Henri Salvador, né à Cayenne, en Guyane, le 18 juillet 19171 et mort à Paris le 13 février 20082, est un chanteur et humoriste français. Compositeur et guitariste, il joue à ses débuts dans des orchestres de jazz français. Sa longue carrière (commencée dans les années 1930), prend une nouvelle dimension lorsqu'il entame à partir de 1948, une carrière de chanteur.
Artiste populaire, apprécié d'un large public, on lui doit de nombreuses chansons qui aujourd'hui encore demeurent dans les mémoires : Syracuse ; Maladie d'amour ; Le Loup, la Biche et le Chevalier (Une chanson douce) ; sa reprise en français Le lion est mort ce soir ; Dans mon île3 ; Le travail c'est la santé ; Zorro est arrivé4 ; Jardin d'hiver…
Sacha Distel et lui sont les deux seuls chanteurs français de variété à figurer dans le Dictionnaire du Jazz5, chacun ayant bien connu Ray Ventura, Sacha Distel étant son neveu et Henri Salvador, à ses débuts, chanteur dans son orchestre.
Henri Gabriel Salvador naît au 19, rue de la Liberté, à Cayenne, le 18 juillet 19176. Son père Clovis Salvador, percepteur des impôts, et sa mère Antonine Paterne, fille d’une Amérindienne caraïbe, sont tous deux natifs de Guadeloupe7 : son père de Morne-à-l'Eau, et sa mère de Port-Louis8. Le jeune Henri débarque du paquebot Pérou au Havre le 16 août 1929, à l’âge de 12 ans, en compagnie de toute sa famille9. Il est le benjamin d'une fratrie comprenant sa sœur Alice et son frère André, avec lequel il chantait en duo au début de sa carrière, et avec qui il fit les beaux jours du Jimmy’s, à Paris et à Biarritz. Son frère reçut le Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros en 1947 pour Hey-ba-ba-re-bop avec l’orchestre d’André Ekyan10.
Billet de voyage de la famille Salvador rejoignant la France à bord du
Pérou en 1929.
Henri Salvador est par ailleurs le père biologique du photographe Jean-Marie Périer, conçu lors d'une liaison avec l'actrice Jacqueline Porel. L'enfant a ensuite été reconnu par François Périer. Les circonstances de la rencontre entre Jean-Marie Périer et son père naturel à Los Angeles en 1982 sont relatées dans son autobiographie Enfant gâté11,12.
Il se marie en 1940 avec une jeune Corse, Lili Susini, qui l'accompagnera pendant son périple sud-américain avec l'orchestre de Ray Ventura jusqu'à son retour en France en 1945. Il se remarie avec Jacqueline Garabédian en 1950. Après la mort de sa seconde épouse en 1976, Henri Salvador se remarie, en mai 1986, avec Sabine de Ricou, de qui il divorcera en 1995.
En novembre 2001, il épouse Catherine Costa, femme de radio et productrice d'émissions télévisées.
Enfant du paradis au cirque Medrano, il s'esclaffe si fort sur les gradins que le clown Rhum lui demande de revenir tous les dimanches, lui apprenant des gags en échange de ce rire communicatif. Ayant obtenu de justesse son certificat d'études, il exerce de nombreux petits boulots mais sans succès. Timide mais comprenant que son rire est son arme, il fait le pitre devant les terrasses des cafés parisiens et décide d'arrêter ses études à 15 ans, ce qui désespère son père13.
Influencé par sa tante Léona Gabriel qui chante dans un cabaret parisien, il apprend la musique (trompette et violon, instruments dont joue son père, mais surtout la batterie et la guitare). En 1933, un de ses cousins lui fait entendre les disques de Louis Armstrong et Duke Ellington. Fasciné par le jazz, il écoute cette musique à longueur de journée jusqu'au jour où il accompagne son frère André dans des cabarets parisiens. Ses talents de musicien, mais aussi d’humoriste, le font connaître et apprécier du public. En 1935, ils jouent au Jimmy’s Bar, cabaret renommé de l’époque. Django Reinhardt qui trouve des parfums tropicaux dans le jeu d'Henri l'engage alors comme accompagnateur14.
