Les Bronzés est un film français écrit et interprété par la troupe du Splendid, réalisé par Patrice Leconte, sorti le .
Le scénario du film est l'adaptation d'une pièce de théâtre, Amours, Coquillages et Crustacés1, parodie des clubs de vacances du type Club Méditerranée écrite par la troupe du Splendid.
Les Bronzés remporte un succès correct à sa sortie en salles (2,2 millions d'entrées) et devient, au fil du temps, un classique du cinéma populaire français2.
1978. Gigi, Jérôme, Christiane, Jean-Claude et Bernard arrivent en même temps au club Med d'Assinie en Côte d'Ivoire, avec chacun son caractère bien différent.
C'est un club de vacances, où l'on paie avec des perles que l'on porte en collier et où on bénéficie d'une succession d'animations et des loisirs partagés3, gérés par des "gentils organisateurs" pour les "gentils membres". Bernard vient retrouver son épouse Nathalie, installée au village depuis déjà une semaine. Popeye, chef des sports, Bobo et Bourseault, animateurs, les accueillent.
Immédiatement, des affinités s'installent dans le petit groupe, où chacun est venu dans l'espoir de faire de nouvelles conquêtes3.
Une partie de la distribution du film en 2006 lors de la promotion des
Bronzés 3.
- Bernard Morin (Gérard Jugnot) : vient retrouver sa femme Nathalie (Josiane Balasko) qui est dans ce club depuis une semaine. Chacun des deux trompe son partenaire, mais le fait de manière ouverte, dans une forme de compétition.
- Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) : un célibataire maladroit venu davantage dans ce club pour faire des rencontres que pour se reposer. Il est également amateur de solfège et médiocre joueur d'harmonica. Il est ceinture orange de karaté.
- Jérôme (Christian Clavier) : un médecin. Il est sans cesse dérangé mais ne perd jamais une minute pour draguer.
- Gigi (Marie-Anne Chazel) est une jeune femme un peu naïve qui cherche l'amour…
- Christiane (Dominique Lavanant) : une esthéticienne venue de province, qui souhaiterait rencontrer quelqu'un.
- Popeye (Thierry Lhermitte) : de son vrai nom Robert Lespinasse, le seul à ne pas venir au club, puisqu'il y est animateur annuel. Dragueur invétéré, il trompe constamment sa femme mais ne supporte pas que celle-ci ait une liaison, il lui arrive aussi de manquer parfois de confiance en lui.
- André Bourseault (Michel Creton) : un animateur comique qui prend plaisir à faire rire tous les participants. Il est le seul personnage à connaître une fin tragique (il meurt piqué par une raie).
- Bobo (Luis Rego) : un autre animateur, de son vrai nom Georges Pelletier. Il n'apparaîtra pas dans les deux volets suivants.
- Marius (Guy Laporte) : le chef du village.
- Miguel Weissmuller (Martin Lamotte) : un autre animateur qui donne des cours de dessin.
- L'Homme en slip noir (Bruno Moynot) : un vacancier dont les raisons de venue à ce club sont assez mystérieuses. Il ne s'amuse jamais et est toujours en colère.
L'idée de transformer la pièce Amours, coquillages et crustacés en film vient du producteur Yves Rousset-Rouard, l'oncle de Christian Clavier. Les membres de la troupe du Splendid choisissent pour le réaliser avec un de leurs copains, Patrice Leconte, dont ils avaient beaucoup aimé le film Les vécés étaient fermés de l'intérieur11.
Gilbert Trigano, PDG du Club Med, voit d'un mauvais œil la thématique du film reposant sur « la triple obsession de la nourriture, de l'amusement obligatoire et du sexe [qui] gouverne le séjour et fait passer l'inconfort relatif des cases12 », si bien qu'il refuse que le tournage ait lieu dans un de ses villages. L'assistant de Leconte, Jean-Claude Sussfeld, part plusieurs semaines en repérage dans différents pays (Saint-Domingue, Sénégal) mais ne parvient pas à trouver des clubs de vacances aux structures similaires à ceux du Club Med, jusqu'à ce qu'il trouve en Côte d'Ivoire, à Assinie, un village ivoirien classique, qui se trouve à quelques centaines de mètres à Assouindé. Ce village avec quelques lieux de restauration et quelques buvettes destinés aux Abidjanais le week-end n'était pas destiné à être un club et n'avait aucun hébergement hôtellier. le commerce dépendait des quelques buvettes et restaurants et de de la vente d'objets africains quand les vacanciers du Club Med sortaient du club la veille de leur départ pour acheter des souvenirs. 13. Le lieu est surnommé Galaswinda en raison des nombreuses soirées de gala qui y sont données14.
