Cet article concerne le lien moral. Pour les sociétés dites fraternité ou sororité, voir Fraternité (société).
La fraternité ou amitié fraternelle est, au sens populaire du terme, l'expression du lien affectif et moral qui unit une fratrie (frères et sœurs).
Par extension, cette notion désigne un lien de solidarité et d’amitié à d’autres niveaux : on peut parler de fraternité à l’échelon d'un groupe telle la fraternité au sein d'une association qui unit ceux qui luttent pour la même cause, la fraternité d’armes qui unit des combattants, ou encore les fraternités scoute, franc-maçonne, monacale, sportive…
Au sens le plus large, la fraternité universelle — qui s'exprime notamment dans des idéaux comme le christianisme, l'œcuménisme, le dialogue interreligieux, l'universalisme, le cosmopolitisme, l'internationalisme, etc. — fait résonner l'idée que tous les êtres humains sont frères et devraient se comporter comme tels, les uns vis-à-vis des autres. C'est le sens de la devise de la République française « Liberté, Égalité, Fraternité ». La fraternité est un état d'unité, entre plusieurs personnes. C'est un sentiment qui dépasse l'égo, qui rassemble plusieurs « moi » pour faire un « nous ». Cet ensemble porte à son fondement le respect de la personne humaine, le « moi », c'est donc un ensemble de personnes assemblées, de volontés personnelles combinées en un mouvement. Chaque personne peut vivre la valeur de la fraternité par l'exercice d'obligations morales envers autrui. « L'individu pour le groupe » est la cause, le terreau, qui permet comme conséquence « le groupe pour l'individu »1.
Le nom « fraternité » tire son origine du latin « frater » (du lat. fraternitatem, de fraternus, fraternel, dérivé de frater, frère. cf http://www.littre.org/definition/fraternité [archive]). Le Gaffiot traduit « fraternitas » comme le lien de parenté entre frères. Par extension, la notion de fraternité désigne un lien entre les membres d'une même famille puis d'un ensemble d'humains.
La fraternité familiale constitue un sens dérivé, elle correspond au sentiment qui peut accompagner ce lien et comporte lorsqu'elle est culturellement valorisée, une dimension affective. Son contraire renvoie aux notions de désunion, de discorde, d'isolement, d'individualisme, associées à des comportements allant de la simple ignorance à l'inimitié.
La fraternité, dans son sens restrictif, ne concernant que les frères, un équivalent féminin a été créé : sororité, nom bâti à partir du terme latin soror, qui signifie sœur ou cousine.
La fraternité, comme idéal, est un terme clé de la Révolution française : « Salut et fraternité » est le salut des citoyens pendant la période révolutionnaire2. Il sous-tend l'esprit de la Fête de la Fédération du , au cours de laquelle La Fayette y fait référence lorsqu'il prête serment : « Nous jurons de (...) demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité »3. La Constitution de 1791 n'y fait allusion que pour justifier l'institution de fêtes nationales (« Il sera établi des fêtes nationales pour conserver le souvenir de la Révolution française, entretenir la fraternité entre les citoyens, et les attacher à la Constitution, à la Patrie et aux lois. » Constitution du 3 septembre 1791, Titre I). Les autres textes majeurs comme la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, la Constitution de l’an I (1793), ou la Charte de 1830 ne consacrent pas explicitement ce principe. Jacques Guilhaumou rappelle la devise imputée par les thermidoriens aux partisans de la Terreur : « la fraternité ou la mort », selon l'adage « Sois mon frère ou je te tue »4 ; cette fraternisation peut être pratiquée par un « ensemble de moyens en vue d'établir ou de resserrer les liens d'une étroite union ».
Le , événement qui reste fixé par le tableau qu'en fit Jean-Jacques Champin et que conserve le Musée Carnavalet, eut lieu à l'Arc de Triomphe de Paris une « Fête de la Fraternité » pour célébrer l'instauration du suffrage universel. Adopté sur proposition de Jean-Baptiste Belley[Information douteuse] (un des premiers députés noirs, représentant de Saint-Domingue), le terme de « fraternité » apparaît pour la première fois dans les textes en novembre 1848 à l'article IV du préambule de cette constitution : « Elle (la République française) a pour principe : la liberté, l’égalité et la fraternité. » Dans l'article VIII du préambule de cette même constitution, la fraternité fonde le droit social5 : « Elle (la République) doit, par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler ».
Sous l’Occupation, Fraternité est le titre d'un journal clandestin de la Résistance française.
Le terme de fraternité est consacré dans les Constitutions de 1946 et de 1958, où il apparaît dans la devise de la France « Liberté, Égalité, Fraternité » (article 2).
Frédéric Lenoir considère que « la principale critique que l’on peut adresser à l’Occident moderne, c’est d’avoir oublié l’idéal de fraternité en se concentrant aussi exclusivement tantôt sur les questions d’égalité, tantôt sur les libertés individuelles »6.
