre, Sur la télévision, Raisons d'agir, Paris, 1996 (ISBN 978-2-912107-00-8)
- Michel Meyer, Le livre noir de la télévision, Grasset, 2006.
- Bertrand Bergier, Pas très cathodique. Enquête au pays des sans télé, Eres, 2010.
- Isabelle Dumas-Pelletier, Télévision, Dans le secret des dieux et des divas, Jacob-Duvernet, 2011.
Santé
Roman
Jeunesse
Anthropologie
- Henrion-Dourcy, Isabelle (2016) "Télévision [archive] [archive]", in Anthropen.org, Paris, Éditions des archives contemporaines.
Filmographie
Voir aussi la Catégorie:Film documentaire sur les médias
Articles connexes
- Télévisions nationales
- Chaînes de télévision
- Émissions de télévision
Liens externes
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Vendredi 23 septembre 2022
Un média (ou mass-media) est un moyen de diffusion d'informations utilisé pour communiquer avec un grand nombre d'individus. Ces moyens de communication sont principalement la presse écrite, la radiodiffusion, la télévision, Internet sans oublier la publicité. Ce portail a pour but de diriger vers les pages propres à chacun de ces médias, ainsi que celles concernant les problématiques communes à l'ensemble. Il regroupe 97 136 articles.
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Lumière sur…
The Walt Disney Company est une entreprise américaine créée en 1923 par Walt Disney, sous le nom Disney Brothers Studios. Elle est en 2012 le premier groupe de divertissement au monde, présent dans l'industrie des médias (journaux, radios, télévision, internet) avec des émissions et séries télévisées (Alias, Desperate Housewives etc.), du cinéma avec des courts métrages d'animation (Mickey Mouse, Donald Duck, Dingo, etc.), des longs métrages d'animation et des films en prises de vues réelles, dans l'industrie du tourisme (parcs d'attractions dont Disneyland et Walt Disney World Resort, hôtels, bateaux de croisière) et des loisirs (spectacles) ainsi que les produits dérivés de ses nombreuses productions (jeux et jouets, jeux vidéo, vêtements, etc.). Elle assure aussi la distribution de productions de tiers.
La société est rebaptisée Walt Disney Productions en 1929, puis The Walt Disney Company en 1986 et a été re-déclarée le 11 février 1987 dans l'État du Delaware, comme de nombreuses sociétés américaines. Son siège social est situé à Burbank en Californie. La société est à l'origine un studio d'animation fondé par Walt et son frère Roy Oliver Disney au début des années 1920, qui obtient un important succès avec une série lancée en 1928, Mickey Mouse. Les années 1940 amorcent plusieurs changements avec une introduction en bourse et des besoins financiers très tendus qui amènent à une diversification des productions dans les années 1950.
Le studio produit alors des films avec acteurs, des émissions pour la télévision et construit son premier parc à thème. Après la mort de Walt en 1966, puis celle de son frère en 1971, la société fait face à un certain marasme essentiellement dans ses productions. Au début des années 1980, lors une tentative d'OPA à son encontre, la société est contrainte de changer son actionnariat et d'élire un nouveau PDG, Michael Eisner. Ce dernier lance, à partir du milieu des années 1980, de nombreux projets qui permettent à l'entreprise de devenir rentable à la fin de la décennie en capitalisant sur ses productions telles que Disney Channel, Disney Store ou les développements des parcs à thèmes.
Le studio diversifie ses productions cinématographiques en créant ou achetant d'autres studios (Miramax, Touchstone, Hollywood). Au milieu des années 1990, l'entreprise se diversifie dans les nouvelles technologies liées à internet (Walt Disney Internet Group), les jeux vidéo (Disney Interactive) et devient un important groupe de média, avec l'achat d'ABC-ESPN (production et diffusion télévisuelle, radio). Le début des années 2000 est marqué par des problèmes financiers variés et la vente de certaines filiales mais, en parallèle, l'entreprise réalise de nombreux achats de sociétés dans des domaines variés (internet, télévision, jeux vidéo, etc.) La fin des années 2000 voit l'entreprise devenir gestionnaire et distributeur de licences avec, entre autres, les catalogues Disney, de Baby Einstein, des Muppets, Jetix, de Pixar (acheté en 2006), de Marvel (acheté fin 2009) et de Lucasfilm (acheté en octobre 2012).
