Lafarge est un groupe français de matériaux de construction, leader mondialN 1 dans son secteur2.
La société produit et vend dans le monde entier principalement du ciment, des granulats et du béton prêt à l'emploi. Lafarge a développé des ciments spéciaux et des bétons innovants de renommée internationale.
Le 10 juillet 2015, Lafarge fusionne avec le no 2 mondial du secteur, le groupe suisse Holcim. Le nouveau groupe est officiellement lancé le 15 juillet 2015 sous le nom de LafargeHolcim3.
Présent dans 61 pays, le groupe emploie environ 63 000 personnes sur 1 612 sites de production. En 2014, le chiffre d'affaires de Lafarge s'est élevé à 12,843 milliards d'euros, dont 66,5 % dans le ciment et 33,1 % dans le béton et les granulats.
Mis en cause dans un éventuel financement de groupes djihadistes, dont Daech, afin de poursuivre ses activités en Syrie, le groupe est mis en examen en 2018 des chefs de « violation d’un embargo », « mise en danger de la vie d’autrui », « financement d’une entreprise terroriste » et « complicité de crimes contre l’humanité »4.
Historique de la société
Les débuts
C'est en Ardèche, en 1833, que naît l'activité du cimentier Lafarge, après la reprise par son fondateur, Joseph-Auguste Pavin de Lafarge, du Pavin de Lafarge, une activité familiale lancée en 17495, dont l'usine de fours à chaux exploite une carrière de pierre à chaux dans la montagne Saint-Victor, dominant le Rhône entre Le Teil et Viviers.
Dès 1864, le site livre 110 000 tonnes de chaux pour le Canal de Suez. C'est le premier chantier d'envergure internationale pour l'entreprise5.
XXe siècle
1919-1980
En 1919, l'activité est transformée en société anonyme sous le nom de « Société anonyme des chaux et ciments de Lafarge et du Teil » et, dès 1939, Lafarge devient le premier cimentier français et progressivement l'un des leaders mondiaux. Lafarge étend son réseau sur trois territoires (dix usines en France, une implantation en Afrique du Nord et une filiale en Angleterre, la « Lafarge Aluminous Cement » en 1926)6. La société y pratique un « paternalisme théocratique »7.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les usines dans la zone occupée pratiquent une collaboration neutre ou tactique alors que certains dirigeants d'usines dans la zone libre (où Lafarge a replié son siège social à Viviers) collaborent avec zèle pour la construction du Mur de l'Atlantique8. À la libération, le Comité départemental de libération de l'Ardèche préconise sa mise sous séquestre, qui est effective de septembre 1944 à avril 1947 et va de pair avec une autogestion ouvrière. Robert Lacoste, ministre à la Production industrielle dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle, appuie le recours en Conseil d'État contre le séquestre. L'arrêt du 28 mars 1947 lève la séquestration, et des projets de loi de nationalisation n'aboutissent pas9.
1980-1990
En 1980, la fusion avec l'entreprise belge Coppée donne naissance au Groupe Lafarge Coppée et en 1997, elle acquiert le britannique Redland ce qui permet à Lafarge d'entrer dans le marché des tuiles.
Dans les années 1980, Lafarge cherche à diversifier son coeur de métier (le ciment) en investissant dans les mortiers industriels, en rachetant plusieurs entreprises qui deviendront Lafarge Mortiers SA, puis Materis, puis Parex Group.
XXIe siècle
Le 12 juillet 2001, l'acquisition du groupe britannique Blue Circle Industries Plc (BCI) permet à Lafarge de devenir le premier producteur mondial de ciment. Pour financer cet achat, Lafarge revend sous forme de LBO l'essentiel de sa branche de matériaux de spécialités, rebaptisée Materis, ainsi que la totalité de ses actifs chaux (Lafarge Chaux), basés aux États-Unis et en Europe.
Le 29 juin 2004, Lafarge décide de doubler la capacité de sa cimenterie de Dujiangyan, en Chine, pour la porter à 2,4 millions de tonnes, et signe un accord de partenariat avec Shui On Construction Materials Limited (SOCAM), cimentier chinois coté à la bourse de Hong Kong.
L’activité mortiers est cédée, sous le nom de Materis, à des fonds d’investissement, à travers plusieurs Leverage Buy Out successifs. Lafarge s’en désengage définitivement en 2006.
En 2007, Lafarge SA annonce le rachat de Orascom Cement, la division ciment du groupe égyptien Orascom, pour 8,8 milliards d'euros mais est condamné, la même année, avec la société Vicat pour entente illégale11 et abus de position dominante collective sur le marché de gros de l'approvisionnement de la Corse en ciment12.
