La peinture française est considérée comme une des grandes écoles de peinture par son influence, son histoire et ses productions, aux côtés de la peinture italienne, de la peinture flamande et de la peinture hollandaise.
Les premières manifestations de la peinture sur le territoire français s'observent dans l'art préhistorique des grottes ornées, comme celles de Chauvet vers 35 000 ans AP, Cosquer, Lascaux, Pech Merle, Niaux ou Font-de-Gaume, où sont déjà employé la polychromie, l'estompe, la réserve et même les prémices de la perspective, puis à l'époque romaine avec quelques peintures murales. Au Moyen Âge, on trouve des peintures murales dans les édifices religieux comme Saint-Savin-sur-Gartempe, Nohant-Vic, Tavant, Brinay, Berzé-la-Ville, Montoire-sur-le-Loir ou les cathédrales de Cahors, d'Auxerre ou d'Albi, mais surtout dans l'art du vitrail comme à la cathédrale de Chartres, de Paris ou de Bourges ou la Sainte-Chapelle à Paris, etc., des enluminures dans les manuscrits depuis l'époque carolingienne, puis dans les livres d'heures et enfin des tableaux, avec vers 1350 le Portrait de Jean II le Bon, le premier portrait individuel conservé depuis l'Antiquité. À la Renaissance, on suit des modèles italianisants et c'est au xviie siècle, avec Nicolas Poussin et Le Lorrain, que la peinture française s'affirme comme une école importante. Le xviiie siècle a apporté le Rococo ; tandis que le xixe siècle est le grand siècle de la peinture française et qu'au xxe siècle s'imposent les manifestations de la modernité.
Les peintres français du Moyen Âge comprennent : Jean de Beaumetz, Jean Malouel, Enguerrand Quarton, Barthélemy d'Eyck originaire des Pays-Bas, Jean Perreal, Nicolas Froment, Jacob de Littemont, Jean Fouquet, André d'Ypres, Colin d'Amiens, Jean Hey, Nicolas Dipre ou Josse Lieferinxe originaire des Pays-Bas et des peintres enlumineurs comme Jean Pucelle, André Beauneveu, Jacquemart de Hesdin, les Frères de Limbourg originaires des Pays-Bas, le Maître de Bedford, le Maître de Boucicaut, le Maître de Saint-Goery, le Maître de Rohan, Jean Colombe, Jean Poyer ou Jean Bourdichon.
Les peintres qui gravitent autour de l'École de Fontainebleau comportent, outre des peintres venus d'Italie : Grégoire Guérard et Bartholomeus Pons originaires des Pays-Bas, Jean Clouet originaire de Flandre, Jean Cousin le Père, Jean Cousin le Fils, Noël Jallier, François Clouet, Antoine Caron, Toussaint Dubreuil, Martin Freminet, Ambroise Dubois originaire de Flandre ou encore Jacob Bunel et Quentin Varin.
Peintres baroques notables en France : Simon Vouet (1590-1649), Claude Vignon, Lubin Baugin, les Frères Le Nain, Valentin de Boulogne, Georges de la Tour (1659-1743), Abraham Bosse (1604-1676), Louise Moillon, Jacques Blanchard, Michel Dorigny, Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Charles de La Fosse, François de Troy, Nicolas de Largillierre.
Peintres classiques notables en France : Nicolas Poussin (1594-1665), Claude Lorrain (1600-1682), Philippe de Champaigne (1602-1674) originaire de Flandre, Gaspard Dughet, Charles Le Brun, Eustache Le Sueur, Laurent de La Hyre, Sébastien Bourdon, Jacques Stella, Pierre Mignard, Antoine Coypel, Nicolas Chaperon, Pierre Patel, Joseph Parrocel.
