Top Gun (film)
Dans l'océan Indien à la fin des années 1980, durant les dernières années de la guerre froide. Au cours d'une patrouille aérienne de routine, deux chasseurs F-14 Tomcat de l'US Navy embarqués sur le porte-avions USS Enterprise rencontrent deux chasseurs MiG-28 soviétiques, au comportement hostile. Les pilotes américains parviennent à mettre les avions soviétiques en fuite mais le leader de la formation, Bill « Cougar » Cortell, se retrouve en état de choc à la suite de l'accrochage. Le pilote de l'autre appareil américain, Pete « Mavericka » Mitchell — un aviateur avec un tempérament de « chien fou », peu apprécié de sa hiérarchie et marqué par la disparition en vol de son pèreb, le , lors de la guerre du Viêt Nam — retourne alors chercher Cougar, malgré les ordres reçus et le manque de kérosène de son avion, et l'aide à se poser sur le porte-avions.
Choqué à la suite de l'incident, Cougar renonce au pilotage. Le commandant du groupe aérien embarqué, qui avait prévu d'envoyer Cougar à l'United States Navy Fighter Weapons School (surnommée « Top Gun »), l'école d'aviation pour l'élite de l'aéronavale américaine, se voit contraint d'affecter à sa place Maverick et son navigateur Nick « Goose » Bradshaw, afin qu'ils y perfectionnent leur technique en combat aérien.
Intégrant la Fighter Town de Miramar, les deux compères se retrouvent rapidement en compétition face au duo composé de Tom « Iceman » Kazanski et son navigateur, Ron « Slider » Kerner pour la première place au classement de Top Gun. Les stagiaires sont entraînés par certains des meilleurs instructeurs au monde, notamment les commandants Heatherly « Jester »c et Metcalf « Viper » — ce dernier ayant volé avec le père de Maverick au Vietnam —. Peu après, le jeune Maverick s'amourache d'un des instructeurs, l'astrophysicienne Charlotte « Charlie » Blackwood. Cette dernière est au départ plus intéressée par la mission de Maverick avec le MiGd (afin de faire avancer sa carrière) que par les sentiments que l'aviateur lui montre. Mais Charlie finit tout de même par tomber sous le charme de Maverick, cédant à sa fougue aux commandes d'un avion comme dans la vie.
Un
A-4F de l'US Navy en exercice de
combat tournoyant avec un F-14, à l'image de l’entrainement à Top Gun montré dans le film.
Au fur et à mesure de l'avancée de leur instruction qui doit durer cinq semaines, la tension monte entre les deux équipages vedettes, jusqu'à l'accident fatal. Lors de cette mission, le souffle du réacteur du jet d'Iceman provoque une turbulence de sillage et l'extinction coup sur coup des réacteurs de l'avion de Maverick, suivi d'une vrille à plat incontrôlable. L'équipage parvient à s'éjecter mais Goose perd la vie en percutant la verrière. Bien qu'il ait été reconnu innocent par une commission d'enquête, Maverick perd alors toute confiance en lui et décide de tout plaquer, en dépit du soutien et des encouragements de Charlie. Cette dernière lui fait part de sa déception sans ménagement et part à Washington pour une nouvelle fonction . Seul le commandant de la base, Viper, lui apporte du réconfort en révélant à Maverick les secrets de la disparition de son père. L'aviateur retrouve la motivation pour terminer son stage à Top Gun, qui couronne Iceman meilleur pilote de sa promotion. Maverick accepte son échec et le félicite.
Après la cérémonie de remise des diplômes, les aviateurs sont renvoyés en mission. Affectés de nouveau sur l'USS Enterprise, les pilotes sont chargés de porter secours à un navire de liaison, l'USS Layton, en perdition dans les eaux territoriales ennemies de l'océan Indien. Les équipages Iceman/Slider et Hollywood/Wolfman décollent vers le lieu du sauvetage ; Maverick, qui fait désormais équipe avec Sam « Merlin » Wells, l'ancien navigateur de Cougar, est quant à lui placé en alerte sur le pont d'envol du porte-aions. Mais, durant la mission, le F-14 de Hollywood et Wolfman est abattu par des avions soviétiques, arrivés sur la zone et ayant engagé les avions américains en combat aérien. Les deux aviateurs s'éjectent ; Maverick est peu après envoyé en renfort.
Des chasseurs
F-5, peints en noir et affublés de l'étoile rouge, sont utilisés afin de représenter les avions soviétiques, nommés MiG-28 dans le film.
À peine arrivé dans la bataille, Maverick est coiffé par un MiG et décroche, à la suite d'une nouvelle vrille à plat due au souffle du réacteur de l'avion adverse. Il réussit cette fois à maîtriser la vrille, mais perd confiance et se retire de la mêlée. Cependant, grâce aux encouragements prodigués par Merlin et lorsqu'il évoque en pensée son ancien équipier Goose dont il a gardé la plaque d'identité, Maverick reprend courage et réengage le combat. Les catapultes de l’Enterprise étant momentanément hors service, les deux F-14 sont forcés de se battre à deux contre six. Mais, appliquant les méthodes acquises à Top Gun et grâce au talent qui lui est propre, Maverick réussit à abattre trois avions ennemis successivement, tandis qu'Iceman se défait d'un quatrième adversaire, forçant les deux derniers avions soviétiques à abandonner le combat.
