Alain Bashung, né Alain Claude Baschung le 1er décembre 1947 à Paris et mort dans la même ville le 14 mars 2009 2, est un auteur-compositeur-interprète et comédienfrançais. Il est devenu, après un début de carrière difficile, une figure importante de la chanson et du rock français à partir du début des années 1980 et a influencé un grand nombre de chanteurs de la nouvelle scène française. Il est, derrière Matthieu Chedid, le second chanteur le plus primé aux Victoires de la musique avec 12 victoires obtenues tout au long de sa carrière3.
Alain Bashung est le fils d'une mère bretonne, ouvrière dans l'usine Renault de Boulogne-Billancourt, et d'un père supposé kabyle, qu'il n'a jamais connu4,5. Sa mère, qui n'a jamais voulu parler à son fils de cette liaison passagère, se marie peu après sa naissance avec Roger Baschung, un boulanger alsacien. Alain prend le nom de son beau-père et est envoyé, alors qu'il n'a qu'un an, chez les parents de celui-ci, dans les environs de Strasbourg, à Wingersheim, afin de bénéficier de meilleures conditions matérielles6. Alain passe ainsi son enfance à la campagne dans un milieu modeste et conservateur, avec Oma (Elisabeth Battenstein, née à Düsseldorf, le 26 mars 1897), une grand-mère qui ne parle pas le français5. Son beau-père Roger lui offre pour ses cinq ans un harmonica Rosebud 5 qui sera son jouet préféré. L'enfant s'évade de l'ennui et de la solitude à travers la radio, ses premiers émois musicaux sont les valses de Strauss, Wagner ou Kurt Weill6... Enfant de chœur à Wingersheim, il pratique aussi le basket-ball et le cyclisme. Plus tard, à travers les radios des bases américaines installées en Allemagne, il découvre le rock'n'roll : "J'avais l'impression que chaque morceau m'était adressé personnellement, pour la première fois je me suis senti heureux"7.
Il revient vivre à Boulogne-Billancourt en 1959, chez ses parents. Suite à l'obtention de son certificat d'études, il reçoit comme cadeau une guitare Lucky 78. Auprès de sa « marraine » Andrée, l'ancienne responsable du personnel et des œuvres sociales chez Renault9, qui l'emmène aux concerts, il découvre les grandes figures de la chanson française, Edith Piaf, le rock américain de Gene Vincent, écoute à la radio Buddy Holly, qui deviendra un modèle, Elvis Presley5. Tout en suivant des études, qu'il abandonne après avoir obtenu un BTS de comptabilité, en 1965, à l'école nationale de commerce5, il forme avec des copains un groupe éphémère, Les Dunces (en français : « les cancres »), au registre oscillant entre folk et rockabilly. Un ami de sa marraine Andrée, régisseur à l'ORTF pour les shows d'Henri Salvador, lui ouvre les portes du music-hall.
Avec des musiciens rencontrés à Royan, Bashung forme un nouveau groupe qui écume les restaurants, les hôtels de province et surtout les bases américaines. Il commence difficilement sa carrière avec un premier 45 tours, à dix-neuf ans, Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ?, en 1966. La même année, entré chez RCA comme arrangeur, il y signe la musique de quelques chansons pour Claude Channes, Évelyne Courtois alias Pussy Cat et Noël Deschamps. En juin 1967, lors d’un festival pop au Palais des Sports de Paris, il ouvre - avec Ronnie Bird et Noël Deschamps - devant les V.I.P.s (en), les Pretty Things, les Troggs et Cream5,10. Entre 1972 et 1974, il compose une partie des musiques et coréalise trois albums et trois singles (dont Marilou) pour Dick Rivers5,10.
En 1968, il est la révélation télé de la saison en participant et remportant la finale de l'émission « Tremplins de l'été » ce qui lui vaut un début de notoriété nationale11, qui restera néanmoins limité. À cette époque, il vit quelques mois chez le chanteur Christophe, très connu à l'époque, et profite de son studio pour enregistrer un nouveau single, Les Romantiques, en 196812, celui-ci ne rencontre cependant que peu de succès. À partir de ce disque, il supprime le « c » de son nom.
En 1973, Alain Bashung interprète Robespierre dans la comédie musicale La Révolution française, de Claude-Michel Schönberg5, sous le nom d'Alain BaSchung.
En onze ans, il sort une douzaine de singles, dont l'un sous le pseudonyme de David Bergen, puis deux autres en 1976-1977 sous celui d'Hendrick Darmen, en tant que compositeur et interprète du groupe Monkey Bizness, tout cela sans grand écho.