Le 2 juillet 2008, Lafarge Couverture devient Monier après la cession de l’activité Toiture à PAI partners et le 19 août 2008, dans le cadre du plan de nationalisation de l'industrie du ciment13, du président vénézuélien, Hugo Chávez, Lafarge conclut un accord de cession de ses filiales vénézueliennes14.
Le 28 juillet 2009, dans le cadre du plan global de désinvestissements du Groupe, Lafarge annonce la cession de ses actifs Ciment et Granulats & Béton au Chili (Lafarge Chile SA et Immobiliaria San Patricio ainsi que la cimenterie de La Calera) au groupe péruvien Brescia, pour une valeur de 555 millions de dollars US15.
En 2010, Lafarge renforce ses positions au Brésil (accord avec Votorantim16) et en Europe centrale (avec STRABAG17).
En 2011, le groupe inaugure trois usines en Hongrie, Syrie et Nigeria et crée une coentreprise avec Anglo American au Royaume-Uni18. Il cède la majorité de ses activités plâtre en Europe, en Amérique du Sud19, en Asie20 et en Australie21. Il possédait plus de soixante-dix sites de production dans trente pays.
Fin 2011, pour accélérer son développement, Lafarge présente un projet de nouvelle organisation tournée vers ses marchés et ses clients22.
En août 2016, suite à la restructuration de la cimenterie de Saint Victor d'Ymonville, 111 licenciements économiques sont annoncés23.
En 2017, le Conseil de Paris rompt l'accord avec Lafarge qui lui fournissait gratuitement depuis 2002 3 000 tonnes de sable qu'il déposait chaque été au bord de la Seine afin de créer des plages artificielles pour Paris Plages. Cette décision intervient après que Lafarge s'est proposé pour collaborer à la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique voulu par Donald Trump24.
Fusion avec Holcim
Le 7 avril 2014, Lafarge et le groupe suisse Holcim annoncent un projet de fusion entre les nos 1 et 2 du ciment. La nouvelle entité sera basée en Suisse25.
En février 2015, Cement Roadstone Holdings (CRH) acquiert les actifs de Lafarge et de Holcim dans le cadre de leur fusion, pour un total de 7,34 milliards de dollars26.
En mars 2015, Lafarge annonce l'acquisition des 45 % qu'il ne détient pas dans Lafarge Shui on Cement pour 294 millions d'euros. Cette offre de rachat est conditionnée au succès de sa fusion avec Holcim27. En juin 2015, Lafarge acquiert les 14 % de participations qu'il ne détenait pas dans Lafarge India, pour 304 millions de dollars28.
Le 10 juillet 2015, a lieu la fusion de Lafarge et Holcim. Le nouveau groupe est lancé officiellement le 15 juillet 2015 et prend le nom de LafargeHolcim3.
Direction de l'entreprise
Les présidents du conseil d’administration de Lafarge sont successivement Bertrand Collomb, suivi de Bruno Lafont, entre 2007 et 2015, suivi d’Eric Olsen, aussi PDG du Groupe issu de la fusion LafargeHolcim depuis juillet 2015.
Équipe dirigeante
Eric Olsen était le président-directeur général du groupe LafargeHolcim. Il démissionne le 24 avril 2017, suite à l'affaire de collaboration du groupe Lafarge avec Daech.
Conseil d'administration
Le conseil d’administration de Lafarge est composé de 15 membres nommés pour quatre ans par l'assemblée générale des actionnaires.
- Président-directeur général : Eric Olsen (démission le 24 avril 2017)
- Vice-président : Oscar Fanjul
- Administrateurs : Philippe Charrier, Juan Gallardo, Ian Gallienne, Mina Gerowin, Jérôme Guiraud, Luc Jeanneney, Gérard Lamarche, Hélène Ploix, Baudouin Prot, Christine Ramon, Michel Rollier, Ewald Simandl, Véronique Weill
- Présidents d'honneur : Bertrand Collomb et Bruno Lafont
Anciens membres du CA
Guilherme Frering, Raphaël de Lafarge, Michael Blakenham, Jean-Pierre Boisivon, Alain Joly, Bernard Kasriel, Jacques Lefèvre, Eric de Waubert de Genlis, Michel Pébereau, Pierre de Lafarge, Gérald Frère, Michel Bon, Thierry de Rudder, Colette Lewiner, Philippe Dauman, Paul Desmarais Jr et Nassef Sawiris.