À leur retour sur le porte-avions, les aviateurs sont fêtés en héros par l'équipage et Maverick et Iceman se réconcilient. Plus tard, le commandant du groupe aérien embarqué propose à Maverick la mutation de son choix. Fort logiquement, ce dernier choisit de devenir instructeur à Top Gun. Sur place, il y retrouve Charlie, avec qui son histoire semble repartir.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Distribution
- Tom Cruise (VF : Patrick Poivey) : le lieutenant Peter Mitchell, alias « Maverick »
- Kelly McGillis (VF : Maïk Darah) : Charlotte Blackwood, alias « Charlie »
- Anthony Edwards (VF : José Luccioni) : l'enseigne de vaisseau 1ère classe Nick Bradshaw, alias « Goose »
- Meg Ryan (VF : Virginie Ledieu) : Carole Bradshaw
- Val Kilmer (VF : Jean-Paul Tribout) : le lieutenant Tom Kazansky, alias « Iceman »
- Rick Rossovich : l'enseigne de vaisseau Ron Kerner, alias « Slider »
- Tom Skerritt (VF : Jean-Claude Balard) : le commandant Mike Metcalf, alias « Viper »
- Michael Ironside (VF : Jean Barney) : le commandant Rick Heatherly, alias « Jester »
- John Stockwell (VF : Philippe Peythieu) : le lieutenant Bill Cortell, alias « Cougar »
- Tim Robbins (VF : Bernard Soufflet) : l'enseigne de vaisseau Sam Wells, alias « Merlin »
- Whip Hubley (VF : Éric Etcheverry) : le lieutenant Rick Neven, alias « Hollywood »
- Barry Tubb (en) (VF : Éric Legrand) : le lieutenant Henry Ruth, alias « Wolfman »
- Adrian Pasdar : le lieutenant Charles Piper, alias « Chipper »
- Clarence Gilyard, Jr. (VF : Tola Koukoui) : le lieutenant Marcus Williams, alias « Sundown »
- James Tolkan (VF : William Sabatier) : le commandant Tom Jordan, alias « Stinger »
Production
Genèse et développement
Le cinéma de guerre froide fait moins recette dans les années 1970, du fait de la politique de détente, ce qui incite le Pentagone à se servir d'Hollywood comme d'un instrument de propagande en phase avec la politique de réarmement militaire et idéologique de Ronald Reagan. L'appareil de sécurité nationale des États-Unis cherche ainsi dans les années 1980 à aider et conseiller des producteurs de films militaires, afin de redorer l'image de l'Armée auprès d'une opinion publique américaine encore profondément marquée par le syndrome vietnamien (en). C'est dans ce contexte que naissent des films comme la série Rambo, L'Aube rouge, Commando, Aigle de fer ou Top Gun qui véhiculent des messages de propagande de l'armée2,3.
Le scénario s'inspire de l'article Top Guns d'Ehud Yonay, paru en mai 1983 dans le magazine California et parlant de l'école de la Marine Corps Air Station Miramar.
Avant même que le script soit écrit, les producteurs font approuver leur scénario à la direction du Pentagone pour qu'elle procède à un montage visant à présenter l’armée sous son jour le plus favorable. En échange, le Secrétaire à la Marine John Lehman met à disposition des équipes de tournage l'utilisation de bases aéronavales, de leurs chasseurs et hélicoptères, ainsi que d'un porte-avion, et fait payer 1.8 millions de dollars à Paramount Pictures pour ces services4,5. Au final, le Pentagone a obtenu plusieurs changements : le titre du film, qui est passé de Top Guns à Top Gun ; la cause de la mort de Goose (plutôt qu'une collision, ce qui arrive plus fréquemment, le script final fait heurter sa tête contre la verrière de l'avion lors de son éjection) ; une scène de crash est supprimée ; Charlotte Blackwood est initialement une instructrice militaire, avant de devenir issue du domaine civil, les relations entre militaires n'étant pas acceptées au sein de l'armée à cette époque ; le pays contre lequel combat la Navy à la fin du film, la Corée du Nord, n'est plus mentionné6.
La réalisation est proposée d'abord à John Carpenter et David Cronenberg7, mais les producteurs désireux de développer un nouveau style visuel à Hollywood, choisissent Tony Scott, ayant repéré son esthétique chic, son montage saccadé et le choix de ses bandes sonores dans le film Les Prédateurs et son clip publicitairee pour Saab8.
Distribution des rôles
Pour incarner le personnage de Maverick, plusieurs stars en devenir de l'époque furent sollicitées comme les acteurs Patrick Swayze, Emilio Estevez, Nicolas Cage, John Cusack, Matthew Modine, Matthew Broderick, Sean Penn, Michael J. Fox, Scott Baio, Tom Hanks, Charlie Sheen, Jim Carrey, Rob Lowe, John Travolta, Eric Stoltz et Robert Downey Jr.7.
Pour incarner le rôle de Charlie Blackwood, les actrices Linda Fiorentino, Brooke Shields, Ally Sheedy, Debra Winger, Tatum O'Neal, Jodie Foster, Linda Hamilton, Daryl Hannah, Diane Lane, Sarah Jessica Parker et Carrie Fisher furent sollicitées. Mais les producteurs voulaient une inconnue du grand public et engagèrent finalement Kelly McGillis, après avoir vu sa performance dans Witness (1985).[réf. souhaitée]
Les acteurs Jon Voight et Louis Gossett Jr. ont, quant à eux, été sollicités pour le rôle de Viper7.
Tom Cruise refusa tout d'abord de participer au film, notamment à cause des scènes de vestiaires et du pitch du film, qui pour lui évoquait un « Flashdance dans le ciel » mais finit par accepter, en échange d'un million de dollars9.
Dans la scène du bar, l'homme qui a rendez-vous avec Charlie est Pete Pettigrew, dans la vie réelle un ancien pilote de l’United States Navy et un instructeur à Top Gun, par ailleurs consultant pour le film. Son indicatif de vol était « Viper », tout comme le personnage incarné par Tom Skerritt7.
Tournage
Le tournage du film a eu lieu principalement en Californie (Oceanside, San Diego, Oakland, Coronado, Naval Air Station North Island), dans le Nevada (NAS Fallon), à Chicago ainsi que dans l'océan Pacifique10.
Il a été marqué par le renvoi à trois reprises du réalisateur Tony Scott, qui sera finalement « repris » à chaque fois. Scott retravaillera cependant peu après avec le duo Jerry Bruckheimer-Don Simpson sur Le Flic de Beverly Hills 2 et Jours de tonnerre7.
Le pilote de voltige aérienne Art Scholl (en) est présumé mort durant le tournage : durant une vrille dos à plat, son avion s'est échoué dans l'Océan Pacifique et son corps et l'avion n'ont pas été retrouvés ; le film lui est d'ailleurs dédié11. De nombreuses acrobaties sont réalisées par Scott Altman, qui deviendra astronaute par la suite12.
