Philosophie
LE DROIT
INTRODUCTION :
Le doit est l’ensemble des règles qui organisent les rapports des hommes en société. Les règles s’efforce que les membres d’une société sont autorisés à faire (leur droits) et ce qu’ils doivent faire ou ce qu’ils ne doivent pas faire (leurs devoirs et interdits).
Chaque groupes humain possède ses propres règles juridiques, le droit est une affaire de convention ?Ne serait juste que ce qui serait conformes aux lois existantes , serait-il possible d’établir des critères universels de la justice, indépendamment des diversités culturelles et historiques ? C’est bien ce que semble impliquer la notion de " Droit de l’Homme ".
I). Le droit et la morale
Le droit comme la morale, repose sur la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être :si l’on affirme que l’homme devrait régler leur vie par la raison, il s’agit d’un jugement de droit qui dit ce qui doit ou ce qui devrait être.
Le droit comme la morale suppose la possibilité pour l’homme d’être responsable de ses actes : on peut juger moralement et juridiquement que l’acte de l’individu conscient de ce qu’il fait. La différence entre le droit et la morale ,n provient de ce que le jugement juridique se place du point de vue des rapports entre les membres du groupes : le droit prend considération prioritairement les intérêts de la Société concerné et non les intérêts du peuple.
II). Droit positive et naturelle
Le droit se définit comme l’ensemble des règles qui régissent les rapports entre les membres d’une société, c’est ce que l’on appelle le droit positif : tout ce qui est conforme à ce droit est légal, c’est-à-dire conforme à la loi. Mais nous avons tous fais l’expérience d’éprouver un sentiment d’injustice à l’égard de certaines lois : il nous est arriver de penser qu’une loi ou une décision de justice qui en découle n’est pas légitime : on peut donc se demander si le droit positif est le seul à pouvoir établir ce qui est juste, et dans ce cas ne peut être juste ce qui est légal ou bien s ‘il est possible d’établir et de concevoir un droit naturel qui ne dépendrait pas uniquement de convention de la société.
On peut confronter 2 positions a propos de la morale :
-d’une part la position qui affirme que les lois juridiques comme les préceptes moraux découlent des conventions sociales :
-d’autre part la position qui affirme qu’il est possible d’établir des principes généraux du droit, reposant sur un idéal de justice valable pour tous les hommes et femme qu’elle que soit la société à laquelle ils appartiennent
1). Le positive juridique
C’est ainsi que l’on nomme la première position car elle ne reconnaît l’existence que du droit positif. Cette position s ‘appuie sur laquelle chaque groupe social est obligé de fixer des règles purement conventionnelles pour régler les rapport sociaux. Cette position ne paraît pas en mesure de rendre compte le sentiment d’injustice que nous éprouvons face à telle ou telle loi, ce sentiment qui peut conduire au refuis d’obéir, à la révolte et même la révolution.
2). Les doctrine du droit naturel : La recherche d’un critère universel du Juste
Le droit naturel, naturel est employé ici par opposition à ce qui est fondé sur une convention sociale. Mais a partir de cette distinction, deux conceptions du droit naturel s’affronte :
-celle qui considère que le droit naturel est celui que l’on constate partout à l’œuvre dans la nature et auxquelles les hommes n’échappent pas et dans ce cas le droit naturel est assimilé au droit du plus fort ou au calcul d’intérêt.
-celle qui considère que l’être humain dispose dans sa nature (dans son essence)de la dimension de la raison et que par suite, le droit naturel est celui qui résulte de cette nature rationnelle ou au moins raisonnable de l’être humain.
a). De la loi du plus fort au calcul utilitaire
L’home disposant de la capacité a réfléchir, possède la capacité de concevoir d’autre critère de la puissance que la simple force physique qui peuvent être économique, intellectuels. La lois du plus fort à pu prendre diverses formes dans les sociétés :
-elle peut se manifester par l’établissement sur la transmissions héréditaire de privilège sociaux(ex : aristocratie avant la révolution française)
-Le droit du sang qui privilégie l’origine ethnique par rapport au " droit du sol "
-le droit du plus fort peut conduire à l’établissement de lois établissant la supériorité d’une race , (humanoïde comme fut le cas sous le régime nazi). Le droit possède pour fonction de réguler l’exercice des forces par la force de chacun de manière à ce que la vie en société soit possible. On remarquera que le droit exige une régulation de la violence ce qui est impossible comme elle utilise la violence.
C’est la recherche de plaisir et l’évitement de la douleur qui font agir les hommes de même que tous les être sensibles, les homme disposent d’une capacité de réflexion et de calcul qui leur permet de prévoir des satisfaction peut entraîner une plus grande souffrance par la suite.
Le droit et la justice ont pour fonction "d’établir le plus grand bonheur pour le plus grand nombre possible ", le bonheur signifie dans cette phrase comme la satisfaction de nos intérêts. Ils doits tenir comptes de l’intérêt de l’autres. On nomme cette position comme le libéralismes économiques qu’il soutient qu’il faut laisser se développer librement les forces économiques sans intervention de l’Etats. Il n’est pas certain que le libéralisme pur soit capable de conduire à la plus grande justice sociale et politique ; cela se manifeste dans les pays les plus libéraux par le développement d’inégalités sociales et politiques.
b). Droit naturel et raison
Selon Platon et Aristote, l’un considère que l’âme humaine se distingue par sa dimension rationnelle et l’autre définit l’homme comme animal rationnelle. Le premier a consacré à l’étude de ce que devrait être une justice sociale idéale : celle-ci consiste à attribuer à chacun la place qui lui revient dans la société suivant ses propres capacités naturelles ; ceux chez qui domine la raison, la capacité de connaître et de penser. Les caractéristiques naturelles de chacun le destinent à occuper une place particulière dans la société ; un Etat juste est celui qui est capable d’attribuer à chacun la place qui lui reviennent :l’éducation a donc pour rôle de contrôler et de repérer les qualités naturelles de chacun et de les développer en lui prodiguant l’enseignement approprié.
c). La théorie du contrat social : Hobbes et Rousseau
Ces auteurs nomment état de nature , l’état dans lequel se trouvaient les hommes avant de s’organiser en société, par opposition à l’état civil qui désigne l’état des hommes qui organisent en société.