Durant le tournage, les acteurs peinent à garder leur sérieux en jouant certaines scènes. Ainsi dans celle où Bernard est "torturé" par le masseur, Christian Clavier et Thierry Lhermitte sont réellement pliés de rire.
- Lorsque Christiane et Gigi discutent sur la plage tandis que Jean-Claude s'installe derrière elles, Christiane termine de vernir ses ongles puis range son vernis dans une petite pochette rouge. Au changement de plan, on la voit de nouveau en train de vernir ses ongles puis ranger son vernis dans la même pochette.
- Après que Bobo et Bourseault lui ont arraché son slip de bain, Jean-Claude récupère des algues pour cacher son entre-jambe et son postérieur. Or, en Côte d'Ivoire, où l'action se déroule, il n'y a pas d'algues dans la mer, la production ayant en fait importé quelques branches de Bretagne pour la scène.
- Lorsque Jérôme secourt Jean-Claude dans la piscine, il est aidé par Popeye et les deux hommes déposent son corps inanimé au bord du bassin. Peu après, lorsqu'ils le portent, Jean-Claude a du sable sur ses dessous de pieds alors que son corps n'avait pas été posé sur du sable. De plus, Popeye a un pansement sur sa cheville gauche alors qu'il n'en avait pas au bord de la piscine.
- Lorsque Bourseault débarque sur scène et fait son fameux « bip bip », tout un public se trouve face à lui. Plus tard, lorsqu'il achève son sketch avec ce même « bip bip », le public est absolument identique mais sous un éclairage plus sombre. La production a tout simplement filmé un même plan, pour des raisons économiques, et celui-ci a été assombri au niveau de la colorimétrie.
Le producteur Yves Rousset-Rouard suggère au réalisateur Patrice Leconte, qui cherche une musique de générique, d'utiliser la chanson Sea, Sex and Sun de Serge Gainsbourg, parue en juin 197817. Bien que, selon Jacky Jakubowicz, attaché de presse de Gainsbourg à l'époque, cela ne soit pas son univers et son humour, l'auteur-compositeur-interprète, amusé, l'a laissé faire17. Mais peu sûr de lui, Gainsbourg se rend discrètement à la première du film à l'automne 1978 : Leconte se souvient que le chanteur a « regardé le générique avec sa chanson », ajoutant qu'« il a regardé un peu le début du film, puis il devait avoir quelque chose à faire, il est parti »17.
La bande originale comprend une reprise de la chanson de Dalida Darla dirladada18, qui date elle de 1970, dont les paroles ont été modifiées en « Viens nous voir à Galaswinda, darla dirladada / Y a du soleil et des nanas, darla dirladada / On va s'en fourrer jusque-là, darla dirladada / Pousse la banane et mouds l'kawa / Tous les soirs on f'ra la java, darla dirladada / En hurlant "Agadaouba !", darla dirladada (bis) »19.
Le film reprend la trame, placée cette fois en Afrique, et l'humour plus grinçant de la troupe du café-théâtre le Splendid20, adapté au nouvel humour de la fin des années 197021, qui avait fait le succès vingt ans plus tôt d'une autre comédie mettant en scène des scènes de séduction plus ou moins réussies dans club de vacances décontractées au bord de la mer. C'était Le Village magique, film franco-italien réalisé par Jean-Paul Le Chanois, sorti en 1955, tourné dans un des villages magiques fondés en 1950 pour les lectrices du magazine Elle, qui sont devenues ensuite le Club Med, après avoir fait connaitre les paysages et le potentiel touristique de l'Italie du sud auprès de la clientèle des jeunes touristes français. Patrice Leconte s'inspire aussi du ton de film écrit l'année précédente pour la même bande, par Jean-Marie Poiré, fils d'Alain Poiré, « grand producteur à la firme Gaumont »20.
Les gags du films s'inspirent de situations parfois vécues, dans les années 70, aux cours desquelles le Club Med est un grand succès sur les plages de l’Afrique et de la Méditerranée21 et devant les clients duquel se produit régulièrement la troupe du Splendid21, encore inconnue, mais dont les acteurs ont gardé de précieuses anecdotes21, que la troupe a dans un premier temps utilisées pour des scènes devenues culte sa pièce de théâtre « Amour, coquillages et crustacés », au succès remarqué20. L'acteur Michel Blanc a confié quatre décennies après, dans le documentaire Les Bronzés : les secrets de 40 ans d'amitié et de succès, s’être inspiré de ses propres expériences de rejet sur le plan sentimental, tandis que le rôle de séducteur accompli joué par Thierry Lhermitte s'inspire aussi de son passé21.
