Satellite naturel de la Terre.
- orbite : 384400 km de la Terre
- diamètre : 3476 km
- masse : 7,35e22 kg
Malgré sa taille réduite, vue depuis la Terre, le diamètre apparent de la Lune est généralement identique au diamètre apparent du Soleil (beaucoup plus grand, mais beaucoup plus loin), ce qui nous vaut souvent de belles éclipses, ou les deux astres se recouvrent presque parfaitement. Cependant la distance Terre-Lune oscille légèrement au fil du temps, et le diamètre apparent de la Lune devient parafois légèrement inférieur ou supérieur à celui visible du Soleil.
La face cachée
La Lune intrigue notamment par sa face dite "cachée", parce que c'est toujours la même face qui est orientée vers la Terre. Ceci parce que la Lune tourne de manière synchrone avec la Terre, c'est-à-dire qu'elle est constamment en phase avec son orbite.
Ceci s'explique par l'attraction gravitationnelle qu'exerce la Terre sur la Lune (une attraction inverse existe également, provoquant les "forces de marée" sur la Terre). Si au départ sa période de rotation est plus rapide que sa période de révolution autour de la Terre, l'attraction de la Terre provoque des déformations et des forces de friction à l'intérieur de la Lune. Une partie de l'énergie cinétique de rotation est alors libérée sous forme de chaleur et la rotation ralentit. Au bout d'un certain temps, la rotation de la Lune est suffisamment ralentie pour que sa période soit égale à celle de la révolution autour de la Terre : on a alors atteint un état stable (plus de forces de friction car plus de mouvement relatif) et le système reste dans cet état. Ce cas de figure n'est pas propre à la Lune : de nombreux satellites tournent en phase avec la rotation de la Terre : on les qualifie alors de géostationnaires.
En Décembre 1969, le docteur Seaborg déclare à Moscou (URSS) que l'équipage d'Apollo 11 a découvert sur la face cachée de la Lune des traces suspectes, dont la symétrie fait notamment penser aux empreintes que laissent les roues de véhicules. D'autres part, certaines tâches feraient penser à des constructions implantées sur le relief lunaire.
Le cratère Aristarque
De nombreuses hypothèses ont été faites à propos de cette face cachée, comme les particularités insolites du cratère Aristarque (Aristarchus) où des lumières miroitantes auraient notamment été observées en 1821. Les astronomes y virent une simple illusion d'optique lorsque, 3 ans plus tard, une lumière y apparut de nouveau : elle avait la forme d'une étoile. Puis en 1959, on y signala une lumière glignotante. Le soir même de cette dernière observation, 2 objets ronds, lumineux, quittèrent la Lune à une vitesse incroyable. 2 ans plus tard, on y observa de nouveaux clignotements lumineux ; dans la même journée, 5 objets quittèrent le satellite côté est, avec 15 secondes environ d'intervalle. Puis on y découvrit une sorte de cable lumineux, et un objet noir comme de l'encre situé sur son bord.
Visible avec de simples jumelles, on observa de puissantes lueurs, dans ce cratère le 15 novembre 1965 et, ce qui est encore le plus curieux, les autorités officielles de la NASA le confirmèrent.
En 1958 et en 1961, un astronome soviétique, Nikolai Kozyrev, y détecta une éruption volcanique. l'année suivante, 4 astronomes américains le confirmèrent à nouveau. En 1962, 2 taches ovales de lumière rouge furent observées sur son bord, tandis qu'en juin 1965, on vit un étrange rayon de lumière blanche, brillante, en jaillir, alors que le cratère Aristarque était dans la zone d'ombre. Le mois suivant, un rayon de lumière blanche apparut plusieurs fois, durant une minute et demie à chaque manifestation. Tous ces faits sont propres à un seul cratère.
La Mer des Crises
On parle aussi du foyer d'activités fantastiques que représenterait la Mer des Crises. On a même évoqué l'existence d'une végétation lunaire.