En septembre 1937, il est affecté pour son service militaire dans un régiment d'infanterie dans l'Est de la France puis est muté à Paris, grâce aux relations du patron du Jimmy's, dans le 213e régiment d'infanterie. À nouveau confronté au racisme et peu fait pour la vie de caserne, il déserte et est emprisonné dans la prison militaire de Maisons-Laffite. Réintégré, il est envoyé en juin 1940 sur le front Nord. La guerre est rapidement remportée par les Allemands, si bien qu'il est contraint de revenir à Paris en pleine débâcle13.
En 1941, il fuit la zone occupée pour la zone libre, où il est d'abord chanteur d'orchestre à Nice puis en avril à Cannes (son frère le fait engager au Maxim's comme guitariste dans l'orchestre de Bernard Hilda où Ray Ventura le remarque). Il fait partie de décembre 1941 à décembre 1945 de l’orchestre de Ventura lors de son séjour en Amérique du Sud — Brésil, Argentine, Colombie, Uruguay, etc. Il part seul, sans son frère qui était pourtant le leader de leur duo, signant les contrats. Il y exerce ses talents de guitariste-chanteur, et de comique, avec une imitation de Popeye. C'est là qu'il connaît son premier succès personnel, « sauvant » la première soirée de l'orchestre de Ray Ventura au casino d'Urca (Rio de Janeiro) par son imitation de Popeye puis l'interprétation de Maladie d'amour15. Ventura revient à Paris en 1945 mais Henri accepte un contrat pour effectuer une tournée solo au Brésil. Lorsqu'il retrouve son frère André le 5 décembre 1945, ce dernier souhaite reformer leur duo mais Henri, devenu une vedette, refuse, ce qui provoque une douloureuse rupture affective13. Il réintègre l'orchestre de Ventura puis, lassé d'être le fantaisiste surtout reconnu pour son jeu scénique, monte son propre orchestre en 1946, avec succès. En 1947, il propose au directeur de Bobino de l’embaucher en vedette à part entière, prenant le pari de n'être payé que par les entrées. Dès sa première scène le 18 octobre 1947, il rencontre le succès qui lance sa carrière de « chanteur créole ». Il participe, en 1949, au film Nous irons à Paris, de Jean Boyer, aux côtés de l’orchestre de Ray Ventura, des Peter Sisters, de Martine Carolet d’autres vedettes de l’époque.
En 1949, il obtient le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros, et passe à l’ABC, le temple des music-halls parisiens, dans la revue de Mistinguett Paris s’amuse. C’est là qu’il rencontre Jacqueline Garabédian, étudiante égyptienne qui devient son épouse le 24 janvier 1950 et son imprésario13.
Par la suite, devenu chanteur, il est accompagné par plusieurs musiciens tels que Philippe Gérard, Henri Leca, Jack Diéval, surnommé le « Debussy du jazz16 », Joe Boyer, Michel Legrand… Il fait toujours en sorte de combiner sur ses albums chansons très fantaisistes et chansons douces, bien que le grand public se montre plus enthousiaste sur les premières, tandis que la concurrence est sévère dans le domaine des secondes (André Claveau, Georges Ulmer, etc.).
En 1956, sous le pseudonyme d’Henry Cording — en référence à recording (enregistrement en anglais), il est l'un des premiers à interpréter des airs de rock 'n' roll17 en français, sur des textes de Boris Vian (alias Vernon Sullivan) mis en musique par Michel Legrand. Il s’agit, en fait, de parodies de ce nouveau style de musique alors en vogue aux États-Unis.
Parallèlement, la même année, il enregistre un 45-tours à la guitare jazz, intitulé Salvador Plays the Blues.
C'est en débutant dans l'orchestre de Ray Ventura qu'Henri Salvador révèle ses qualités d'interprète et de fantaisiste. Il y fait la rencontre déterminante de Bernard Michel et Maurice Pon, avec qui il écrira de nombreux succès : Le Loup, la Biche et le Chevalier (communément appelée « Une chanson douce »), Le travail, c'est la santé, Dans mon île, Croqu'Soleil, Les Bestioles, etc.