Dès 1959, un article ironique mais approfondi d'Henry Raymond dans la revue Esprit 22, avait analysé le fonctionnament social d'un village de cases du Club Med, « un microcosme vécu de la culture de masse » au sein duquel émergent déjà deux catégories de membres bien différents, les "actifs", sportifs et séducteurs et les autres, plus spectateurs et qui les contemplent23. En 1976, le Club Med avait lancé une campagne de publicité appelée « Verbes », qu'il décline autour de « rêver », « contempler », « rire », avec des images exotiques et des gros plan de membres en vacances, sur le thème « sea, sex & sun » alors « populaire à l’époque », notamment via Sea, Sex and Sun chanson à succès de Serge Gainsbourg, sortie uniquement en disque 45 tours en juin 1978, mais cette image donnée à l'entreprise, « très stéréotypée va être largement critiquée », en particulier quand sort le film « Les Bronzés » en 197824.
Le PDG de l'époque du Club Med, Gilbert Trigano, ne voyait pas d'un bon oeil le projet de film et n'a ouvert aucun de ses villages. Le metteur en scène en a choisi un situé à Assouindé, construit par le gouvernement ivoirien à environ 80 kilomètres d'Abidjan, dont le nom a inspiré le célèbre refrain "Bienvenue à Galassouinda" déformation du nom25. La végétation a plus tard envahi ce village, fermé en 2005, sur fond de crises politiques successives qui ont pénalisé le tourisme en Côte d'Ivoire25.
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- ↑ "Sources de la France du XXe siècle: De 1918 à nos jours", par Pierre Milza, Odile Gaultier-Voituriez, et Carole Giry-Gautier, en 1997
- ↑ HES Valais . Etude de cas sur le Club Med, en novembre 2012 [4] [archive]
- ↑ Revenir plus haut en :a et b "Les Bronzés : Le triste destin du club de vacances du film...", le 28 mai 2020 sur Pure People [5] [archive]
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Les Bronzés font du ski est un film français écrit et interprété par la troupe du Splendid, réalisé par Patrice Leconte, sorti en 1979.
Il fait suite au film Les Bronzés, sorti l'année précédente.
1979. Les amis du premier volet se retrouvent dans la station de sports d'hiver de Val-d'Isère où Jérôme, Gigi et Popeye travaillent.
Jérôme et Gigi sont désormais mariés : pendant que Jérôme exerce dans son cabinet médical, Gigi tient une crêperie. Nathalie et Bernard, réconciliés et assez « nouveaux riches », sont propriétaires d'un appartement en temps partagé. Jean-Claude, encore à la recherche de l'âme sœur et toujours aussi nul en séduction, tente désespérément de draguer tout ce qui bouge. Christiane débarque avec un homme marié et nettement plus âgé qu'elle, Marius.
Popeye est désormais beaucoup moins sûr de lui : humilié par sa femme qui le trompe avec son cousin, il prétend qu'il est le gérant d'une boutique de sports d'hiver alors que celle-ci est tenue par ce même couple.
Au cours d'une sortie en ski hors piste, le groupe se perd avant d'être sauvé par des paysans de haute montagne, lesquels leur feront déguster nourriture et boisson artisanales : d'abord de la foune – un fromage fort macéré dans du gras, des couennes, et de l'alcool de bois pendant deux ou trois saisons –, puis la liqueur d’échalote relevée au jus d'ail « parce que l'échalote tout seul, ça s'rait trop fade », qu'il faut « avaler cul sec, car sinon, ça vous brûle la langue ! ».
Lors de sa sortie en salles, Les bronzés font du ski n'a pas rencontré un énorme succès8, se contentant de réunir 1,5 million d'entrées9, alors que le premier volet sorti un an auparavant, avait totalisé 2,3 millions d'entrées8. Le film trouvera son public au fil des diffusions à la télévision, faisant d'excellentes audiences, notamment avec la rediffusion de (10,4 millions de téléspectateurs)8.