Musique
Top Gun
Original Motion Picture Soundtrack
Singles
- Danger Zone
Sortie : 13 mai 1986
- Mighty Wings
Sortie : 1986
- Playing with the Boys
Sortie : 1986
- Take My Breath Away
Sortie : 15 juin 1986
- Heaven in Your Eyes
Sortie : 2 août 1986
- Top Gun Anthem
Sortie : 1986
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La bande originale est initialement publiée en 1986 sur Columbia Records. Elle est composée de chansons de divers artistes. Très teinté pop rock et synthpop, l'album est notamment porté par les singles Danger Zone et Take My Breath Away16.
Take My Breath Away17, composée par Giorgio Moroder, écrite par Tom Whitlock18 et interprétée par le groupe de new wave Berlin, sera un succès international et se classera à la première place des classements dans de nombreux pays19,20,21,22,23,24,25.
Auteur | Interprète(s) |
1. |
Danger Zone |
Giorgio Moroder, Tom Whitlock |
Kenny Loggins |
3:36 |
2. |
Mighty Wings |
Harold Faltermeyer, Mark Spiro |
Cheap Trick |
3:51 |
3. |
Playing with the Boys |
Kenny Loggins, Peter Wolf, Ina Wolf |
Kenny Loggins |
|
4. |
Lead Me On |
Giorgio Moroder, Tom Whitlock |
Teena Marie |
3:47 |
5. |
Take My Breath Away (Love Theme From Top Gun) |
Giorgio Moroder, Tom Whitlock |
Berlin |
4:15 |
6. |
Hot Summer Nights |
Alan Roy Scott, Michael Jay, Roy Freeland |
Miami Sound Machine |
3:38 |
7. |
Heaven in Your Eyes |
John Dexter, Mike Reno, Paul Dean |
Loverboy |
4:04 |
8. |
Through the Fire |
Giorgio Moroder, Tom Whitlock |
Larry Greene |
3:46 |
9. |
Destination Unknown |
Franne Golde, Jake Hooker, Paul Fox |
Marietta |
3:48 |
10. |
Top Gun Anthem |
Harold Faltermeyer |
Harold Faltermeyer & Steve Stevens |
4:13 |
Classements et certifications
- Classements
- Album
- Singles
|
- Ventes et certifications
|
Accueil
Critique
Lors de sa sortie en salles, Top Gun rencontre une critique mitigée.
Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film est crédité d'un score de 54 % d'avis positifs, sur la base de 57 critiques collectées et une note moyenne de 5,85/10 ; le consensus du site indique : « Bien qu'il présente certaines des images aériennes les plus mémorables et les plus électrisantes prises avec un œil expert [et dirigées vers] l'action, Top Gun offre trop peu de choses à mâcher aux téléspectateurs non adolescents lorsque ses personnages ne sont pas dans les airs »33. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 50 sur 100, sur la base de 15 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis mitigés ou moyens »34.
Pour le critique américain Roger Ebert du Chicago Sun-Times, qui a attribué au film une note de 2,5 étoiles sur 4, « les films comme Top Gun sont difficiles à juger parce que les bonnes parties sont si bonnes et les mauvaises parties sont si implacables. Les combats aériens sont absolument les meilleurs depuis les scènes aériennes électrisantes de Clint Eastwood dans Firefox. Mais attention aux scènes où les gens se parlent »35.
De nombreuses critiques rejettent l'esthétique et le haut concept (en)g du film, voyant en lui une émanation du phénomène des superproductions des années 1970, c'est-à-dire un produit calibré, plébiscité par le public et adulé par les décideurs de l'industrie hollywoodienne36. Pour le critique et historien du cinéma Mark Harris, Top Gun est le blockbuster emblématique qui annonce la fabrication en série de films sur-marketés (haut concept, promotion massive par des affiches tape-à-l'œil avec une bonne phrase d'accroche et bande-annonces explosives de suites, remakes, reboots ou préquelles, dans le cadre de franchises) et la mort de l'industrie hollywoodienne37,38.
Box-office
Top Gun a été un succès au box-office et a propulsé la carrière de Tom Cruise et de Kelly McGillis. Il a rapporté à sa sortie en salle 177 millions de dollars aux États-Unis et plus de 353 millions dans le monde entier, pour un budget d'environ 15 millions de dollars. En France, le film totalise 3 570 719 entrées39.
Impact sur le recrutement militaire
Le producteur John Davis affirma que Top Gun était une vidéo de recrutement pour l'US Navy telle que, après avoir vu le film, les spectateurs se disaient : « Whoa, je veux être un pilote ». Après la sortie du film, l'US Navy indiqua que le nombre de jeunes hommes souhaitant s’enrôler comme pilote augmenta de 500 %40.
Distinctions
Source : Internet Movie Database41
Récompenses
Nominations
Autour du film
La scène du prologue qui se déroule (accrochage dans l'Océan Indien contre un mystérieux pays hostile, avec un engagement qui oppose deux F-14 à deux MiG-28) évoque l'incident du Golfe de Syrte en 198142.
Les MiG-28 présentés dans le film sont en réalité des Northrop F-5 Freedom Fighter, dont l'apparence a été modifiée. Le « MiG-28 » n'existe pas, les MiG réels portant des numéros impairs. Cette « contrefaçon » est logiquement due à l'impossibilité, pour une production américaine, d'obtenir un avion de chasse soviétique pour le tournage du film à une époque où la guerre froide perdure entre les deux nations43.
Les avions « agresseurs », contre lesquels les héros s’entraînent à Miramar, sont des Douglas A-4F Skyhawk monoplaces. Ils furent utilisés jusqu'en 1999 et furent remplacés par des F-16 Fighting Falcon.
Dans la version française, le Grumman F-14 Tomcat est parfois appelé « F-Cat », comme lors de la scène de présentation de l'école quand le commandant Metcalf dit : « nous allons vous apprendre à pousser le F-Cat à ses extrêmes limites ». Il condense alors le nom de l'avion F-14 Tomcat en « F-Cat » (Cat pour « chat »). En revanche, le président du conseil militaire qui juge Maverick à la suite de son crash emploie le terme correct.
