Alain Souchon, né Alain Kienast, est un auteur-compositeur-interprète et acteurfrançais né le 27 mai 1944 à Casablanca au Maroc. Figure majeure de la chanson française depuis les années 1970, sa carrière est notamment marquée par sa collaboration avec Laurent Voulzy entamée en 1974. Il a vendu plus de 9 millions de disques1.
Alain Souchon est l'un des artistes les plus récompensés aux Victoires de la musiqueavec 9 trophées gagnés depuis 1986.
Alain Édouard Kienastn 1 naît le 27 mai 1944 à Casablanca, dans une famille aisée d'origine suisse du côté maternel. Il porte d'abord le nom de son père officiel, Kienast, avant de prendre celui de son père biologique, Pierre Souchon2, qui est l'amant, puis le second mari de sa mère Madeleine Lemaître3. Il a quatre frères, deux demi-frères et une demi-sœur4.
Son père biologique est professeur d'anglais au lycée Claude-Bernard à Paris XVIe (qu'il évoque dans la chanson J'étais pas là sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur...) et sa mère romancière pour la collection Harlequinn 2, écrivant sous le pseudonyme de Nell Pierlain5.
Il vit six mois à Casablanca au Maroc, puis passe son enfance à Paris et sept ans dans une pension en Suisse.
En 1959, sur la route du retour de vacances au ski, leur voiture est percutée par un camion ; son père biologique, Pierre Souchon, meurt sur le coup, alors qu'Alain n'a que quatorze ans. Cette disparition le marquera profondément et inspirera deux chansons, Dix-huit ans que je t'ai à l'œil parue en 1977 sur l'album Jamais content et La Ballade de Jim parue en 1985 sur l'album C'est comme vous voulez en 19856.
Élève distrait et rêveur, il a des résultats scolaires calamiteux, si bien qu'il est envoyé à quinze ans en pension dans l'École d'horlogerie de Cluses en Haute-Savoie (actuellement lycée Charles-Poncet) où son frère aîné, professeur d'anglais, est aussi guide de montagne. La famille connaît des difficultés financières et sa mère doit gagner sa vie en écrivant pour la collection Harlequin. Ne pouvant s'adapter au milieu des autres élèves, il se réfugie dans la poésie et finit par se faire renvoyer pour indiscipline. Il est envoyé par sa mère en 1961 dans un lycée français en Angleterre. Son inscription n'étant pas valide, il reste néanmoins sur place et y vit de petits boulots pendant dix-huit mois. C'est notamment en travaillant dans un pub qu'il développe son goût pour la chanson populaire. Il est surnommé le Frenchman. Certaines de ses rencontres lui donnent l'occasion de faire découvrir la chanson française (Georges Brassens, Guy Béart...) et lui permettent d'écouter le répertoire anglo-saxon. Il évoque ce passage de sa vie dans Londres sur Tamise sur l'album J'ai dix ans et dans la chanson Jamais content. Il rate son baccalauréat par correspondance trois fois6.
Rentré en France, il vit encore de petits boulots et tente sa chance dans la chanson en se produisant dans des salles parisiennes. En mai 1968, il choisit de quitter Paris. À son retour, il rencontre Françoise Villechevrolle qu'il épouse le 20 novembre 19717, qu'il surnomme Belote (prononcé « Bélote », dérivé de belle). En 1972, il a un fils, Pierre Souchon, qui formera plus tard le groupe Les Cherche Midi avec Julien Voulzy, fils de Laurent Voulzy. La même année, trois 45 tours sont publiés chez Pathé Marconi, mais sont des échecs8.
Étranglé par les difficultés financières, il écrit en 1973 la chanson L'Amour 1830 qu'il destine à Frédéric François. Bob Socquet, directeur artistique de RCA Records, encourage Alain à l'interpréter lui-même. Elle reçoit un bon accueil et est sélectionnée au concours de la Rose d'or d'Antibes, où Alain emporte le prix spécial de la critique et le prix de la presse9.
