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3. La loi de résonance
L'homme est soumis a la loi de résonance comme le diapason ou le récepteur radio. Un récepteur réglé sur les ondes courtes ne peut recevoir ni les moyennes ni les grandes ondes. Pour l'homme, c'est pareil. Une personne agressive on pleine de haine n'est pas réceptive à l'amour. Chacun ne peut percevoir de tous les aspects de la réalité que ceux avec lesquels il est en résonance : "Chacun ne voit que ce qu'il veut voir"
Un exemple : Vous lisez un livre. Cinq ans plus tard, vous le relisez et vous y découvrez d'autres choses. Pourquoi ? Parce que vous avez évolué ! Votre horizon, votre façon de voir ont changé. Vous avez un regard différent maintenant.
Les hommes ressentent aussi l'aspiration à être avec des personnes qui leur sont semblables. Qui se ressemble s'assemble. Et vous constatez que si vous êtes mal luné ou même contrarié, votre entourage va vous être prétexte à vous énerver.
Prenons quelqu'un qui rouspète constamment sur tout. Il trouvera toujours motif à être contrarié. Par contre, la vie ne fait rencontrer que des gens aimables à tous ceux qui son heureux de vivre et trouvent les autres intéressants et beaux.
Encore un exemple : Un homme qui trouve toujours à redire en s'exclamant "Celui-la est un idiot, celui-ci est un raté, c'est à vous dégoûter de tout !" et qui voit tout en noir, vous le montrera par son regard méchant et la moue de sa bouche. Personne ne dira de lui qu'il est aimable ou qu'il a du coeur. Ce n'est pas un plaisir d'être en sa compagnie, les personnes avenantes et sensibles s'esquivent vite. Cependant, il trouvera quand même des gens qui pensent comme lui, qui le renforceront dans sa conviction. Qui se ressemble s'assemble.
Par conte une personne dévouée qui sait plaisanter, où qu'elle soit, crée une bonne atmosphère la où elle est. De plus, elle sait sourire et partager ce qu'elle a. Elle aura autour d'elle des gens gai, agréables et sera souvent invitée puisqu'elle sait donner. Qui se ressemble s'assemble.
Cette phrase ne comporte aucun jugement de valeur. Ce n'est ni bien ni mal. Le rouspéteur et le jovial reçoivent en retour ce qu'ils donnent. Cela peut les entraîner très loin tous les deux, chacun sur un chemin différent. La situation du rouspéteur, pris dans un cercle infernal, va empirer ; par contre tout se passera au mieux pour le jovial qui va continuer à s'épanouir. La bonté qui imprègne son être et qui n'est pas feinte, attirera à lui des êtres qui lui ressemblent, qui lui témoignent cette bonté qu'il a su partager. Et s'il lui arrive un jour de perdre le sourire, ses amis adouciront sa peine et lui communiqueront un peu de cette joie qu'il leur a souvent donnée.
Quant à celui qui rouspète, son avenir ne se présente pas sous d'aussi bons auspices ! A force de rendre sa femme ou son patron responsables de la vie difficile qu'il mène, il ne voit plus que la cause de son problème, c'est lui et non les autres. Personne ne l'oblige à garder un mauvais emploi. L'époque de l'esclavage est heureusement terminée. Personne ne l'oblige a rester avec sa femme, et se disputer avec elle, à vivre un enfer. Parmi les six milliards d'êtres humains sur notre Terre, il a des chances d'en trouver une avec laquelle il pourrait être heureux ! Mais s'il veut vivre en bonne entente avec elle, il faudra qu'il ait compris ce qui causait son problème et qu'il agisse en conséquence. A partir du moment où il changera intérieurement, son entourage changera aussitôt. On a coutume de dire :
"Notre entourage nous renvoie notre propre reflet".
Notre entourage nous offre toujours ce que nous rayonnons. Si je mens, on me mentira. Si j'ai peur, je serai confronté à mes peurs. Si je suis un bagarreur, je serai constamment mêlé à des bagarres. Si je suis tout amour, j'attirerai l'amour. Si je vis dans la joie, je trouverai toujours motif à me réjouir. Si je change ma façon de voir, mon entourage me le renverra aussi comme un miroir.