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Virtuel
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Virtuel est un adjectif (qui peut être substantivé : le virtuel) utilisé pour désigner ce qui est seulement en puissance, sans effet actuel. Il s'emploie souvent pour signifier l'absence d'existence.
À partir des années 1980, cet adjectif est aussi utilisé pour désigner ce qui se passe dans un ordinateur ou sur Internet, c'est-à-dire dans un « monde numérique » par opposition au « monde physique ». Néanmoins, tout comme « immatériel » ou « dématérialisé », cet adjectif est trompeur, car les infrastructures du réseau internet et les serveurs des centres de données qui exécutent les requêtes lancées depuis des ordinateurs personnels ou des smartphones sont bien matériels, et consomment beaucoup d'électricité (voir la section « Impact écologique de l'infrastructure » de l'article Internet). Ainsi, tout ce qui transite sur le réseau internet (streaming, réseaux sociaux, GPS, courriels, consultations et mises à jour de sites web...) a un impact plus ou moins important sur l'environnement à travers la consommation d'électricité des centres de données, qui est souvent produite dans des centrales thermiques qui brûlent des combustibles fossiles, et qui donc émettent des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Plusieurs façons de le définir
Définition ancrée dans la philosophie (scolastique)
La définition courante de virtuel est strictement philosophique et dérive d'une traduction latine « virtualis » du concept aristotélicien de dunaton, elle provient de la scolastique du Moyen Âge. Aristote donne à ce mot trois significations dans son livre la « Métaphysique ». Il signifie « virtuel », « possible » et « puissant »1. Le concept de puissance est le plus intéressant. Il l'explique comme étant « le principe du mouvement ou du changement placé dans un autre être, ou dans le même être, mais en tant qu'autre »2. L'exemple de Marcello Vitali Rosati vient expliquer ce que l'on entend par puissance, « l'architecte a le pouvoir, dunamis, de bâtir une maison qui est donc « virtuelle », dunaton, en lui. Cette virtualité, continue Aristote, ne se trouve ni dans l'agent ni dans le patient : la maison virtuelle n'est pas proprement dans l'architecte, ni dans la maison actuelle qu'il bâtira. »1. Il en conclut que le virtuel n'a rien à voir avec le fictif, il ne manque au contraire pas de réalité.
Les définitions que donnent Gilles Deleuze et Pierre Lévy du virtuel se réfèrent à cette tradition.
Gilles Deleuze précise que le virtuel ne s'oppose pas au réel mais à l'actuel (ce qui existe dans le concret), alors que le réel s'oppose quant à lui au possible. Le possible est déjà défini, déterminé, c'est un réel latent auquel il ne manque que l'actualisation3. Pour reprendre un exemple régulièrement cité, l'arbre est virtuellement présent dans la graine, « l’arbre est présent dans la graine et il constitue son actualisation »4. Serge Tisseron est opposé à cette signification, il définit le réel comme ce qui résiste, et l'actuel est quant à lui localisé5.
Le virtuel est ce qui existe en puissance et non, en effet, de manière concrète, mais il agit par l'actualisation. Ainsi le virtuel se distingue du possible dans ce qu'il n'est pas prédéterminé et, par conséquent, imprévisible, répondant à une multiplicité de paramètres. Une multiplicité ouverte et de laquelle peuvent surgir une ou plusieurs actualisations. Mais une multiplicité qui n'a pas encore de structure unique. Ce qui donne comme conclusion que le virtuel est « ce qui a un principe de mouvement conduisant à la production de quelque chose de nouveau. Il occupe un interstice dynamique : il est, donc, extérieur à ce dont il est virtualité et il reste virtuel après l'actualisation »6.
Gilles-Gaston Granger insiste sur la capacité des mathématiques et du calcul à faire émerger la part de virtualité propre au réel. Pour Granger, « le virtuel apparaît alors comme cet aspect du réel dont traite le calcul »7.
Le virtuel n'est pas irréel dans la mesure où le réel ne se résume pas à ce qui est concret ou matériel, il est partie prenante du réel. C'est cette conception qui fait dire à Maurice Benayoun, souvent considéré comme artiste du virtuel: « Le virtuel c'est le réel avant qu'il ne passe à l'acte »8. Il faut comprendre : « avant qu'il ne s'actualise ».