Le porte-avions USS Enterprise (à gauche) en 1973.
En , Legend3D (en) annonce, lors de la conférence International Broadcasting Convention (en) que le film sera converti en 3D, les séquences de combat aérien se prêtant particulièrement bien à cette technologie44,45. Cette version 3D est diffusée à partir du 46.
Le personnage de Maverick est inspiré par celui de Randall « Duke » Cunningham, un pilote de F-4 Phantom II pendant la guerre du Viêt Nam. Il a abattu cinq MiG pendant l'année 1972, dont trois le . Il a notamment effectué à cette occasion une manœuvre en combat aérien similaire à celle de la fin du film. Il a aussi été instructeur à Top Gun et a terminé sa carrière comme Commander de l'US Navy47.
Celui de Charlie s'inspire de Christine Fox (en) qui à est à l'époque présidente du centre américain d'analyses navales (en) et spécialiste des questions de défense48.
Les affrontements virils des deux jeunes et beaux aviateurs rivaux Maverick et Iceman sont interprétés par différentes personnes analysant le film (vision défendue notamment par Quentin Tarantino lors d’un monologue dans Sleep With Me) comme une allusion à leur potentialité homosexuelle. Ils décèlent l'approche homoérotique de la caméra de Scott qui filme ses protagonistes masculins comme des objets de désir (dans les vestiaires ou dans la séquence match de beach-volleyh où ils exposent leurs corps nus et luisants)49.
Plusieurs incohérences sont notées dans le film50. Le porte-avions qui apparaît dans le film est l'USS Enterprise (CVN-65), bien que Maverick et Goose semblent appartenir à la flottille de chasse VF-1 « Wolfpack », du fait des écussons sur les combinaisons et les insignes sur le casque de Goose. En revanche, les décorations d'escadrilles des avions du film sont totalement fantaisistes. On peut cependant apercevoir un alignement de F-14 appartenant également à la VF-1, avec leurs véritables marquages d'escadrille, sur le parking de la base de Miramar lors de certaines scènes du film. De plus, de nombreuses erreurs et incohérences apparaissent dans les scènes aériennes, avec des avions dont les numéros changent régulièrement entre les prises, tout comme la géométrie des ailes, ouvertes ou repliées, ou encore les masques à oxygène des pilotes, branchés ou débranchés, sans compter les dialogues des pilotes ne correspondant pas à la réalité des images et prises de vues.
Lors de la scène du combat final, quand l'avion de Maverick décolle depuis le pont d'envol du porte-avion, celui-ci est censé décoller de la catapulte tribord mais, lors de la séquence suivante, on peut constater que le pont d'envol au niveau de la proue est encombré d'avions « parqués » ; par ailleurs, l'avion d'où est filmé cette scène, censé être celui de Maverick en train de décoller, est en réalité en train de procéder à un passage à basse altitude sur le côté bâbord du bâtiment. Enfin, le tonneau qu'il exécute à ce moment-là est impossible en phase de décollage.
Suite
Peu de temps après la sortie du film, le scénario d'une suite est développé. Cependant, le projet se heurte à des questions logistiques et au cachet demandé par Tom Cruise7. En , Tom Cruise confirme à nouveau le projet et évoque un début de tournage en 201851. Joseph Kosinski, qui a déjà dirigé Tom Cruise pour le film Oblivion (2013), est annoncé comme réalisateur possible, peu de temps après52. Le film sort en 202253.
Notes et références
Notes
- En référence à l'indicatif de vol maverick de ce pilote arrogant et casse-cou qui n'hésite pas à enfreindre les règles.
- Maverick est hanté par la mort de son père, Duke Mitchell, pilote de chasse d'un F-4 qui a traversé l'espace aérien chinois et a été abattu. Les détails de cette mort sont classés, jusqu'à ce que le commandant Mike Metcalf lui révèle qu’il a servi avec Duke et que son père est mort en héros.
- Lors de l'exercice de combat aérien entre Jester et Maverick, ce dernier sort les aérofreins pour effectuer une sorte de manœuvre du Cobra et passer derrière Jester.
- Notamment par une manœuvre réalisée par Maverick, effectuant à un facteur de charge de 4g, un piqué inversé au quasi touche-à-touche avec un MiG-28. Cette manœuvre, irréaliste, s'inspire d'une photo prise [archive] par le pilote C. J. Heatley III, pour l'article Top Guns d'Ehud Yonay, paru en mai 1983 dans le magazine California. Cf (en) Dave Baranek, « Filming the Flying Scenes in "Top Gun" - Imagination, Technology, Art, and Skill Create An Enduring Hit », Conference: AIAA Centennial of Naval Aviation Forum "100 Years of Achievement and Progress", (DOI 10.2514/6.2011-6801).
- Baptisé Nothing On Earth Comes Close [archive], ce clip met en scène une voiture qui fait la course avec un avion de chasse. Scott s'en inspire dans le film lorsque Maverick enfourche une Kawasaki GPZ 900 R pour suivre le décollage d'un avion.
- Le titre est orthographié You've Lost That Lovin' Feeling sur les éditions « Special Expanded Edition » (1999) et « Deluxe Edition » (2006) de l'album Top Gun.
- Film résumable en un pitch d'une ligne.
Références
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- Secrets de tournage [archive] - Allociné.fr
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- Les doubles albums platine [archive] « Copie archivée » (version du 19 novembre 2015 sur l'Internet Archive) - Infodisc.fr
- (en) Gold Disc Award - WebArchive.org
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- (en) British album certifications [archive] - British Phonographic Industry. Inscrire « Top Gun - OST » dans la recherche
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- « Top Gun 2 : Tom Cruise confirme la suite ! » [archive], sur Allociné, .
- « Top Gun 2 : déjà un réalisateur pour diriger Tom Cruise ? » [archive], sur Allociné, .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Top Gun : Maverick
Pilote de chasse de la Marine américaine depuis trente ans, Pete « Maverick » Mitchell est rappelé par son ancien ami Tom « Iceman » Kazansky, afin de former les meilleures recrues diplômés de l'école Top Gun. Parmi elles, se trouve le fils de son ami disparu. Face à cette nouvelle mission de haut vol, Maverick va devoir affronter ses vieux démons.