Soyez conscients que regarder journellement des films de violence ou d'horreur (ou les actualités) à la télévision influe fortement sur votre vie. Pendant des millénaires, la violence de nos actes et la force destructrice de nos pensées ont libéré d'énormes énergies que nous continuons à alimenter et qui sont attirées aussi par les suggestions négatives que nous faisons nôtres (les films de violence par exemple, en font partie). Ce ne sont pas les grands actes politiques mais bien les petits manquements à l'amour de la vie quotidienne qui ont leur importance. De la qualité de nos lectures, de nos paroles, de nos actes dépend la qualité de notre vie, ce que nous y générons, car la loi de résonance fonctionne de façon irréprochable. C'est ce à quoi Umberto Ecco fait allusion dans un passage de son livre que j'ai cité dans l'introduction. Si je crois à Satan, je suis en contact avec cette énergie qui devient importante pour moi, et je vais me trouver conforté dans mon système de croyances. Si je m'en moque, cette énergie n'exercera aucune action sur moi et ne pourra pas m'influencer si je ne le veux pas. Elle n'obéit qu'à la loi de résonance. A chacun selon sa foi.
C'est ici que l'on peut appliquer l'analogie :
"Au dehors comme en dedans."
Le corps est le reflet de l'àme, La dysharmorie règne-t-elle tout au fond de moi, elle sera alors visible aussi dans mon corps. Si je suis irrité, mon corps s'en ressentira et il me le fera savoir par la maladie. Si je ne suis pas centré, cela se verra à l'extérieur, si je manque d'allant, cela se reconnaîtra à ma poignée de main. etc.
Tous les hommes ont pris cette habitude d'accuser le monde extérieur pour tout ce qui arrive et qui ne devrait pas arriver, c'est-à-dire pour tout ce qui ne leur convient pas ! Nous y trouvons toute la gamme des coupables, des membres de la famille jusqu'au gouvernement, en prétextant les circonstances actuelles, la société, même les Illuminati et Satan que nous accusons de tous les maux puisque nous leur faisons porter la responsabilité de notre destin. Et certains choisissent même d'accuser Dieu. (144)
Cette répartition des fautes n'est plus possible à partir du moment où nous croyons aux lois cosmiques et spirituelles que nous venons d'étudier. Ces lois prouvent que tout ce qui existe et la façon dont cela existe n'est que la manifestation de causes que l'homme a lui-même provoquées. Peu importe que cela concerne un état extérieur ou intérieur, une maladie, un accident ou la situation de notre Terre avec ses habitants. C'est nous qui en sommes la cause et avons a en répondre. Maintes personnes vont rétroquer: "Mais en quoi suis-je concerné ? Je ne vis sur cette planète que depuis 30 ans !"
Une autre question que d'autres pourraient se poser: "Pourquoi ai-je été maltraité ou violé quand j'étais enfant ? Qu'ai-je fait pour cela ? En quoi l'ai-je mérité ?"
Une partie de la réponse est contenue dans la question. Vous l'avez mérité. C'est vous qui avez contribué à ce que vous nommez le coup du sort, c'est-à-dire que c'est vous qui avez provoqué un jour cette cause dont vous ne vous souvenez plus. Cette cause peut remonter à la prime enfance, à la phase prénatale ou à une vie antérieure. Ce n'est pas parce que vous ne vous en souvenez pas que vous n'avez pas eu d'autres vies. La Terre était déjà ronde bien avant que nous en ayons les preuves ! A l'époque, il y avait déjà des scientifiques et des spécialistes qui affirmaient que la Terre était plate et punissaient même ceux dont les opinions étaient divergentes.
La difficulté réside dans le fait que la plupart des hommes ne se souviennent plus de leurs vies antérieures où ils ont accompli des actes dont ils subissent maintenant les effets.
L'IGNORANCE, CEPENDANT, NE NOUS MET PAS A L'ABRI DES CONSEQUENCES DE NOS ACTES PASSES!
IL EST TEMPS DE S'EN RENDRE COMPTE!
4. La loi de la réincarnation
Les chrétiens parmi vont vous dire que la doctrine de la réincarnation n'existe pas dans l'enseignement de l'Eglise. Ils ont raison, la doctrine de la réincarnation n'est plus contenue AUJOURD'HUI dans la Bible. Je vais vous dire pourquoi !
En l'an 553 apr. J.-C., l'empereur romain Justinien (remarquez bien que ce n'étaient pas les éminences ecclésiales !) convoqua le deuxième synode de Constantinople où fut rendu un édit qui supprima la doctrine de la réincarnation, bien que Jésus ait attaché à cette doctrine une grande importance. Suite à ce décret, tout ce qui faisait allusion à une préexistence disparut de la Bible, à l'exception de quelques indications à peine reconnaissables. C'est ainsi qu'on priva les premiers chrétiens du fondement le plus important de leur religion. Le clergé enseigna, pour compenser, la résurrection "de la chair au dernier jour". Quel beau troc !