Le producteur Yves Rousset-Rouard avait déjà envisagé une suite durant le tournage du premier film. En revanche, Patrice Leconte et les acteurs du Splendid n'étaient pas très intéressés. Le producteur finit par les convaincre notamment en leur proposant à chacun un cachet de 650 000 francs ce qui constitue une importante augmentation par rapport à leurs salaires pour Les Bronzés qui étaient de 10 000 francs chacun.
Les acteurs ont exprimé leurs réticences à travers leurs personnages qui semblent avoir bien évolué depuis leurs rencontres au club de vacances en Côte d'Ivoire :
- Bernard et Nathalie, jadis un couple sympathique mais fragile, sont devenus des bourgeois aux tendances égoïstes.
- Popeye, le séducteur enchaînant les conquêtes, tente de se racheter auprès de sa femme Martine qui s'est remise en couple.
- Gigi, à l'origine romantique à la recherche de l'amour, manque de renoncer à son rêve après que Jérôme l'a insultée.
- Jean-Claude est encore plus malchanceux qu'avant.
Contrairement au premier film, Michel Blanc n'a pas participé à l'écriture de ce second opus. Il n'était en effet pas très convaincu à l'idée de donner une suite à leur succès. Son attitude a été mal perçue par ses amis, ce qui a quelque peu terni l'ambiance sur le plateau10.
Patrice Leconte engage en catastrophe l'acteur Roland Giraud, pour le rôle de M. Camus, après le désistement du figurant initial. Giraud tourne sa petite scène en une heure et demie.
- Le film est tourné en Savoie à Val-d'Isère (où le tournage débute le )11 et à la gare Saint-Lazare à Paris. Toutefois, les responsables de la station de ski et l'équipe de tournage restent sur des relations très tendues et le nom de la station n'apparaît nulle part dans le scénario12,13.
- Le premier montage du film le faisait durer 2 h 10. Plusieurs scènes sont donc coupées, notamment une mettant en scène Martin Lamotte dans le rôle du gérant d'une boîte de nuit, ou encore une où la joyeuse troupe, affamée et perdue dans la montagne, songeait au cannibalisme (une idée de scénario rejetée au départ par Yves Rousset-Rouard).
- C'est la célèbre chanson Étoile des neiges qui devait être chantonnée par Michel Blanc sur le télésiège, mais les droits d'utilisation en étant trop élevés, Pierre Bachelet et Raymond Gimenès imaginèrent une ritournelle pouvant, sans plagiat, pourtant l'évoquer : Quand te reverrai-je… utilisant les mêmes rimes ège/eu et une mélodie inversée par rapport à l’originale14,Note 1.
- Josiane Balasko avait demandé à être doublée pour sa fameuse chute mais c'est finalement bien elle qu'on voit tomber dans le film.
- Lorsque Jean-Claude arrive à la gare Saint-Lazare avec sa paire de skis et qu'il demande à un contrôleur quel est le bon train, on peut apercevoir en arrière-plan des hommes âgés observer Michel Blanc, ainsi que le bras d'un technicien leur demandant de circuler. Si l'un d'eux bouge, un petit homme à casquette, lui, reste sur place.
- Lorsque Jean-Claude embarque sur le télésiège, il porte des gants noirs avec des bandes bleu foncé. Au changement de plan, il porte des gants noirs mais avec des bandes blanches.
- Lorsque Popeye et Jérôme font la queue et que Jérôme reçoit un appel sur son biper, il accourt à son cabinet, où il est accueilli par sa secrétaire. Celle-ci est en fait la figurante qui apparaissait derrière lui dans la file d'attente.
- Lorsque Jérôme proteste de n'avoir fait que 67 secondes 22 au parcours de slalom et qu'il jette ses skis dans la neige, on peut apercevoir que Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte se retiennent de rire derrière lui, faisant même quelques improvisations, comme Jugnot se grattant le nez ou Lhermitte spontanément jetant un gant par terre. Par ailleurs, Jérôme possède des skis de type Racing Cut (marque : Fischer). Plus tard, quand il rentre chez lui retrouver Gigi, il a soudainement des skis Cut 70, les mêmes que ceux de Bernard.
- Jean-Claude, le visage plein de boutons rouges, se colle la tartine avec de la foune sur le front. Le plan suivant où chacun boit la liqueur, on le voit le front tout propre alors qu'il devrait avoir de la foune restée collée.
- Lorsque la bande goûte un verre de liqueur d'échalote, Gilbert boit cul-sec. Pourtant, au fil des plans, il continue de boire puis, au moment où il dit « C'est goûtu. Ça a du retour. », son verre est pratiquement plein.
