Voir film intro du film Mars Attack
Le film se base sur le jeu de cartes à collectionner (en) de 1962. Il s'agit par ailleurs d'une parodie des films de science-fiction, réalisée dans l'esprit des années cinquante1.
On signale l'arrivée massive sur terre de Martiens à bord d'innombrables soucoupes volantes. Dans une langue inconnue et d'une voix nasillarde, ils diffusent la nouvelle sur toutes les télévisions du globe. Le Président des États-Unis, James Dale, fait alors une annonce en direct afin d'entrer en contact avec eux. Un scientifique invente une machine qui permet de traduire leur langue. Ils annoncent qu'ils vont atterrir dans le désert du Nevada, avec un message de paix. C'est la joie aux États-Unis. Un important dispositif est mis en place pour leur arrivée. La foule est invitée à se rassembler sur le site pour assister à ce premier contact extra-terrestre historique. En réalité, les Petits Hommes Verts se moquent de cet accueil et de la naïveté américaine. Ils viennent prendre possession de la Terre en atomisant la population, les militaires et le Congrès grâce à leur pistolet-désintégrateur, redoutable arme de poing. Bientôt ce n'est pas qu'aux États-Unis qu'ils prennent pied, mais partout à travers le monde. Poursuivant leur œuvre de mort, ils finissent par tuer les présidents américain et français. Par ailleurs ils se révèlent d'impitoyables observateurs de notre mode de vie intime dont ils se gaussent avec une ironie féroce2. Malheureusement pour eux, alors que la victoire leur est acquise sur toute la planète, un jeune Américain et sa grand-mère leur découvrent une faiblesse qui va avoir raison d'eux : ils sont allergiques au yodel (en particulier ceux de Slim Whitman dans la chanson Indian Love Call). Il ne reste plus qu'à diffuser partout cette musique qui les anéantit instantanément.
Sources et légendes : Version française (VF) sur AlloDoublage4 ; Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec5
- Jack Nicholson (VF : Patrick Messe ; VQ : Vincent Davy) : le président américain James Dale / Art Land, l'entrepreneur « ambitieux »
- Glenn Close (VF : Évelyne Séléna ; VQ : Anne Caron) : la Première dame Marsha Dale, la femme vaniteuse du Président Dale
- Annette Bening (VF : Dominique Chauby ; VQ : Charlotte Bernard) : Barbara Land, la femme alcoolique et dépressive d'Art
- Pierce Brosnan (VF : Bernard Lanneau ; VQ : Daniel Picard) : le Pr. Donald Kessler
- Danny DeVito (VF : Philippe Peythieu ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : le joueur malpoli au casino
- Martin Short (VF : Jean-François Vlérick ; VQ : Jacques Lavallée) : Jerry Ross, l'attaché de presse du président et playboy
- Sarah Jessica Parker (VF : Natacha Muller ; VQ : Linda Roy) : Nathalie Lake, une journaliste styliste
- Michael J. Fox (VF : Luq Hamet ; VQ : Gilbert Lachance) : Jason Stone, un journaliste en chef et le petit-ami prétentieux de Nathalie
- Rod Steiger (VF : Michel Fortin) : le général Decker
- Tom Jones (VF : Sylvain Lemarié ; VQ : Daniel Roussel) : lui-même
- Lukas Haas (VF : Damien Boisseau ; VQ : Inti Chauveau) : Richie Norris
- Natalie Portman (VF : Alexandra Garijo ; VQ : Camille Cyr-Desmarais) : Taffy Dale, la fille du président
- Jim Brown (VF : Mario Santini ; VQ : Yves Corbeil) : Byron Williams, un des employés au casino et ancien catcheur célèbre
- Lisa Marie : la Martienne, l'une des agents martiens envoyer pour essayer de tuer le président
- Sylvia Sidney (VF : Lita Recio) : Florence Norris, la grand-mère de Richie
- Christina Applegate (VF : Barbara Tissier ; VQ : Natalie Hamel-Roy) : Sharona, la petite-amie de Billy-Glenn