Je prie les chrétiens fidèles à la Bible de se donner la peine de vérifier par EUX-MEMES ce que j'ai rapporté à propos du concile de Constantinople. Si vous vous plongez dans cette étude, efforcez-vous alors d'examiner aussi le concile de Nicée en 375 apr. J.-C. La vérité sera, peut-être, dure à entendre mais vous y trouverez les preuves que le Nouveau Testament a été modifié de façon drastique tant dans sa conception que par rapport à l'enseignement originel de Jésus. (144 A)
Considérons de plus près le sujet de la réincarnation. Nous avons déjà constaté au début de ce chapitre que nous vivons dans la matière qui est, elle-même, soumise à la loi de polaité et que le rythme et l'oscillation qui sont la base de toute vie naissant du changement constant entre deux pôles. Les "Sages de Kybalion" savaient déjà que rien n'est "au repos", que tout est en mouvement, que tout n'est que vibration, ce qui est confirmé par la physique moderne. L'aiguille d'une pendule qui oscille à droite oscillera avec la même amplitude à gauche. Ce rythme, nous le retrouvons partout : dans l'inspir qui succède inéluctablement à l'expir, de même que l'état de veille succède au sommeil et que l'hiver est suivi par l'été, que le lever alterne avec le coucher du soleil... Nous retrouvons deux pôles dans l'électricité et le magnétisme, deux énergies chez les humains, féminine et masculine. De même, la mort succède à la vie et la vie succède à la mort. Comme vous le voyez, ce rythme est partout présent dans la vie mais certains qui n'ont foi que dans la religion ou d'autres qui ne croient que dans la science se refusent à ce que ces lois puissent s'appliquer à la vie. Y voyez-vous la contradiction ?
Dethlefsen l'esprime ainsi : "De tout temps, on a appelé ce changement rythmique de l'âme à travers la vie et la mort transmigration de l'âme ou réincarnation. Platon et Goethe le savaient. Je dis bien qu'ils le "savaient" non qu'ils le "croyaient", car il s'agit d'une connaissance, non d'une croyance. Libre à chacun de ne pas y croire mais qu'il réalise que l'hypothèse "sans" réincarnation touche à l'absurde, car seule la doctrine de la réincarnation est en harmonie avec toutes les lois de l'Univers." ("Schicksal als Chance", p. 200 et suiv.) (145)
Il y a, c'est étonnant, beaucoup de personnes qui se souviennent de leur vie antérieure. tout au moins en partie. Vous êtes, peut-être, de ceux-la ? Ne vous êtes-vous pas déjà trouvés dans un lieu que vous reconnaissiez sans y avoir jamais été auparavant... Ce petit magasin au coin de la rue vous rappelle... Une telle experience relève du "savoir", vous savez et vous n'avez donc plus besoin de "croire".
La vie dans la matière est soumise à la polarité. La vie elle-même est divisée en deux mondes, celui de ce côté-ci et celui de l'au-delà. Nous mourrons dans ce monde, nous naissons dans l'autre que nous expérimentons aussi comme réel. Nous mourrons dans cet autre monde pour naître en ce monde. Que celui qui peut se détacher de la subjectivité des apparences réalise que naissance et mort, ce monde-ci et l'autre, ne sont finalement que les deux côtés de la même médaille.
Il se passe la même chose avec le sommeil quand le corps de l'àme quitte le corps physique. Dans ce que nous appelons un rêve, nous expérimentons une toute autre réalité qui a, elle aussi, ses douleurs, ses tristesses, ses peurs ses joies... Certains se souviennent très précisément de leurs rêves alors que d'autres affirment qu'ils ne rêvent jamais. Le souvenir est absent, ils ont cependant rêvé, ce qu'on peut, de nos jours, prouver techniquement. Nous sommes contents de nous réveiller, nous le sommes souvent autant de nous endormir, car nous savons qu'après un bon sommeil, nous serons frais et dispos. On ne peut pas dire qu'il soit positif ou négatif d'être éveillé ou de dormir. Cela ne peut se rattacher à aucun système de valeur.