Déclaration universelle des droits de l'homme[modifier | modifier le code]
La notion de fraternité est citée dans le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 1er) :
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Incluse dans la Constitution de 1958 qui le consacre ainsi que dans le Préambule et l'article 72-3, pour caractériser les relations avec les territoires et populations d'outre-mer et surtout dans son article 2 à travers la devise de la République :
« La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité. »
La notion fait son entrée dans le bloc de constitutionnalité le à la faveur d'une question prioritaire de constitutionnalité sur le délit de solidarité7. Le Conseil constitutionnel a fait découler dudit principe la liberté d'aider autrui dans un but humanitaire sans considération de la régularité du séjour8.
Le concept de fraternité entre les hommes est largement évoqué. La morale stoïcienne s'en fait l'écho de façon précoce9. « L'unité du genre humain, l'égalité des hommes, l'égale dignité de l'homme et de la femme, le respect des droits des conjoints et des enfants, la bienveillance, l'amour, la pureté dans la famille, la tolérance et la charité envers nos semblables, l'humanité en toute circonstance et même dans la terrible nécessité de punir de mort les criminels, voilà le fonds d'idées qui remplit les livres des derniers stoïciens. » (Maurice Denis).
Pour Charles Péguy, « la fraternité est un devoir d'urgence, celui d'arracher les misérables à la misère, plus important selon lui que la notion d'égalité matérielle, qui serait un devoir de convenance »10.
Pour Jacques Attali, « On peut définir la fraternité comme un ordre social, dans lequel chacun aimerait l'autre comme son propre frère. [...] La fraternité est un but de civilisation, pas un état de nature »11.
Dans les religions chrétiennes et particulièrement en ce qui concerne le christianisme, le terme de diaconie est le terme qui signifie fraternité. Il englobe la notion de témoignage car il est la charité, c'est le service du frère. Le chrétien s'ouvre sur trois dimensions :
- L'humanisme, c'est précisément la diaconie ou fraternité,
- Une vision anthropologie épanouissante, d'inspiration judéo-chrétienne où le corps et l'esprit sont unis (en opposition à une vue matérialiste).
- Une spécificité : la résurrection (à ne pas confondre avec la réincarnation), annoncée par Jésus Christ, le premier ressuscité.
Ces trois dimensions font pour le chrétien l'objet d'une obligation de témoignage, c'est un devoir de baptisé : celui d'évangéliser.
Bibliographie : À quoi sert un chrétien ? par Jean-Guilhem Xerri (ISBN 978-2-204-10295-7)
Importance et fondement de la fraternité dans le christianisme[modifier | modifier le code]
La fraternité est absolument centrale dans la doctrine chrétienne.
Le mot de frères est employé par Jésus dans les évangiles : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est au cieux, c'est lui mon frère, ma sœur, ma mère. » (Mt 12,50) Et peu avant sa Passion, il affirme : « Ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Mt 25,40)12.
Le terme de fraternité est employé dans la première épître de Pierre : « Tous les humains, honorez-les ; la Fraternité, aimez-la ! » (1 P 2,17). Il ajoutait face à l'imminence de la persécution : « Résistez au Diviseur (i.e. Satan), sachant que les mêmes souffrances sont supportées par votre Fraternité dans le monde. » (1 P 5,9)13.
Saint Paul reprend cette notion dans l'épître aux Hébreux, lorsqu'il affirme que le Fils de Dieu est devenu notre Frère en vie humaine : « Le sanctificateur et les sanctifiés [c'est-à-dire le Christ et les êtres humains] ont tous une même origine [Dieu ]. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler « frères » et de dire [en citant le Psaume 21,23] : « J'annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l'Ekklèsia, je chanterai ta louange » » (He 2, 11-12)14.
La fraternité découle du commandement du Christ, comme l'a rappelé le pape François lors de la Journée mondiale de la paix du 1er janvier 2014, en citant en conclusion ce passage de l'Évangile :
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.» (Jn 13, 34-35) La fraternité est « fondement et route pour la paix ». Le pape rappelle que « la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère »15. »
Le pape Jean-Paul II a souligné lors de son premier voyage en France en 1980, que la fraternité était, avec la liberté et l'égalité, une idée chrétienne16 :
« Que n’ont pas fait les fils et les filles de votre nation pour la connaissance de l’homme, pour exprimer l’homme par la formulation de ses droits inaliénables ! On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond, ce sont là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal, ne se référaient pas à l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l’homme. »
Le pape Benoît XVI a souligné que la fraternité pouvait se vivre tout particulièrement dans la société civile, en tant que cadre le plus approprié pour une économie de la gratuité17.