La complicité de Bernard Michel et Henri Salvador engendre plus de quarante-cinq ans de créations artistiques fructueuses, telles que : Ah Ah Ah, Ma Doudou, Twist SNCF, Zorro est arrivé, Minnie, petite souris, Tout ça, c'est pas grave, Monsieur Boum Boum, J'étais une bonne chanson, Une femme d'affaires, Pauvre Jésus-Christ, Le Voyageur, Une blonde en or, Les Aristochats18, C'est pas la joie, J'aime tes genoux19, etc. Sa carrière prend un tournant dans les années 1960, en grande partie grâce aux émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier, dans lesquelles il interprète des chansons humoristiques, qui le consacreront comme chanteur populaire : Faut rigoler, Juanita Banana, etc. Il obtient même, en première partie de soirée, sa propre émission, intitulée « Salves d’Or », qui connaîtra plusieurs éditions.
Il crée en 1964 son propre label, « Rigolo », qui publiera dorénavant tous ses disques jusqu'en 1984, ainsi que ceux de quelques autres artistes : Tiny Yong, Jacky Moulière, Baris Manço, les Bretell's, Jacqueline Boyer, Audrey Arno…
Supporter du Paris Saint-Germain depuis le début des années 1970, Henri Salvador possédait quatre abonnements à vie au Parc des Princes depuis l’ère Hechter. Le club était en effet dans une mauvaise passe financière et Daniel Hechter avait demandé à ses amis de mettre la main à la poche. En contrepartie de 10 000 francs de dons, Hechter a offert un abonnement à vie au Parc pour tous les matches du club. Henri Salvador en prit quatre20.
Le 19 septembre 1976, sa femme Jacqueline meurt d'un cancer. Il sombre alors dans une grave dépression et perd son manager13. Son imprésario Charley Marouani le convainc de venir quelques jours à Tahiti chez un autre de ses artistes, Jacques Brel, séjour qui lui redonne le goût de la musique21.
En 1979, il participe au conte musical Émilie Jolie, écrit par Philippe Chatel, dans lequel il incarne le conteur, et interprète trois chansons, dont l’une avec Françoise Hardy et Émilie Chatel.
Certains de ses innombrables succès ont été repris sur disque par d'autres artistes, en particulier Le Loup, la Biche et le Chevalier (plus connu de tous sous le titre Une chanson douce). Enzo Enzo ou Thierry Gali, entre autres, ont repris ce titre dans leurs albums à destination d'un jeune public. De 1971 à 1975, il participe, avec bonheur, à plusieurs séries de variétés pour la jeunesse produites sur la Première Chaîne de télévision par Gilbert Richard. Notamment, il compose et interprète l'indicatif de son émission du mercredi après-midi : Papa Tête en l'Air.
Sa carrière connaît une éclipse dans les années 1980 et 1990. Il passe même alors auprès des jeunes pour un musicien « ringard », et la télévision ne le montre plus. Le chanteur se consacre alors surtout à la pétanque, dont il est un joueur de haut niveau22. Il publie un album de bande dessinée sur le sujet, Passion… Pétanque23, et invente même des boules : une première série est commercialisée d’abord par le fabricant JB, puis il dépose trois brevets pour la boule de haute technologie « VMS Plot »24.
Essentiellement reconnu comme chanteur fantaisiste (alternant de fréquents succès de chansons drôles et de rares succès de chansons douces), ce qu'il regrette parfois, il renoue avec le jazz avec l'album Monsieur Henri enregistré à New York en 1994 et qui est un grand échec artistique et commercial25.
En 2000, Keren Ann et Benjamin Biolay, grâce au mécénat de Philippe Ulrich, lui offrent l’occasion de revenir au sommet avec son disque Chambre avec vue et son titre phare : Jardin d’hiver. La collaboration avec Benjamin Biolay s’envenime quelque temps plus tard26 mais n'empêche pas le retour gagnant du crooner jazzy13.
Henri Salvador s’est également prêté au doublage de films d’animation, en prêtant sa voix en 1989 au crabe Sébastien dans La Petite Sirène, des Studios Disney. En 2006, à l’occasion de la sortie DVD du film, il réenregistra également les dialogues de sa suite, La Petite Sirène 2 : Retour à l'océan, dialogues confiés à un autre comédien sur la version originale de 2000.
