Humour - Canal + - Antoine De Caunes et José Garcia - Playlist - Parodie - Cliquez sur ce lien pour voir Vidéos
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(67 ans)
Paris
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Paul Persavon
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Antoine de Caunes, né le à Paris, est animateur de radio et de télévision français, par ailleurs cinéaste, acteur, humoriste, scénariste et écrivain.
Il mène d'abord une carrière d'homme de télévision polyvalent (présentateur, producteur, humoriste), dans un premier temps sur Antenne 2, puis sur Canal+. Par la suite, il devient acteur puis réalisateur de cinéma. Il revient ensuite à la télévision et, de 2013 à 2015, présente l'émission Le Grand Journal sur Canal+, succédant à Michel Denisot.
Il présente également à de nombreuses reprises la cérémonie des César du cinéma : avec la 38e édition en 2013, il atteint le record de neuf cérémonies présentées.
Depuis la rentrée 2017, il anime l'émission de radio Popopop sur France Inter.
Biographie
Carrière
Années 1980 : Antenne 2, TF1, Canal +, Skyrock et Europe 2
Antoine de Caunes commence sa carrière d'homme public en 1978 en tant que créateur et animateur de l'émission de télévision Chorus, diffusée sur Antenne 2 jusqu'en 1981. Quasi seul à cette époque à défendre le rock à la télévision publique, il organise et retransmet de vrais concerts de rock filmés au Théâtre de l'Empire. Il présente l'émission sur le toit de l'Empire avec son compère Jacques Jacubowitz, dit Jacky.
Sous le pseudonyme de « Paul Persavon »1, entre 1983 et 1986, il est l'auteur de plusieurs versions françaises de génériques de dessins animés pour Antenne 2 et TF1, dont X-Or, L'Empire des Cinq, Clémentine, Cobra, Les Quat'z'amis et L'Île au trésor2.
Sa passion pour le rock l'amène à produire et à présenter l'émission Houba-Houba pour Les Enfants du rock ainsi que Rapido avec la société de production NBdC qu'il a fondée avec Tim Newman (Froggies) et Alex Berger. Cette émission, initialement diffusée sur TF1 en 1987, propose notamment des performances d'artistes en live. Mais la chaîne, nouvellement privatisée, réduit la durée d'une heure à trente minutes. Il intègre assez rapidement les contraintes qui lui sont imposées, change le style de son émission, qui migre sur Canal+. C'est ainsi qu'il se crée un personnage d'animateur au ton ironique et au débit ultra-rapide. Il a également présenté et produit ces émissions en Grande-Bretagne en version anglaise.
De 1984 à 1991, Antoine de Caunes anime une émission de radio nommée Marlboro Music, enregistrée dans les studios de Jean-Michel Steward Productions à Paris, avec des reportages enregistrés aux États-Unis. Il se déplace ainsi toutes les semaines de ville en ville, faisant découvrir le son des différentes villes des États-Unis. L'émission est diffusée sur un réseau de 150 stations FM dont Skyrock et Europe 2. Il y eut en tout 334 émissions.
Les textes de Marlboro Music sont écrits par Antoine De Caunes et Laurent Chalumeau, un de ses grands amis depuis leur rencontre dans l'émission Chorus.
Années 1990 : Canal +, RFM, Channel 4, Césars du cinéma
Antoine de Caunes participe d'autre part aux débuts de l'aventure Canal+, ce qui lui vaut une importante popularité.
De 1987 à 1995, il incarne dans l'émission Nulle part ailleurs le rôle d'humoriste, avec l'aide des auteurs Albert Algoud (introduction) et Laurent Chalumeau (sketches de fin). Cette émission, diffusée en clair, sert alors de vitrine pour la chaîne payante. Il y est le trublion qui anime la venue de l'invité, plus calmement interviewé par le présentateur vedette Philippe Gildas. De Caunes fait l'introduction de l'émission et pose des questions comiques au milieu. Le public attend surtout le final, pendant lequel de Caunes, souvent accompagné de José Garcia, tous deux déguisés, conclut l'heure d'émission par un sketch souvent délirant.