Transposons ceci à la mort, cela signifie que toute peur de la mort est superflue, car il se passe la même chose que pour le sommeil. Seulement le laps de temps est trop important pour que nous puissions le concevoir. La mort est donc le point culminant de la vie, nous pouvons nous reposer après la mort, avant de nous précipiter dans une autre aventure d'une vie avec un corps".
Si vous n'avez aucun souvenir, questionnez donc une personne qui a eu une "NDE" (Near Death expérience, expérience de mort clinique) et laissez-la parler de sa façon de considérer la mort. Vous constaterez que plus de 90% des personnes ont eu une expérience positive (agréable) qui leur a enlevé toute peur, car cette expérience personnelle leur a donné la possibilité de savoir.
Le développement de notre âme est un long processus d'apprentissage et de réalisation pour lequel beaucoup, voire même d'innombrables corps sont nécessaires. Notre vrai Moi n'est pas le corps physique, c'est notre âme appelée corps énergétique ou corps de lumière qui possède tous nos souvenirs et qui est impérissable. C'est ce corps énergétique (l'aura) que voit le clairvoyant, d'où il tire ses informations.
Ce processus d'apprentissage vise à ce que nous fassions l'expérience de la vie dans sa globalité, c'est un long chemin avec beaucoup d'erreurs et de rectifications. Les incarnations sont comparables aux classes d'une école, chacune avec ses devoirs, ses problèmes, ces tests, ses difficultés, ses succès. A ce temps d'études succède un temps de vacances où l'on doit parfois rattraper ses lacunes et les connaissances mal assimilées, avant de passer dans la classe supérieure. Notre acquis déterminera la classe où nous nous retrouverons. Si nous n'avons rien appis, nous devrons redoubler. Si nous avons assimilé les leçons, nous passerons dans la classe supérieure où nous attendent de nouveaux examens plus difficiles. La vie a une patience infinie avec nous (contrairement à l'école !). Les âmes ont toujours et sans cesse des possibilités pour apprendre ce qu'elles ne savent pas encore.
En réponse à la question soulevée ci-dessus sur le pourquoi de ce qui nous arrive (pourquoi suis-je né handicapé, pourquoi ai-je été violé ?), Dethlefsen répond :
"Vivre c'est apprendre, indépendamment du fait qu'on l'accepte ou non. La vie, selon les lois que nous avons vues, veille avec une justesse absolue à ce que chacun apprenne exactement ce qu'il est plus ou moins prêt à accepter ou alors ce à quoi il s'oppose avec force. Il y aurait parfois de quoi douter du sens de la vie sans l'arrière-plan de la réincarnation. Il est évident que les hommes ne partent pas avec les mêmes avantages dans la vie. Ce n'est pas la faute de la société. Qu'on se place d'un point de vue religieux ou athée, il est difficile d'expliquer à quelqu'un pourquoi précisément lui "dans le meilleur des mondes" est né sourd, paralysé, estropié ou débile sans lui parler de réincarnation. Dire que "les voies de Dieu sont impénétrables" n'aide pas la personne à trouver un sens à sa vie. Et l'homme ne peut vivre sa vie sans en donner un sns, sinon, c'est insupportable. Trouver un sens à la vie est un besoin fondamental. Ce n'est que lorsque l'homme est prêt à ne plus vouloir que cette vie soit unique et à reconnaître qu'elle est un maillon d'une longue chaîne qu'il apprendra à saisir le sens et la justesse su "destin". De fait, le destin d'une vie est le résultat du processus d'apprentissage de tout ce qu'on a appris jusqu'alors." ("Schicksal als Chance", p. 204) (146)
5. La loi de compensation.
Pour rendre tout cela encore plus compréhensible, introduisons deux nouveaux concepts : ceux du karma et du dharma. La loi du karma (en sankrit : ce qui a été créé, l'acte) est la loi de compensation qui veille à ce que l'homme soit confronté à son problème tant qu'il ne l'a pas résolu. Là, chaque pensée, chaque sentiment ou chaque action sont immortels et nous reviennent tel un boomerang. Le karma exige de l'homme qu'il assume l'entière responsabilité de son destin. La plupart, à notre époque, le refusent, c'est évident. Le rejet de la réincarnation est très compréhensible ; les Illuminati, entre autres, ont instauré et répandu avec force déploiement des théories qui paraissent parfaites, qui s'appuient sur la science, les religions occidentales, se réfèrent à des travaux universitaires mais privent l'homme de sa propre responsabilité et jettent la faute sur la société, sur les agents pathogènes, sur l'influence de Satan ou sur le hasard malencontreux.