- Joe Don Baker (VF : Jean-Claude Sachot ; VQ : Hubert Gagnon) : Glenn Norris, le père arrogant de Richie et Billy-Glenn
- Pam Grier (VF : Annie Milon ; VQ : Hélène Mondoux) : Louise Williams, l’ex-femme de Byron
- Paul Winfield (VF : Benoît Allemane ; VQ : Victor Désy) : le général Casey
- Jack Black (VF : Éric Missoffe ; VQ : Pierre Auger) : Billy-Glenn Norris, le frère aîné arrogant de Richie
- Brian Haley (VQ : Benoit Rousseau) : Mitch, un agent des services secrets du président
- O-Lan Jones (VF : Régine Teyssot ; VQ : Johanne Léveillé) : Sue-Ann Norris, la mère de Richie
- Janice Rivera (VF : Michèle Buzynski) : Cindy, une des serveuses au casino et la collaboratrice de Byron
- Ray J : Cedric Williams, le fils aîné de Byron et Louise
- Brandon Hammond (en) : Neville Williams, le fils benjamin de Byron et Louise
- Jerzy Skolimowski (VF : Yves Barsacq) : le Dr. Zeigler
- Vinny Argiro (VF : Achille Orsoni) : M. Brian, le directeur du casino
- John Finnegan (VF : Michel Tugot-Doris) : le président du Congrès
- Timi Prulhiere (VF : Barbara Tissier) : la guide touristique de la Maison-Blanche
- Jeanne Mori (VF : Yumi Fujimori) : une des scientifiques
- Richard Assad (VF : Éric Missoffe) : le cheik Rakoula, l'investisseur saoudien d'Art
- Rance Howard (VF : Michel Tugot-Doris) : Quill, l'investisseur texan d'Art
- Barbet Schroeder : Maurice, le président de la République française
- J. Kenneth Campbell : un des scientifiques
Note : La première édition du Blu-ray français (24 novembre 2010) contient le doublage québécois. Cette erreur a été corrigée avec un nouveau pressage lors d'une réédition le 29 mars 2017. Depuis cette date, toutes les éditions Blu-ray (et DVD) françaises contiennent bel et bien le doublage français.
Le film est une parodie de petits romans et de films du genre science-fiction des années 1950, principalement La Guerre des mondes, de H. G. Wells. Par de nombreux aspects, il rappelle le film Les soucoupes volantes attaquent de 1956 : aspects des vaisseaux spatiaux, problème de compréhension, désintégrateurs, scènes de destruction, lutte contre les extraterrestres par le son.
Tim Burton fait aussi allusion au film Les Survivants de l'infini, vieux film de science-fiction dans lequel les extraterrestres possédaient un cerveau surdéveloppé. Tous « ses » martiens ont l'allure des créatures vues dans ce long-métrage. À noter également un clin d'œil à Soleil vert, quand les pelleteuses ramassent les corps morts des Martiens à la fin.
Mars Attacks! est surtout une satire sociale des valeurs américaines, une caricature, et une « métaphore pétaradante de la guerre du Golfe » selon L'Expressn 1.
La bande originale du film a été composée par Danny Elfman en 1996.
Ce film rapporta 37 771 017 dollars au box-office américain6 et 101,4 millions $ au box-office mondial.
Dans une moindre mesure, on peut y voir une parodie du film Independence Day, sorti peu de temps avant, suivant en grande partie le même scénario, et affichant un patriotisme exacerbé. En sont notamment parodiées les scènes de destruction des grands monuments mondiaux par les vaisseaux aliens[réf. nécessaire].
On peut également y voir une référence aux films d'Ed Wood (notamment Plan 9 from Outer Space) réalisateur de films fantastiques, qui a marqué la jeunesse du réalisateur et joué un rôle certain dans son engouement pour le cinéma (Tim Burton venait d'ailleurs de réaliser un film biographique lui rendant hommage)[réf. nécessaire].
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