Parmi les nombreux personnages créés pour cette séquence et interprétés par Antoine de Caunes — seul ou accompagné de José Garcia — on peut citer : Didier l'embrouille (une caricature de rockeur à banane), Ouin-Ouin dit « Pine d'huître » (un boy-scout souffre-douleur de ses camarades), Gérard Languedepute (un journaliste colporteur de ragots, spécialisé dans les médisances sur les invités du jour), Gilles Gros-Paquet, Raoul Bitembois (et sa femme Josiane Bitembois), Le Toub' et Refoul (parodies de Doc et Difool, animateurs sur Fun Radio dans les années 1990), Richard Jouir et Sandrine Troforte, Bomba, Mongo Fury, Claudia Schoufleur et David Copperflou, Michel Jaxon (« Le sosie français de Michael Jackson »), Aquarium (un baba-cool), Ronald le Connard, Florent Routier, Péteur Pan, etc.
En 1989-1990, il anime pendant plusieurs mois Babebibobu, une émission de radio sur RFM, avec Karl Zéro et Albert Algoud, puis on retrouve ainsi sur les ondes, les voix de Philippe Manœuvre pour Club Hollywood chewing-gum, Alain Chabat pour Ricard Passion, et Gilles Verlant.
À partir de 1993, il anime l'émission Eurotrasha au Royaume-Uni, sur Channel 4, d'abord avec le créateur de mode Jean-Paul Gaultier, puis seul ; il s'y s'exprime avec un accent français caricatural et insulte jovialement le public britannique.
De 1996 à 1999, Antoine de Caunes exerce la fonction de maître de cérémonie lors de la remise des César du cinéma3 (étant par ailleurs en 1999 à la fois maître de cérémonie et nommé au César du meilleur acteur), puis à nouveau de 2008 à 2009, de 2011 à 2013 et en 2022, ce qui, avec neuf présentations de cérémonies, en fait le recordman en termes de nombre de présentations4, record détenu auparavant par « Monsieur Cinéma », Pierre Tchernia, qui présenta les sept premières, de 1976 à 1982.
Années 2000 : acteur et réalisateur de cinéma, France 4, Kaamelott, Bruce Springsteen
Après avoir tenu un rôle principal à l'écran dans le film Pentimento en 1989, Antoine de Caunes se consacre pleinement au cinéma, en tant qu'acteur puis réalisateur, après son départ de Nulle part ailleurs. En 1999, il est nommé au César du meilleur acteur pour son rôle dans le film L'homme est une femme comme les autres.
Après un court-métrage en 1997, il se lance dans la réalisation en 2001 avec le film fantastique Les Morsures de l'aube, d'après le roman de Tonino Benacquista, porté par Jean-Marc Minéo et Guillaume Canet. Toujours en 2001, il succède à Jacques Thébault pour le rôle de Lucky Luke qu'il interprète dans la série d'animation Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke5. C'est également lui qui chante la chanson « Il a pas peur de personne », présente durant le générique de la série5.
En 2003, il investit un autre genre, le biopic, pour son second long-métrage : Monsieur N., consacré à l'histoire de l'Empereur déchu Napoléon en exil à Sainte-Hélène, interprété par Philippe Torreton.
En 2006, il revient à ses premières amours avec la présentation d'une émission consacrée aux différents festivals du septième art sur France 4 : Parfum de Cinéma. Il fait également quelques apparitions dans la série télévisée Kaamelott, diffusée sur M6 dans le rôle du chevalier Dagonet. Il sort enfin son troisième film, Désaccord parfait, avec Charlotte Rampling et Jean Rochefort.
Pour son quatrième long-métrage, il renoue avec le biopic : en 2008 sort Coluche, l'histoire d'un mec, qui relate librement la candidature de Coluche aux élections présidentielles de 1981.
Antoine de Caunes est un admirateur du chanteur Bruce Springsteen qu'il a, en tant que journaliste, contribué à faire découvrir à la fin des années 1970 au public français6,7.