Résumé détaillé
Le pilote de chasse et capitaine de vaisseau Pete « Maverick » Mitchell a ralenti délibérément ses promotions en trente ans de service afin de continuer à voler. Il est aujourd'hui pilote d'essai dans le désert des Mojaves pour le projet d'avion hypersonique nommé Darkstar. Le contre-amiral Cain, chargé du programme de recherche, arrive sur la base pour annuler son vol et interrompre ce programmeN 1, mais ne peut empêcher Maverick d'effectuer un vol risqué à plus de Mach 10. Son prototype prend feu et Maverick s'éjecte. Le programme d'essai prend fin.
Maverick est convoqué à la base aéronavale de North Island pour entraîner un groupe de diplômés de l'école de chasse Top Gun en vue d'une mission a très haut risque. Pour cette mission spéciale, il est réclamé par son ami et ancien pilote rival, l’amiral Tom « Iceman » Kazansky, devenu le commandant de la Flotte du Pacifique. Parmi eux se trouve le lieutenant Bradley « Rooster » Bradshaw, le fils de son défunt meilleur ami et navigateur Nick « Goose » Bradshaw. Le vice-amiral Simpson, qui supervise la mission, signifie à Maverick qu'il a le choix de refuser mais qu'il s'agira de son dernier poste comme pilote de chasse, un refus entraînant automatiquement une interdiction définitive de vol.
Maverick retrouve son amie Penny, fille d'amiralN 2 laquelle tient le bar proche de l'école d'aviation et vit avec sa fille Amelia, adolescente. Lorsque Maverick se présente comme instructeur, les officiers supérieurs qui dirigent l'école l’informent de la mission particulière des pilotes réunis à Top Gun : détruire une installation en haute montagne destinée à la fabrication d'uranium enrichi dans un état voyou. Une nation hostile, non nommée, développe cette usine avec l’intention de l'utiliser contre les États-Unis ou contre leurs alliés dans la région. L'équipe de pilotes est chargée de détruire cette cible, bien protégée par son emplacement très particulier : un cirque montagneux au fond d’un canyon, défendu par plusieurs batteries de missiles sol-air, des brouilleurs GPS ainsi que des chasseurs cinquième génération et d'autres appareils d'appui.
Maverick fait connaissance avec les pilotes d’élite, lesquels l'accueillent froidement. L'un d'eux, Jake « Hangman » Seresin, garde cyniquement ses distances avec les autres pilotes, Maverick inclus. Une forte tension se développe entre Maverick et Rooster lorsqu’ils se rencontrent, laquelle se transforme en hostilité. Il faut les séparer après un début de bagarre. Rooster reproche notamment à Maverick d'avoir freiné sa carrière.
Lorsque la formation aérienne commence, les pilotes constatent les grandes compétences de Maverick en combat aérien : en dépit de leurs expertises, tous perdent contre leur instructeur, à l'entraînement. Ceux-ci révisent leur opinion négative à son égard ; certains d'entre eux apprécient la virtuosité et l'expérience aérienne exceptionnelle de Maverick. Celui-ci favorise également la création d'un esprit d'équipe, par exemple en organisant une partie de football américain aux règles particulières sur la plage.
Maverick revoit une dernière fois Iceman, amiral quatre étoiles, qui affronte une lourde maladie. Il explique à Maverick la gravité de la situation et l'importance qu'il attache à la réussite de cette mission. Iceman le conseille sur le comportement à adopter vis-à-vis de Rooster.
Prenant les choses à cœur, Maverick présente un plan d’attaque aux deux amiraux chargés de superviser la mission. Maverick préconise deux équipes de deux F/A-18F Super Hornet, un biplace pour marquer la cible et un monoplace pour larguer les bombes à guidage laserN 3. Les quatre chasseurs multi-rôles seraient lancés à partir d'un porte-avions et voleraient à très basse altitude et à très grande vitesse dans le canyon pour éviter d'être détectés par les radars des sites SAM, avant d’atteindre les installations atomiques par une attaque en cabré-piqué. Les chasseurs feraient alors l’ascension des parois du cirque montagneux, bombarderaient l’installation d’enrichissement d’uranium et la détruiraient avant de se replier. Pour sortir du cirque montagneux, les avions cabreraient suivant une pente dangereusement raide, repoussant les limites des performances des F/A-18. En effet, cette forte montée réclame une accélération de 9,5 G, soit deux G au-dessus des performances maximales spécifiées. Une fois cette manœuvre aérienne dangereuse accomplie, les jets seraient la cible des missiles sol-air ennemis, en entrant dans leur champ de détection par radar. Dans cette optique, Maverick évalue et sélectionne, parmi les douze pilotes, ceux capables d'endurer l'approche et les manœuvres à très basse altitude et à très grand facteur de charge requises pour la mission.
Iceman meurt. Le vice-amiral Simpson décide aussitôt de retirer ses fonctions à Maverick et l'interdit définitivement de vol. Doutant de son plan, il préconise un autre schéma d'attaque, en altitude et plus lentement. Maverick prend sans autorisation les commandes d'un avion de chasse et démontre à tous que son plan est parfaitement opérationnel.
Un Su-57 semblable aux chasseurs ennemis du film.
La date de la mission étant subitement avancée, en raison de l'annonce de l'arrivée imminente dans l'installation ennemie du premier lot d'uranium à enrichir, le vice-amiral Simpson, malgré ses réticences, désigne Maverick comme chef de celle-ci. Celui-ci choisit Phoenix et son navigateur Bob comme ailiers, le second groupe étant composé de Payback et de Fanboy avec, contre toute attente, Rooster affecté à la frappe. Hangman est affecté au groupe de remplacement. Une fois la sélection effectuée, la mission est lancée sous la direction de Maverick.