Peintres notables (style rocaille ou rococo) : Antoine Watteau (1684-1721), François Lemoyne, Charles-Joseph Natoire, Nicolas Lancret, Jean Jouvenet, Jean Restout, Pierre Subleyras, Carle van Loo, Alexandre-François Desportes , Jean-Baptiste Oudry; Francois Boucher (1703-1770), Jean-Marc Nattier, Jean-Siméon Chardin (1699-1779) et Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). On pourrait ajouter Quentin de La Tour, grand pastelliste.
Les principaux représentants du néo-classicisme en France sont : Joseph-Marie Vien (1716-1809), Claude Joseph Vernet (1714-1789), Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), Élisabeth Vigée Le Brun, Marguerite Gérard, Hubert Robert (1733-1808), Pierre-Henri de Valenciennes, Jacques-Louis David (1748-1825), le chef de file de l’École, Pierre-Narcisse Guérin, Jean-Germain Drouais, Pierre Peyron, Joseph-Benoît Suvée, François-André Vincent, Henri-Pierre Danloux, François Gérard, Louis Léopold Boilly et Dominique Ingres (1780-1867).
Ce mouvement comprend : Anne-Louis Girodet, Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) ou Antoine Jean Gros (1771-1835).
Parmi les principaux peintres romantiques de cette période on trouve : Théodore Géricault (1791-1824), Eugène Delacroix, le peintre majeur du mouvement (1798-1863) et Théodore Chassériau.
Peintres Réalistes notables : Gustave Courbet chef de file du courant réaliste (1819-1877), Honoré Daumier et Henri Fantin-Latour.
L'école de Barbizon est constituée d'un groupe de peintres paysagistes associés au Réalisme : Camille Corot (1796-1875), Jean-François Millet (1814-1875), Théodore Rousseau (1812-1867), Charles-François Daubigny.
L'académisme regroupe les artistes soutenant les principes de l'Académie des beaux-arts et de l'École des beaux-arts, qui permettaient l'entrée dans les institutions officielles, comme le Musée du Luxembourg réservé aux commandes de l'État. Parmi les artistes représentatifs figurent : Alexandre Cabanel, Ernest Meissonier, Jean-Léon Gérôme, William Bouguereau et Léon Bonnat.
Les principaux représentants de l'impressionnisme sont : Édouard Manet (1832-1883), un des pères de l'impressionnisme, Camille Pissarro (1830-1903), Edgar Degas (1834-1917), Claude Monet, qui a donné son nom à l'impressionnisme (1840-1926), Auguste Renoir (1841-1919), Paul Cézanne, l’œuvre, encore aujourd'hui, la plus controversée (1839-1906), Frédéric Bazille (1841-1870), Gustave Caillebotte (1848-1894), Berthe Morisot (1841-1895) et Armand Guillaumin (1841-1927).
Gustave Moreau (1826-1898), Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), Odilon Redon (1840-1916), Edgard Maxence (1871-1954).
Les artistes notables de ce mouvement qui naît à la fin du xixe siècle comprennent : Paul Gauguin (1848-1903), Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), Émile Bernard (1868-1941) ou Henri Rousseau (1844-1910).
La technique du Pointillisme est née en France au début des années 1880 avec comme peintres notables : Georges Seurat (1859-1891), Paul Signac (1863-1935) et Maximilien Luce (1858-1941).
À partir des années 1890 se forme le groupe des Nabis influencé par Gauguin et le japonisme : Paul Sérusier (1864-1927), Pierre Bonnard (1867-1947), Édouard Vuillard (1868-1940), Maurice Denis (1870-1943), Ker-Xavier Roussel (1867-1944).
Henri Matisse (1869-1954) est le précurseur du fauvisme qui nait en 1905 et inclut d'autres grands artistes comme Maurice de Vlaminck (1876-1958), André Derain (1880-1954), Georges Braque (1882-1963), Othon Friesz ou encore Georges Rouault.