On relève dans la Mer de Crises des groupes de lumières variant d'intensité et disposées en figures géométriques qui disparurent après 2000 observations, une arche de 3 km, du brouillard, un réseau de raies et de taches brillantes, un grand nombre de dômes, et le fameux "Pont O'Neill" dont le docteur H. P. Wilkins assura qu'il était artificiel et avait 30 km de portée, ainsi que 2 à 3 km de large. Dans la même région que ce pont, on nota un peu plus tard un très brillant éclat de Ilumière, bleu puis blanc, comme causé par un immense miroir réfléchissant. On y releva aussi une "chaussée" qui disparut par la suite.
Montagnes, dômes, cratères, lueurs apparaissent, disparaissent ou changent de forme
Des milliers et des milliers d'autres cratères parsèment le sol lunaire. Certains d'entre eux possèdent des caractéristiques qui leur sont propres, et d'autres restent stables. Des régions entières donnent l'impression d'être animées d'une vie trépidante.
La Mer des Pluies, par exemple, est bosselée de petites montagnes dont 3, Pice, Piton et Lahire, prennent parfois des teintes aveuglantes, analogues à la réverbération produite par la neige, et possèdent de singuliers rayons lumineux qui, tels des phares, jaillissent de leur sommet !
Lors d'une éclipse totale de la Lune le 22 octobre 1790, l'astronome Herschell découvre plus de 150 points lumineux de couleur rouge sur la surface lunaire, avec un télescope qui ne grossit que 320 fois.
Le 1958, le docteur Kenzaburo Toyoda, de l'université Meiji, observe dans la nuit la Lune et y voit un phénomène fantastique qui se déroule dans la mer de la Sérénité, et à gauche de la mer de la Tranquilité : en lettres très noires et très nettes, il voit les 2 mots suivants, placés l'un sous l'autre : PYAX et JWA. 2 autres personnes voient ces mots au télescope. On aperçut aussi un X dans le cratère Erasthotènes, et la lettre grecque gamma dans le cratère Littrow.
Si l'on se contente de simples témoignages visuels, la contestation est aisée, mais lorsque des photos troublantes ont été prises, comme ce fut le cas pour Ranger VII qui transmit des clichés représentant de mystérieux dômes... En 1966, Lunar Orbiter 2 ramena pour sa part des photos où l'on peut voir sur une surface d'environ 225 m sur 165, 7 protubérances inexplicables. La plus importante avait 15 m de large à la base et de 12 à 22 m de haut.
Mais cela peut paraître insignifiant puisque, depuis 1930, plus de 200 dômes (...) ont été localisés, généralement en terrain plat. Cette observation a été renouvelée en 1960 : ils étaient hémisphériques.
Le professeur Morris K. Jessup, astronome américain, signala d'autres faits encore plus troublants : des cratères avaient disparu ! Un bouleversement de terrain aurait pu expliquer un tel événement si, l'astre étant de surcroit considéré comme mort, ces cratères n'avaient été remplacés par d'étranges dômes ou de coupoles en matière transparente, donc artificiels.
H. P. Wilkins, en tant que chef de la section lunaire de l'Association astronautique britannique, fit également des déclarations sans détours à propos du cratère Alzahen par exemple. Signalé au début du 19ème siècle, ce cratère s'est en effet volatilisé. En 1867, le cratère Linné a, lui aussi, disparu. Et, pour donner une idée de la puissance du phénomène, ce dernier avait un diamètre de 10 à 11 km.
Par ailleurs, les cratères Messier et Pickering déroutent les spécialistes. Ils changent de forme, allant de l'ovale au triangle, alors que les formes des cratères voisins ne varient pas. D'ailleurs, une observation faite à partir d'Apollo 8 su sujet de la montage Pickering ouvre de stupéfiants horizons : des rayons lumineux semblent en sortir, et les cratères, dont le diamètre fait plusieurs km, ont leurs parois intérieures taillées en terrasses.
Dans la Mer de la Fertilité, 2 petits cratères, très proches l'un de l'autre, changent continuellement de forme. On releva, d'autre part, dans la cratère Platon, des lumières qui ressemblaient à celles d'une procession.