Parolier pour de nombreux artistes, notamment pour Régine, Sheila, il a fait connaître au grand public Keren Ann. Plusieurs musiciens, comme Laurent Voulzy, Gabriel Yared, Eddy Mitchell et Art Mengo, ont composé pour lui.
Son dernier album, intitulé Révérence, sort fin octobre 2006. Il met fin à sa carrière active lors d’un dernier spectacle donné au palais des Congrès de Paris le 21 décembre 2007.
Entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2007, Henri Salvador a participé à un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy27, au cours duquel il a pris la parole28 en faveur de son candidat.
Il meurt le 13 février 2008 d’une rupture d'anévrisme à son domicile parisien, au 6 place Vendôme, à l’âge de 90 ans. Sa dernière émission enregistrée aura été celle de Laurent Baffie sur Europe 1, enregistrée quelques jours avant sa mort et diffusée le 10 février 2008. Ses obsèques ont lieu le 16 février 2008 en l'église de la Madeleine à Paris, en présence de Nicolas Sarkozy et du prince Albert de Monaco. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division)13. La date de naissance à l'état civil est bien 1917, et non pas 1918 comme indiqué par erreur sur sa pierre tombale29.
Jusqu'en 1951 : label Polydor - À partir de 1952 : label Philips.
- 1948 : Maladie d'amour / Clopin clopant (réf. 560 039)
- 1948 : Le Portrait de tante Caroline / Parce que ça me donne du courage (réf. 560 069) (réédité en 1949 réf. 560 116)
- 1948 : Mon Ange / Tout ça (réf. 560 073)
- 1948 : Chanson surréaliste / Salvador s'amuse (réf. 560 076)
- 1949 : Ma Doudou / Un p'tit air dans la caboche (réf. 560 118)
- 1949 : Bedelia / 24 Heures par jour (réf. 560 119)
- 1949 : El a diz que tem / Qui sait, qui sait, qui sait (réf. 560 130)
- 1949 : Son P'tit Bonhomme de chemin / Comme jamais (réf. 560 133)
- 1950 : Je ne suis pas / Charlot (réf. 560 140)
- 1950 : Les Maris, les Papas et les Chats / Que si, que no (réf. 560 156)
- 1950 : Adieu foulard, adieu Madras / Ti Paule (réf. 560 165)
- 1950 : C'est Noël m'amie / Léger (réf. 560 180)
- 1950 : C'est le be-bop (Boris Vian) / Saint-Germain des Prés (Léo Ferré) (réf. 560 181)
- 1950 : Quand je me souviens / Si jolie (réf. 560 182)
- 1950 : Un clin d'œil / Avec un tout p'tit rien (réf. 560 183)
- 1950 : Le Marchand de sable / Le Loup, la Biche et le Chevalier (réf. 560 184)
- 1951 : Enfance de mon cœur / Rebonjour (réf. 560 196)
- 1951 : Ma Chansonnette / Bon à rien (réf. 560 246)
- 1951 : La Vie grise (Boris Vian) / Le Scaphandrier(Léo Ferré) (réf. 560 253)
- 1951 : Ciel de Paris / Monsieur l'bon Dieu (réf. 560 268)
- 1951 : Tout est tranquille / Le Téléphone (réf. 560 341)
- 1951 : Dors mon petit ange / Doucement, doucement (réf. 560 342)
- 1952 : Ma Petite Folie / Ma Petite Jacqueline (réf. 72 106)
- 1952 : L'Abeille et le Papillon / Je vous aime (réf. 72 109)
- 1952 : Gade boug'la / Haïti (réf. 72 121)
- 1952 : En traînant la savate / Quand on s'aime à Paris (réf. 72 158)
- 1952 : Les Oiseaux et les Rêves / La mort passe (réf. 72 174)
- 1953 : Elle me donne / Le Petit Indien (réf. 72 191)
- 1954 : Le Roi du fox-trot / Le Roi des caves (réf. 72 275)
- 1955 : Margaret / Papa loves mambo (réf. 72 276)
- 1956 : Qu'ech que ch'est qu'cha / As-tu vu Adèle (réf. 72 292)
Henri Salvador a sorti plusieurs dizaines de 45 tours, parmi lesquels :
- Philips 432.736 : Le lion est mort ce soir / Twist SNCF / Dis, dis, dis / Twist de l'enrhumé