Le cubisme initié à partir de 1907 avec Pablo Picasso ou Juan Gris, comprend aussi des artistes français tels que : Georges Braque, Robert Delaunay (1885-1947), Sonia Delaunay d'origine russe (Ukraine) (1885-1979), Albert Gleizes (1881-1953), Jean Metzinger (1883-1956), Jacques Villon (1875-1963), André Lhote (1885-1962), Henri Le Fauconnier (1881-1946) ou à ses débuts Fernand Leger (1881-1955).
Le groupe Dada compte : Marcel Duchamp, Francis Picabia ou Jean Arp.
L'art concret est un mouvement artistique fondé à Paris en 1930 par le hollandais Théo Van Doesburg, apparenté à l'abstraction géométrique à laquelle participent en France : Jean Gorin, Jean Hélion à ses débuts, Aurelie Nemours et après guerre François Morellet.
Le surréalisme est représenté en France par des artistes tels que : André Breton, André Masson, Yves Tanguy et Dora Maar.
La première École de Paris, est un terme pour désigner un groupe d’artistes surtout étrangers qui se rendent à Paris après la première guerre mondiale, mais qui comprend également Maurice Utrillo (1883-1955), Suzanne Valadon, Marie Laurencin (1883-1956) ou dans son dernier style André Derain ; tandis qu'après la seconde guerre mondiale, la seconde école de Paris mêle également artistes français et étrangers et inclut aussi bien le mouvement de l'abstraction lyrique à partir de 1947, que celui de l'Art informel théorisé en 1952, avec : Jean Fautrier, Jean Dubuffet, Gaston Chaissac ou Eugène Leroy. On trouve alors aussi des artistes comme Balthus ou Bernard Buffet.
L'abstraction lyrique, de nature gestuelle, est vécue comme l'ouverture à l'expression personnelle de l'artiste. Les principaux peintres en France sont Georges Mathieu, considéré comme un des pères de l'abstraction lyrique (1921-2012), Jean Bazaine (1904-2001), Alfred Manessier (1911-1993), Pierre Soulages (1919-), Nicolas de Staël d'origine russe (1914-1955), Simon Hantaï d'origine hongroise (1922-2008), Pierre Tal Coat (1905-1985), Camille Bryen (1907-1977), Jean Degottex (1918-1988) ou Zao Wou-Ki d'origine chinoise (1920-2013).
Après une continuité de l'abstraction géométrique, cette période est marquée par l'apparition de l'art cinétique et optique, dont les représentants français sont Victor Vasarely d'origine hongroise ou François Morellet, auxquels se joint un groupe d'artistes sud-américains installés en France ; par le Nouveau Réalisme qui privilégie l'assemblage avec : Yves Klein, Martial Raysse, Arman, Niki de Saint Phalle ou les affichistes Raymond Hains et Jacques de la Villeglé ; par le retour de la figuration à travers la figuration narrative avec : Bernard Rancillac, Jacques Monory, Gérard Fromanger, Gilles Aillaud, Henri Cueco, Hervé Télémaque d'origine haïtienne et Alain Jacquet ou au contraire par l'influence du minimalisme avec Martin Barré et les groupes BMPT et Supports/Surfaces comprenant : Daniel Buren, Michel Parmentier, Claude Viallat, François Rouan ou Christian Jaccard.
Le Néo-expressionnisme trouve son expression en France avec la Figuration libre qui est représentée par : Robert Combas, Hervé Di Rosa, Gérard Garouste, François Boisrond ou Jean-Charles Blais.
Enfin, les scènes contemporaine et plus récente comprennent des peintres comme : Bertrand Lavier, Bernard Frize, Philippe Cognée, Bernard Piffaretti, Alain Sechas, Jean-Michel Othoniel, Claude Rutault, Jean-Michel Alberola ou Yan Pei-Ming d'origine chinoise ; tandis que la plupart des artistes s'affranchissent désormais du support pictural comme : Jean-Pierre Raynaud, Pierre Huyghe, Xavier Veilhan, Philippe Parreno, Claude Lévêque, Didier Marcel, Philippe Ramette, Gilles Barbier ou Hubert Duprat.