Bashung rencontre alors le réalisateur Andy Scott et le parolier Boris Bergman, avec qui il signe, en 1977, son premier album innovant, Roman-photos, un échec commercial dans le contexte de la déferlante punk5.
Il poursuit en 1979 avec Roulette russe, album très sombre et plus rock, mais qui reste, comme son prédécesseur, très peu diffusé. Il faut attendre la fin de 1980 et la sortie du 45 tours Gaby oh Gaby pour que le chanteur, alors âgé de bientôt trente-cinq ans, connaisse enfin le succès ; ce single se vend à plus d'un million d'exemplaires5 et sera inclus dans la réédition de Roulette russe, qui connaît alors à cette occasion un regain de ses ventes.
Bashung confirme son talent auprès de la critique musicale et son succès auprès du public, avec la sortie en 1981 de son album très rock Pizza, qui lui permet, grâce au tube Vertige de l'amour, d'entamer une tournée dans de grandes salles, notamment à l'Olympia à Paris. Pourtant, c'est à cette période qu'il se brouille avec Boris Bergman.
De 1982 à 1989 : Virage artistique, période New Wave[modifier | modifier le code]
En 1982, Bashung collabore avec Serge Gainsbourg pour l'album Play blessures. Ce disque est une rupture volontaire avec le succès énorme et inattendu de Gaby, dont il semble vouloir se démarquer (« J'dédie cette angoisse à un chanteur disparu, mort de soif dans le désert de Gaby, respectez une minute de silence, faites comme si j'étais pas arrivé... », chante-t-il sur J'croise aux Hébrides). Au regard des 500 000 exemplaires vendus de Pizza, les 65 000 disques vendus de Play Blessures font de cet album un échec commercial13. Côté critiques5, seuls Libération et les médias rock encensent l'album, tandis que le reste de la presse peine à adhérer à ce disque difficile d'accès13 : certains qualifieront même Bashung de « Johnny Hallyday new wave14 ». Cet album est pourtant aujourd'hui considéré comme une pièce essentielle de la discographie du chanteur.
En 1983, l'album plus sombre Figure imposée, écrit en collaboration avec Pascal Jacquemin, reste tout aussi confidentiel. Mais le succès revient, en 1984, avec le single S.O.S. Amor15 qui lui permet de relancer sa carrière. En 1985, Alain Bashung interprète Touche pas à mon pote, pour l'association SOS Racisme. La sortie de Live Tour 85 et les désaccords quant à son format marquent la fin de la collaboration entre Bashung et sa maison de disques Philips. Barclay, qui vient de signer les jeunes Noir Désir la même semaine, lui ouvre ses portes16.
En 1986, avec Passé le Rio Grande il renoue avec la veine de ses premiers tubes et collabore d'ailleurs à nouveau avec Boris Bergman. Cet album est récompensé « Meilleur album rock » aux Victoires de la musique.
Mais en 1989, il revient aux sonorités sombres et new wave, aux expérimentations, sur l'album Novice. Le single trois titres qui en est extrait, Bombez !17 marque sa première collaboration officielle avec le parolier Jean Fauque et sa dernière avec Boris Bergman. Novice,dont la noirceur fait écho à Play Blessures, n'atteint pas la barre des 50 000 exemplaires vendus et est un échec commercial18.
À l'aube des années 1990, Bashung souhaite rompre avec l'utilisation des machines et des synthétiseurs qu'il a beaucoup exploités durant la décennie précédente19. Enregistré en partie à Memphis avec des musiciens américains, l'album Osez Joséphine sort en 1991. Une nouvelle fois écrit en collaboration avec Jean Fauque, cet album aux sonorités blues contient aussi quelques reprises de classiques du rock américain. À presque quarante-cinq ans, l'artiste élargit encore son audience, l'album se vend à plus de trois cent cinquante mille exemplaires et le single Osez Joséphine est son premier vrai tube depuis Vertige de l'amour, paru dix ans plus tôt. Sur le même album, on retrouve Madame rêve, titre rapidement incontournable de son répertoire, qui laisse entrevoir ses évolutions artistiques à venir.
En 1992, il reprend Les Mots bleus de Christophe, dans la compilation Urgence : 27 artistes pour la recherche contre le sida.