- Lorsque les Morin sont sur le départ, on peut apercevoir un homme arriver par le côté du magasin puis subitement se cacher derrière le mur (un technicien l'ayant vraisemblablement interpellé).
- Durant le générique, figure un gros plan de Josiane Balasko faisant un sourire avec des lunettes de soleil. On peut apercevoir l'équipe du tournage dans le reflet de ses verres.
- Au début, quand les Morin arrivent à leur appartement et emboutissent la voiture stationnée devant, on peut apercevoir l'accessoiriste chargé de faire tomber le pare-chocs sous la voiture.
- Fernand Bonnevie, qui joue le moniteur de ski avec lequel Jean-Claude Dusse apprend le « planter de bâton », était réellement moniteur à l'école du ski français13. Patrice Leconte l'avait choisi pour le rôle car, comme il le disait lui-même, il voulait un vrai moniteur savoyard « avec l'accent et le visage buriné par la réverbération du soleil sur la neige ».
- La recette du crapaud dans la liqueur d'échalote était précédemment décrite dans la version théâtre du Père Noël est une ordure.
- Plusieurs acteurs sont réapparus dans le second volet dans des rôles différents :
- Guy Laporte qui était le chef du village dans le premier film devient l'amant (dit le « cousin ») de la femme de Popeye dans celui-ci ;
- Madame Schmitt était l'une des maîtresses de Popeye dans le volet 1 (« Bonsoir, nous allons nous coucher. ») ;
- La femme de Popeye était l'un des « râteaux » de Jean-Claude Dusse dans le premier épisode (la séquence des photos qui tombent du sac) ;
- Michel Such, le locataire de la chambre 205 mis à la porte par Bernard et Nathalie dans le second volet, est « Le Gros Benny », l'homme que l'on retrouve à plusieurs reprises dans le premier essayant de faire du ski nautique.
- Josiane Balasko et Bruno Moynot étaient en couple durant le tournage (de 1974 à 1981 exactement)16
- Le propriétaire de l'appartement situé à Val d'Isère, dans lequel est tournée la scène du cochon, ne devait pas être au courant qu'on y avait fait entrer un animal. C'est donc endormi, dissimulé dans une malle à costumes portée par quatre assistants, que le cochon de plus de 100 kg a été apporté sur les lieux17. Par ailleurs, la piqûre de somnifère faite au cochon par un vétérinaire n'avait un effet que de 52 minutes exactement. Celui-ci avait également prévenu que l'animal sortirait agressif de sa léthargie. Les spasmes du cochon durant le tournage de la scène « bouffez-le ! », signes du début de la phase de réveil, ont fait vaciller Christian Clavier entre terreur et fous rires17.
- Après la scène du « planté de bâton », Fernand Bonnevie est allé boire un vin chaud, hilare, dans un bar de la station, avec son bâton de ski toujours planté dans le dos (une grosse plaque de liège étant dissimulée sous sa combinaison, dans laquelle le bâton était planté)17.
- La dégustation de la « liqueur de crapaud », scène mythique du film, a dû être recommencée vingt fois, le chef opérateur Jean-François Robin étant pris de fous rires compulsifs à chaque fois qu'il cadrait les grimaces de Gérard Jugnot et Michel Blanc17. Par ailleurs Gérard Jugnot a avoué que lui et les autres acteurs s'étaient réellement brûlés la bouche durant le tournage de cette scène du fait que c'était de la vraie liqueur, leurs réactions n'étaient donc pas jouées mais bien réelles[réf. nécessaire]. Pour cette scène, lors d'une interview, Marie-Anne Chazel évoque quant à elle de l'eau avec un goût de plastique18. Il est possible que les deux liquides aient été utilisés au vu du nombre de prises qui ont été nécessaires.
Un troisième volet des Bronzés était envisagé après le succès des Bronzés font du ski, dans lequel les personnages se retrouvent lors d'un voyage à New York. L'équipe y renonça pour se consacrer à l'adaptation cinématographique de la pièce Le Père Noël est une ordure.
