Imprimer
Catégorie : World Trade Center - 11 sept 2001
Affichages : 2077

La démolition des World Trade Center

Organiser par le nouvelle ordre mondial

 

Piratage aérien

y-avait-il un pilote dans l’avion ?

 

Le domaine aérien fait figure de secteur hypersensible. Pour gérer les 1,8 million de vols annuels au-dessus de l'Hexagone, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) fait appel à des centres de contrôle dotés chacun de deux gros systèmes informatiques : le systèmes de traitement des données radars et celui du traitement des plans de vol. " Avec le radar, le contrôleur sait gérer l'avion, la sécurité est assurée.

Il existe une vingtaine de radars actifs sur le territoire français, tous branchés sur le réseau Renard, une sorte de Transpac privé, parfaitement étanche. Ce système nerveux est triplé et doté d'un système de secours ", indique Jean-Marc Faysse, chef du Service technique de la navigation aérienne à la DGAC.

En revanche, le traitement des plans de vol est accessible au grand public. Un pirate pourrait-il, par exemple, tenter de noyer le système par une avalanche de plans de vol fantaisistes ? A la DGAC, on se veut rassurant : "Il n'y a aucune liaison en temps réel et à haut débit qui permette a priori d'investir notre système.

Avec le Minitel ou le téléphone, les données rentrent au compte-gouttes. Un afflux de plans de vol anormaux serait vite détecté. A ce jour, il n'y a eu aucune intrusion sur nos systèmesopérationnels, mais si cela se produisait tout le système de régulation du trafic aérien serait mis à mal. D'autant qu'il est devenu extrêmement difficile de passer en manuel. " Pour Dominique Alvarez, chef du Département sécurité informatique à la DGAC, " la menace terroriste n'est pas du domaine de la fiction. A partir du moment où il y a circulation de l'information, il y a risque ".