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Une peinture « de plein air » est, le plus souvent, peinte « sur le motif » : une œuvre peinte à l'extérieur, dans la nature, devant le sujet (souvent un paysage) comme l'ont fait les pré-impressionnistes et les impressionnistes, avec leur matériel (châssis entoilé et chevalet). Tout peintre peut donc « peindre sur le motif » ou avoir l'attitude inverse : peindre dans l'atelier après avoir rapporté des croquis du sujet (ou des photographies) ou peindre d'après un modèle placé dans l'atelier (nature morte, nu) ; on parle cette fois de « peinture de chevalet » ou de « peinture d'atelier » (car des assistants peuvent y participer). Le sujet et le modèle ne devront donc pas être confondus : le paysage peut être peint en atelier et une scène avec personnages peinte à l'extérieur. L'aquarelliste, s'il veut saisir les bonnes couleurs, « les lumières » de son sujet naturel (paysage, coucher de soleil, mer...) utilise cette pratique.
C’est dès le xviiie siècle que l’on commence réellement à parler de peinture « en plein air ». De nombreux artistes d’Europe se retrouvent à Rome et vont peindre en plein air. Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) exécute des esquisses de paysage, à l’huile, à Rome et dans ses environs (œuvres exposées au musée du Louvre). Également théoricien et pédagogue, il écrit dès 1799 ses Conseils à un élève sur la peinture et particulièrement sur le genre du Paysage1. Cette pratique de « peinture en plein air », se répand en France vers le milieu du xixe siècle, avec certains membres de l'École de Barbizon, tel Charles-François Daubigny ou des peintres indépendants comme Eugène Boudin qui influencent, de manière considérable les futurs impressionnistes qui trouvent leur maître en la personne d'Édouard Manet2.
Parmi les œuvres de peinture sur le motif les plus anciennes, citons celles d'Alexandre-François Desportes (1661-1743), esquisses peintes à l’huile sur papier. Les sujets sont des paysages avec représentation de la flore, de la faune, en préparation de tableaux, scènes de chasse notamment, réalisées pour Louis XIV et Louis XV. Certaines de ces œuvres figurent en bonne place au musée du Louvre ou au musée de la chasse et de la nature à Paris. En 1817, Achille Etna Michallon (1796-1822) est le premier lauréat du « prix de Rome pour le paysage historique ». Il eut entre autres élèves, Corot, qui a réalisé de 1825 à 1828, une suite de paysage en Italie notamment ! Corot continuera durant toute sa carrière à peindre en plein air, sur le motif ; il est un des précurseurs de l’École de Barbizon, en allant peindre à Fontainebleau.
C’est à la fin du xixe et au début du xxe siècle que la peinture de plein air connaît un véritable essor avec l'apparition des couleurs en tubes (1841). Celles-ci permettent aux artistes de se déplacer facilement, même si la plupart du temps, ils achèvent leur tableau en atelier. Leur souci devient alors de peindre la nature telle qu'elle leur apparaît, dans la lumière du moment présent. Les impressionnistes peignent des paysages non pour leur côté pittoresque mais pour les effets d'atmosphère, rendant compte des aspects différents que peut prendre un motif suivant les conditions de la lumière et donc des heures du jour, d'où l'apparitions des séries (Cathédrales et Meules de Monet). Dans un ouvrage intitulé Histoire des peintres impressionnistes (Paris, parution 1939), Théodore Duret écrira notamment « la grande innovation des impressionnistes : la peinture de plein air »3.
À l'intérieur du mouvement impressionniste, les attitudes sont toutefois partagées : ainsi Degas se refuse à « peindre en plein air » par manque de temps, contrairement à Renoir, qui, selon lui, « peut faire tout ce qu'il veut. »
Autoportrait d'
Eugen Dücker, sur la mer du Nord (vers 1900).