Dans la foulée, il enregistre un album. Cherchant un arrangeur capable de donner forme à son univers musical, il rencontre en 1974 Laurent Voulzy, également sous contrat chez RCA. Bob Socquet sent que la collaboration entre les deux hommes peut être fructueuse, les musiques étant le point faible des chansons de Souchon. Souchon et Voulzy seront liés depuis ce jour par leur amitié et leur complémentarité artistique. Laurent Voulzy réalise les arrangements du premier album d'Alain Souchon Petite Annonce, rebaptisé quelques années plus tard J'ai dix ans, puis les musiques de Bidon sorti en 1976.
Cette collaboration va engendrer le succès naissant de ses disques avec des titres comme J'ai dix ans, S'asseoir par terre et Bidon. Alain Souchon (avec notamment aussi Michel Jonasz, Jacques Higelin et Yves Simon) est alors la figure de proue de ce que la presse et les spécialistes appellent la nouvelle chanson française, qu'il évoque ironiquement dans la chanson Nouveau sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur…. L'intéressé lui-même admet qu'il y avait alors une réelle volonté d'écrire différemment, et qu'en cela l'écriture musicale de Laurent Voulzy très pop et rythmiquement exigeante l'a obligé à inventer son propre style, très saccadé, quasiment télégraphique10.
Alors que Rockollection, dont il signe le texte pour Laurent Voulzy, est le succès de l'été 1977, Alain Souchon sort son troisième album : Jamais content. Il révèle Souchon sous un jour différent : témoin des difficultés de son époque (La P'tite Bill et Poulaillers' Song), il exprime aussi des émotions personnelles (la dépression, dans Allô maman bobo). Alain Souchon est alors en couverture des magazines, le symbole du Nouveau Père, plus fragile et plus conscient de sa part de féminité. Et déjà la mélancolie avec Y'a d'la rumba dans l'air, qui, entre l'apogée du disco et l'émergence du punk, apporte un vent de douceur acidulée et obtient un gros succès. Il entame une tournée qui l'amène à être en première partie de Jean-Jacques Debout (Olympia), Antoine et Thierry Le Luron.
En 1978, naît son second fils, Charles. Ce dernier, après une carrière de graphiste (il est le créateur des dernières versions du site de son père11), se lancera aussi dans la chanson sous le pseudonyme Ours. Son premier album Mi est sorti en 2007.
La même année sort l'album Toto 30 ans, rien que du malheur.... Le mythe du Nouvel Homme se confirme, un homme angoissé par les années qui passent et les kilos qui viennent (Toto 30 ans rien que du malheur… et Papa mambo). Un album résolument plus noir que les précédents, où l'artiste se révèle de plus en plus introspectif (Le Dégoût et J'étais pas là), mais qui n'en oublie pas pour autant la société et ses travers dans Le Bagad de Lann-Bihoué. Y figure également la chanson-titre du film de François Truffaut L’Amour en fuite, que le réalisateur lui a demandée, l'une des plus appréciées du répertoire de l'auteur.
Alors qu'en 1979 il voit pour la première fois son nom écrit en lettres capitales rouges au fronton de l'Olympia, 1980 voit la sortie de Rame. La chanson-titre est un canon et un succès immédiat auprès du public. La même année il fait sa première apparition au cinéma devant les caméras de Claude Berri pour Je vous aime aux côtés de Catherine Deneuve et Serge Gainsbourg. La vie, vue comme un film de cinéma, lui inspire Manivelle sur l'album Rame.
D'autres films suivront, comme Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau et L'Été meurtrier de Jean Becker, deux films où il donne la réplique à Isabelle Adjani. Il emballe critiques et public, mais ne se sent pas à l'aise dans ce nouveau costume, et finira par renoncer à faire carrière dans le 7e art.
En 1983 sort son sixième album : On avance. Il dresse déjà le bilan des années hippies dans Lennon Kaput Valse et se moque de la tension nouvelle des relations Est/Ouest dans Billy m'aime. Laurent Voulzy est moins présent sur cet album : il n'y signe qu'une seule musique, les autres sont dues à Souchon lui-même, Michel Jonasz (à qui il rend hommage dans le titre Jonasz sur l'album Rame), Louis Chedid, et Yves Martin, lequel a coproduit l'album. David McNeil met en mots avec Souchon la ville qui a vu sa naissance dans Casablanca, titre nostalgique. Cet album contribue à écorner le mythe du Nouveau Père, avec son univers musical décalé (orchestre, cordes, valse…). La même année il signe des textes pour Laurent Voulzy, pour son album : Bopper en larmes sorti en 1983.