Jon Landau, le manager de Bruce Springsteen, lui a demandé de raconter l'histoire du chanteur dans un bonus paru en 2009 avec l'album du « Boss », Working on a Dream8.
C'est vers la télévision qu'il se tourne pour produire et réaliser son cinquième long, qui mêle également politique et parcours historique : le téléfilm Yann Piat, chronique d'un assassinat qui est diffusé par la chaîne Canal+ en 2011. Depuis 2008, il est en effet revenu sur la chaîne privée.
Années 2010 : Canal+ puis France Inter
Antoine de Caunes en 2012.
De 2008 à 2013, Antoine de Caunes présente une série d'émissions diffusées sur Canal+ sur les grandes mégapoles mondiales, en visitant le côté underground de chacune d'entre elles :
- Allons donc à London, Londres, Royaume-Uni, printemps 2008 ;
- Allez L.A., Los Angeles, Californie, automne 2008 ;
- En berline à Berlin, Berlin, Allemagne, automne 2009 ;
- Toqué de Tokyo, Tokyo, Japon, printemps 2011 ;
- Baba de Barcelone, Barcelone, Espagne, automne 2011 ;
- En tatane à Manhattan, Manhattan/New York, États-Unis, automne 2012 ;
- Maboul de Séoul, Séoul, Corée du Sud, automne 2013.
En 9, il prend la succession de Michel Denisot à la présentation de l'émission Le Grand Journal, toujours sur Canal+. Il est cependant évincé de l'émission au bout de deux saisons, en 10, pour être remplacé par Maïtena Biraben.
La chaîne lui confie en revanche L'Émission d'Antoine, sur la même chaîne, qui débute dès . L'animateur y récupère deux transfuges du Grand Journal, Alison Wheeler et Monsieur Poulpe (le tandem qui a remplacé la Miss Météo Raphaëlle Dupire en catastrophe, en cours de la saison 11, mais qui n'a pas eu le temps de vraiment s'imposer).
L'Émission d'Antoine est arrêtée par Canal + au bout de deux saisons, en , mais l'animateur présente dès une série de documentaires le suivant dans un tour de France du patrimoine. Cette émission s’appelle La Gaule d’Antoine11.
Antoine de Caunes en 2018 lors de l'émission
Popopop sur
France Inter, aux côtés de Charline Roux.
Par ailleurs, depuis la rentrée 2017, il anime l'émission Popopop sur France Inter, de 16 h à 17 h du lundi au vendredi12.
En septembre 2018, il joue son propre rôle dans la websérie Sibyle et Guy, créée par Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, qui parodie Sibyle Veil et Guy Lagache, les patrons de Radio France[réf. souhaitée]13.
En 2021, il reprend le rôle du seigneur Dagonet pour le premier volet de la trilogie cinématographique Kaamelott, faisant suite à la série et réalisé par Alexandre Astier14. La même année, il sort un nouveau livre titré Perso, et est annoncé à la présentation de la 47e cérémonie des César15,16.
Famille et vie privée
Antoine de Caunes est le fils de deux personnalités de la télévision française : le journaliste Georges de Caunes et la speakerine Jacqueline Joubert.
La famille de Caunes est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Ginestas, près de Narbonne, dans l'Aude.
Il est le père de la comédienne et animatrice Emma de Caunes, née de son premier mariage, avec Gaëlle Royer, réalisatrice de documentaires et graphiste. Il a ensuite été le compagnon d'Agnès Léglise, journaliste, avec laquelle il a un fils, Louis de Caunes, né en 1987. De 1997 à 2005, il a partagé la vie de l'actrice Elsa Zylberstein, sa partenaire dans L'homme est une femme comme les autres17,18.
En , il se marie avec la journaliste Daphné Roulier19. Ils ont un fils, Jules, né en 20.
Engagements
Antoine de Caunes s'est très tôt consacré à la lutte contre le SIDA. Il est, depuis 1993, président d'honneur de l'association Solidarité sida21, qui produit notamment le festival Solidays et La Nuit du zapping.