En 1993, Bashung entame à Bruxelles l'enregistrement de son prochain disque. L' élaboration de ce disque est coûteuse et pénible : divers musiciens étrangers sont successivement mis à l'épreuve et accumulent de nombreuses prises dans différentes directions (Michael Brook, Sonny Landreth, Ally McErlaine, Link Wray, Marc Ribot et Stéphane Belmondo). Deux mixages sont nécessaires pour donner satisfaction à l'artiste. Chatterton, album qu'il qualifie lui-même de country new age sort en 199420. Le titre Ma petite entreprise est un nouveau succès pour Bashung. Dans la foulée, il entame une tournée de deux ans, couronnée, en 1995, par le double album en concert Confessions publiques.
À partir de 1994, Bashung se consacre davantage à sa carrière de comédien débutée en 1981, notamment dans Ma sœur chinoise d'Alain Mazars.
Durant l'année 1997 lourde en événements personnels (dépression, séparation avec sa femme et déménagement dans le quartier de Belleville à Paris), Bashung s'attelle au chantier du disque qui sera souvent considéré comme son plus grand chef-d'œuvre : Fantaisie Militaire21. Les textes sont écrits une nouvelle fois avec Jean Fauque et Barclay présente à Bashung deux auteurs compositeurs de leur écurie : Les Valentins. Le disque est enregistré entre Paris, Aix-en-Provence et Londres avec les participations, entre autres, de Ian Caple, Rodolphe Burger, Adrian Utley (Portishead)22 et de Joseph Racaille pour les arrangements de cordes. L'album sort en janvier 1998, porté par le single La nuit je mens. Pour cet album, il reçoit trois Victoires de la musique en 1999 (en 2005, à l'occasion de la vingtième édition des Victoires de la musique, Fantaisie Militaire sera consacré meilleur album des vingt dernières années). Pour Bashung, c'est un double et franc succès, critique et commercial.
En 2000, il sort Climax, un double album de compilations dans lequel il revisite certains de ses plus grands titres, dont Volontaire en duo avec Noir Désir. Cette année-là, il écrit pour Vanessa Paradis la chanson L'eau et le vin, qui figure sur son album Bliss.
Années 2000 : Derniers albums aux sommets de la chanson française[modifier | modifier le code]
L'album L'Imprudence sorti en 2002, très bien accueilli par la critique, est considéré comme le plus sombre de sa discographie. Ce disque exigeant, jugé parfois trop austère, plus « parlé » que chanté, avec des arrangements de cordes et d'électro, s'inspire, selon Bashung, de la musique des vieux films en noir et blanc. Bashung enregistre, la même année, le Cantique des cantiques avec son épouse, la comédienne et chanteuse Chloé Mons : ce titre avait été écrit à l'occasion de leur mariage en 2001, sur une musique de Rodolphe Burger, à partir d'une nouvelle traduction du Cantique des cantiques de la Bible par l'écrivain Olivier Cadiot. En 2003, il participe à l'album-hommage à Léo Ferré, Avec Léo !, interprétant une version déconstruite de la chanson Avec le temps, et il écrit la préface d'un ouvrage retraçant le parcours artistique de cet artiste, qu'il admire.
Bashung lors de sa dernière tournée le 11 juillet 2008 aux Francofolies de la Rochelle.
En octobre 2003, Bashung effectue son retour sur scène après huit années d'absence. Durant deux ans, il parcourt avec ses musiciens les routes de France, en passant par Bruxelles et Montréal23. Cette tournée est immortalisée par un double album en concert : La Tournée des grands espaces24. En juin 2006, il investit la Cité de la Musique à Paris, qui lui donne carte blanche pendant plusieurs jours. Il y donne une série de représentations en s'entourant, pour l'occasion, des artistes qu'il aime et admire : Christophe, Dominique A, Rodolphe Burger, Arto Lindsay. Début 2007, il participe à la tournée des Aventuriers d'un autre monde, avec Jean-Louis Aubert, Cali, Daniel Darc, Richard Kolinka et Raphaël. Il s'offre également deux soirées à la Salle Pleyel de Paris, tout en incarnant Jack l'Éventreur dans la chanson Panique mécanique, sur l'album La Mécanique du cœur de Dionysos.
Alain Bashung apparaît dans J'ai toujours rêvé d'être un gangster, de Samuel Benchetrit, où il joue une des séquences avec le chanteur belge Arno. Tous deux interprètent leur propre personnage, se disputant la paternité d'une chanson.
En 2008, il chante L.U.V. en duo avec Daniel Darc, sur l'album de celui-ci, Amours suprêmes. Il participe également au Daho Show et reprend I Can't Escape from You en duo avec Étienne Daho. Il proposera également une création, L'Homme à tête de chou, autour de Serge Gainsbourg.