Données financières
Données financières en millions d'euros29
Année | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 |
Chiffre d'affaires en millions d'euros |
13 698 |
14 610 |
13 658 |
14 436 |
15 969 |
16 909 |
17 614 |
19 033 |
15 884 |
14 834 |
15 284 |
15 816 |
15 198 |
12 843 |
Ebitda en millions d'euros |
2 862 |
3 101 |
2 820 |
3 028 |
2 920 |
3 610 |
4 183 |
4 618 |
3 600 |
3 488 |
3 217 |
3 423 |
3 102 |
2 721 |
Résultat net en millions d'euros Part du groupe |
750 |
446 |
728 |
868 |
1 096 |
1 372 |
1 909 |
1 598 |
736 |
827 |
593 |
365 |
601 |
143 |
Dette nette en millions d'euros |
9 332 |
8 544 |
6 734 |
7 017 |
7 221 |
9 845 |
8 685 |
16 884 |
13 795 |
13 993 |
11 974 |
11 317 |
10 330 |
9 310 |
Lafarge SA répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000.
Données boursières
Données boursières au 1er janvier
Année | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 |
Nombre d'actions cotées en millions |
167,12 |
170,74 |
174,54 |
172,71 |
193,17 |
286,45 |
286,45 |
287,24 |
287,25 |
287,26 |
287,42 |
Capitalisation boursière en millions d'euros |
9 700 |
12 180 |
?? |
?? |
?? |
15 000 |
13 400 |
7 800 |
13 900 |
15 700 |
16 700 |
Nombre de transactions quotidiennes |
924 038 |
1 000 583 |
1 163 000 |
1 235 000 |
1 554 000 |
1 509 000 |
1 467 000 |
1 596 000 |
1 218 000 |
789 000 |
726 000 |
Aspects légaux et environnementaux
- En avril 2003, l'Office allemand anti-cartel condamne six cimentiers pour entente, dans certains cas depuis les années 1970, sur des quotas de production et leur zones d'activité en Allemagne. Lafarge Zement écope d'une amende de 86 millions d'euros30.
- Em mars 2007, le conseil de la concurrence français condamne les cimentiers Lafarge et Vicat, à 25 millions d'euros pour entente illicite en Corse, dont 17 millions pour Lafarge31.
- Le 8 juillet 2008, le tribunal de première instance de l'Union européenne confirme l'amende de 249,6 millions d'euros contre Lafarge. Entre 1992 et 1998, Lafarge et le britannique BPB PLC, l'allemand Knauf et le belge Gyproc, se sont entendus sur les prix des plaques de plâtre dans le but de couvrir 80 % du marché européen. L'entente portait sur un montant de 1,2 milliard d'euros32.
- En novembre 2011 aux États-Unis, Lafarge doit verser 740.000 dollars pour clore des poursuites engagées par le Département de la Justice des États-Unis pour avoir pollué des cours d'eau dans plusieurs États33.
- Le 8 mars 2012, La commission de la concurrence sud-africaine condamne Lafarge à une amende de 15 millions d'euros pour participation à un cartel du ciment en Afrique du Sud. Lafarge a reconnu les faits34.
- En mars 2013, l'agence slovène pour l'Environnement (ARSO) a refusé d'accorder un permis environnement à une cimenterie Lafarge, située à Trbovlje à 60 kilomètres au nord-est de Ljubljana, en raison d'« une pollution environnementale trop importante ». Lafarge dispose de 36 mois pour réduire le niveau de pollution de son usine et obtenir ainsi l'autorisation de l'exploiter. L'ARSO avait déjà retiré en 2011 le permis d’exploitation à Lafarge pour les mêmes raisons. Mais Lafarge avait fait appel de la décision, et avait pu poursuivre sa production jusqu'à ce qu'une nouvelle évaluation soit faite35.
Collaborations avec Daech
Cet article est lié à une affaire judiciaire en cours.
Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources et en suivant le conseil suivant :
N’oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
La dernière modification de cette page a été faite le 20 août 2018 à 22:33.
Le 21 juin 2016, le journal Le Monde révèle que Lafarge aurait financé l'État islamique pendant un peu plus d’un an, entre le printemps 2013 et la fin de l’été 2014, afin de continuer son activité dans la zone de conflits36,37,38. Le directeur du site de l'époque Bruno Pescheux est notamment accusé d'avoir effectué le financement par le biais d'un responsable de l'État islamique nommé Ahmad Jamal, la société est même accusée d'avoir acheté des matières premières et du pétrole à l'organisation terroriste39,40,41,42.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire en octobre 2016 sur le groupe. Lafarge est soupçonné d’avoir enfreint les sanctions édictées par l’Union européenne contre le régime de Bachar Al-Assad et l’interdiction de toute relation avec les organisations terroristes présentes en Syrie43.
Jean-Claude Veillard, directeur sûreté du cimentier Lafarge est lui aussi impliqué dans cette affaire43. Or, selon des informations publiées par Mediapart le 3 mai 2017, entre les deux tours de l'Élection présidentielle française de 2017, Jean-Claude Veillard est également « un militant d’extrême droite engagé » et « fut cinquième sur la liste du candidat du Rassemblement Bleu Marine, Wallerand de Saint-Just, qui est actuellement le trésorier de la campagne présidentielle de Marine Le Pen »44. Par ailleurs, Jean-Claude Veillard rencontre à Paris à douze reprises un officier de la DGSE entre 2011 et 201445.