Est alors qualifié de virtuel un être ou une chose n'ayant pas d'existence actuelle (c'est-à-dire dans les faits tangibles), mais seulement un « état potentiel susceptible d'actualisation ». Par exemple, pour Pierre Lévy : « Pourquoi la consommation d'une information n'est-elle pas destructive et sa détention n'est-elle pas exclusive ? Parce que l'information est virtuelle9 ».
Ce mot est devenu très à la mode depuis l'explosion des techniques informatiques ouvrant des possibilités quasiment infinies de communication en réseau à l'échelle mondiale, sans contact physique entre les personnes ainsi mises en relation. Chez Pierre Lévy par exemple, la virtualisation du réel s'opère par un renforcement des potentialités du donné.
Définition ancrée dans l'étymologie latine (virtus) et les emplois techniques
Selon Denis Berthier, « est virtuel ce qui, sans être réel a, avec force et de manière pleinement actuelle (c'est-à-dire non potentielle) les qualités (propriétés, qualia) du réel »10. Cette définition est basée sur l'étymologie du mot (du latin virtus -vertu-, et non de virtualis, mot inventé au Moyen Âge), ainsi que sur les usages techniques du terme dans des expressions comme « image virtuelle », « réalité virtuelle », « son virtuel », « environnement virtuel », etc.
Le prototype du virtuel en ce sens est le reflet dans un miroir. En effet, le reflet d'un objet est déjà là, que je sois là ou non pour le percevoir ; il n'est pas en attente d'une quelconque actualisation. Il s'impose à la vue et tant « que les conditions d’observation (être dans la portion d’espace adéquate) sont satisfaites (ce qui fait tout de même une différence tangible), rien ne permet de le distinguer visuellement de l’objet réel »11. Ce qui n'est pas forcément le cas d'autres modalités sensorielles, tel que le toucher et le son. On ne peut saisir une image, tout comme l'on peut créer un son virtuel qui semble provenir d'un endroit d'où aucun son réel ne sort.
Dans cette conception, il découle qu'un objet virtuel, non réel mais pleinement actuel, peut être issu d'effets réels (comme les rayons réfléchis), de sorte que la perception qu'on en a et toute notre relation à lui sont bien réelles, tout comme le sont (dans le champ visuel) celle du reflet ou (dans le champ auditif) celle d'un son virtuel. C'est également ainsi que l'on peut recourir à la réalité virtuelle pour soigner des phobies, y compris à travers l'hypnose.
Les nouvelles technologies de la réalité virtuelle tentent d'offrir une expérience d'immersion sensorielle totale. Elles visent principalement à « à étendre à tout l’espace le champ d’observation visuelle des objets virtuels ; et à étendre l’immersion à d’autres modalités sensorimotrices. Toutes les propriétés du virtuel relevées au sujet des images virtuelles se transposent, par construction, aux « mondes virtuels » de la réalité virtuelle »11.
De façon significative, cette définition met l'accent sur le virtuel comme expérience réelle et actuelle, mais médiatisée par une interface, un objet technique. Denis Berthier donne également comme exemple les allumettes : depuis l'invention des techniques d'allumage, le feu pourrait être considéré comme virtuel. Toutefois, il démontre qu'il n'y a rien de virtuel, ni potentiel dans le feu, puisqu'il faut une action extérieure précise sur l'allumette, action qui par ailleurs va changer sa situation11. Ici, l’expérience de l'allumette qui devient "flamme" par friction avec son extrémité est bel et bien réelle.
Virtuel dans le domaine numérique
En 1985, le terme « virtuel » se détache de ses significations philosophiques. Il est tout d'abord utilisé par l'informaticien Jaron Lanier, qui l'emploie afin de qualifier les nouvelles technologies, plus précisément celles qui permettent de représenter la réalité grâce à un médium électronique, et qui proposent une expérience unique où tous les sens sont présents, ainsi qu'une interaction avec un environnement simulé favorisant l'immersion (ex : jeu vidéo). Bien que ce soit une réalité, elle diffère de « notre » réalité habituelle. On a donc eu le besoin de spécifier cette réalité, et de mieux la nommer, on parle alors de « réalité virtuelle ».
Ce qui n'avait au départ pour but que de signifier un monde fictif, imaginaire, voire inexistant, se retrouve à avoir une signification beaucoup plus profonde et complexe. Le terme connait dès lors une grande gloire, et est utilisé pour signifier tout ce qui est en rapport avec les technologies informatiques : « réalité virtuelle, mais aussi de communication virtuelle, de commerce virtuel, de société virtuelle, de conférences virtuelles, de communauté virtuelle, etc. »12.