L'approche à basse altitude fonctionne efficacement, empêchant les missiles Sol-Air de déclencher leur tir à leur approche. Le passage à 9,5 G est franchi après la destruction de l'installation atomique par bombardement aérien. La destruction de sa piste d'envol par des missiles mer-sol Tomahawk met évidemment l'ennemi en alerte tandis que patrouillent des avions ennemis modernesN 4 ; ceux-ci foncent pour détruire le groupe d’attaque conduit par Maverick. Ce dernier voit que Rooster est sur le point d'être abattu par les sites SAM ; il s'interpose entre Rooster et un missile pour le sauver au prix de son propre avion. Maverick s'éjecte avant que son F/A-18 n'explose en vol. Au sol dans la neige, il est bientôt repéré par un hélicoptère d'attaqueN 5. L’hélicoptère ennemi est détruit par Rooster, de retour pour protéger Maverick ; bientôt touché également par un missile sol-air, Rooster s'éjecte à son tour. Le duo au sol explore la zone boisée pour tenter de découvrir un moyen de s'échapper du territoire ennemi.
Un F-14B et un F/A-18F en 2005.
En contrebas, ils repèrent la base aérienne ennemie, aux pistes détruites par le bombardement d'appui. En désordre, elle présente des avions de chasse intacts, sans surveillance, dont un F-14 Tomcat reconditionné. Les deux pilotes s'emparent du F-14, et décollent du taxiway intact, avec l'espoir de retourner au porte-avions. Rooster déclenchant sa balise de détresse dans le Tomcat, les contrôleurs aériens du porte-avions américain découvrent qu'il est vivant. La balise se déplaçant à vitesse supersonique, ils en concluent qu'il a dérobé un avion ennemi. En l'air, les deux pilotes américains sont rapidement repérés au radar par deux appareils ennemis de cinquième génération. Maverick, fin connaisseur des capacités du Tomcat, les engage et les détruit. À court de munitions et désormais sans défense, ils sont interceptés par un troisième appareil ennemi venant de la mer et leur barrant la route. Celui-ci est abattu par Hangman, qui a décollé du porte-avions pour couvrir le F-14 de Maverick et Rooster.
Volant en formation, ils s'en retournent vers le porte-avions. « Maverick » apponte avec son F-14 sans train d'atterrissage avant ni crosse d'appontage, la barrière d'arrêt du porte-avions étant déployée pour leur sauver la vie. Le personnel navigant et l'équipage célèbrent le retour de Maverick et des autres pilotes1,2. Maverick ayant descendu deux avions supplémentaires au cours de la mission, en plus des trois « MiG 28 » qu'il avait abattus en 1986, acquiert le statut d'as de l'aviation.
Un P-51D semblable à celui de « Maverick ».
Penny retrouve Maverick dans le hangar où il entretient un P-51 Mustang avec l'aide de Rooster. Maverick s'envole en P-51 avec Penny en passager 3.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Top Gun: Maverick
- Titre français : Top Gun : Maverick4
- Réalisation : Joseph Kosinski
- Scénario : Ehren Kruger, Eric Warren Singer et Christopher McQuarrie, d'après les personnages créés par Jim Cash et Jack Epps Jr.
- Musique et chansons originales : Harold Faltermeyer, Hans Zimmer et Lady Gaga
- Direction artistique : Jeremy Hindle
- Décors : Jared Patrick Gerbig, David Meyer, Lauren E. Polizzi, Aja Kai Rowley et Clint Wallace
- Costumes : Marlene Stewart
- Photographie : Claudio Miranda
- Montage : Eddie Hamilton
- Production : Jerry Bruckheimer, Tom Cruise, David Ellison et Christopher McQuarrie
- Production déléguée : Edward Cheng, Dana Goldberg, Don Granger, Tommy Harper, Chad Oman et Mike Stenson
- Sociétés de production : Paramount Pictures, Skydance Media, Don Simpson/Jerry Bruckheimer Films et Tencent Pictures
- Société de distribution : Paramount Pictures (États-Unis et France)
- Budget : 170 000 000 dollars5
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur
- Genre : action
- Durée : 131 minutes
- Dates de sortie6 :
Distribution
- Version française
Version québécoise par le studio de doublage Cinélume, sous la direction de Sébastien Reding[réf. nécessaire]
Production
Genèse, développement et distribution des rôles
L'idée de donner une suite à Top Gun émerge dès 2010 lorsque Paramount Pictures propose le projet au producteur Jerry Bruckheimer et au réalisateur Tony Scott. Christopher McQuarrie est approché pour écrire le scénario, dans lequel le personnage de Tom Cruise, Maverick, n'aurait qu'un rôle mineur9. Le scénario est finalement écrit par Peter Craig10, Justin Marks11 et Ashley Miller. La participation de Tom Cruise est ensuite remise en cause12.
Tony Scott explique alors ses idées pour ce nouveau film Top Gun : « Ce monde me fascine, parce qu'il est si différent de ce qu'il était initialement. Mais je ne veux pas faire un remake. Je ne veux pas faire une réinvention. Je veux faire un nouveau film13. » L'intrigue évoque la fin des pilotes de combat aérien11, remplacés par des drones de combat14. Maverick devrait piloter un F/A-18 Super Hornet15.
Après le suicide de Tony Scott en , le projet de suite est remis en question. Jerry Bruckheimer souhaite cependant le relancer, notamment grâce à l'intérêt des acteurs Tom Cruise et Val Kilmer16,17. De plus, le producteur, qui était anciennement lié aux Walt Disney Studios, collabore à nouveau avec Paramount Pictures, qui avait produit Top Gun18.
Le projet est relancé en 2014. Le producteur Jerry Bruckheimer déclare à The Hollywood Reporter que la suite est toujours d'actualité et évoque même une idée de départ : « Les pilotes sont devenus obsolètes à cause des drones. Tom Cruise va leur montrer qu'ils ne sont pas obsolètes. Ils sont là pour rester »19. Quelques mois plus tard, le nom de Justin Marks est évoqué pour écrire le scénario20. En , Val Kilmer évoque son envie de revenir pour une suite21.
En , Tom Cruise révèle le titre du film, Top Gun: Maverick22. Joseph Kosinski est ensuite confirmé comme réalisateur23. Val Kilmer fait quant à lui « campagne » sur sa page Facebook pour apparaitre dans le film. Sa présence est confirmée en 8.