En mai 1945, dans la revue Rockets, un commentaire sur le rapport du British Astronomical Journal formulé par R. Richardson attira l'attention sur une étrange constatation faite en 1938 :
La bande n'est pas continue et ne ressemble pas à une tache ou à une couche. Elle est composée de veinules, ou de petites raies, finement entrelacées. 4 heures plus tard, on remarqua une expansion régulière vers la face ouest inférieure. L'observateur revit le 16 janvier 1938 la même zone colorée et, la nuit suivante, remarqua qu'elle était descendue de flanc sur le sol ; ce n'était plus alors une bande, mais une surface colorée irrégulière.
Déjà, en 1923, Flammarion nota des variations colorées notables autour du cratère Pluton, donc dans la même région.
Creuse ?
Selon 2 chercheurs russes, Mikhaïl Vassine et Alexandre Chtcherbakov, la Lune serait un astre creux. Selon les calculs de la densité de la Terre et de la Lune, il y aurait à l'intérieur de cette dernière un vide incontestable. Ils auraient déterminé la nature de l'enveloppe de la Lune en 2 coques superposées dont celle, située à fleur de croûte, aurait une épaisseur de 4 km et servirait à stopper les météorites.
Extrêmement résistante, cette première coque aurait arrêté la pénétration de météorites importantes à seulement 2 km de profondeur, alors que, normalement, celles-ci aurait dû pénétrer jusqu'à environ 50 km km de profondeur. La seconde coque mesurerait environ 30 km d'épaisseur. A l'intérieur de l'astre, un immeuse trou pourrait abriter une infrastructure artificielle et une vie intelligente. Ainsi, pourraient s'expliquer les impacts visibles à l'oeil nu de météores extrêmement massifs que la Lune aurait rencontrés et heurtés dans sa course spatiale, avant de se mettre autour de la Terre en orbite obligée, c'est-à-dire en ne présentant toujours que la même face, comme un gigantesque microscope étudiant la Terre.
Ainsi pourrait aussi s'expliquer le phénomène extraordinaire qui se produisit lorsque, une douzaine d'heures après le retour des cosmonautes dans la cabine d'Apollo 11, le LEM, inutilisable, s'écrasa sur la surface de la Lune. Celle-ci en trembla durant 2 h environ, d'après le sismographe qu'Aldrin et Armstrong installèrent à plusieurs centaines de kilomètres du point d'impact. Il est curieux de constater que personne, sur le moment, ne songea à s'étonner qu'une masse ridicule de 16 tonnes ait pu ainsi faire trembler un volume de 1100 milliards de km3.
D'autre part, une analyse des matériaux lunaires aurait prouvé que le satellite est plus vieux que la Terre elle-même, de 1 milliard d'années environ.
Apollo 11
Tout aussi étrange est le phénomène détecté par les instruments déposés lors des vols Apollo 12 et Apollo 14, en novembre 1969 et en janvier 1971 : des séries de petites secousses survinrent à intervalles réguliers.
Mais une des questions la plus controversée est : les américains sont-ils réellement allés sur la Lune, ou n'est-ce qu'une mise en scène ?
Une autre est : pourquoi n'y sont-ils pas retournés ? En fait la conquête de la Lune a englouti une bonne part des budgets américains et soviétiques, et une fois la course gagnée par les américains, il n'y a plus de raisons aux yeux des politiciens de continuer les dépenses. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les soviétiques n'ont jamais envoyé personne alors qu'ils étaient prêts : ils se sont immédiatement tournés vers le nouveau challenge que représente Mars. De plus, on pense à l'époque que l'intérêt scientifique de la Lune était limité, ce qui est remis en cause aujourd'hui.
Observations trompeuses
La Lune semble plus grosse lorsqu'elle est au raz de l'horizon. Etudié depuis des siècles, ce phénomène n'a reçu aucune explication définitive. Les partisans des deux théories majeures, celle de la distance apparente et celle de la taille apparente, se combattent à coup d'arguments physiologiques et d'expériences d'optique.
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