Il a voté à gauche lors de l'élection présidentielle de 1981 mais s'est abstenu en 199522.
En , à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le Plus Grand Défi de l'histoire de l'Humanité », qui parait en Une du journal Le Monde23.
Publicités
Antoine de Caunes prête sa voix pour des spots publicitaires radio, d'abord pour le personnage de Vincent dans les publicités de Vinci Autoroutes en 201424, puis pour Citroën à partir de 201625.
Filmographie
Acteur
Cinéma
Télévision
Doublage
Réalisateur
Discographie
Auteur de chansons
Antoines de Caunes est l'auteur (sous le pseudonyme de Paul Persavon)1 des versions françaises des génériques pour les émissions ou séries de dessins animés pour enfants suivants27,1 :
Participation
Publications
Antoine de Caunes a écrit un premier livre publié aux éditions Albin Michel dans la collection « Rock & Folk » sur le groupe Magma :
Il a écrit deux romans sur les enquêtes du détective privé new-yorkais Sam Murchinson :
Plusieurs recueils de ses allocutions de Nulle part ailleurs ont été publiés ; textes écrits avec Albert Algoud :
- Vous permettez que je vous appelle Raymond ?, 1990.
- Pas mal pour un lundi, 1990.
- J'aime beaucoup ce que vous faites, 1991.
- Une ambulance peut en cacher une autre, 1992.
- Bien entendu, je plaisante, 1993 (ISBN 2226063293)
- Le Petit Gildas illustré, 1993 (ISBN 2226063811)
Il a aussi écrit un dictionnaire :
Distinctions
Décorations
Notes et références
Notes
- Littéralement « Eurodéchet » ou « Europoubelle ».
Références
- « Paul Persavon » [archive], mange-disque.tv (consulté le 31 août 2017).
- Fiche discogs de Paul Persavon [archive]
- « Antoine de Caunes présidera la cérémonie des césars » [archive], Gala.fr, 10 janvier 2008.
- « Antoine de Caunes rempile pour les César » [archive], sur Gala.fr, .
- « Une nouvelle série de dessins animés de Lucky Luke sur France 3 » [archive] sur Actuabd.com
- « The promise avec Springsteen » [archive], leblogtvnews.com, 15 novembre 2010.
- « Bruce Springsteen est l'auteur de la bande originale de ma vie » [archive], Les Inrocks.com, 17 novembre 2010.
- Olivier Badin, « Bruce Sprinsteen »(Archive • Wikiwix • Archive.is • http://www.waxx-music.com/news_chroniques/chronique/Bruce-Springsteen-The-E-Street-Band-Working-On-A-Dream-_380.html" rel="nofollow" class="external text">Google • Que faire ?), sur waxx-music.com.
- « Antoine de Caunes à la tête du "Grand journal" de Canal+ » [archive], Libération.fr, 17 juin 2013.
- « Clap de fin pour "Le Grand Journal" » [archive], Jérôme Béglé, Le Point.fr, 3 juillet 2015.
- « "Le Petit Journal" de Cyrille Eldin, c'est fini » [archive], The Huffington Post.fr, 12 août 2017.
- Kevin Boucher, « Antoine de Caunes en quotidienne sur France Inter à la rentrée » [archive], Ozap.com, 12 juillet 2017.
- « France Inter : Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek se moquent du dirlo » [archive], sur leparisien.fr, .
- « "Kaamelott - Premier Volet" : Alexandre Astier dévoile une série d'affiches inédites du film » [archive], sur BFM TV
- « Antoine de Caunes : « Je suis à l’ouest dans tous les sens du terme » » [archive], sur Ouest France
- « César 2022: Antoine de Caunes sera maître de la 47e édition » [archive], sur BFM TV
- Elsa Zylberstein: "Je suis seule mais heureuse" [archive], Paris Match, 24 décembre 2015.
- Antoine De Caunes et Elsa Zylberstein [archive], linternaute.com, 26 mai 2016.
- « Daphné Roulier dit "oui" à Antoine de Caunes » [archive], Gala.fr, 29 mai 2007.