- Philips 432.828 : Sherry / Le chercheur d'or / Le voyageur / Purée de pommes de terre
- Philips 432.868 : Retour au porteur / Dis-moi que tu m'aimes / Va-t-en vite mon amour / Minnie, petite souris
- Philips 432.919 : Monsieur Boum Boum / Sûrs de nous / Grosse fille pleure pas / Cœur brisé à prendre
- Rigolo 18.717 : Avec la bouche / Madame tristesse / Le petit clown / Zorro est arrivé
- Rigolo 18.733 : La danse de Zorba / Loin sur les grands chemins / Tant qu'il y aura des filles sur la terre / Sophia
- Rigolo 18.734 : Le travail c'est la santé / Dis, Monsieur Gordon Cooper / Bouli-bouli / Hula-Hula
- Rigolo 18.739 : Juanita Banana / Caroline / Soleil blanc / Avant
- Rigolo 18.741 : Quand faut y aller faut y aller / Je bois à ton souvenir / Socialement parlant / Trois roues à mon chariot
- Rigolo 10.082 : Petit Lapin / La vallée
- 1955 : Henri Salvador chante ses derniers succès, Polydor (Le Loup, la Biche et le Chevalier, Maladie d’amour, Clopin-clopant, etc.)
- 1956 : Henri Salvador alias Henry Cording and his original Rock and roll boys, Philips
- 1957 : Sous les tropiques, Philips (Adieu foulards, adieu madras, Oh si y avait pas ton père, etc.)
- 1958 : Dans mon île, Barclay
- 1959 : Chanté par Henri Salvador, Barclay
- 1960 : Salvador s’amuse, Barclay (Blouse du dentiste, Gondolier, Moi j’préfère la marche à pied, etc.)
- 1962 : Succès, Philips/Salvador (Le lion est mort ce soir, Twist SNCF, etc.)
- 1963 : Henri Salvador, Philips/Salvador (Minnie petite souris, etc.)
- 1964 : Zorro est arrivé, Rigolo
- 1965 : Le travail c'est la santé, Rigolo
- 1967 : Henri Salvador, Rigolo (J’étais une bonne chanson, Enfoncez-vous ça dans la tête, Claire, ma secrétaire, etc.)
- 1968 : Salvador, Rigolo (Une chanson douce, Quand faut y aller, faut y aller, etc.)
- 1969 : Henri Salvador, Rigolo
- 1970 : Chante Boris Vian, Barclay
- 1972 : Le Petit Poucet, Rigolo
- 1977 : Salvador 77, Rigolo
- 1978 : Henri Salvador, Rigolo
- 1979 : Salvador/Boris Vian, Rigolo
- 1980 : Salvador en fête, Rigolo
- 1985 : Henri, Pathé Marconi
- 1989 : Des goûts et des couleurs, Pathé Marconi
- Les Voleurs d’eau – Je ne le dirai pas – La Dernière Danse – Pense Henri – Blues dingue – Donne, donne – Des goûts et des couleurs– Où, quand, comment – Tu es entrée dans mon âme – Debout dans un hamac.
- Qu’ça saute – En plantant des navets – Qu’est-c’que j’aime – Layla – J’ai dû faire le con quelque part – La Main au cul – Vas-y mollo – Pieds palmés – Yes or no – Rock Hoquet – Envie de toi.
- Jardin d’hiver – Chambre avec vue – J’ai vu – Il fait dimanche – La Muraille de Chine – Jazz Méditerranée – Un tour de manège – Vagabond – Je sais que tu sais – Mademoiselle – Le Fou de la reine – Faire des ronds dans l’eau – Aime-moi.
- Bonjour et bienvenue – Il fait dimanche – Ma Doudou (avec Laurent Voulzy) – Qu’elle est con – Mademoiselle – Muraille de Chine – Quoique l’on fasse – J’ai beaucoup trop envie de toi – Chiche (avec Bireli Lagrène) – Tu es entrée dans mon âme (avec Bireli Lagrène) – Oléo – Duke, Basie, Louis – All I really want (avec Lisa Ekhdal) – Syracuse – Jardin d’hiver – Le Loup, la Biche et le Chevalier (Chanson douce) – Avec le temps – Bonsoir amis
- Ma chère et tendre – Vous – C’était un jour comme les autres – Le voyage dans le bonheur – Toi – J’ai tant rêvé – Quand un artiste – Sans toi – Ailleurs – Itinéraire – Tu es venue – Bormes-Les-Mimosas – Les Chemins de la nuit (édition limitée) – Dans tes yeux.