Par la loi de compensation, on reçoit en retour ce qu'on a généré. Quiconque a usé de violence la recevra en retour dans la même vie ou dans une vie suivante. Un Adolf Hitler, un Joseph Staline ou Gengis Khan épuiseront leur karma comme tout autre humain sur cette planète.
Le bouddhisme, par contre, désigne le dharma comme étant toutes les expériences constructives et plutôt agréables accumulées dans de nombreuses vies antérieures qui contrebalancent le karma. Le dharma, ce sont les facultés, les talents avec lesquels nous naissons pour assumer notre vie. Le dharma est toujous un peu plus imponant que le karma pour nous permettre d'en finir avec nos dettes karmiques. Un suicide est donc une fuite devant la tàche que nous avons choisi d'ccomplir dans cette vie avant de nous réincarner. Nous retrouverons cette même tàche dans une autre vie. Personne n'échappera à ce processus. Chacun doit assumer les conséquences de ses actes, ni plus ni moins.
Celui qui voit l'aura (le corps lumineux qui entoure le corps physique) peut voir le karma et le dharma. Il ne voit pas forcément l'avenir mais le vécu actuel de la personne, les actes qu'elle a posés et peut lui prédire les conséquences qui en découleront si elle ne change rien en elle. Le destin est modifiable. Absolument. Le rapport entre karma et dharma se modifie si nous posons des actes qui vont dans un sens constructif, vers plus d'amour.
Imaginons : Un homme a travaillé dans un camp de concentration dans une vie antérieure où, par idéologie, il a tué des handicapés. Cet acte va conditionner son karma. Supposons que cette âme habite maintenant un nouveau corps, dans un autre pays, à une époque différente. Un jour, il consulte une clairvoyante ; celle-ci voit les actes qu'il a commis dans sa dernière vie et lui prédit donc un lourd destin, peut-être même dans un fauteuil roulant. C'est ce qui risque d'arriver s'il continue à vivre comme avant. Mais voilà qu'il décide, en toute conscience, de s'acquitter de ce qu'il a commi et accepe de travailler dans un foyer d'handicapés. Cette décision de passer sa vie à faire du bien dans un amour désintéressé va l'aider lui-même et aidera aussi, bien sûr, les handicapés. Ou alors il décide, en conscience, de modifier fondamentalement sa façon de penser et d'agir. Son destin sera modifié par ses nouvelles décisions.
Selon la loi de la réincarnation, on renaît dans de multiples corps qui sont, chaque fois, parfaitement adaptés pour nous permettre de surmonter les épreuves spécifiques qui sont notre lot. Nous sommes tantôt incarnés chez les Noirs, les Juifs, chez les chrétiens, les satanistes, tantôt dans des familles riches ou pauvres, dans un corps soit de femme, d'homme ou d'homosexuel, voire même comme meurtrier, victime, etc. afin de vivre toutes les expériences que la vie offre. Quel non-sens de juger quelqu'un sur sa couleur de peau, sa croyance ou son origine puisque chacun de nous a passé ou passera, an moins une fois, par toutes ces différentes expériences.
Vous voyez que, d'après la doctrine de la réincarnation, porter un jugement, haïr son prochain ou ourdir des guerres est absolument débile. Si j'ai été marchand d'esclaves dans dans une vie, un jour, je devrai accepter de jouer le rôle d'esclave pour comprendre ce que ressentaient mes esclaves lorsque moi, je les battais avec mon fouet. La loi de la réincarnation est absolument équitable, c'est le seul pincipe d'une logique et d'une justesse parfaite. Un boomerang revient avec la même force avec laquelle il a élu lancé. Si je me mets à crier dans une forêt, j'entendrai l'écho de mon cri qui me reviendra exactement avec la même intensité. Suis-je brutal, il me sera donné de subir, à mon tour, cette brutalité. Suis-je avare, vivant aux crochets des autres en gardant egoïstement ce que j'ai pour moi, je ferai alors l'expérience d'une vie où l'argent me manquera. Ai-je soufflé à des hommes leur femme, je saurai plus tard ce qu'il cri coûte d'être trompé. Toutes les occasions nous sont données pour vivre avec la même intensité ce que nous avons infligé aux autres.