Patrice Leconte ne fut pas invité à mettre en scène ce nouveau projet, par suite d'une mésentente (dans un article, Patrice Leconte aurait déclaré valoir mieux que Les bronzés font du ski). Après avoir fait ses excuses publiquement et avoir reconnu devoir une partie de sa carrière au talent des comédiens, Patrice Leconte fut de nouveau associé à l'équipe du Splendid pour la réalisation des Bronzés 3 : Amis pour la vie.[réf. nécessaire]
- ↑ Dans le documentaire L’Après-ski des Bronzés de l’édition Collector du film (EAN 3 259119 684695)14, Patrice Leconte donne l'explication suivante : « Au départ, il [Michel Blanc] chantait Étoile des neiges … parce qu’on était sûr que c’était dans le domaine public ou peu s’en faut. Et puis, on apprit que pour chanter Étoile des neiges, il fallait payer très cher et nous on s’est dit plutôt crever que de payer cher. Ce n’était pas nos sous mais on était solidaire du producteur et j’ai demandé au compositeur de la musique de nous faire un “à la manière de”, mais autre chose, c’est-à-dire que ça puisse se caler sur Étoile de neiges, mais qu’il chante autre chose. Et donc Étoile des neiges est devenue Quand te reverrai-je ?. » [lire en ligne [archive]]
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- ↑ Box-office [archive] sur ecranlarge.com.
- ↑ Revenir plus haut en :a b et c Rania Hoballah, « Les Bronzés font du ski : 5 choses que vous ne saviez peut-être pas sur le film culte » [archive], sur LCI.fr, (consulté le ).
- ↑ « Les Bronzés font du ski » [archive], sur Jp's Box-Office (consulté le ).
- ↑ Thierry Chèze, « Michel Blanc, le grand entretien », Studio Ciné Live n°80, , p. 10 à 14
- ↑ Philippe Lombard, Le Petit Livre des Bronzés, éditions First, , p. 81.
- ↑ « Val d'Isère, des sièges en or » [archive], Le Point n°1796,
- ↑ Revenir plus haut en :a et b Bertrand Fraysse, « Val d'Isère : Étoiles des neiges », Challenges, no 644, , p. 84 à 85 (ISSN 0751-4417)
- ↑ Revenir plus haut en :a et b Interview de Patrice Leconte dans l'édition DVD.
- ↑ « Les ERREURS des films Les Bronzés » [archive] sur YouTube.
- ↑ « Josiane Balasko : tous les hommes de sa vie », Telestar.fr, (lire en ligne [archive])
- ↑ Revenir plus haut en :a b c et d « Les Bronzés font du ski : drôles d'histoires en coulisses » [archive], sur Premiere.fr,
- ↑ Documentaire Les Bronzés : les secrets de quarante ans d'amitié et de succès, réalisé par Déborah Uzan-Diamant (2018)
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Les Bronzés 3 : Amis pour la vie est un film français de Patrice Leconte, sorti en 2006.
C'est le troisième volet de la trilogie des Bronzés.
2006. Les personnages des deux premiers opus, désormais quinquagénaires, se retrouvent 27 ans plus tard en Sardaigne, dans un hôtel tenu par le « vieux beau aux yeux fascinants », Popeye, qui est l'un des rares à ne pas être concerné par la chirurgie esthétique. L'obsession sexuelle n'a pas disparu mais elle a considérablement régressé au profit des préoccupations financières, ce qui rend les disputes plus aigres. Pacs, spiritualité orientale, thalasso « branchouille », immigration clandestine, sont les thèmes évoqués dans l'air de l'époque au gré de la mesquinerie, de la futilité, de la lâcheté et de l'égoïsme des uns et des autres.
- Production exécutive : Jean-Louis Nieuwbourg
- Production déléguée : Hervé Truffaut
- Production associée : Alexandra Fechner
Les acteurs principaux du film en séance de dédicace à la
Fnac des
Halles (Paris) en septembre 2006.
L'ex troupe du Splendid devait à l'origine se retrouver autour de l'adaptation d'Astérix en Hispanie dont la réalisation devait être assurée par Gérard Jugnot. Après huit mois de préparation, Albert Uderzo s'oppose à la réalisation du film et le projet fut finalement abandonné. Cependant les ex-membres de la troupe étaient ravis de se retrouver et, de ce fait, ont décidé de lancer le projet d'un troisième volet des Bronzés12.
On retrouve dans le film les personnages principaux des deux premiers opus :
- Bernard et Nathalie sont désormais parents d'un fils nommé Benjamin (joué par Arthur Jugnot), ce dernier révèle sa liaison homosexuelle avec le comptable de l'entreprise que le couple possède. Ils gèrent une chaîne de magasins d'optique dans le Nord de la France, d'où ils sortent à peine d'un contrôle fiscal pour le moins mémorable. Nathalie est quant à elle devenue passablement alcoolique, et ne se sépare jamais de son spitz Elvis.