Sorti en 1985, C'est comme vous voulez est un changement radical, de maison de disques (Virgin au lieu de RCA) comme de style musical, nettement plus rythmé et synthétique. Il regrette la lourdeur de la vie citadine (La vie intime est maritime et Pays industriels), se pose en chanteur cynique prêt à tout pour son succès (C'est comme vous voulez), avant de se chercher en vain (Les Jours sans moi). Les radios préfèrent La Ballade de Jim qui évoque pourtant une tentative de suicide. Le clip recevra la Victoire de la musique du meilleur vidéo-clip de l'année 1986, alors que Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante reçoit celle de la chanson originale de l'année. Il part dans une tournée commune avec Véronique Sanson12. Il a battu en avril 1984 un record de traversée de la Manche, avec comme copilote Gérard Feldzer, sur un avion de construction amateur, en 1 h 24 (record homologué par la Fédération aéronautique internationale)13.
Ultra moderne solitude sort en 1988, en partie enregistré au Royaume-Uni. La chanson-titre et Quand j'serai K.O. (Victoire de la musique de la meilleure chanson originale de l'année 1990) sortent en 45 tours et restent des standards de l'artiste. Cet album se distingue du précédent en ce qu'il est formellement moins noir, ce qui n'empêche pas Alain Souchon de dénoncer de plus en plus les dysfonctionnements de la société (Les Cadors et Normandie Lusitania) ou de continuer à évoquer ses doutes existentiels (J'attends quelqu'un) et son angoisse du temps qui passe (La Beauté d'Ava Gardner). Il décrit son album comme étant « très strict, austère, un peu monacal. On dirait l'abbaye de Timadeuc, en Bretagne. Tu y vas, tu demandes des fromages à des moines parfaits, très lisses, soixante ans et l'air d'en avoir dix-neuf. — Et il est fait avec quoi votre fromage ? — Avec le lait de nos sœurs les vaches ! Voilà : mon disque est fait avec le lait de nos sœurs les vaches »14. La tournée qui s'ensuit donne l'album live Nickel qui reçoit la Victoire de la Musique du meilleur album de l'année 1991, de même que Belle Île en Mer, Marie Galante est sacrée « Chanson de la décennie ».
En 1993, C'est déjà ça s'impose comme l'un des meilleurs albums du chanteur, porté par Foule sentimentale, chanson emblématique du chanteur et récompensée « Chanson des vingt dernières années » à l'occasion des vingtièmes Victoires de la Musique. La chanson-titre est choisie par Amnesty International pour la représenter. Il célèbre aussi à sa façon Arlette Laguiller dans une chanson qui porte son nom, se détachant toutefois de sa doctrine politique. À l'occasion de la présidentielle de 2002, Arlette Laguiller n'appelant pas à voter pour Jacques Chirac au second tour au cours duquel il affronte Jean-Marie Le Pen, il dit ne plus vouloir interpréter cette chanson, jugeant « cette femme trop dure »15. On note la première collaboration avec son fils Pierre sur Le fil. À signaler également le retour d'arrangements plus centrés autour de la guitare16. Une tournée nommée Défoule sentimentale donnera un album live du même nom qui recevra la Victoire de la musique de l'album de l'année 1996.
De 1994 à 2003, il participe régulièrement aux concerts des Enfoirés pour les Restos du Cœur.
Prenant exemple sur son compère Laurent Voulzy, Alain Souchon raréfie sa production et attend 1999 pour sortir Au ras des pâquerettes, titre homonyme, bien que différent, de celui figurant sur le premier album des Cherche Midi de son fils Pierre. Cet album très attendu confirme la tendance amorcée depuis un ou deux albums d'un artiste qui nous raconte la vie ordinaire (Pardon, Rive gauche, Le Baiser). Son « engagement » dans les problèmes de la société affleure toujours (Petit Tas tombé). Et toujours ce malaise de la vie qu’il exprime magnifiquement dans sa chanson La vie ne vaut rien. Le livret de l'album contient des indications quant à la genèse des différentes chansons qui le composent. La tournée donnera l'occasion de capter pour la première fois un de ses concerts au Casino de Paris, qui donnera un album live et un DVD nommé J'veux du live.