En , Nicholas Hoult, Miles Teller et Glen Powell sont évoqués pour interpréter le fils de Goose, le personnage campé par Anthony Edwards dans le premier film24. Finalement, Miles Teller est engagé pour l'incarner25. Le réalisateur Joseph Kosinski l'avait déjà dirigé dans son précédent film, Line of Fire (2017).
Tournage
Le tournage débute le à San Diego en Californie26,27,28.
Les prises de vues ont notamment lieu à South Lake Tahoe, Naval Air Station Lemoore, Naval Air Station Whidbey Island à Oak Harbor, Naval Air Station Patuxent River, Los Angeles, comté d'El Dorado, forêt nationale d'Eldorado et Lake Tahoe Basin Management Unit29.
Musique
Top Gun: Maverick
Music From the Motion Picture
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La musique du film est composée par Harold Faltermeyer, déjà à l'œuvre sur le premier film30, Hans Zimmer et Lady Gaga. Cette dernière est la coauteure et l'interprète de la chanson originale Hold my hand31. Lorne Balfe est le producteur musical du film.
Le CD de la bande originale du film est annoncé pour une sortie le 27 mai 2022 chez le label Interscope Records. Il contient huit compositions instrumentales totalisant une durée d'un peu plus de 30 minutes ainsi que quatre chansons : Hold My Hand par Lady Gaga, le titre phare du premier film Danger Zone par Kenny Loggins, une reprise live du standard Great Balls of Fire par l'acteur Miles Teller ainsi que la chanson originale I Ain't Worried du groupe One Republic.
Liste des titres
Toutes les chansons sont écrites et composées par et interprétées par Harold Faltermeyer, Lady Gaga, et Hans Zimmer sauf pour les exceptions notées.
Auteur | Interprètes |
1. |
Main Titles (You've Been Called Back to Top Gun) |
Harold Faltermeyer |
|
2:30 |
2. |
Danger Zone |
|
Kenny Loggins |
3:36 |
3. |
Darkstar |
Faltermeyer, Lorne Balfe |
|
3:01 |
4. |
Great Balls of Fire (live) |
|
Miles Teller |
1:55 |
5. |
You're Where You Belong / Give 'Em Hell |
BloodPop, Hans Zimmer, Lady Gaga |
|
5:46 |
6. |
I Ain't Worried |
|
OneRepublic |
2:28 |
7. |
Dagger One is Hit / Time to Let Go |
Faltermeyer, Zimmer, Balfe, Max Aruj |
|
5:06 |
8. |
Tally Two / What's the Plan / F-14 |
Andrew Kawczynski, Zimmer, Balfe |
|
4:34 |
9. |
The Man, The Legend / Touch Down |
Zimmer, Faltermeyer, Tucker, Lady Gaga |
|
3:54 |
10. |
Penny Returns (interlude) |
Zimmer, Tucker, Lady Gaga |
|
2:47 |
11. |
Hold My Hand |
|
Gaga |
3:45 |
12. |
Top Gun Anthem |
|
|
4:13 |
43:35 |
Accueil
Dates de sortie
Le film devait initialement sortir aux États-Unis le et en France le . Cependant, en , il est annoncé que le film est repoussé à l'été 2020, pour peaufiner davantage les scènes aériennes32. La première bande-annonce est dévoilée le au Comic-Con de San Diego33. Le film devait donc sortir aux États-Unis le et en France le . Cependant, à la suite de la pandémie de Covid-19, la sortie est à nouveau repoussée en 2021. En , Paramount a annoncé que le film sortira à la fois au cinéma et sur Paramount+ après 45 jours de sortie cinéma. En , le film est une nouvelle fois repoussé au pour éviter la concurrence avec Mission impossible 7[réf. nécessaire]. En , la sortie américaine est une nouvelle fois repoussée au car Paramount pense que la pandémie menace toujours le succès d'une sortie en salles. Paramount Pictures France annonce ensuite la date française pour le 34.
En mars 2022, il est annoncé que le film sera présenté lors du festival de Cannes 2022 le 18 mai 202235. Avant cela, il est projeté en avant-première au CinemaCon le 36.
Critique
Le film reçoit des critiques très positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 97 % d'opinions favorables pour 315 critiques et une note moyenne de 8,2⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « Top Gun: Maverick réussit un exploit encore plus délicat qu'une plongée inversée 4G, livrant une suite tardive qui surpasse son prédécesseur dans un style extrêmement divertissant37 ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 78⁄100 pour 60 critiques38.
En France, le film obtient une note moyenne de 3,6⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 31 titres de presse39. Du côté des avis positifs, CinemaTeaser écrit que « dans ce spectacle virtuose, taillé évidemment sur mesure pour le (très) grand écran, la licence Top Gun se trouve une légitimité presque inédite et retrouve une nouvelle jeunesse : son dernier tiers joue habilement avec ses recettes pour les faire muter, comme si subsistait toujours en Tom Cruise une petite part d’Ethan Hunt. » Josué Morel du site Critikat.com écrit notamment « Top Gun : Maverick prouve que Hollywood peut encore produire de singuliers blockbusters et, bonne nouvelle, qu’on n’en a pas fini avec Tom Cruise ». Pour Dernières Nouvelles d'Alsace, le film propose « de l’action de haut vol, avec des scènes de combat aérien inégalées et inoubliables ». Pour Antoine Desrues du site Écran Large, cette suite surpasse le premier film « avec ses séquences de vol diablement spectaculaires » et « permet à Tom Cruise d'interroger sa propre légende pour mieux affirmer qu'il est le meilleur ». Adam Sanchez du magazine GQ écrit notamment : « À ceux qui se demandaient si ce nouvel opus parviendrait à reproduire la magie du film original, le spectacle n’a besoin que de quelques minutes pour le prouver, et ce même s’il joue une partition connue par avance39. »
Du côté des avis négatifs, Mathieu Macheret du Monde reproche au film sa nostalgie : « sur un registre fétichiste, les scènes, lieux et personnages de son modèle, érigé ici en référence indépassable, et dupliqué mécaniquement sans une once de créativité ». Dans Libération, Marius Chapuis écrit : « Il n’y a que l’action pour sauver Maverick du désastre. Sans être d’une bouleversante nouveauté, les scènes d’entraînement et de combat aérien travaillent joliment le rythme, accélérant sans virer au frénétique et ralentissant quand il le faut pour redonner de l’air et de l’importance au mouvement. » Pour Olivier De Bruyn des Échos le film, « du premier au dernier plan, coche toutes les cases du blockbuster certifié conforme : scènes d'action évidemment spectaculaires, musique évidemment assourdissante (Hans Zimmer dirige la partition), héros évidemment super-héroïque et histoire évidemment prévisible39 ». L'Obs apporte une note de deux étoiles sur quatre, avec un avis partagé : « un honorable divertissement, [au] scénario balisé [avec] ses personnages archétypaux […], fait plaisir à voir »), ni totalement critique, ni réellement enthousiaste40.