Nous retrouvons partout dans la nature cetfe loi de la compensation, en physique, en chimie, autour de nous, dans notre corps. Si par exemple je fais absorber de fortes toxines à mon corps (avec des drogues, avec de l'alcool ou du tabac), il réagit en conséquence. Et moi seul suis responsable de ce que je lui fais ingérer. Si je me mets en devoir de mener une vie constructive, en reconnaissant que l'amour et la bonté sont des lois supérieures, je serai payé en retour. C'est la raison pour laquelle il est dit qu'on reconnaît les hommes à leurs fruits.
Examinez donc maintenant votre propre système de croyance. Vos croyances, votre sentiment religieux et votre réalité reposent-il sur une expérience personnelle ou ne faites-vous que reproduire l'opinion des autres ou l'esprit de l'époque ?
N'avez-vous jamais eu une expérience personnelle décisive, une vision (étant enfant, peut-être), n'avez-vous jamais entendu des vois, rêvé de ce qui allait vous arriver plus tard ou de votre passé, n'avez-vous jamais fait une expérience de mort clinique (NDE), un voyage astral, n'avez-vous jamais eu un pressentiment, vécu une guérison spontanée, n'avez-vous jamais communiqué par télépathie, n'avez-vous jamais vu, enfant, des esprits de la nature (évidemment sans l'aide de drogues ou d'autres moyens) ?
Si oui, vous auriez une bonne raison pour en tenir compte dans ce que vous entreprenez. La plupart des hommes n'ont aucune expérience personnelle mais ils ne s'investissent pas non plus pour vérifier si ce qu'ils croient est exact et s'il est bon qu'ils gardent leurs croyances.
L'adage "Il n'est jamais trop tard" s'applique bien à ces personnes. Testez vos croyances, êtus-vous sûrs qu'elles vous aident ? Si vous obtenez confirmation de votre système de croyances, je vous en félicite, car dès lors vous posséderez un savoir et non plus une croyance.
Si, au contraire, vous vous heurtez à des contradictions, vous saurez plus de choses, notamment ce que vous ne voulez plus vivre. Ceci vous permettra d'ètre ouverts à des idées nouvelles. Peu importe la façon dont vous procédez, agissez en conséquence. La pire des choses est de ne rien faire du tout.
Si votre intérêt pour les vies antérieures s'est éveillé, la bibliographie mentionne quelques bons livres d'introduction sur ce sujet. Il y a différentes méthodes qui font resurgir les souvenirs enfouis mais prudence oblige ! L'hypnose est déconseillée, elle est une intrusion forcée dans la vie. Il est préférable de faire une régression dans une vie antérieure en étant totalement conscient. Encore vous faut-il être clair sur votre motivation. Est-ce de la pure curiosité ? Ou avez-vous une très bonne raison pour aller regarder dans votre passé ? Il ne faut rien forcer. Pour la plupart d'entre nous, il est préférable de ne pas connaître notre passé, cela pourrait nous créer des blocages et nous empêcher de prendre certaines décisions. La nature "fait bien" les choses en créant précisément ce "mécanisme de l'oubli". Si nous nous souvenions de nos centaines, voire même de nos milliers de vies et des morts correspondantes, nous aurions de la difficulté à vivre consciemment cette vie-ci et à en saisir toutes les opportunités pour évoluer.
Si à la suite d'un handicap, d'une grave maladie, vous voulez en connaître l'origine (ou bien si vous avez un autre motif qui est, à vos yeux, assez valable pour faire cette démarche), vous avez la possibilité de faire une régression consciente ou, ce qui, à mon avis est préférable, vous pouvez prier en demandant avec foi une réponse : "demandez et vous recevrez" ; si cela est bon pour vous, vous aurez votre réponse. Demandez ce qu'il y a de mieux pour vous et vous verrez ce qui se passera. cela correspond à ce que disent les chrétiens : "Que ta volonté soit faite". Pour beaucoup de personnes, il est certainement préférable qu'elles ne connaissent pas l'origine de leurs maux, elles pourraient en être perturbées, ce qui rendrait leur vie encore plus difficile, car :
"Tous les hommes ne sont pas forcément
capables d'entendre la pure vérité."
Mais il se peut qu'un clairvoyant se trouve "sur votre chemin" et qu'il vous raconte spontanément et tout naturellement ce qu'il voit par lui-même. Cette méthode a fait ses preuves des millions de fois et elle est sans danger.