Après les impressionnistes, au xxe siècle, de nombreux artistes à travers le monde ont peint en plein air ; parmi eux citons quelques Français, André Derain, Albert Marquet, Charles Camoin, Henri Manguin ou italienne Francesco Filippini. Toutes proportions gardées, les peintres de plein air de la fin du xxe et de ce début de xxie siècle partagent avec les impressionnistes la même approche picturale, « à savoir le rendu du plein air et l’effet que produisent les variations constantes et imperceptibles de la lumière sur les éléments. […] Ces artistes travaillent à une nouvelle manière de peindre, liée à une nouvelle manière de voir. […] Il s’agit pour eux de retranscrire une sensation immédiate, de rendre les effets lumineux du ciel et de l’eau, la vibration colorée de leurs effets changeants. » (Théodore Duret, ouvrage cité.)
Aujourd’hui, la peinture de paysage est présente dans l’art contemporain. Ce mouvement, qu’on nomme parfois indifféremment « peinture de paysage, peinture sur le motif, peinture de plein air, art nomade » est représenté par des artistes comme David Hockney, Per Kirkeby, Peter Doig, Antonio Lopez Garcia, Klauss Fussman, Vincent Bioulès, Alexandre Hollan… Il est particulièrement dynamique sur la côte Ouest des États-Unis avec le California Plein-Air Revival (en).
Actuellement en France on observe aussi un certain renouveau de la peinture en plein air .
Depuis 30 ans en Charente Maritme dans la ville de Magné se tient un concours de peinture [archive] en plein air réunissant jusqu'au 300 peintres sur 3 jours4. En 2019, un site dédié à la peinture en plein air en France a été créé Frenchpleinairpainters.com5,6. C'est Festival Cultures Croisées7,8- organisation qui a créé le Concours de Fourges - autre événement réunissant les artistes de différents pays souhaitant venir peindre en plein air en France - qui est à l'origine de ce site. Le Concours de Fourges a évolué en Festival depuis 2017 et s'est tenu en 2020 à Paris 9. Il y a aussi des peintres contemporains reconnus pour qui le plein air représente la source principale d'inspiration comme Stéphane Ruais ou encore François Legrand (peintre) grand portraitiste mais également pleinairiste[Quoi ?] hors pair.
- Barbizon (Seine-et-Marne), est ainsi devenue un des endroits mythiques de la période pré-impressionniste en France (école de Barbizon). Dès 1830, ce qui est encore un hameau de bûcherons accueillera en effet à l'auberge Ganne, tous les peintres qui viennent chercher l'inspiration auprès de la nature intacte. Plus tard, ils partagent leurs séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière, trouvant leurs sujets dans la campagne ou la forêt de Fontainebleau toute proche.
- La côte normande (Le Havre, Honfleur) attire les Impressionnistes
- Les bords de Seine à Argenteuil (Val-d'Oise) : Monet, Sisley puis Signac
- Chatou (Yvelines), rendez-vous des Impressionnistes et des Fauves, qui furent des habitués du restaurant la Fournaise
- Auvers-sur-Oise (Val-d'Oise), dernière étape pour Van Gogh, et Pontoise où s'installèrent Cézanne et Pissarro
- Moret-sur-Loing (Seine et Marne) et son église dont Sisley ne s'est jamais lassé
- Grez-sur-Loing, « découvert » par Jean-Baptiste Corot et où s'installe dans les années 1880 une communauté d'artistes scandinaves (Carl Larsson et sa femme Karin, Peder Severin Krøyer, Michael et Anna Ancher, Christian Krohg)
- La montagne Sainte-Victoire célébrée par Cézanne
- ↑ gallica [archive]
- ↑ Claudio Zambianchi, Monet, tome 1, La Peinture en plein air
- ↑ gallica [archive]
- ↑ « 32ème Festival international de Peinture de Magné » [archive], sur https://www.eterritoire.fr/ [archive],
- ↑ « Vive l'Art en plein air », Pratiques des Arts, octobre -novembre 2020, p. 15
- ↑ frenchpleinairpainters.com [archive]
- ↑ « La 4ème édition du Concours International de Peinture en Plein Air à Fourges » [archive], sur https://rusoch.fr [archive],
- ↑ Festival de cultures croisées (AFCC) [archive]
- ↑ « Le 4ème Festival International de peinture sur grand format » [archive], sur https://rusoch.fr [archive],
6. Russoch.fr [archive]
7. La-Croix. [archive]
8. La Nouvelle République [archive]
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Un peintre en bâtiment est la personne responsable de l'application des peintures sur un bâtiment. Il habille les murs et les plafonds, maîtrise l’art de la finition et assure l'entretien des habitations.