Image virtuelle
Image virtuelle est un terme utilisé en optique pour exprimer le résultat des rayons provenant d'un plan situé du côté du système optique. « C'est le prolongement des rayons issus du point objet conjugué qui convergent au point image »13. L'image virtuelle ne peut être recueillie sur écran, elle peut seulement être observée par un autre instrument visuel tel qu'une loupe, un microscope optique ou d'un télescope, etc. Pour la loupe par exemple, l'image qui nous apparait agrandie est une image virtuelle.
D'un point de vue philosophique, Platon distingue deux types d'images virtuelles : le simulacre, double infidèle de l'objet d'origine, et le symbole, notamment le symbole mathématique, reproduction fidèle et idéelle de la réalité. L'image virtuelle, avec la géométrie, se forme donc entièrement par la raison14. Cela dit, le concept d'image virtuelle se définit également par l'image que se fait la conscience de tout objet extérieur. La conscience, qui « se présente comme un ensemble organisé de perspectives »14, unifie l'objet ou le paysage regardé. Jules Lagneau précise que la conscience ne peut percevoir d'un cube plus de trois de ses faces. De plus, la conscience ne peut agencer simultanément toutes les faces vues alternativement. Ainsi, l'imagination et la mémoire, qui synthétisent toutes ces perspectives, sont nécessaires à la mise en forme et du cube l'esprit du sujet14.
En 1960, Ivan Sutherland réalise l'image synthèse d'un cube tridimensionnel. L'observateur regarde le cube à travers un visio-casque, qui doit prendre en compte les mouvements de ce dernier pour lui transmettre le bon positionnement du cube en recréant les mêmes procédés que feraient le cerveau. L'utilisation du casque et de la correspondance des mouvements du corps avec l'image regardée sont des concepts principalement utilisés pour la réalité virtuelle, expliquée ci-dessous.
Réalité virtuelle
Le terme réalité virtuelle a tout d'abord été utilisé dans le théâtre afin d'y décrire la nature illusoire des personnages et des objets. Ce n'est qu'au fil des ans que ce terme a acquis une signification plus technique. Aujourd'hui la réalité virtuelle est pour nous une technologie qui permet de plonger l'individu dans un monde parallèle, voire artificiel créé numériquement, et qui ressemble en tout point au monde réel qu'on connait, permettant à l'utilisateur d'interagir intuitivement, voire instinctivement15. L'individu doit se sentir immergé le plus naturellement possible. Il s'agit essentiellement de le mettre dans un environnement qui peut-être contrôlé.
« Les techniques de la réalité virtuelle sont fondées sur l'interaction en temps réel avec un monde virtuel, à l'aide d'interfaces comportementales permettant l'immersion « pseudo naturelle » des utilisateurs dans cet environnement »16. Elle permet donc à l'utilisateur de s'extraire de la réalité physique pour changer virtuellement de temps ou de lieu, etc. C'est une possibilité de dépasser les frontières du réel. Cette technologie englobe bon nombre de sens, elle offre à la fois une expérience visuelle, auditive, et également kinesthésique lorsque l'on est équipé d'interfaces adéquates (gants, vêtements, etc.), qui permettent d'éprouver des sensations liées au toucher ou à certaines actions comme les coups, ou l'impact, etc17.
Mémoire virtuelle
La mémoire virtuelle est une technique qui permet à « un ordinateur de compenser le manque de mémoire physique en transférant temporairement des pages de données de la mémoire vive (RAM, Random Access Memory) vers un stockage sur disque »18. La mémoire virtuelle n'est pas un objet physique, nous ne pouvons la toucher, elle est abstraite, c'est une suite logique de code. Elle correspond en tout point à la définition philosophique du terme « virtuel ». Marcello Vitali Rosati dresse une liste :
- « Le virtuel est une force conduisant à la production de quelque chose de nouveau. En effet, la mémoire virtuelle produit une nouvelle mémoire qui ne serait pas là autrement.
- Le virtuel en tant que force est un interstice qui, dans un même temps, relie et sépare un avant et un après. La mémoire virtuelle relie la RAM et le disque dur – qui sont là avant elle – à une mémoire particulière s’occupant de rassembler les données relatives à un processus. Elle est la force permettant de produire plusieurs mémoires particulières. C’est cette capacité qui permet d’avoir des systèmes multi-tâches.