- La vie c’est la vie – Mourir à Honfleur – Dans mon île – Cherche la rose – L’amour se trouve au coin de la rue – Tu sais je vais t’aimer– J’aurai aimé – Italie (un tableau de maître) – D’abord – Les amours qu’on délaisse – Alléluia ! je l’ai dans la peau – Les Dernières Hirondelles – Tu sais je vais t’aimer.
- 2012 : Tant de temps (album posthume composé de titres inédits enregistrés en 1999 - paru le 18 juin 2012)32
- Ça n'a pas d'importance – Tant de temps – Une Île sans elle – Mon Amour – Une Belle Journée – Qui es-tu ? (avec Hubert Mounier) – Paname à La Havane – Mes Petites Préférences – Ça leur passera (avec Benjamin Biolay) – Doucement – Syracuse.
- Participation au conte musical Émilie Jolie de Philippe Chatel dans le rôle du Conteur, au milieu de nombreux autres artistes (1979 BMG Ariola PD37338/RCA)
- 1948 : Mademoiselle s'amuse de Jean Boyer avec Gisèle Pascal, Ray Ventura.
- 1950 : Nous irons à Paris de Jean Boyer avec Ray Ventura, Françoise Arnoul, Philippe Lemaire.
- 1952 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer avec Ray Ventura, Françoise Arnoul, Christian Duvaleix, Albert Duvaleix, Jackie Sardou.
- 1956 : Bonjour sourire de Claude Sautet avec Louis de Funès, Annie Cordy, Jean Carmet, Jimmy Gaillard, Darry Cowl, Christian Duvaleix.
- 1958 : Nuits d'Europe d'Alessandro Blasetti avec Domenico Modugno, les Platters.
- 1962 : Accroche-toi, y'a du vent ! de Bernard Roland avec Francis Blanche.
- 1962 : Tartarin de Tarascon de Francis Blanche avec Michel Galabru, Jacqueline Maillan.
- 1962 : Un clair de lune à Maubeuge de Jean Chérasse avec Claude Brasseur, Mathilde Casadesus, Jacques Dufilho, Sylvie Vartan*.
- 1966 : Les malabars sont au parfum de Guy Lefranc avec Sophie Agacinski, Francis Blanche, Darry Cowl, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault.
- 1970 : Et qu'ça saute ! de Guy Lefranc avec Roger Carel, Michel Creton, Jean-Pierre Darras, Michel Galabru, Paul Préboist.
- Henri Salvador (dessins de Marcel Uderzo), Passion… Pétanque, Paris, Éditions Archives, 1976, 40 p. (ISBN 2709614987)
- Henri Salvador, Attention ma vie, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 26 octobre 1994, 314 p. (ISBN 2709614987)
- Olivier Miquel, Henri Salvador : le rire du destin, Paris, Éd. du Moment, 21 juin 2007, 275 p. (ISBN 2354170068)
- Serge Le Vaillant, Henri Salvador. L'élégance du funambule, Paris, Textuel, 15 octobre 2009, 175 p. (ISBN 284597339X)
- Il est évoqué dans le 135e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.
- ↑ Portrait d’Henri Salvador [archive] sur le site internet de Radio France internationale.
- ↑ « Henri Salvador est mort » [archive] sur le site internet de 20 minutes, 13 février 2008.
- ↑ Cette chanson serait à l'origine de la création de la Bossa nova.
- ↑ Adaptation de la chanson Along Came Jones du groupe The Coasters qui se moque des cow-boys blancs à la télévision, cette chanson est le tube de l'été 1964. Cf. Bertrand Dicale, Les chansons qui ont tout changé, Fayard, 2011, p. 124.