La fraternité revêt une dimension transcendante, soulignée par le pape François dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium (la joie de l'Évangile, 2013)18 :
« Il y a là la vraie guérison, du moment que notre façon d’être en relation avec les autres, en nous guérissant réellement au lieu de nous rendre malade, est une fraternité mystique, contemplative, qui sait regarder la grandeur sacrée du prochain, découvrir Dieu en chaque être humain, qui sait supporter les désagréments du vivre ensemble en s’accrochant à l’amour de Dieu, qui sait ouvrir le cœur à l’amour divin pour chercher le bonheur des autres comme le fait leur Père qui est bon. »
La fraternité fait l'objet d'une encyclique du pape François, Fratelli tutti (en français : « Tous frères ») qui a été publiée le .
Il y a égale dignité de tous les hommes et femmes. Dans l'Évangile selon Matthieu, on peut lire : « Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères »19.
Le texte de la Genèse rappelle - de manière symbolique - que tous les descendants d'Adam et Ève forment une même famille.
Il y a une invitation à la fraternité qui consiste à dépasser :
- les prescriptions de la Loi du Talion (« œil pour œil, dent pour dent ») pour considérer le prochain comme soi-même : Il ne s'agit pas seulement de manière négative « de ne pas faire à autrui ce que l'on voudrait pas qu'on nous fit ».
- les préséances naturelles ou sociales : « Les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers. Quiconque s'élève sera abaissé, quiconque est abaissé sera relevé »
- les rapports de possession ou de propriété, par la charité, le partage et la promotion de la « destination universelle des biens ».
- les situations d'hostilité ou de conflit : « Lorsque tu veux déposer une offrande (à Dieu), si tu as un différend avec ton frère, va d'abord te réconcilier avec ton frère ».
- la violence et les rapports de forces : « Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tend la joue gauche ».
Puisque l’islam est une religion humaniste et universelle qui s’adresse au genre humain dans son ensemble et dans sa diversité, il a sans doute fixé le lien qui unit tous les êtres humains quelles que soient les différences qui les caractérisent. Ce lien se manifeste clairement dans le verset suivant : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus, pour que vous vous entre connaissiez » (Coran s 49 v 13).
« Ô hommes » : un appel à toute l’humanité dans sa diversité. Ce verset met en évidence l’origine commune des êtres humains, à savoir, qu’ils descendent tous du même père et de la même mère « d’un mâle et d’une femelle », c’est-à-dire d’Adam et Eve.
Ainsi, ce verset établit clairement le principe de la fraternité humaine faisant fi de tous les facteurs qui différencient les hommes, qu’ils soient d’ordre racial, national ou social puisque leur origine est commune. Les hommes sont tous des frères. L’humanité est une seule famille.
Dieu confirme ce principe en disant : « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être et qui, ayant tiré de celui-ci son épouse, fit naître de ce couple tant d’êtres humains, hommes et femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous demandez mutuellement assistance, et craignez de rompre les liens du sang. Certes, Allah vous observe en permanence ».
Le Prophète : « Aucun d’entre vous ne peut prétendre à la plénitude de la foi jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » rapporté par al-Boukhari et Mouslim d’après Anas ibn Malik.
En France, il y a des exemples pour lesquels on voit des responsables des grandes religions manifester des signes de fraternité à l'occasion d'événements douloureux. Imitées de la pratique ancienne des États-Unis, ces cérémonies se sont finalement insérées dans l'espace public français20.
La déclaration Nostra Ætate de l'Église catholique sur le dialogue avec les religions non chrétiennes, promulguée en 1965 lors du concile Vatican II, emploie dans sa conclusion l'expression « fraternité universelle » pour qualifier l'idéal qui devrait régir les relations entre les êtres humains quelles que soient leurs croyances.
Parmi les écoles de philosophie antique, les pythagoriciens étaient très sensibles au thème de Fraternité, qu'ils qualifiaient de fraternité mystique. Cette Fraternité se créait, et s'entretenait par les liens d'un serment d'initiation, d'une ascèse, de rituels conduit en commun21.
Conflit entre frères dans les mythes fondateurs[modifier | modifier le code]
Le mot de fraternité est souvent utilisé pour désigner le lien positif qui unit deux frères, ou deux hommes comme s'ils étaient frères. Mais les mythes fondateurs font aussi état de rivalités fraternelles : le meurtre d'Abel par son frère Caïn ; Joseph vendu par ses frères ; Esau qui vend son droit d’aînesse à Jacob pour un plat de lentilles ; le Fils prodigue, méprisé par ses frères. Dans la mythologie romaine Romulus et Rémus, les deux jumeaux fondateurs de Rome avec le meurtre par le premier du second.
L'ouvrage Le Frère du précédent du psychanalyste Jean-Bertrand Pontalis présente une réflexion sur la fraternité. Pontalis s'intéresse seulement à la fraternité de deux frères ; lui-même Jean-Bertrand et Jean-François Pontalis. « Un jour, il y a une vingtaine d'années de cela, Jean-François me dit : « Tu sais, ce que j'espère, c'est que, si ton nom apparaît dans un dictionnaire, j'y sois mentionné aussi comme frère du précédent. Cela me fit sourire à l'époque, cela m'émeut profondément aujourd'hui »22.