- « Daphné Roulier, le bonheur d'être mère » [archive], Gala.fr, 30 mars 2009.
- « Antoines de Caunes : contre le sida, le virus du rire » [archive], Lucas Bretonnier, Le Parisien.fr, 5 décembre 2013.
- « Antoine de Caunes - 60 ans toujours + show ! » [archive], Thibaud Michalet, GQ.fr, 17 septembre 2013.
- « « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde.fr, (lire en ligne [archive], consulté le ).
- « Pub Vinci Autoroutes : un message vicié, dénué d'éthique et finalement très agaçant » [archive], sur leplus.nouvelobs.com (consulté le )
- Michel Colin, « La rétrospective IP France 2016 de la création publicitaire en radio » [archive], sur radiopub.fr, .
- Doublé par Peter Dinklage en version originale.
- « Antoine de Caunes - Paul Persavon » [archive], bide-et-musique.com (consulté le 31 août 2017).
Voir aussi
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Articles connexes
Liens externes
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José Doval2,1, dit José Garcia, est un acteur et humoriste franco-espagnol (en galicien : Xosé García Doval1,2) né le à Paris.
Révélé en 1994 par l'émission Nulle part ailleurs, aux côtés d'Antoine de Caunes, il passe avec succès au cinéma grâce à la comédie à succès La Vérité si je mens ! (1997), de Thomas Gilou.
Il confirme avec des personnages hauts en couleur : second rôle remarqué dans Jet Set (2000), puis duo comique avec Benoît Poelvoorde pour Le Vélo de Ghislain Lambert (2001) et Le Boulet (2002). Cependant, ses essais dans un premier rôle sont accueillis plus tièdement : People (2004), Sa Majesté Minor (2007), Le Mac (2010), Chez Gino (2011), Les Seigneurs (2012), Fonzy (2013), Tout schuss et À fond (2016).
Durant les années 2000, il livre aussi des performances dramatiques : Quelqu'un de bien (2002), Rire et Châtiment (2003), Le Couperet, La Boîte noire (2005), Pars vite et reviens tard (2007). Il s'illustre aussi comme héros romantique avec Après vous (2003) et Quatre étoiles (2006).
Il est marié à Isabelle Doval.
Biographie
Enfance et formation
José Garcia naît le à Paris de parents immigrés espagnols (originaires de O Carballiño, province d'Ourense) que la pauvreté a chassés de leur Galice natale au milieu des années 19503 pour devenir gens de maison dans des hôtels particuliers du 16e arrondissement, sa mère Pura y étant cuisinière et son père, Raymond Garcia, valet et maître d'hôtel4. Il possède la double nationalité : Français de naissance, il décide de garder la nationalité espagnole de ses parents5. Ses parents lui choisissent le prénom de José en référence au chanteur Joselito6. Enfant, il est émerveillé par le monde du spectacle et par les numéros de cirque à la télévision de La Piste aux étoiles3.
L'école ne lui convient pas : cancre patenté, il préfère faire le clown. Garçon avec deux sœurs et super intelligent6, il se découvre un frère, Philippe, fils d'un employeur de ses parents, qui le prend sous son aile et le fait sortir4. Titulaire d'un BEP de comptabilité7, il devance l'appel et fait son service militaire au régiment de chars du 4e régiment de dragons de Mourmelon (Marne) avant de s'engager dans la voie de ses rêves : devenir acteur de cinéma.
À l'âge de 20 ans, il suit pendant deux ans une formation de comédien en classe libre au Cours Florent à Paris avec Francis Huster comme professeur. Il complète sa formation en passant par l'école de cirque Annie Fratellini (où il rencontre sa future[Quand ?] femme Isabelle Doval) et en suivant des cours de l'Actors Studio dispensés en France3.
Débuts et révélation télévisuelle (1989-1997)
Il débute au cinéma en 1989 dans des petits rôles pour Romuald et Juliette, Élisa, Beaumarchais, l'insolent. Il participe aussi en tant que comédien à l'enregistrement de livres audio pour la société Livraphone.