Si vous devez vous souvenir un jour de vos vies, comme c'est le cas pour noi et pour quantité d'autres personnes, vous saisissez le fil conducteur qui les relie, vous saurez pourquoi vous avez choisi de vivre sur cette planète, dans ce siècle, dans cette famille, dans ces circonstances-là, avec ce corps et tel prénom.
Redisons-le encore une fois. Qu'importe de connaître ses vies ! Vivons dans l'amour, la vérité et la justice chaque instant de notre vie, c'est ce que nous pouvons faire de mieux pour compenser le mal que nous avons pu causer.
Si une personne a déjà payé une grande partie de son karma et vit positivement, qu'elle fasse attention à ne pas se laisser entraîner dans une autre direction. En Utilisant au maximum les vertus qu'elle possède, elle accélérera le processus qui la libérera de la "roue de la renaissance".
Comme vous le voyez, il n'est pas toujours important de connaître son passé. Quel qu'il soit, c'est le présent qui est décisif. Ce qui nous fait évoluer aujourd'hui, c'est d'appliquer cette loi supérieure et bien connue de l'amour désinterressé, de vivre en vérité, d'être un homme juste en maintenant un équilibre entre la raison et l'affectivité.
Certains vont se sentir désorientés en se demandant comment ils vont pouvoir s'y prendre. Un savoir ancestral apporte une réponse parfaitement adéqute :LA REGLE D'OR !
"Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît !"
Dans le christianisme :
"Fais d'abord aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent."
Dans le judaïsme :
"N'inflige pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils t'infligent."
Dans l'islam :
"Celui qui ne témoigne pas à son frère ce qu'il aimerait qu'on lui témoigne à lui n'est pas un vrai croyant."
Dans l'hindouisme :
"N'impose pas à ton voisin ce que tu ne voudrais pas avoir à supporter de lui."
Dans le bouddhisme :
"Témoigne aux autres du même amour, de la même bonté et de la même miséricorde dont tu aimerais être l'objet."
Dans le jaïnisme :
"Nous devrions traiter les autres comme nous-mêmes, qu'ils soient dans la joie et le bonheur ou la douleur et la peine."
Dans le parsisme :
"Celui qui n'impose pas aux autres ce qui n'est pas bon pour lui, celui-là seul est noble et lumineux."
Dans le confucianisme :
"Conduis-toi envers les autres comme tu aimerais qu'ils se conduisent envers toi-même."
Dans le taoïsme :
"Considère le bonheur et la peine de ton prochain comme s'ils étaient liens et efforce-toi de contribuer à son bien comme au tien."
Désireriez-vous qu'on vous mente, qu'on vous vole ou qu'on vous insulte ? Non ? Alors n'agissez pas ainsi envers vos semblables. Combien de petits mensonges nous viennent à la bouche quotidiennement ! Soyons honnêtes, reconnaissons-le !
Autrement dit : Si vous vous réjouissez qu'on vous fasse un cadeau, qu'on vienne vers vous, commencez par agir de même avec les autres et vous verrez que votre vie changera peu à peu. Si vous n'en avez pas le courage au début, visualisez-vous en traîn d'accomplir ces actes. Beaucoup de choses changeront dans votre vie. La visualisation créatrice peut vous être d'une très grande aide !
Qu'on soit musulman, chrétien, témoin du Jéhovah ou athée, il est possible de vivre dans l'amour. L'amour désintéressé n'a pas de préjugés, il n'est pas rattaché à une organisation, une Eglise ou race. A la portée de tout un chacun, il est, de plus, gratuit. Certes, ce n'est pas facile au début, j'en suis conscient. Mais la plupart réussiront bien à manifester cet amour désintéressé au moins quelques minutes par jour au début. Vous savez bien que "l'apprenti fait le maître".
On ne peut mesurer l'amour avec des intruments, vous le savez bien. Il n'est pas prouvable mais il n'en est pas moins réel pour autant. Il serait absurde d'affirmer que l'amour n'existe pas parce qu'on ne peut pas le prouver. Celui qui connaît l'amour, sait qu'il existe et n'a nul besoin de preuves. C'est pareil pour la réincarnation. Il serait absurde de la nier ; des centaines de milliers d'êtres humains en ce monde ont eu une expérience de la mort (NDE), des souvenirs spontanés, etc. qui sont, pour eux, autant de preuves irréfutables. Il est très probable qu'on arrivera un jour à prouver scientifiquement que la réincarnation existe mais elle n'en existe pas moins depuis le commencement.