Les évènements des 7 et 8 janvier 2015 en France ont suscité le 11 janvier un élan de fraternité, à l'origine de nombreuses prises de positions, appels, initiatives23,24,25,26.
Ainsi Abdennour Bidar, écrit dans « Plaidoyer pour la fraternité » en février 2015 : « [...] je marche avec tous ceux qui veulent aujourd'hui s'engager pour faire exister concrètement, réellement, quotidiennement, la fraternité la plus large. Du côté de tous ceux qui ont compris que la fraternité universelle est la valeur qui a le plus de valeur »27.
Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, a publié le 8 avril 2018 un avis en faveur d'une révision de la Constitution. Dans les travaux remis au président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, il est notamment suggéré de remplacer les termes « droits de l'homme » par « droits humains », ainsi que « fraternité » par « adelphité » ou « solidarité ». Ces modifications ont pour objectif de recourir à une écriture égalitaire, et propose de réfléchir à l'usage du terme « fraternité » dans la République28.
- ↑ http://pensees-errantes.blogspot.fr/2013/04/fraternite.html [archive]
- ↑ « La fraternité » sur le site Laïcité Aujourd'hui [archive]
- ↑ « 14 juillet 1790 La Fête de la Fédération », herodote.net [archive]
- ↑ Marcel David, Fraternité et révolution française, 1987, 350 p.
- ↑ Jacques Le Goff, Liberté, égalité, oui, mais fraternité ?, Lethielleux, p. 27
- ↑ Frédéric Lenoir, La guérison du monde, p. 226
- ↑ Julia Pascual, « Aide aux migrants : le Conseil constitutionnel consacre le « principe de fraternité » » [archive], lemonde.fr, (consulté le )
- ↑ « Décision n° 2018-717/718 QPC du 6 juillet 2018 | Conseil constitutionnel » [archive], sur www.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
- ↑ http://www.infologisme.com/fr/article.php?AIndex=45#1.2 [archive]
- ↑ Charles Péguy, Jean Coste, éd. Actes Sud Labor L'Aire, coll. Babel, 1993, p. 55
- ↑ Jacques, Attali, Fraternités. Une nouvelle utopie, Éd. Fayard, 1999
- ↑ Coll., Liberté, égalité, oui, mais fraternité ? Lethielleux, p. 21
- ↑ Coll., Liberté, égalité, oui, mais fraternité ? Lethielleux, p. 17
- ↑ Coll., Liberté, égalité, oui, mais fraternité ? Lethielleux, p. 19
- ↑ Message du pape François pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2014 sur le thème : « La fraternité, fondement et route pour la paix » [archive]
- ↑ Voyage apostolique à Paris et Lisieux, 30 mai-2 juin 1980, Le Bourget, dimanche 1er juin 1980, homélie du Saint-Père Jean-Paul II [archive]
- ↑ Encyclique Caritas in veritate, no 38 [archive]
- ↑ Evangelii gaudium sur le site du Vatican [archive]
- ↑ Évangile selon Matthieu 23,8
- ↑ Ministère français de la défense, « Chapelle de Toulon : expression de la fraternité interreligieuse à l’occasion de la fête d’Hanoucca » [archive]
- ↑ Jean Servier, Dictionnaire de l'ésotérisme, PUF,
- ↑ Jean-Bertrand Pontalis, Le Frère du précédent, Éditions Gallimard, 2006, p. 15
- ↑ « Quel est le sens de cette valeur républicaine qu’est la fraternité ? », La Croix, (lire en ligne [archive])
- ↑ « Faire vivre et grandir l'esprit de Fraternité du 11 janvier » [archive]
- ↑ « Appel - Maintenant, construisons la fraternité » [archive]
- ↑ « Une fraternité ACTIVE » [archive], sur le Pacte civique
- ↑ Abdennour Bidar, agrégé et docteur en philosophie, chargé de mission au Ministère de l’Éducation Nationale, Plaidoyer pour la fraternité, Paris, Albin Michel, , 107 p. (ISBN 978-2-226-31621-9, lire en ligne [archive])
- ↑ « Avis relatif à la révision constitutionnelle « Pour une Constitution garante de l’égalité femmes-hommes » » [archive], sur haut-conseil-egalite.gouv.fr (consulté le )
Sur les autres projets Wikimedia :
- Régis Debray, Le Moment fraternité, Paris, 2009 Gallimard.
- Michel Borgetto, La notion de fraternité en droit public français, LGDJ, 1993.
- Mona Ozouf, « Liberté, Égalité, Fraternité », dans : Pierre Nora directeur, Les Lieux de Mémoire, tome III « La France », volume 3 « De l'archive à l'emblème », Paris : Gallimard, 1992, pages 582-629.
- Collectif, Liberté, égalité, oui, mais fraternité ?, Lethielleux, 2014.
- Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, Avis relatif à la révision constitutionnelle « Pour une Constitution garante de l’égalité femmes-hommes », 2018.
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Solidarité (notion sociologique)
Dessin d'un
poing levé en solidarité avec le mouvement ouvrier
La solidarité est traditionnellement un devoir social ou une obligation réciproque d'aide et d'assistance ou de collaboration gracieuse qui existe entre les personnes d'un groupe ou d'une communauté du fait du lien qui les unit. Il n'y a pas de solidarité en dehors d'un groupe fermé.
La solidarité étant une obligation à l'intérieur d'un groupe social défini, le mot est utilisé abusivement pour désigner aussi l'altruisme, la générosité ou la charité.
Ces groupes sont à l'origine fondés sur un lien de sang ou de parenté (familles, clans, tribus), ou d'affiliation (amis, compatriotes, collègues, membres d'une amicale, d'une confrérie, d'une commune, d'une nation),. La première des solidarités est la défense (contre des agressions ou des oppressions), ou la vengeance, ensuite vient l'aliment ou le secours, ensuite l'entre-aide et la coopération. C'est aussi l'obligation de faire cause commune, d'agir dans l'intérêt général du groupe. Elle existe toujours dans le droit positif entre ascendants et descendants et entre conjoints.
La solidarité est une appellation propre à la sociologie et à d'autres sciences sociales, aussi bien en philosophie qu'en bioéthique. En , la Conférence générale de l'UNESCO a adopté la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme. Dans un sens restreint, le terme est généralement utilisé pour désigner les pratiques humaines. Au sens large, elle s'applique non seulement à tous les animaux, y compris l'Homme, mais aussi à l'univers des plantes.
Émile Durkheim (1858-1917), l'un des fondateurs de la sociologie moderne, définit le fait social comme étant une entité sui generis, non réductible à la somme de ses parties, développant le concept de conscience collective. Son travail va bien au-delà de cette discipline, s'implique dans les sciences humaines, la philosophie, l’anthropologie, l’économie, la linguistique, l’histoire. Dans son livre De la division du travail social 1 il défend le principe selon lequel la société reste cohésive par deux forces unitaires. L'une est la relation de points de vue similaires partagés par les gens, les valeurs et les croyances religieuses, par exemple, à qui il donne le nom de «solidarité mécanique», l'autre est la division du travail social et professionnel qui a rendu les activités humaines fortement dépendantes, appelée «solidarité organique».
La solidarité sociale implique également l'identité psychique et sociale ou la similitude des individus, voire physique. Pour maintenir l'égalité, nécessaire à la survie du groupe, la cohésion sociale doit recourir à la conscience collective. Le progrès de division du travail change la société de la solidarité mécanique à la solidarité organique 2.
Puisque les fonctions sociales se spécialisent et se diversifient, Durkheim croit qu’une «solidarité organique» remplacera la «solidarité mécanique». À l'opposé, la solidarité organique repose sur une différenciation des tâches impliquant les individus dans des liens d'interdépendance sociale. Dans les sociétés modernes, les membres du groupe sont à la fois spécialisés et complémentaires.
À mesure que les sociétés deviennent plus complexes, la division du travail et les différences qui en résultent parmi les individus conduisent à une indépendance croissante des consciences. Les sanctions répressives, qui existaient ou existent toujours dans les sociétés "primitives", sont aujourd'hui soutenues par le pouvoir législatif, qui protège les valeurs d'égalité, de liberté, de fraternité et de justice.
La division du travail, caractéristique des sociétés plus développées, génère un nouveau type de solidarité, qui ne repose plus sur la similitude parmi les composantes (solidarité mécanique), mais en complétant les parties diverses3. La rencontre d'intérêts complémentaires crée un nouveau lien social, c'est-à-dire un autre type de principe de solidarité, avec son propre moral, qui donne naissance à une nouvelle organisation sociale, à la solidarité organique. Puisqu'elle est fondée sur la diversité, la solidarité organique implique une plus grande autonomie, donnant lieu à une conscience individuelle beaucoup plus libre 4,5.
La création d'un lien entre la biologie et la sociologie était d'une importance capitale pour renforcer le concept de solidarité. Ce pas en avant a été franchi par l'idéologue anarchiste et l'ancien prince Peter Kropotkin (1842-1921). Dans un livre célèbre, "Le mutualisme : un facteur d'évolution" (1902), écrit en partie en réponse au darwinisme social, Kropotkin a défini la coopération comme un mécanisme de survie pour les sociétés humaines dans leur processus d'évolution. Selon lui, l'entraide, la coopération au sein d'une espèce, a été un facteur important dans l'évolution des institutions sociales. La solidarité est essentielle à l'entraide, qui résulte non de l'attente d'une récompense, mais de sentiments instinctifs de solidarité6.