Son onzième album sort en 2005 sous le titre de La Vie Théodore, en hommage à Théodore Monod, dont il narre la vie dans la chanson-titre. Encore un peu plus introspectif, Souchon nous rappelle que la société ne lui va toujours pas (Putain ça penche, En collant l'oreille sur l'appareil), et poursuit son questionnement métaphysique (Et si en plus y'a personne). L'amour est bien sûr toujours source d'inspiration pour l'auteur (J'aimais mieux quand c'était toi, À cause d'elle, Le Mystère, L'Île du dédain et Lisa). Notons par ailleurs que Pierre Souchon participe aux musiques de trois chansons, dont Lisa, aidé par Julien Voulzy, puisque ce titre est en fait une reprise des Cherche Midi). C'est également dans cet album que Souchon chante Bonjour tristesse, chanson dédiée à Françoise Sagan, il la reprendra dans une nouvelle version en 2008.
À l'hiver 2008 sort Écoutez d'où ma peine vient. Alain au départ ne voulait écrire que quelques chansons pour illustrer un documentaire sur sa carrière diffusé sur France 3 Le chanteur d'à côté, mais les chansons qu'il a écrites ont fini par former un album complet. Le titre Parachute doré, inspiré des excès de grands patrons virés avec des indemnités ubuesques, a été distribué en téléchargement gratuit sur son site officiel. Dans ce disque, il dresse un constat d'échec des années Flower Power (Rêveur), analyse les causes de sa mélancolie (Écoutez d'où ma peine vient), parle de l'immigration illégale (Elle danse) et de la délinquance au féminin (8 m2). La seule collaboration avec Laurent Voulzy se fait sur le titre Popopo, chanson fustigeant Che Guevara. Ce titre a été ajouté in extremis, car Souchon ne voulait pas publier un album sans une collaboration avec son frère de musique Voulzy.
Le 21 novembre 2011 sort l'album À cause d'elles, réalisé par Renaud Letang. Cet album reprend des airs que sa mère lui chantait quand il était enfant17.
Le dernier album d'Alain Souchon, Alain Souchon & Laurent Voulzy, est sorti le 24 novembre 2014. Cet album est principalement composé de duos avec Laurent Voulzy.
Alain Souchon vit depuis plusieurs années dans le Loir-et-Cher où il a participé à plusieurs œuvres caritatives, notamment par l'intermédiaire de son épouse Françoise impliquée dans le milieu associatif[réf. à confirmer]18. Avec son allure débonnaire et sa voix nonchalante, le chanteur aux cheveux hirsutes continue à cultiver l'image d'un éternel adolescent au spleen tout baudelairien19.
Alain Souchon est le père des auteurs-compositeurs-interprètes Pierre Souchon et Charles Souchon connu sous le nom de scène Ours20,21.
- Alain Souchon a participé à l'écriture de tous les albums de Laurent Voulzy depuis 1977, sortie de Rockollection.
- 1979 : Émilie Jolie, conte musical pour enfants de Philippe Chatel : le coq
- 1982 : écriture de la chanson C'est bien moi (paroles et musique) pour Françoise Hardy (album Quelqu'un qui s'en va)
- 1983 : Dans ma vie, extrait de l'album Ma première chanson, disque collectif de soutien à la Croix Rouge
- 1986 : La Fugue du Petit Poucet, conte musical pour enfants
- 1990 : Diversion. Reprend Le long de l'eau de Jean-Louis Aubert
- 1991 : Seul dans ton coin, avec David McNeil
- 1992 : Le Bateau mouche dans l'album Urgence, disque collectif au profit de la lutte contre le sida
- 1993 : Le temps ne fait rien à l'affaire dans la compilation Chantons Brassens
- 1993: participation à 3 titres (2 en duo, 1 en quatuor) sur l'album Sol en Si
- 1995 : Combien d'amour c'est trop, quatuor avec Laurent Voulzy et Les Cherche Midi pour le 2e album Sol En Si
- 1995: Rio Grande en duo avec Eddy Mitchell, sur l'album Duos Taratata
- 1996 : Bye Bye Lady Dame, duo avec Geoffrey Oryema
- 1997: participation à 7 titres (duos, trios, collectif) sur l'album Sol en Si
- 1998 : Écriture de la chanson À la légère, avec Laurent Voulzy, pour Jane Birkin
- 1998 : Les Invités en duo avec Axelle Renoir dans l'album Ensemble contre le sida
- 1999 : La Maison près de la fontaine en duo avec Pascal Obispo dans l'album Chacun peut y mettre un peu du sien
- 2002 : Celui qui s'en va en duo avec Patrick Bruel dans son album Entre deux
- 2002 : Ça va ça vient, reprise de Boby Lapointe avec Les Cherche Midi sur l'album Boby Tutti-Frutti - L'hommage délicieux à Boby Lapointe de Lilicub
- 2003 : Sous les shorts des garçons, duo avec Axelle Renoir
- 2003 : Patricia , duo avec Albin de la Simone sur l'album éponyme de ce dernier
- 2003 : Le Serpent piteux, dans l'album Sol En Cirque
- 2004 : Palais-Royal, duo avec Jane Birkin dans l'album Rendez-vous
- 2005 : Histoires naturelles, de Nolwenn Leroy, il a écrit deux chansons (J'aimais tant l'aimer et Nolwenn Ohwo !)