-Selon Hobbes, à l’état de nature, chacun défend sa propre vie et ses propres intérêts ; c’est le droit de la nature qui triomphes dans le sens de la loi du plus fort. Les hommes possédant la capacité de réfléchir, se rendent compte que la seule façon de préserver sa vie c’est de s’organiser en société :l’organisation sociale, ayant la fonction fondamentale d’assurer la sécurité de ses membres, doit reposer sur un contrat passé sur eux ; un contrat est une convention entre des personnes, par laquelle chaque contractants renoncent au droit naturel de se défendre et d’utiliser librement la violence. Le pouvoir absolu et illimité est détenu par un seul homme ou par une assemblée établissant les lois, qui doivent être appliquées par les citoyens qui renoncent à la liberté de les élaborer et qui doit leur obéir en toute circonstances.
-Selon Rousseau, les hommes possèdent 5 qualités : l’instinct de conservation qui les poussent à se défendre y compris par la violence : mais cet instinct est compensé par un sentiments de pitié. Les hommes sont indépendant les uns des autres ils sont donc libres ; ils sont égaux. Ils sont perfectibles ce qui signifie que leurs qualités, leurs capacités naturelles peuvent se développer. Rousseau refuse d’expliquer l’entrée en société par un contrat qui suppose un calcul de la raison.
A mesure que les progrès matérielles se développent, l’idée de compétition prend le dessus, les hommes deviennent dépendant les uns des autres par la division du travail dans laquelle certains profitent du travails des autres ; la pitié disparaît, la liberté également et l’inégalité s’instaure en particulier du fait de la propriété.
En effet, les riches et les puissants qui proposent aux autres un contrat afin d’éviter que les pauvres et les faibles se groupent et se liguent contre eux ; les riches garantissent la sécurité et le travail aux pauvres, en échange ceux-ci renoncent à convoiter les biens et s’engagent à respecter les lois. Le but du contrat n’est pas exclusivement la sécurité comme Hobbes, mais surtout la préservation de la liberté, et comme nous le verrons l’égalité " chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale " , ce qui signifie que chacun renonce à ses droits au profit de la communauté ; mais chacun devient par la membre de la communauté. Les lois sont établie par la volonté générale qui émane de l’assemblé du peuple ; cette volonté " ne regarde que l’intérêt commun ".
Critique de la théorie du contrat de Rousseau :
Cette théorie a joué un grand rôle dans la Révolution française :
La mise au premier plan des idées de liberté et d’égalité. Mais elle conduit à abolir la liberté individuelle au nom de la volonté générale ; en effet, la volonté qui émane de la majorité ne fait qu’exprimer les intérêts de ceux qui ont conquis cette majorité ; le parti dominant au pouvoir prétend présenter les intérêts de la société entière et considère donc ceux qui s’opposent à lui comme des ennemis publics ; c’est pourquoi, la conception du droit prend en compte des droits fondamentaux des personnes ou des minorités qui constituent le groupe social.
CONCLUSION :
-Le droit du plus fort n’est pas un droit, mais un fait ; il faut la force pour s’imposer et se faire respecter " la justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique " (problème ; la justice (juge, avocate, procureur) en France est dirigé par 95% de femmes ;racisme envers les hommes)
-L’organisation social tient compte du fait que tout l’être humain, tout individu recherche son plaisir, son bonheur et son intérêt.
Les limites du libéralismes économiques qui s’inspire de cette position, semble témoigner de la difficulté à concilier la recherche de l’intérêt particulier avec la satisfaction du plus grand nombre….
-L’essence des hommes – leur nature- les poussent à vouloir davantage que la satisfaction des besoins ; ils désirent vivre bien. La notion des droit de l’homme cherche à établir un certain nombres de droits fondamentaux valables pour touts les hommes quelque soient la sociétés, la race, la religion.
" Le droit est l’ensemble des conditions sous lesquelles la libre faculté d’agir de chacun peut s’accorder avec la libre faculté d’agir des autres conformément à la lois universelle de liberté " ;ce qui signifie a pour fonction principale de rendre possible la vie en société. Si l’homme n’est que pure raison , il n’y aura pas de droit car grâce à la raison, il verrait ce qui est juste pour l’ensemble. Le droit établie des règles en partie arbitraire et conventionnelle qui permettent de concilier la liberté de chacun avec les intérêt de l’ensemble. Aucun homme ou aucun groupe social ne peut dire qu’il détient la vérité concernant les intérêt de la communauté, c’est pourquoi toute forme du droit positif constitue un compromis entre les exigence universelles de la raison .
Kant dit "lois universelle de liberté " ;ce qui signifie que le principe de liberté est le principe majeur du droit.
" Ma liberté s’arrête, là, où commence celle de l’autre "
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