- Le virtuel ne s’oppose pas au réel, il est réel – le réel étant justement l’instant interstitiel où à chaque moment nous vivons. La mémoire virtuelle est une partie réelle de l’ordinateur : c’est elle qui permet à l’ordinateur de fonctionner, c’est-à-dire d’exécuter des tâches.
- Sa caractéristique fondamentale est la multiplication de ce qui, dans l’actuel, a une fonction unique car le virtuel a en lui des fonctions multiples ne pouvant être réduites à l’unité. La mémoire virtuelle multiplie la fonction unique de la mémoire RAM. Au lieu d’avoir une seule mémoire on en a plusieurs.
- L’actuel est un après-coup du virtuel. Il est moins réel que le virtuel. Dans le cas de l’ordinateur, il serait la mémoire particulière que la mémoire virtuelle crée pour traiter un processus déterminé. Or cette mémoire est en mouvement continu, elle apparaît et disparaît selon les processus traités par la machine. La penser comme réelle implique une abstraction : on devrait en effet la considérer comme immobile »19.
Identité virtuelle
L'identité virtuelle signifie l'identité d'un utilisateur telle qu'elle est comprise et définie par une machine. Elle peut sembler être un synonyme du terme identité numérique, mais avec ses particularités ce dernier n'a rien d'irréel. Tandis que l'identité virtuelle, elle, ne correspond pas une réelle personne, ou à sa véritable identité, et peut être bâtie et changée selon nos souhaits. On peut donner comme exemple les pseudonymes sur le web, les comptes sur les réseaux sociaux, les comptes à des fins ludiques ou autre, nous les créons et nous pouvons les modifier à notre guise. Parfois ils représentent notre réelle identité, parfois il s'agit de « fausses » informations (sans doute le cas des comptes pour jeux, ou pour les sites où il ne nous semble pas pertinent de mettre notre réel nom, ou âge, etc.), mais dans tous les cas cette identité virtuelle « est une manière de présenter sur le web notre identité »20. Elle est même plus proche de notre identité que l'identité numérique, « c’est l’usager qui construit et gère son identité virtuelle, c’est la machine qui gère l’identité numérique et en dépossède l’usager »20.
Communauté virtuelle
La communauté virtuelle désigne un groupe de personnes éloignées physiquement, mais qui sont réunies sur internet et qui sont rattachées par des valeurs et des intérêts communs, que ce soit pour des raisons professionnelles, éducationnelles, ou pour une passion que ce groupe partage.
Elle est déterritorialisée, les personnes sont éloignées géographiquement mais proche en ligne, numériquement. On peut même considérer que ces personnes sont plus proches qu'une communauté « réelle ». En ligne, ces personnes là ne se regrouperont que parce qu'elles ont des points et des visions communes. « Une communauté virtuelle, en revanche, est le résultat d’une série de liens très concrets : elle ne se forme que parce que les actions de chaque individu sont liées à celles des autres »21.
Virtualisation
Virtualisation en philosophie
D'un point de vue philosophique la virtualisation remonte du passage du réel ou de l'actuel vers le virtuel22. Prenons encore l'exemple de l'arbre présent virtuellement dans la graine. La virtualisation serait le chemin qui me permettrait de remonter de l'acte (dans ce cas de la graine) jusqu'à la possibilité d'avoir un résultat (ici : un arbre). « La virtualisation est de fait un processus d’abstraction visant à produire une connaissance »23.
« En reprenant la définition de Pierre Lévy, le virtuel serait à l'actuel ce que la question est à la réponse : autrement dit, la virtualisation n'est que le retour de la solution à la problématique6. »
Pour le philosophe Châtelet, le rapport entre sujets et objets, c’est-à-dire l’accès à l’actuel, est faussé par le langage, et crée l’illusion d’une virtualisation : « la désignation assassine toute virtualité »24. Châtelet propose de multiplier les processus de virtualisation afin de résoudre ce problème. La multiplication progressive des processus de virtualisation permet ainsi de démultiplier les regards portés sur l’objet, et donc de tendre vers son actualité. Dès lors, la virtualisation devient une méthode, non seulement afin d’accéder au réel, mais aussi de le construire.