Le peintre en bâtiment doit reconnaître et savoir préparer tout type de support tel que le béton, le plâtre, le bois, la brique, le métal afin d'obtenir la finition demandée. Les diverses préparations permettront de rendre le support propre, sain, lisse avec une surface plane, et apte à recevoir la peinture de finition. Le peintre en bâtiment est le plus souvent le dernier ouvrier à intervenir sur un chantier, seul ou en équipe selon la taille des travaux à effectuer. Il peut travailler autant sur des chantiers de rénovation que sur des chantiers de construction neuve.
Dans un Centre de formation d'apprentis on peut obtenir le CAP et le BP. Le diplôme du BP est accessible en deux ans après un CAP. Il permet d'entrer rapidement dans la vie active et d'approfondir ses connaissances en produits décoratifs tel que les patines, glacis, faux bois, faux marbre, etc. Il est nécessaire de l'obtenir afin de pouvoir créer son entreprise. Ce diplôme représente donc un double avantage, d'une part une haute qualification dans le domaine souhaité, et d'autre part la possibilité d'ouvrir un commerce1. La durée d'apprentissage pour obtenir le CAP varie de un à trois ans. L'alternance permet à la fois de commencer le travail en entreprise et d'étudier le métier souhaité à l'école. À la suite de ce diplôme, on peut poursuivre sur un BP qui dure deux ans2.
Dans un LP (lycée professionnel), un CAP se déroule sur deux ans, avec quatorze semaines de stage appelé formation en milieu professionnel. On peut également choisir de faire une mention complémentaire de 1 an en alternance qui nous apprend la plâtrerie ou la décoration.
On peut aussi, à la suite d'une ré-orientation professionnelle, faire un stage de formation dans un centre AFPA. En 1989, cette formation durait environ 8 mois (39 h/semaine) et en plus de la peinture, incluait une formation de solier-moquettiste et la vitrerie. Le diplôme obtenu est une équivalence du CAP de peintre en bâtiment, assez appréciée par les artisans ou les entreprises.
C'est une formation duale, qui s'effectue essentiellement au sein d'entreprises (maître d'apprentissage) qui sont agréées par les autorités compétentes. L'apprentissage dure trois ans. Les apprentis effectuent un jour de cours théorique hebdomadaire dans un centre d'enseignement professionnel. Les cours théoriques sont organisés et mis sur pied par l’État. La formation est complétée par des cours pratiques dans une école professionnelle, entre 24 et 40 jours selon les cantons, répartie en trois ans. Ces cours durent environ deux semaines par année de pratique. Ils sont organisées et mis sur pied par les associations professionnelles.
Au terme de la formation de trois ans, les apprentis sont évalués par un examen de trois jours pour la partie pratique et de un jour pour la partie théorique, durant lesquels ils effectuent divers travaux représentatifs du métier. Ces examens sont mis sur pied conjointement par l'État et les associations professionnelles.
Les apprentis qui terminent leurs formations avec succès se voient délivrer un CFC (certificat fédéral de capacité).