- Jean-Claude et Gigi, à la surprise générale, vivent désormais ensemble. Jean-Claude se fait appeler J-C (prononcé à l'anglaise "Jessie") et possède une chaîne de salons de coiffure très rentable aux États-Unis ; Gigi, quant à elle, arbore une poitrine proéminente.
- Jérôme est divorcé et semble mal vivre sa nouvelle vie, désormais radié de l'ordre des médecins à la suite d'une opération chirurgicale ratée. Il est devenu moniteur d'auto-école.
- Popeye, qui se fait appeler par son prénom Robert, est devenu l'époux de la propriétaire (Ornella Muti) de l'hôtel où tout le groupe est réuni. Mais il est toujours aussi infidèle.
- Christiane est de retour et a rejoint une secte. Elle cherche à se venger de Jérôme qui a raté une opération pratiquée sur elle, il y a longtemps. Cette erreur lui a valu une déformation des lèvres.
- Miguel (personnage des Bronzés) est également de retour en tant que mari de Christiane. Il semble par ailleurs avoir perdu son fort accent espagnol depuis le premier film.
- Gilbert Jambier travaille au Prunus Resort. Employé syndiqué, il se fait injustement licencier tout en continuant d'y être hébergé.
Tout ce petit monde a une part, minuscule (500 francs chacun, quinze ans plus tôt), dans l'actif financier de l'hôtel.
Le tournage s'est déroulé du au [réf. nécessaire] sur la Costa Smeralda, à l'hôtel Cala di volpe, en Sardaigne. Le reste des scènes tournées en intérieur a été filmé à Grosrouvre dans les Yvelines12.
On peut relever deux faux-raccords dans le film13 :
- Lorsque Bernard est repêché de la piscine puis y replonge, on peut apercevoir Josiane Balasko et Marie-Anne Chazel rire, la première se retournant même pour se cacher.
- Lorsque Jean-Claude et la voiture de Jérôme se font griffer, l'empreinte ne comporte que trois griffes. Plus tard, quand Christiane se révèle être « la bête », sa fausse patte d'ours comporte quatre griffes.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
- Musiques non mentionnées dans le générique
Par Étienne Perruchon :
- Dialogue : Introduction.
- Dialogue : Complètement bilingue.
- Giocco di bronzati.
- Dialogue : Jean-Claude Dusse from the US.
- Dialogue : Les bons comptes font les bons amis....
- La rage à Prunus.
- Dialogue : De quel bord ?.
- Bluesy love me now.
- Dialogue : Panique dans le parc.
- Fonky love.
- Dialogue : Aventures... et mésaventures.
- Dialogue : Pas vénale pour un sou.
- Harre krishtiane.
- Dialogue : Dommage collatéral.
- Demarmellata.
- Dialogue : Mr Giuseppe.
- Dialogue : Zen....
- Deep Prunus.
- Dialogue : Elvis.
- Graziella.
- Dialogue : Syncope.
- Drame à Prunus.
- Dialogue : Lève toi et marche.
- Amici per la vita.
- Dialogue : Conclusion.
Compilation des critiques
Périodique | Note |
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,7⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 25 titres de presse15. Le film est moyennement accueilli par la critique tandis qu'il est carrément éreinté par le public, manifestement déçu de ces retrouvailles avec l'équipe du Splendid.
Pour Les Inrockuptibles, il s'agit là d'une « comédie assez déprimante », quant à Chronic'art.com, il assure qu'« il n'y a rien de joyeux dans cette comédie, c'est terrible », alors que Télé 7 Jours se demande « où sont passés leur humour vachard, leurs réparties cultes et leur inimitable grain de folie qui les ont faits rois ? Autant dire que si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle ». Pour Première, « tout est là pour que la rigolade soit franche et la satire grinçante mais Leconte et sa belle équipe ne concluent pas », et pour Positif, plus mesuré, « ce troisième volet souffre d'une trop longue exposition, d'un tempo en dents de scie, de l'âge, tout bêtement de certains interprètes qui n'ont plus vraiment la pêche d'antan. Pour autant, il demeure un divertissement de qualité. »16.