- 2006 : Soleil, duo avec Françoise Hardy dans l'album Parenthèses
- 2006 : The 59th Street Bridge song (Feelin' groovy) en duo avec Laurent Voulzy sur l'album La Septième Vague
- 2006 : Quand j'étais chanteur, duo avec Michel Delpech dans l'album Michel Delpech &...
- 2006 : Lunettes bleues, lunettes roses dans Le Soldat rose, conte musical de Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud : l'homme de ménage
- 2006 : Tourne en rond sur Le Grand Dîner, album-hommage à Dick Annegarn, en duo avec lui
- 2007: Y'a d'la rumba dans l'air en duo avec Vincent Delerm, sur l'album Favourite Songs
- 2007: Quand j'étais chanteur et Foule sentimentale, en duo avec Michel Delpech, sur l'album live Le Grand Rex 2007
- 2008: Chanson de Marianne sur l'album Sol en Si - Le concert des Grands Enfants, + participation à 3 autres titres en collectif
- 2008 : Les Filles du bord de mer duo avec Salvatore Adamo sur l'album Le Bal des gens bien
- 2010: Perquisition matinale, sur l'album Dr Tom ou la liberté en cavale
- 2010: La liberté en cavale, en collectif, sur l'album Dr Tom ou la liberté en cavale
- 2011: Les filles, à quoi ça sert ?, avec Bénabar, Francis Cabrel et J.J. Goldman, sur la BO de Titeuf, le film
- 2011 : Rue Saint-Louis-en-l'Île duo avec Brigitte Fontaine sur l'album L'un n'empêche pas l'autre
- 2011 : C'est bon la vie duo avec Nana Mouskouri sur l'album Rendez-vous
- 2011 : Alors raconte sur Bécaud, et maintenant, album-hommage à Gilbert Bécaud.
- 2011: L'esprit Grande Prairie, en trio avec Eddy Mitchell et Laurent Voulzy, bonus de l'album live Ma dernière séance
- 2012 : Le Bagad de Lann-Bihoué duo avec le Bagad de Lann-Bihoué sur l'album Degemer mat, bienvenue
- 2014: Qu'est-ce que t'es belle, en duo avec Rose, sur l'album Kiss & Love
- 2014: Trente ans CFA, en duo avec David McNeil, sur l'album Un lézard en septembre
- 2017: Bambino, sur l'album Dalida by Ibrahim Maalouf
- 2017 : On veut des légendes duo avec Eddy Mitchell sur son album La Même Tribu
- 2017 : Dans la chanson La Même Tribu, sur l'album La Même Tribu d'Eddy Mitchell, Alain Souchon chante lui-même les mots Foule Sentimentale, en référence à sa chanson phare.