Ce sont des formations par modules pour l'obtention de divers titres, à savoir : un certificat de chef d'équipe, un brevet de contremaître et un diplôme de maître peintre.
Le module de chef d'équipe et de contremaître sont essentiellement basés sur la pratique avec quelques cours théoriques. Le module de maîtrise est essentiellement basé sur la théorie et la conduite d'entreprise.
Cours de 900 heures dans une école de métier. Il y a 3 écoles accréditées au Québec :
- Montréal : E.M.C.M3
- Québec : E.M.O.I.C.Q4
- Jonquière : C.F.P. Jonquière
Dans la province du Québec, il faut obligatoirement être détenteur d'un permis de la RBQ pour avoir le droit de peindre des immeubles commerciaux, sans quoi le peintre en question peut recevoir une amende. Ce permis n'est pas obligatoire pour peindre des résidences.
Les différents types d'outils et leur utilisation[modifier | modifier le code]
Les brosses et les pinceaux se composent d'un manche en bois dur, protégé par un vernis résistant, et de poils en soie unis par une bague métallique appelée virole. Elles peuvent être rondes ou plates et sont de divers diamètres qui sont généralement indiqués sur la virole ou sur le manche. Les plus utilisés sont de grandeur 2 1/2 pouces et 3 pouces. Il y a d'autres grandeurs comme de 1/2 pouces à 4 pouces. On utilise principalement les brosses à rechampir (pointues) ou les brosses pouces selon le travail à effectuer. Quant aux brosses plates, leur diamètre varie selon leur largeur. Tous ces outils servent aussi bien pour appliquer la couche de fond que la couche de finition. Ils sont aussi utiles pour passer les vernis et les lasures.
Pour appliquer la peinture sur les surfaces planes, les menuiseries (portes, volets…) ou dans les angles d'une pièce la brosse pouce est la mieux adaptée. En revanche, en ce qui concerne les surfaces étroites et les coins (bordures, fenêtres…) la brosse à rechampir est nécessaire. Les brosses coudés, plus communément appelées brosses radiateurs, servent à peindre les surfaces difficiles d'accès comme les radiateurs et les tuyaux. Quant aux spalters, ils sont utilisés afin de lisser les différentes laques, étaler et mélanger les peintures ainsi que les couleurs sur les supports, et sont très appréciés pour réaliser des effets de matières.
Ces couteaux, ou lames, sont souvent utilisés par le peintre. C'est avec ces outils qu'il va pouvoir rendre lisse (donc sans défaut), reboucher les trous et les fissures d'un support. Il en existe de différentes tailles. Le choix du couteau se décide donc selon le support et le matériau utilisé. Il faut choisir de préférence en acier inoxydable car ils sont très souvent en contact avec les enduits à l'eau et le plâtre. Le couteau est, par conséquent, l'un des outils que le peintre doit le mieux entretenir.
Il existe différentes sortes de rouleau : en mousse, en laine, à poil court, à poil long, à poil ras, etc. Il y a de nombreux types de rouleaux en fonction de la finition et du produit; méché, frisé, texturé, microfibre, mousse, en polyamide, en polyester... On se sert des rouleaux à poil long pour encoller les murs lors de la pose de toile de verre, lors de peinture sur toile de verre, car les poils longs permettent de garnir la toile. On s'en sert pour peindre le crépi, et en général pour tous les supports fortement structurés. Les rouleaux à poils courts servent pour repeindre un support lisse. Les rouleaux en mousse, ou laqueur, servent beaucoup pour peindre les portes, volets, portails (tous les supports demandant un film de peinture très tendu et très fin). Pour peindre les portes, les fenêtres, les plinthes ainsi que les accès difficiles, la patte de lapin (long manche surmonté d'un petit rouleau) est très utilisée. De manière générale, tous ces rouleaux servent à couvrir des grandes ou petites surfaces, tout en étendant de façon régulière et uniforme la peinture.