Les spectateurs, eux, ne se montrent vraiment pas tendres à l'égard du film. S'ils se sont pressés en salles pour fêter leurs retrouvailles avec l'équipe des deux premiers films de la saga culte, ils en ressortent massivement mécontents et désabusés, comme en témoigne la note moyenne attribuée par le public sur Allociné, qui n'est que de 1,4 sur 5, ce qui en fait le 78e pire film de tous les temps d'après le site Internet. Pas mieux sur le site SensCritique, où la moyenne générale culmine à peine à 2,7 sur 1017.
Ce troisième opus des Bronzés cartonne dans les salles où il attire plus de 10 millions de spectateurs. Au box-office français, le film est classé au vingtième rang (tous pays de production confondus), et au sixième rang des films français. Il détenait le record du meilleur score en une semaine avant d'être battu en 2008 par Bienvenue chez les Ch'tis. Il suit Harry Potter et la Coupe de feu et précède Ratatouille comme Numéro 1 du box-office annuel en France pour 2006.[réf. nécessaire]
En Belgique et en Suisse, Les Bronzés 3 fut le meilleur démarrage pour un film français[réf. nécessaire].
Entre 2006 et 2007, Les Bronzés 3 : Amis pour la vie a été sélectionné 15 fois dans diverses catégories et a remporté 2 récompenses20,21.
Le film est nommé deux fois aux Gérard du cinéma 2007, et remporta le Gérard du Plus mauvais film.[réf. nécessaire]
Le film évoque des scènes qui se sont déroulées dans le deuxième opus, par exemple quand Michel Blanc est bloqué à cause de son jet-ski tombé en panne et qu'il dit « je ne vais pas passer la nuit là, on ne va pas me refaire le coup » (qui fait référence au moment où il est resté bloqué dans le télésiège), ou encore quand toute la bande se souvient de la nuit passée dans un chalet de montagne avec des Italiens (ce qui donne lieu à des révélations inédites).
Le DVD est sorti en France le 22.
Le , le film est diffusé sur TF1 et rassemble 11 242 000 téléspectateurs, soit 47,4 % de part de marché23.
Le , il repasse sur TF1 et atteint 30 % de part de marché, avec 7 800 000 téléspectateurs24.
Rediffusion sur TF1, le , où le film est à nouveau en tête des audiences avec 4 250 000 téléspectateurs, soit 20,8 % de part d’audience25.
Réalisateur des trois volets des Bronzés, Patrice Leconte a évoqué un possible Bronzés 4 en 2015. Au micro de Cyril Hanouna dans l'émission Les pieds dans le plat sur Europe 1, il a évoqué un nouveau film qui pourrait être fait « dans quelques années » et dans lequel les personnages seraient en maison de retraite. Ce dernier explique qu'il verrait bien un nouveau volet avec « tous les mêmes personnages devenus beaucoup plus âgés, irascibles et délicieusement méchants »26. Un an plus tard, Thierry Lhermitte et Michel Blanc annoncent qu'aucune suite ne se fera mais sont favorables à l'idée de tourner un nouveau film tous ensemble27,28.
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- ↑ « Les ERREURS des films Les Bronzés » [archive] sur YouTube.
- ↑ « Zucherro Baila Morena pour Les Bronzés 3 Soundtrack » [archive], sur Discogs
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- ↑ « Critiques Presse » [archive], sur Allociné
- ↑ « Fiche du film » [archive], sur Sens Critique
- ↑ « Les Bronzés 3 sur TF1 le 6 mars prochain » [archive], sur zefiction.com,
- ↑ « Box-office suisse : Les Bronzés 3 » [archive], sur procinema.ch (consulté le )
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- ↑ « Les Bronzés 3 » [archive], sur Comme au cinema.com (consulté le ).
- ↑ « Les Bronzés 3 sur TF1 rafflent tout ! » [archive], sur Première.fr, .
- ↑ « Les Bronzés 3 se font une place au soleil » [archive], sur Télé Loisirs.fr, .
- ↑ Olivier Sudrot, « Audiences TV du dimanche 18 juin 2017 : TF1 largement en tête avec Les Bronzés 3, les législatives sur France 2 devancent La vie rêvée de Walter Mitty » [archive], sur TouteLaTele,
- ↑ « Les Bronzés : bientôt une suite avec un 4ème film ? » [archive], sur purebreak.com (consulté le )
- ↑ Prisma Média, « Les Bronzés 4 ? Thierry Lhermitte répond à la question que tout le monde se pose - Voici » [archive], sur Voici.fr (consulté le )
- ↑ Prisma Média, « Les Bronzés 4 : pourquoi Michel Blanc a dit non - Gala » [archive], sur Gala.fr (consulté le )