Le 24 mars 2008, Bashung sort l'album Bleu pétrole, collaborant notamment avec Gaëtan Roussel, de Louise Attaque, Arman Méliès et Gérard Manset, dont il reprend la chanson Il voyage en solitaire, qui conclut l'album. Il entame ensuite une tournée et est notamment programmé dans plusieurs festivals. Le 10 juin 2008, il commence une série de récitals à l'Olympia, malgré une chimiothérapie en raison d'un cancer du poumon25. Son parolier depuis vingt ans, Jean Fauque, annonce qu'un nouvel album pourrait voir le jour rapidement25.
Alain Bashung est promu chevalier de la Légion d'honneur le 1er janvier 200926,27. Le 28 février 2009, sur quatre nominations, il remporte trois trophées lors des Victoires de la musique 2009 : interprète masculin de l'année, album de chanson pour Bleu pétrole, et sa tournée a été désignée meilleur spectacle de l'année. Avec un total de douze récompenses obtenues au cours de sa carrière, il devient l'artiste le plus primé de ces Victoires28, seulement dépassé en 2018 par Matthieu Chedid3. Cette cérémonie, marquée par ses multiples récompenses, sera sa dernière apparition publique puisque, très affaibli, il décide d'annuler ses derniers concerts dans les jours qui suivent.
Atteint d'un cancer du poumon depuis plus d'un an, Alain Bashung meurt, le 14 mars 2009, à l'hôpital Saint-Joseph à Paris, à l'âge de 61 ans29. Après une cérémonie religieuse en l'église Saint-Germain-des-Prés, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division) le 20 mars 2009.
En février 2010, le magazine américain Rolling Stone place six de ses albums dans le Top 100 des meilleurs albums de rock français, avec notamment Osez Joséphine à la première place du classement et Fantaisie militaire en neuvième position30.
Le 12 novembre 2009, la première d'un ballet de danse contemporaine a lieu, à la MC2 de Grenoble ; la bande sonore utilise une réinterprétation, par Bashung, de l'album L'Homme à tête de chou (1976), de Serge Gainsbourg, pour la chorégraphie homonyme de Jean-Claude Gallotta qui lui avait demandé en 2007 d’adapter l’œuvre31,32.
Le 27 novembre 2009 sort À perte de vue, une intégrale de ses enregistrements depuis 1977 (faisant donc l'impasse sur ses 45 tours des années 1960-1970) sur 27 disques des œuvres d’Alain Bashung qui reprend ses douze albums studio, ses cinq en concert (dont trois doubles), deux en duo avec Chloé Mons, deux albums instrumentaux et trois albums de reprises et duos. En même temps que ce coffret, un double album de la dernière tournée du chanteur, enregistré à l'Élysée Montmartre le 14 décembre 2008, sort le 16 novembre sous le titre Dimanches à l'Élysée. Et à cette même date sort également un DVD en concert enregistré à L'Olympia entre le 10 et 15 juin 2008, qui reçoit la Victoire de la musique 2010 du DVD musical de l'année.
Aux Victoires de la musique de 2010, Bashung reçoit donc une douzième récompense à titre posthume pour le DVD musical de l'année et aussi l'hommage ému de Benjamin Biolay qui lui succède à la Victoire de la musique de l'artiste interprète masculin de l'année.
Le 26 avril 2011 l'album hommage Tels Alain Bashung est publié avec douze reprises par plusieurs chanteurs et groupes, qui comporte également un documentaire, Alain Bashung - Faisons envie, réalisé par Thierry Villeneuve.
Le 7 novembre 2011 sa reprise de l'album de Serge Gainsbourg, L'Homme à tête de chou, sort chez Barclay.
Au printemps 2012, lors d'une soirée hommage, Pierre Mikaïloff et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, sous la direction musicale de Yan Péchin, créent la pièce théâtrale et musicale Dernières nouvelles de Frau Major, inspirée de la vie et de la carrière d’Alain Bashung33. Elle est jouée ensuite dans plusieurs autres villes dont Paris, au 104, les 29 et 30 mars 2013, avec, entre autres, Brigitte Fontaine (La nuit je mens), Kent, Miossec, Albin de la Simone, Chloé Mons et Bertrand Cantat.