- ↑ Philippe Carles, André Clergeat & Jean-Louis Comolli, Dictionnaire du Jazz, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 27 octobre 1994, 1379 p.(ISBN 2221078225).
- ↑ Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, 2007, p. 236.
- ↑ Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Qui est qui en France, J. Lafitte, 1997, p. 1533.
- ↑ Bertrand Dicale, « Henri Salvador, la voix du bonheur » [archive], sur Le Figaro, 13 février 2008.
- ↑ Introduction de l'historien Jean-Pierre Meunier dans le CD L'intégrale André Salvador, édité par Frémeaux & Associés, septembre 2007.
- ↑ L'intégrale André Salvador édité par Frémeaux & Associés, septembre 2007.
- ↑ Jean-Marie Périer, Enfant gâté, Paris, Éditions XO, octobre 2001, 179 p. (ISBN 2845630484).
- ↑ « Jean-Marie Périer, fils de… » [archive] par Daniel Rondeau, L'Express, 18 octobre 2001.
- ↑ a b c d e f et g Laurent Delahousse, Un jour, un destin : « Henri Salvador, affaires de famille », documentaire diffusé sur France 2, le 21 septembre 2014, 1 h 29 min.
- ↑ Denis Martin, Olivier Roueff, La France du jazz : musique, modernité et identité dans la première moitié du xxe siècle, Éditions Parenthèses, 2002, p. 72.
- ↑ Un rire éternel, à Rio de Janeiro, in Le Monde, 19 février 2008, page 27.
- ↑ Piano ma non solo, Jean-Pierre Thiollet, Anagramme éditions, 2012, p. 80 (ISBN 978-2-35035-333-3).
- ↑ (en) Larry Portis, French Frenzies: A Social History of Pop Music in France [archive], Virtualbookworm Publishing, p. 125 (ISBN 1589395476).
- ↑ À ne pas confondre avec la chanson qu'interpréta Maurice Chevalier.
- ↑ Adaptation de la chanson Shame, Shame, Shame (en) de Shirley & Co (tous deux sortirent en 1974).
- ↑ « Henri Salvador tire sa révérence » [archive] sur le site internet du Paris Saint-Germain Football Club, 13 février 2008.
- ↑ Eddy Przybylski, Brel, la valse à mille revers, Archipel, 2008, p. 267.
- ↑ « Pétanque – Hommage à Henri Salvador » [archive] sur Boulistenaute.com, 13 février 2008.
- ↑ Henri Salvador (dessins de Marcel Uderzo), Passion..6 Pétanque, Paris, Éditions Archives, 1976, 40 p. (ISBN 2709614987).
- ↑ VMS pour Vartan, Marle, Salvador, en référence à la société créée en 1995 par Monsieur Vartan Barberian (ingénieur franco-arménien), Monsieur Marles (fondateur du groupe Marle) et Henri Salvador, spécialisée dans la fabrication de boules haut de gamme et au design original. Cf. « Découvrez l’histoire de la boule MS Tortue » [archive], sur gazette-petanque.com, 25 février 2016.
- ↑ Louis-Jean Calvet, Cent ans de chansons française, Archipel, 2006, p. 307.
- ↑ « “Trash yéyé”, Benjamin Biolay sans faux-semblants » [archive], AFP repris par AVMaroc, 8 septembre 2007 et « Henri Salvador » [archive] sur Evene.
- ↑ « Rassembler pour aller à l’Élysée » [archive] par Valérie Gas, sur le site internet de Radio France internationale, 29 avril 2007.
- ↑ « Salvador soutient Sarkozy » [archive] sur Dailymotion.
- ↑ « Henri Salvador » [archive], sur parisrues.com, septembre 2008 (consulté le 15 septembre 2017).
- ↑ « Salvador, précurseur de la bossa-nova », dans Henri Salvador fait sa “Révérence”, France 3 (lire en ligne [archive]).
- ↑ « Un rire éternel à Rio de Janeiro », Le Monde, 19 février 2008, p. 27.
- ↑ lefigaro.fr / CULTURE > Musique / Article « Henri Salvador, Tant de temps, un album posthume » du 15/03/2012 par Mathilde Cesbron [archive].
Sur les autres projets Wikimedia :
[masquer]
Henri Salvador
|
Précédé par | | Suivi par |
|
|
|