- 2017: A la fabrique, sur l'album Le soldat rose à la fabrique de jouets, composé par Alain Souchon, Pierre Souchon et Ours
- 2017: Tout est bien qui finit bien, en collectif, sur l'album Le soldat rose à la fabrique de jouets
- 2018: La Côte d'Opale, sur l'album Les Gens du Nord
- 2018: Perds pas l'Nord, avec Pierre Souchon, Ours et Cécile Hercule, sur l'album Les Gens du Nord
- 2018: Viennois, en duo avec Marcel Amont, sur l'album Par dessus l'épaule
Alain Souchon est l'un des artistes les plus récompensés aux Victoires de la musique, derrière Alain Bashung et Johnny Hallyday, à égalité avec Matthieu Chedid, avec 9 trophées glanés depuis 1986 :
- Calogero cite Alain Souchon dès le début de sa chanson Fondamental :
«On a tous
Une chanson d'Souchon qui nous traîne.»
Une variété de rose porte le nom Alain Souchon.
- ↑ On dit que sa mère Madeleine, qui appartenait à la troupe de Fernand Ledoux, tomba follement amoureuse d’un professeur d'anglais, Pierre Souchon, lors d'une tournée au Maroc. Revenue enceinte, elle ne quitta son mari que sept ans plus tard, pour retrouver son amant. Alain Souchon confirme cette version dans le documentaire de France 3 Le Chanteur d'à côté (2 décembre 2008) et dans l'émission de France Culture À voix nue de Maylis Besserie diffusée en décembre 2016 Alain Souchon : derrière les mots | Enfance : « J'étais pas là » [archive].
- ↑ Sous le nom de plume de Nell Pierlain, qui dériverait de la concaténation de « Madeleine », « Pierre » et « Alain ». Source : Patrick Souchon, La chanson de Nell, Grasset, 2009, p. 36.
- ↑ Challenges [archive]
- ↑ Encyclopédie des changements de noms, tome II, Emmanuel Ratier, page 409. Le changement de patronyme de Kienast en Souchon est autorisée par décret du 8 avril 1988, ainsi que pour ses fils Pierre (né en 1972) et Charles (né en 1978).
- ↑ Claude Fléouter, Alain Souchon, Michel Lafon, 2015, p. 7
- ↑ Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, 2007, p. 156.
- ↑ Dictionnaire étonnant des célébrités, de Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, First éditions, 2015, page 303
- ↑ a et b « Alain Souchon » [archive], sur rfimusique.com, décembre 2014
- ↑ Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, 2003, p. 1753.
- ↑ Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éd. Chronique, 2003, p. 149
- ↑ Dictionnaire des Musiciens, Encyclopaedia Universalis, 2015, p. 5064
- ↑ Alain Souchon ce soir ou jamais [archive], dailymotion.com.
- ↑ « Site officiel d'Alain Souchon » [archive] (consulté le14 novembre 2008).
- ↑ Chacun mon tour [archive], sur le site veronique-sanson.net, automne 1986
- ↑ Record de traversée de la Manche en avion par Alain Souchon [archive], sur le site INA.fr
- ↑ [vidéo] Interview plateau Alain Souchon [archive], ina.fr
- ↑ Match Alain Souchon contre Arlette Laguiller [archive], ina.fr
- ↑ Alain Souchon à propos de son album c'est déjà ça [archive], ina.fr
- ↑ Un nouvel album pour Alain Souchon [archive], sur le site musicactu.com
- ↑ La Nouvelle République du Loir-et-Cher, 23 septembre 2006
- ↑ Alain Kienast, dit Alain Souchon [archive], sur larousse.fr
- ↑ OURS - Mi : Album en écoute sur MCM [archive]
- ↑ Arts - Spectacles, Un disque d'Ours, Il est fort, l'animal ! [archive]
- ↑ Arrêté du 24 septembre 2012 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres, du Ministère de la Culture et de la communication
- Thomas Chaline, Alain Souchon, la vie en vrai, biographie, City éditions, 2017
- Mireille Collignon, Alain Souchon, j'veux du léger, Les Belles Lettres, Paris ; Presses universitaires de Valenciennes, Valenciennes, collection Cantologie, 2004.
- Alain Wodraschka, Alain Souchon - Laurent Voulzy, destins et mots croisés, éditions Carpentier, 2005. (ISBN 9782841673469)
- Stéphane Ternoise, La Faute à Souchon ?, roman, éditions Jean-Luc Petit, (ISBN 2-9506158-8-0)
Sur les autres projets Wikimedia :
[masquer]
Alain Souchon
|
Précédé par | | Suivi par |
|
|
|