Virtualisation en physique
En physique, la virtualisation par le biais du calcul peut devenir un mode d'accès vers un actuel qui, s'il n'est pas encore observé, le deviendra par la suite. Le physicien Serge Haroche utilise ainsi l'exemple du positron25. S'il est bien virtuel dans un premier temps, car issu des équations propres à la théorie quantique, le positron devient observé de façon empirique par la suite. L'hypothèse scientifique consiste en un processus de virtualisation, permettant d'accéder à l'actuel. En ce sens, l'actuel peut être considéré comme étant le fruit d'une virtualisation.
Virtualisation en informatique
La virtualisation a une signification bien technique également. Il s'agit d'un système d'exploitation qui permet le fonctionnement de plusieurs machines virtuelles (sur un même matériel) qui disposent chacune de leur propre système d'exploitation. Chacun de ces système n'a pas conscience de partager le même matériel26.
« Le concept couvre différents aspects : On peut ainsi virtualiser les serveurs (émulation des OS), le stockage (simplification de gestion), les applications (simplification de l'administration) ou encore le poste client (optimisation du TCO, coût de possession), etc. »26.
Notes et références
- Marcello Vitali Rosati, « La virtualité d’Internet : Une tentative d’éclaircissement terminologique » [archive], sur Sens Public,
- 2 Cf. Aristaph. 5, 12, 1019a 15-23.
- Gilles Deleuze, Différence et Répétition, Presses universitaires de France,
- Maïlat Maria, « Rubrique - Le virtuel, le réel et l'actuel », Informations sociales, 3/2008 (n° 147), p. 90-91. URL : http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2008-3-page-90.htm [archive]
- Serge Tisseron, Rêver, fantasmer, virtualiser, Paris, Dunod,
- Vitali-Rosati, Marcello, Perceptibilité du virtuel et virtualisation de la perception, dans Alain Mons (dir.), La transition du perçu à l'ère des communications, Presses Universitaires de Bordeaux, Bordeaux 2013, p. 191-206. lire en ligne [archive]
- Gilles-Gaston Granger, Sciences et réalité, Paris, Odile Jacob, , 262 p. (ISBN 978-2-7381-0923-1, lire en ligne [archive]), p. 78
- Maurice Benayoun, Architectures réactives de la communication, 1998, lire en ligne [archive]
- Pierre Lévy, Qu'est-ce que le virtuel ?, Éditions La Découverte, , 153 p. (ISBN 978-2-7071-2835-5)
- Denis Berthier, Méditations sur le réel et le virtuel, Éditions L'Harmattan,
- Denis Berthier. Virtuel : Preprint du "Commentaire" de l'article "virtuel" du DITL. Dictionnaire International des Termes Littéraires, Jean-Marie Grassin éd., 2005, NA (NA), pp.NA. lire en ligne [archive]
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- Marcello Vitali-Rosati, S’orienter dans le virtuel, Paris, Hermann, 2012, 178 p, (149p - 151p) lire en ligne [archive]
- Marcello Vitali-Rosati, S’orienter dans le virtuel, Paris, Hermann, 2012, 178 p, (151p - 152p) lire en ligne [archive]
- Pierre Lévy, « Sur les chemins du virtuel » [archive], sur hypermedia.univ-paris8.fr (consulté le )
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- Gilles Châtelet, L’enchantement du virtuel. Mathématique, physique, philosophie, Paris, Rue d'Ulm, , 312 p. (ISBN 978-2-7288-0549-5 et 2-7288-0549-0), p. 135
- Serge Haroche, « Le virtuel en physique. Séance solennelle de rentrée des cinq Académies » [archive]
Voir aussi
Bibliographie
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- Jean-Clet Martin, L'image virtuelle, Éditions Kimé, , p. 91-92.
- Pierre Lévy, Qu'est-ce que le virtuel, Éditions La Découverte, .
- Denis Berthier, Méditations sur le réel et le virtuel, Éditions L'Harmattan, .
- Marcello Vitali-Rosati, S'orienter dans le virtuel, Paris, Hermann, , 178 p. (lire en ligne [archive]).
- Serge Tisseron, Rêver, fantasmer, virtualiser, Paris, Dunod, .
- Philippe Fuchs, Guillaume Moreau et J. P. Papin, Traité de la réalité virtuelle, première édition, Paris, les Presses de l'Ecole des Mines de Paris, , 530 p..
Articles connexes