L’ONG Sherpa a déposé une plainte pour des « faits de financement du terrorisme, de complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et de mise en danger délibérée d’autrui ».
Le 20 septembre 2017, Le Monde annonce que l'enquête judiciaire en cours menée par un juge d’instruction du pôle antiterroriste et deux juges du pôle financier est accablante pour la société Lafarge46. Le 14 novembre 2017 une perquisition a lieu au siège parisien du groupe. L'enquête judiciaire aboutit le 1er décembre 2017 à la mise en examen de Jean Claude Veillard, et de Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois47, pour «financement d’une entreprise terroriste», «violation du règlement européen» concernant l’embargo sur le pétrole syrien et «mise en danger de la vie d’autrui»48,49,50. Dans le cadre de l’enquête sur la cimenterie de Jalabiya, le 7 décembre 2017 Eric Olsen, DRH puis directeur général adjoint du groupe français Lafarge à l’époque des faits et ex-directeur général de LafargeHolcim, est mis en examen des chefs de financement d’une entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui et placé sous contrôle judiciaire (avec un cautionnement)51. Le lendemain, le 8 décembre, l’ancien PDG de Lafarge Bruno Lafont et son ex-directeur général adjoint opérations Christian Herrault sont mis en examen pour financement d’une entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui. Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire avec caution52.
En avril 2018, une ancienne DRH est mise en examen pour avoir exposé les salariés syriens à des risques vitaux53.
En juin 2018, le groupe Lafarge est mis en examen des chefs de « violation d’un embargo », « mise en danger de la vie d’autrui », « financement d’une entreprise terroriste » et « complicité de crimes contre l’humanité »4.
Rôle de l'État français
Durant l’enquête, plusieurs protagonistes ont indiqué avoir eu des contacts réguliers avec le ministère des Affaires étrangères et la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Christian Herrault déclare aux enquêteurs « Tous les six mois on allait voir le Quai d'Orsay [...] le gouvernement nous incite fortement à rester, c'est quand même le plus gros investissement français en Syrie ». Du 17 septembre 2011 au 25 novembre 2014, douze rendez-vous ont eu lieu à Paris entre le directeur de la sûreté du groupe et un officier de la DGSE45. Par conséquent les enquêteurs tentent également de déterminer le rôle qu’auraient pu jouer les autorités françaises54.
Activité de lobbying
Auprès de l'Assemblée nationale
Lafarge est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2014, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 10 000 et 20 000 euros55.
Auprès des institutions de l'Union européenne
LafargeHolcim est inscrit depuis 2015 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2016 pour cette activité 2 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros56.
Critiques
Lafarge exerce des activités de lobbying dans plusieurs institutions57,58. Des liens ont été faits59 entre son influence dans les décisions concernant le marché des crédits carbones européens60 et les profits de 485 millions d'euros réalisés par Lafarge entre 2008 et 201458,57,61 grâce à la vente de crédits carbone accordés trop généreusement par l'Union européenne62.
Un rapport63 de l'organisation britannique de protection de l'environnement Sandbag, qui révèle ces pratiques, affirme de plus que ce mécanisme favorise certains secteurs (l'industrie automobile, sidérurgie, cimenterie, etc.) au détriment entre autres du secteur de l'énergie, le prix du carbone étant ainsi répercuté sur les consommateurs des énergéticiens, comme EDF ou Engie en France64. Le phénomène semble s'être poursuivi au moins jusqu'en 2014, à en croire un autre rapport65 effectué par Sandbag, et d'autres enquêtes ultérieures66. L'entreprise aurait notamment reçu des crédits pour les émissions d'entreprises fermées pour raisons économiques, qui ne produisaient donc pas de dioxyde de carbone66.
Notes et références
Notes
- ↑ Des concurrents chinois et indiens émergent, qui atteignent pratiquement les mêmes tonnages, mais restent uniquement implantés dans leur pays, contrairement à Lafarge et Holcim qui ont un portefeuille d'activités mondial
Références
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- ↑ « Lafarge cède ses actifs ciment, béton et granulats au Chili. Le Groupe a déjà réalisé 750M€ de désinvestissements sur un objectif 2009 de 1Md€. » [archive], Lafarge.com, 28 juillet 2009.
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- ↑ Soren Seelow, « Ce que révèle l’enquête judiciaire sur les agissements du cimentier Lafarge en Syrie », Le Monde.fr, 20 septembre 2017 (lire en ligne [archive])
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