Il est nécessaire également de disposer d'un camion, récipient dans lequel on met la peinture, et d'une grille d'essorage, pour égoutter le rouleau, afin de ne pas salir et de bien réaliser le travail à effectuer.
Le papier de verre sert à polir les surfaces de divers matériaux comme le bois, le métal… Il existe différents grains : 40, 80, 150, 240, 600… Attention : plus le nombre est grand, plus le grain est fin. Il faut donc l'utiliser en fonction du support à poncer, et ne pas le mouiller car c'est un matériau abrasif sec. Pour plus de rapidité et d'efficacité, le peintre peut utiliser une ponceuse girafe (ponceuse électrique avec papier de verre situé sur la tête) pour préparer des surfaces avant de tapisser ou de peindre, toujours dans le même but : obtenir une surface lisse, sans défaut. Cette machine, grâce à son long manche, peut facilement atteindre les plafonds.
Les pulvérisateurs (projette un mélange air/peinture), les airless (aspire la peinture et la projette sans air) servent en peinture en général pour des finitions très soignées ou lorsque le professionnel à une très grande surface à peindre. Et les « bringues » servent à décoller le papier peint collé sur la tête des gens.
Les perches extensible mesurent entre 1 mètre et 3 mètres et permettent de peindre de grands murs ou de haut plafonds.
Pour le métal, il y a plusieurs outils comme : le jet abrasif. On peut aussi utiliser de l'eau sous pression (3 000 psi à 25 000 psi). Pour les murs de plâtre, on utilise des truelles, spatules et porte mortier. On utilise aussi du papier de verre pour poncer les surfaces. On se sert d'une girafe (ponceuse électrique ronde avec un grand manche) et d'un girafon (manuel attribué d'une perche pour faire les hauteurs) sur lesquels on scratch des papiers de verres ronds. Il existe aussi des petites ponceuses (rondes, rectangle et triangle) pour les petites surfaces et les angles (portes, fenêtres, etc.).
Dans le métier de peintre en bâtiment, il est nécessaire de connaître l'état de finition que souhaite le client avant d'entreprendre les travaux de peinture. C'est le choix du client qui déterminera les tâches que le peintre devra effectuer sur les subjectiles.
Il existe divers états de finition, qui sont répartis en quatre catégories : la finition A, B, C, et ce que l'on appelle la finition spécifique :
- La finition A est la finition la plus soignée, la plus aboutie. Elle tolère de légers défauts de planéité et d'aspect mais, elle exige un réchampissage régulier et un aspect final uniforme.
- La finition B est la finition intermédiaire, elle est d'aspect poché. Des défauts d'épiderme peuvent apparaître, ainsi que des traces d'outils d'application. Le réchampissage peut également présenter quelques irrégularités.
- La finition C est la finition la plus simple et est aussi d'aspect poché. Le film de peinture doit couvrir le subjectile, les défauts de pouvoir masquant ou de brillance sont tolérés.
- La finition spécifique, quant à elle, ne tolère aucun défaut. Elle dépend de la nature des travaux5.
Ils consistent à retirer de la matière (égrenage, ponçage, lessivage).
Ils consistent à ajouter de la matière (impression, enduit).
Ils consistent à appliquer la peinture ou à poser le revêtement mural.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Anne-Marie et Jean-Claude Misset, Cahier de recettes de la marchande de couleurs, Paris, Charles Massin, 110 p. (ISBN 978-2-7072-0452-3)
- Reyes Pujol-Xicoy, Pintura decorativa de paredes [« La peinture décorative murale »], Paris, Place des victoires, coll. « Et si j'apprenais… », 2001, 174 p. (ISBN 2-84459-030-6)
- Site de l'info nationale et régionale sur les métiers et les formations (ONISEP) Fiche métier : peintre en bâtiment [archive].