Box-office
France
En France, le jour de sa sortie, le film se classe en première position du box-office des nouveautés avec ses 320 887 entrées, dont 120 473 en avant-première, pour 790 copies. Il devance largement la comédie franco-belge Hommes au bord de la crise de nerfs et ses 16 391 entrées43. Après son premier week-end d'exploitation, la suite de Top Gun supplante déjà son rival Doctor Strange in the Multiverse of Madness pour le record 2022 du démarrage au box-office, en réalisant 1 529 608 d'entrées44. La semaine suivante, la première du mois de juin 2022, Top Gun : Maverick reste en haut du box-office en engrangeant plus d'un million d'entrées (1 188 176) et frôlant les 3 millions d'entrées cumulées (2 717 784)45.
La barre des 3 millions d'entrées est franchie la semaine suivante en engrangeant 617 225, mais le film perd sa première place au box-office au profit de la nouveauté Jurassic World : Le Monde d'après. Top Gun doit attendre encore 2 semaines pour franchir la barre symbolique des 4 millions d'entrées sur le territoire français (4 255 825), avant de repasser numéro 1 du box-office devant Jurassic World 3 en engrangeant 537 000 entrées contre 478 00046,47. Le film atteint les 5 millions d'entrées en étant 2e du box-office (323 394) au cours de sa 7e semaine d'exploitation, devancé par Les minions 2 (1 360 765) et suivi par Jurassic World 3 (240 910)48.
Pour la semaine du 20 au 26 juillet 2022, Top Gun franchit la barre des 5,5 millions d'entrées et gagne une place au classement (4e) devant la comédie Menteur (191 336) et derrière Ducobu Président ! (254 032)49. C'est après 12 semaines d'exploitation que le film parvient à franchir la barre des 6 millions d'entrées (6 057 934)50. En septembre 2022, Top Gun : Maverick devient le plus grand succès de Tom Cruise en France avec plus de 6.4 millions de spectateurs, devant Rain Man51. Le , le long métrage franchit la barre symbolique des 6,5 millions d'entrées (6 554 634)52.
Amérique du Nord
Aux États-Unis, Top Gun : Maverick signe le meilleur démarrage d'un long-métrage dans la carrière de Tom Cruise, ainsi que le meilleur démarrage pour un week-end de Memorial Day, en engrangeant 156 millions de dollars53. La deuxième semaine de son exploitation en Amérique du Nord, le film engrange 86 millions de dollars pour atteindre les 291 millions de dollars cumulées. Tom Cruise bat ici son précédent records d'exploitation pour une seconde semaine, jusque-là détenu par son film La guerre des mondes, en 2005, qui avait cumulé 243 millions de dollars54. La douzième semaine, soit le 19 août, le film devient le sixième film le plus rentable de tous les temps aux États-Unis en atteignant les 679 millions de dollars, place détenue jusqu’alors parAvengers: Infinity War et ses 678 millions de dollars55.
Distinctions
Récompenses
Sélection
Autour du film
- Le film est dédié à Tony Scott, mort en 2012, réalisateur du premier film Top Gun et qui avait envisagé la réalisation de cette suite57.
- Le Darkstar que pilote Maverick au début du film, inspiré du SR-71 Blackbird et du drone SR-7258, porte le logo de la division Skunk Works de la société Lockheed, laissant supposer que la base du Désert des Mojaves est celle de Groom Lake (connue sous le nom de Zone 51). Cela est dû notamment au partenariat entre les producteurs du film et Lockheed pour créer le Darkstar59,60. La maquette réalisée s'est révélée si convaincante que le gouvernement chinois a repositionné un satellite-espion pour en prendre des photos61.
- Jennifer Connelly conduit une Porsche 911 S de 1973, en hommage au personnage de Charlotte « Charlie » Blackwood qui conduisait une Porsche 356 Spider. Tom Cruise pilote de nouveau la même Kawasaki GPZ 900R présente dans le premier film, ainsi qu'une Kawasaki Ninja H2R.
- Le F-14 présent dans le film est réalisé en images de synthèse, le dernier F-14 américain ayant volé pour la dernière fois en 200662.
- Comme dans le premier film, le pays ennemi n'est pas nommé, les visages des pilotes n'apparaissent pas et ils ne prononcent aucune parole. La présence d'avions de cinquième génération, de F-14 Tomcat63, la cocarde évoquant le Simorgh, l'environnement montagneux et la cible de la mission (un site d'enrichissement de combustible nucléaire) suggèrent fortement l'Iran (seul autre pays à avoir acheté des Tomcat) à certains commentateurs64.
- Dans la version originale, la voix de Val Kilmer, alias Tom « Iceman » Kazansky, a été recréée grâce aux algorithmes d'une société spécialisée. L'acteur a dû fournir quarante années d'archives audio65.
- Le P-51D Mustang de Maverick appartient à Tom Cruise depuis 2001. Il le pilote dans les scènes de vol66.
Notes et références
Notes
Références
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- Sophie Baudouard, « Top Gun Maverick : comment a été recréée la voix de Val Kilmer » [archive], sur premiere.fr, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel
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- Ressource relative à plusieurs disciplines