Dans une préface du livre, Kropotkine a écrit: "Le nombre et l'importance des institutions d'entraide développées par le génie créateur des masses sauvages et semi-sauvages, au cours de la première période clanique de l'humanité et encore plus au cours de la période villageoise suivante, et l'immense influence que ces premières institutions ont exercée sur le développement ultérieur de l'humanité, jusqu'à nos jours, m'ont incité à étendre mes recherches aux périodes historiques ultérieures également ; en particulier, pour étudier cette période des plus intéressantes - les cités-républiques médiévales libres, dont l'universalité et l'influence sur notre civilisation moderne n'ont pas encore été dûment appréciées. Enfin, j'ai essayé d'indiquer brièvement l'immense importance que les instincts de soutien mutuel, hérités par l'humanité de sa très longue évolution, jouent encore aujourd'hui dans notre société moderne, qui est censée reposer sur le principe : "chacun pour soi et l'État pour tous", mais qu'elle n'a jamais réussi, ni ne réussira à réaliser". Kropotkine a défendu un système économique et social alternatif, qui serait coordonné par un réseau horizontal d'associations volontaires avec des biens distribués en fonction des besoins physiques de l'individu, et non selon les travaux des individus7.
Le problème de la solidarité, parallèlement à celui de la paix, est central dans la pensée de gourous comme Jiddu Krishnamurti et le Dalaï Lama. C'est aussi une préoccupation du philosophe et sociologue français Edgar Morin, préoccupation exprimée pour la première fois dans son livre Terre-Patrie, «notre maison et notre jardin», soulignant à l'échelle mondiale les dangers des politiques insaisissables et non favorables comme celles de Donald Trump8,9,10.[Quoi ?]
Le paragraphe suivant peut relever, selon certains point de vue, du complotisme(termes "dictature mondiale" et autres expressions suggérant un pouvoir détenu uniquement par des grandes entreprises qui assujettiraient les hommes.)
Les 500 plus grandes entreprises privées ont un pouvoir économique et politique supérieur à tout homme d'État, chef impérial ou religieux. Ils forment une dictature mondiale, s'imposant à tout État11. En 2018, les Nations unies révèlent que plus de 40 millions de personnes sont victimes du travail forcé12. Cette donnée est confirmé en 13.
Sur cette question, mais dans une autre perspective, l'astrophysicien et promoteur scientifique Hubert Reeves est un peu moins pessimiste. Il a du mal à croire que les êtres humains sont négligents au point de laisser leur espèce s'éteindre sur la Terre, sans sous-estimer la complexité des problèmes. Il suppose qu'il y a des signes positifs à cet égard, même dans des cas extrêmes que pourtant il n'exclut pas.[réf. nécessaire]
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L’Homme et les animaux
Les premières manifestations de solidarité de l'être humain envers les animaux apparaissent dans la première enfance. C'est à l'âge de quatorze ans que les enfants commencent à voir les animaux comme des êtres identiques à eux-mêmes14,15 [source détournée]. Plusieurs espèces d'animaux non humains montrent que la même tendance existe également entre elles. De nombreux cas similaires sont désormais visibles grâce aux progrès des médias, notamment grâce à la publication en ligne de vidéos pédagogiques.
L’Homme et les plantes [source insuffisante]
Nous savons aujourd'hui que les plantes sont des êtres intelligents qui ont des capacités cognitives, dans certains cas non inférieures à celles des humains, qui ont des "œils", des "oreilles", du "tact", de l"odeur", qui communiquent entre elles, qui ont un fort sentiment de solidarité sociale, non seulement parmi celles de leur espèce, mais aussi avec d'autres espèces et, plus encore, avec les êtres humains. Les plantes habitent la Terre depuis bien plus longtemps que les hommes, ce qui leur a permis d'acquérir des capacités identiques bien avant. Elles entretiennent avec eux une relation d'ancienne solidarité d'intérêt commun. Les hommes mangent principalement des céréales comme le blé, ce qui se traduit par un processus de protection mutuelle. Une peinture égyptienne datée de 1200 avant JC illustre cette condition16. En plus le blé, d'autres plantes, comme le riz et la pomme de terre, ont domestiqué l’Homo sapiens. Le blé était une herbe sauvage au Moyen-Orient il y a dix mille ans, avant d'être cultivé partout dans le monde et de devenir l'une des plantes les plus réussites dans l'histoire de la Terre, grâce au travail humain. Actuellement, le blé couvre environ 2,25 millions de kilomètres carrés de la surface du globe.
L'interdépendance entre l'homme et les plantes est aujourd'hui un problème écologique d'une importance cruciale. Les forêts, qui ont été dévastées par le feu en raison de la négligence humaine, devront être restaurées à temps pour éviter une tragédie mondiale17[réf. à confirmer].
La solidarité caractérise des personnes qui choisissent ou ressentent la nécessité morale d'assister une autre personne et réciproquement. La solidarité se distingue de l'altruisme : l'altruiste peut souhaiter aider autrui sans pour autant se sentir concerné par ce qui lui arrive, et inversement on peut se rendre solidaire d'autrui simplement par intérêt bien compris (attente d'une réciprocité) et non par altruisme.