Il exerce différents petits boulots en parallèle avant d'être engagé comme chauffeur de salle pour l'émission de talk show Nulle part ailleurs de Canal+ présentée par Philippe Gildas et Antoine de Caunes, avec qui il s'associe pendant trois ans pour jouer des sketchs comiques de clown, trublion, travesti costumé à partir de 1994 où il commence à avoir la notoriété3 .
Percée au cinéma (1997-2001)
Il quitte l'émission en 1997, année de la sortie du film à succès La Vérité si je mens !, comédie caricaturale d'une bande de copains juifs du quartier du Sentier de Paris réalisée par Thomas Gilou. Il y incarne Serge Benamou, aux côtés de Richard Anconina, Bruno Solo, Richard Bohringer, Élie Kakou. Sa prestation lui vaut une nomination au César du meilleur espoir masculin 1997.
L'année suivante, l'acteur est propulsé tête d'affiche de la comédie La Mort du Chinois, écrite et réalisée par Jean-Louis Benoît. Le film passe inaperçu. Il réessaie en 1999 avec Cinq minutes de détente, écrit et réalisé par Tomas Romero. La même année, il s'essaie au drame avec Extension du domaine de la lutte, une adaptation du roman éponyme de Michel Houellebecq signée Philippe Harel.
En 2000, il tient un second rôle dans le thriller En face, porté par Jean-Hugues Anglade. Il partage aussi l'affiche de la comédie dramatique Les Frères Sœur avec Denis Podalydès.
Mais c'est dans la comédie populaire et avec des personnages hauts en couleur qu'il parvient à confirmer : il incarne Mellor Da Silva dans la satire du show-business Jet Set, réalisée par Fabien Onteniente.
Il poursuit dans ce registre en 2001, en reprenant son rôle de Serge Benamou dans la suite à succès La Vérité si je mens ! 2, toujours sous la direction de Thomas Gilou. Il seconde aussi Benoît Poelvoorde pour la comédie Le Vélo de Ghislain Lambert, qui lui permet de retrouver Philippe Harel. Autres retrouvailles, celle avec Antoine de Caunes, passé à la réalisation pour le thriller fantastique Les Morsures de l'aube.
Cette même année, il est récompensé par le Prix Patrick-Dewaere du meilleur espoir du cinéma français.
Diversification (2002-2007)
En 2002, il retrouve Benoît Poelvoorde pour la comédie d'action Le Boulet, d'Alain Berberian et Frédéric Forestier. Il y incarne Mustapha Amel, alias « Le Turc ». Il surprend également en prêtant ses traits à Louis XIV pour le film de cape et d'épées Blanche, co-écrit et mis en scène par Bernie Bonvoisin. Enfin, il partage l'affiche de la comédie dramatique Quelqu'un de bien avec Patrick Timsit, également réalisateur. Ce projet lui permet de livrer une performance dramatique inédite. Il y reprend notamment Prisencoli Nensinainciusol (en) d'Adriano Celentano.
En 2003, il poursuit dans cette veine ambitieuse en acceptant de porter une comédie dramatique d'inspiration biographique réalisée par son épouse Isabelle Doval (dont il a deux filles : Laurene et Thelma)4, intitulée Rire et Châtiment. La même année, il partage l'affiche d'une comédie de Pierre Salvadori, Après vous, avec Daniel Auteuil et Sandrine Kiberlain.
En 2004, il opère un grand écart : il est d'abord au premier plan de la suite de Jet Set, intitulée People, toujours réalisée par Fabien Onteniente. Puis il joue dans Le Septième Jour, thriller horrifique espagnol réalisé par Carlos Saura.
L'année suivante, il persiste dans un registre dramatique : il est la tête d'affiche de la satire Le Couperet, de Costa-Gavras, puis du très sombre film-concept La Boîte noire, réalisé par Richard Berry.
L'année 2006 le ramène à un cinéma plus commercial : il partage l'affiche de la comédie romantique Quatre étoiles avec Isabelle Carré. Parallèlement, le thriller G.A.L., de Miguel Courtois, passe inaperçu.