La ville de Mulhouse, à la suite d'une décision du conseil municipal le 14 octobre 2016, ainsi que la commune de Wingersheim, ont donné le nom de l'artiste à une rue. Ces communes rendent ainsi hommage au chanteur qui a passé son enfance en Alsace 34.
Le 28 septembre 2018, la chanson Immortels, extraite du futur album En amont, est dévoilée. Elle provient des sessions de Bleu pétrole et est écrite par Dominique A. L'album sort le 23 novembre 201835 et est composé de 11 titres enregistrés entre 2002 et 2008 et produits par Édith Fambuena36.
Alain Bashung a été, de 2009 à 2018, le chanteur le plus primé de l'histoire des Victoires de la musique avec 12 trophées39. Il a, depuis, été dépassé par Matthieu Chedid 3.
Toutefois, si toutes ces Victoires sont attribuées officiellement à Alain Bashung et en lien direct avec son œuvre (albums ou chansons), les catégories de DVD musicaux et de clips récompensent des œuvres pour lesquelles son implication est moindre par rapport à celle des réalisateurs concernés.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Jean-Jacques Jelot-Blanc, Alain Bashung, Livre Compact, Le Club des Stars, Éditions Seghers, Paris, 1987 (ISBN 978-2-232-10087-1)
- Philippe Barbot, Bashung, J'ai lu, coll. Librio Musique, 2000, 88 p. (ISBN 2-290-30716-5)
- Marc Besse (préf. Jean Fauque), Bashung(s) : une vie, Paris, Albin Michel, 2009, 336 p. (ISBN 978-2-226-19297-4)
- Pierre Mikaïloff (préf. Boris Bergman), Alain Bashung : Vertige de la vie, Monaco-Paris, Alphée-Jean-Paul Bertrand, 2009(ISBN 978-2-7538-0482-1)
- Laurent Lavige et al., Bashung vu par Laurent Lavige & Cie, Éditions Hugo & Cie, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7556-0428-3)
- Alain Wodrascka, Pierre Terrasson, Jean-Louis Rancurel, photos de Francis Vernhet, préf. d'Axel Bauer, Bashung : Dandy des matins blêmes, Paris, Éditions Didier Carpentier, 2010, 140 p. (ISBN 978-2-84167-661-3)
- Bruno Lesprit et Olivier Nuc, Bashung, l'imprudent, Don Quichotte éditions, 2010, 368 pages
- Evelyne Kesselring Ravidat, Lettres aux résidents Baschung, Romy Lopss, 2010, 130 p. (ISBN 978-2-36155-040-0)
- Gérard Manset, Visage d'un dieu inca, L'Arpenteur, 2011 (ISBN 978-2-07-013401-4)
- Pierre Lemarchand, « Alain Bashung Fantaisie militaire », éditions Densité (coll. Discogonie), 2018 (ISBN 978-2-919296-09-5)
- Stéphane Deschamps, Alain Bashung, sa belle entreprise, Hors collection, 2018
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- ↑ La Légion d'honneur du Nouvel An [archive] - Le Figaro, 1er janvier 2009
- ↑ Décret du 31 décembre 2008 portant promotion et nomination [archive] - Journal officiel du 1er janvier 2009, Légifrance
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- ↑ Avant de mourir, Bashung a enregistré du Gainsbourg [archive] - Le Soir, 20 mars 2009
- ↑ Pour L'Homme à tête de chou, Bashung s'est coulé dans la peau de Gainsbourg [archive] - Bruno Lesprit, Le Monde, 13 novembre 2009
- ↑ Tremblay rend un grand hommage à Bashung [archive] - Le Parisien, 24 mars 2012
- ↑ « Une rue Alain-Bashung à Mulhouse », DNA, 21 décembre 2016 (lire en ligne [archive])
- ↑ « Après vous, l'album posthume d'Alain Bashung arrive fin novembre », La Libre Belgique, 6 septembre 2018 (lire en ligne [archive])
- ↑ Alain Bashung : découvrez "Immortels", premier extrait d'un album d'inédits époque Bleu pétrole, sur culturebox.francetvinfo.fr, consulté le 28 septembre 2018 [archive]
- ↑ Alain Bashung [archive] sur www.chartsinfrance.net
- ↑ En 1980, une réédition fut publiée après le succès de Gaby oh Gaby.
- ↑ « Bashung triomphe aux Victoires de la musique » [archive], sur lemonde.fr, 1er mars 2009
- ↑ a b c d e f g h i j k et l « Victoires de la musique : voici les artistes les plus titrés » [archive], sur francetvinfo.fr, 13 février 2015
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