Très souvent, on présente sous cette forme positive des formes de solidarité plus ambiguës :
- une forme d'échange mutuel, où chaque membre se rend solidaire des autres parce que les autres se rendent solidaires de lui. C'est donc un calcul (économique) et non une démarche généreuse (voir coopération),
- une forme de solidarité imposée, où chaque membre se trouve obligé d'adhérer au groupe sous peine de perdre certains bénéfices (frais de copropriété...), voire sous la menace de sanctions (partie socialisée du salaire, impôts, conscription). Par exemple, l'armée inculque généralement une grande solidarité et de l'entraide entre les soldats, qui sont liés par un destin commun (« gagner ou mourir ensemble »).
La solidarité se manifeste particulièrement lorsqu'une partie d'une population est victime d'un problème inattendu frappant aléatoirement : une catastrophe naturelle, un acte terroriste, etc.
Historique de l'analyse sociologique du terme[modifier | modifier le code]
La notion a été étudiée par Charles Gide à la fin du xixe siècle ; théoricien de l'École de Nîmes, mouvement coopératif français, il a développé les idées de coopération émancipatrice à partir de 188618.
Puis Émile Durkheim, dans De la division du travail social (1893), reprend et développe la notion de solidarité sociale en tant que lien moral entre individus d'un groupe ou d'une communauté. Selon Durkheim, pour qu'une société existe, il faut que ses membres éprouvent de la solidarité les uns envers les autres. Elle est liée également à la conscience collective qui fait que tout manquement et crime vis-à-vis de la communauté suscite l'indignation et la réaction de ses membres. Il développe les concepts de « solidarité mécanique » et de « solidarité organique »19. Une société donnant lieu à de la solidarité mécanique tient sa cohésion de l'homogénéité de ses membres, qui se sentent connectés par un travail, une éducation, une religion, un mode de vie similaires. La solidarité mécanique se produit normalement dans les sociétés traditionnelles de petite taille20. La solidarité organique provient quant à elle de l'interdépendance qui vient de la spécialisation du travail et des complémentarités entre personnes, que provoquent les sociétés modernes, industrielles20,21
La solidarité au sein d'une société s'exprime en particulier envers les plus pauvres ou des groupes ou personnes vulnérables, à court, moyen ou long terme, à échelle locale ou plus large (coopération décentralisée, solidarité internationale). Elle peut prendre la forme d'une aide pécuniaire, d'un soutien moral, ou d'une aide en nature (nourriture, etc.), de l'accueil de réfugiés, etc.
Depuis la fin du xxe siècle, et en particulier depuis le Sommet de la Terre de Rio, on parle aussi de solidarité transgénérationnelle 22 (ou envers les générations futures, et de solidarité écologique, thèmes retrouvés dans le projet de "Pacte de solidarité écologique" sur le site du ministère de l'Écologie23,24
L’État pratique une redistribution des revenus et des richesses que les hommes politiques élus justifient, selon leur tendance politique, par un « devoir de solidarité » entre membres d'une même société, par une augmentation des inégalités sociales menaçant la cohésion sociale, ou par une confiscation des richesses produites par le travail au profit du capital, nécessitant une redistribution des richesses. Selon les plus libéraux, économiquement parlant, cette pratique tend vers l'assistanat et la spoliation étatique.
Divers types d'organisations se réclament de la valeur positive de solidarité, voire se considèrent comme un fragment de l'incarnation de la solidarité :
Il est à noter que, dans le vocabulaire administratif, législatif et gouvernemental, le mot solidarité est presque toujours employé dans un sens restreint, très éloigné du sens propre puisqu'il exclut précisément toute notion de mutualité ou de réciprocité. Il est plutôt utilisé pour désigner des prélèvements obligatoires sans contrepartie, ne permettant pas aux assujettis de bénéficier d'un mécanisme de solidarité. Le mot "solidarité", dans ce cas, est utilisé pour sa connotation sociale positive, sans signification particulière25. Plus généralement, le mot solidarité est souvent utilisé comme un substitut de notions idéologiquement connotées, désuètes ou susceptibles d'interprétations négatives telles que charité, aumône ou assistance, et sans référence au sens initial. Il fait partie, à cet égard, du vocabulaire français politiquement correct.