En 2007, Régis Wargnier le dirige dans le polar Pars vite et reviens tard, où il incarne le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Puis, il tient le rôle-titre du film fantastique de Jean-Jacques Annaud, Sa Majesté Minor, un four critique et commercial.
Tête d'affiche comique (années 2010)
Il faut attendre 2010 pour le revoir en tête d'affiche : la comédie Le Mac, de Pascal Bourdiaux, le voit renouer avec un personnage délirant. Le film totalise Un million et demi d'entrées. En 2011, il tient le rôle-titre de Chez Gino, premier essai dans la comédie de l'acteur/scénariste/réalisateur Samuel Benchetrit.
En 2012, il se repose sur deux comédies de bandes : il conclut la trilogie qui l'a révélé avec La Vérité si je mens ! 3, qui réunit l'équipe du succès de Thomas Gilou. Puis il fait partie des têtes d'affiche de la comédie sportive Les Seigneurs, premier essai dans la comédie du réalisateur Olivier Dahan.
L'année suivante, il fait confiance à Michaël Youn, qui le dirige dans son deuxième film en tant que réalisateur, la satire Vive la France. La même année, sa compagne Isabelle Doval le dirige une seconde fois, avec Fonzy, remake du succès québécois Starbuck, de Ken Scott (sorti en 2011). Enfin, il tient un petit rôle dans le blockbuster américain Insaisissables, mis en images par le français Louis Leterrier.
Après deux années d'absence sur les écrans, il enchaîne deux comédies potaches et délirantes en 2016, deux flops : Tout schuss, de Stéphan Archinard, François Prévôt-Leygonie, puis À fond, de Nicolas Benamou. La même année, il tient aussi un second rôle dans le thriller d'action britannique Bastille Day, porté par Idris Elba.
Il finit par revenir vers un cinéma plus ambitieux et des seconds rôles : en donnant la réplique à Isabelle Huppert, titulaire du rôle-titre de la comédie indépendante Madame Hyde, écrite et réalisée par Serge Bozon. Puis en partageant l'affiche de la comédie dramatique Lola et ses frères avec Jean-Paul Rouve et Ludivine Sagnier.
L'année 2019 débute avec la sortie de la comédie chorale À cause des filles..?, de Pascal Thomas, puis se poursuit avec la comédie Chamboultout, d'Éric Lavaine, dont il partage l'affiche avec Alexandra Lamy. Enfin, il rejoint le casting trois étoiles de la comédie dramatique Nous finirons ensemble, sixième long-métrage de Guillaume Canet, mais surtout suite du succès de 2010, Les Petits Mouchoirs.
En , il préside le jury du 23e Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez, succédant à Alexandra Lamy.
Engagement associatif
- Depuis 2011 : José Garcia parraine les projets de développement durable de la Akuo Energy8.
- Depuis 2008 : José Garcia est le parrain de Rêves de Gosse. L'association offre à des enfants handicapés leur baptême de l’air lors d’un tour de France aérien.
Filmographie
Cinéma
Télévision
Documentaire
Doublage
Films
Films d'animation
Discographie
Notes et références
- José Garcia, sur lepoint.fr [archive].
- José Garcia, sur allocine.fr [archive].
- Jean Paul Billo, « José Garcia, poids et démesure » [archive], sur France Bleu, .
- « L'enfant prodige revient de loin » [archive], sur Le Parisien, .
- « Biographie de José Garcia » [archive], sur Première, .
- Faure Sonya, « Fini de rire » [archive], sur Libération, .
- (fr) canalplay.com, « Biographie de José Garcia sur Canalplay.com » [archive] sur Canalplay.com.
- « Fondation Akuo » [archive], sur josegarciaofficiel.fr (consulté le ).
- Doublé par James Belushi en version originale.
- Doublé par Eddie Murphy en version originale.
- Doublé par Kevin Kline en version originale.
- Doublé par Mark Moseley en version originale.
- Doublé par Ben Stiller en version originale.
Liens externes
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