- ↑ De la division du travail social [archive], de 1991, livre en ligne
- ↑ Solidarité mécanique ou par similitudes [archive]
- ↑ La sociologie d’Émile Durkheim [archive]
- ↑ Chapitre 8 : Quels liens sociaux dans des sociétés où s’affirme le primat de l’individu ? [archive]
- ↑ Sociologie 2 : Intégration, conflit et changement social Ch.1 : Quels liens sociaux dans les sociétés où s’affirme le primat de l’individu ? [archive]
- ↑ L'entraide: un facteur d'évolution [archive]
- ↑ Efremenko D., Evseeva Y. Studies of Social Solidarity in Russia : Tradition and Modern Trends. // American Sociologist, v. 43, 2012, n ° 4, pp. 349-365 - NY: Springer Science + Business Media
- ↑ Article d’Edgar Morin Les deux humanismes [archive], parus chez Le Monde Diplomatique, octobre 2015
- ↑ Lire en anglais les articles HAVING TO BE (résumant et clarifiant la pensée d’Edgar Morin, page 7) et HAVING TO DO (l'intelligence et la solidarité des plantes) sur le site de Ricardo Costa [archive] (Ricardo Costa)
- ↑ Entretien sur Le Monde Une polarisation politique de plus en plus préoccupante [archive] – article de Marc-Olivier Bherer [archive], novembre 2012
- ↑ Christian Felber [archive], Change Everything. Creating an Economy for the Common Good [archive]
- ↑ Plus de 40 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne et 152 millions de travail des enfants à travers le monde [archive]
- ↑ Plus de 40 millions de personnes victimes de l’esclavage moderne (OIT) [archive]
- ↑ Solidarity with Animals: Assessing a Relevant Dimension of Social Identification with Animals [archive] – article de Catherine E. Amiot dans PLOS [archive], 3 janvier 2017
- ↑ Un dauphin sauve un chien menacé par des requins [archive] (vidéo)
- ↑ Peinture de la tombe de Sennedjem, Deir-el-Medina, Égypte [archive]
- ↑ Lire l'article en anglais HAVING TO DO sur le site de Ricardo Costa [archive]
- ↑ « Charles Gide (1847-1932) » [archive], Musée virtuel du protestantisme
- ↑ article "Solidarité sociale", Encyclopédia Universalis. Consulté le 11 août 2008
- ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) Collins Dictionary of Sociology, p. 405-6
- ↑ « Éléments pour une généalogie du concept de solidarité » [archive], Bruno Karsenti, in Futur Antérieur, no 41/42, 1997 ; La solidarité. Histoire d'une idée, Marie-Claude Blais, 2007, Gallimard
- ↑ La transmission transgénérationnelle [archive], Cahiers de psychologie clinique 2014/2 (n° 43), pages 43 à 58
- ↑ projet de "Pacte de solidarité écologique" [archive] sur le site du ministère de l’Écologie
- ↑ Synthèse et rapport de mission Transformation des modes de vie, des comportements et de la consommation [archive] (PDF - 760 ko)
- ↑ Par exemple, en France, certains exploitants sont redevables d'un prélèvement obligatoire dit "cotisation de solidarité", qui contribue au financement de la Mutualité sociale agricole sans leur donner droit aux prestations sociales correspondantes; de même, l'Impôt de solidarité sur la fortune, n'est ni plus ni moins "solidaire" que n'importe quel autre impôt.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Raymond Chappuis [archive], La solidarité / L'éthique des relations humaines, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » no 3485, 1999. (ISBN 2130503772)
- Joseph Drioux, De la solidarité sociale, Orléans, Imprimerie orléanaise, 1902, 31 p.
- Émile Durkheim, De la division du travail social, 1893
- Charles Gide, La solidarité, 1932
- Serge Guérin, La solidarité ça existe... Et en plus ça rapporte !, 2013
- Chloé Laroche, Solidarité Puissance Toi, 2015 (ISBN 979-10-290-0357-8)
- Marie-Claude Blais, La solidarité [archive] (histoire) chez CAIRN [archive]
- Voir des articles relationnés en anglais sur le site [archive] de Ricardo Costa
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Une alliance est un pacte entre pays. On en trouve de nombreux dans l'histoire, parmi ceux-ci :
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- Alliance (famille) : article détaillant ce lien de parenté qui existe entre deux familles ou groupes sociaux, par l'intermédiaire de deux conjoints.
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- Alliance : alliance formelle avec Dieu, concept au cœur des religions Abrahamiques
- Alliance (Bible) : établie entre Dieu et, selon les religions, l'humanité en général ou un peuple par l'intermédiaire d'un prophète.
- Première Alliance ou Ancien Testament
- Arche d'alliance : aussi connue sous le nom d'Arche perdue
Plusieurs organisations portent le nom Alliance :
- Alliance Ethnik, groupe de rap français formé en 1990 et dissout en 1999
- Alliance (rock), groupe de rock américain formé en 1991
- (ru) Альянс généralement transcrit Alyans, groupe de new wave soviétique puis russe formé en 1981 dissout en 1993 puis reformé en 2008
Alliance est aussi le nom de plusieurs lieux :
aux États-Unis :
au Canada :
- L'Alliance rebelle, organisation de l'univers de Star Wars, visant à restaurer la République.
- L'Alliance Covenante, coalition de races extraterrestres dans l'univers de Halo.
- L'Alliance, puissant gouvernement autoritaire contrôlant l'ensemble des planètes et lunes dans la franchise Firefly.