Rocky (film, 1976)
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Réalisation | John G. Avildsen |
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Scénario | Sylvester Stallone |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Chartoff-Winkler Productions United Artists |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame sportif |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 1976 |
Série Rocky
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rocky est un film américain réalisé par John G. Avildsen, sorti en 1976.
Sylvester Stallone écrit le scénario et interprète le rôle-titre.
Hommage au rêve américain, le film invite à découvrir la vie de Rocky Balboa, un boxeur de seconde zone, qui se voit offrir une chance unique de donner un sens à son existence en acceptant le défi du champion du monde des poids lourds. Le thème est très largement inspiré du combat entre Mohamed Ali et Chuck Wepner qui a profondément marqué Sylvester Stallone.
Tourné en 28 jours avec un budget de moins d'1 million de dollars1, Rocky devient un succès planétaire et génère 225 millions de dollars de recettes2, ce qui en fait le film le plus rentable de l'année 1976. Le film remporte trois Oscars, dont celui du meilleur film, et lance la carrière de Sylvester Stallone. Il connaît sept suites : Rocky 2 : La Revanche, Rocky 3 : L'Œil du tigre, Rocky 4, Rocky 5, Rocky Balboa, Creed : L'Héritage de Rocky Balboa et Creed 2.
Synopsis[modifier | modifier le code]
En , Philadelphie est une ville plombée par la misère économique et sociale. Rocky Balboa travaille pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre des combats de boxe pour quelques dizaines de dollars sous l'appellation de « l'Étalon Italien ». Cependant, Mickey Goldmill, propriétaire du club de boxe où Rocky a l'habitude de s'entraîner, décide de céder son casier à un boxeur « plus talentueux ». Paulie Pennino, un des amis de Rocky, l'encourage à sortir avec sa sœur Adrian, une jeune femme timide et réservée qui travaille en tant que vendeuse dans un magasin d'animaux domestiques.
Le championnat du monde de boxe catégorie poids lourd est prévu pour le jour du nouvel an 1976, coïncidant avec le bicentenaire des États-Unis. Quand le challenger no 1 du champion invaincu Apollo Creed se blesse, l'organisateur du combat recherche un nouvel adversaire pour remettre le titre en jeu. La plupart des challengers refusent de se mesurer à Creed dans un délai de préparation si court.
L'idée d'un match contre un boxeur inconnu naît alors. Apollo Creed décide donc d'offrir une chance à un boxeur de seconde zone (en étant cependant sûr de sa propre victoire), et porte son choix sur Rocky Balboa, une fausse patte — c'est-à-dire un gaucher — dont le surnom de « l'Étalon Italien » éveille sa curiosité.
Alors que Mickey Goldmill venait de renvoyer Rocky de sa salle d'entraînement, l'ancien boxeur des années 1920 revient sur sa décision et décide de prendre « l'Étalon Italien » sous son aile. Ce dernier accepte non sans avoir émis quelques réticences. Rocky peut également compter sur son meilleur ami, Paulie, qui le laissera notamment s'entraîner sur des carcasses de viande dans l'entrepôt de conditionnement de viande où il travaille. Pendant son entraînement, Rocky se rapproche progressivement d'Adrian, la sœur de Paulie, qui lui apporte également tout son soutien.
La veille du match, Rocky confie à Adrian qu'il ne pourra jamais battre Creed. Ce qui compte pour lui, c'est de « tenir la distance », c'est-à-dire tenir 15 rounds contre le champion en titre, car aucun boxeur n'a été en mesure de tenir autant de round contre « le Maître du Désastre ».
Au départ, Creed prend le combat à la légère, pensant ne faire qu'une bouchée de cet inconnu qu'est Rocky. Mais le boxeur amateur met Creed au tapis dès le premier round en portant un puissant uppercut qui surprend le champion. Creed prend alors toute la mesure de son adversaire qui vacille mais ne jette jamais l'éponge. Au quatorzième round, Rocky tombe au tapis mais se relève alors que ses hommes de coin lui conseillent de laisser tomber. Rocky s'accroche et parvient même à rester dans le match. Le 15e et dernier round fait étalage d'une pluie de coups de part et d'autre. Rocky parvient dans un ultime effort à prendre le dessus sur Creed mais la cloche de fin de match retentit. Apollo Creed est déclaré vainqueur par décision partagée.
Rocky n'est pas surpris par la décision des juges, et n'y porte même pas attention. Son but est atteint : il a tenu la distance. Pour la première fois de sa vie, il n'est plus le moins que rien des bas-fond de Philadelphie. Le film s'achève avec la venue d'Adrian sur le ring alors que Rocky est assailli par les journalistes sportifs. Rocky et Adrian tombent dans les bras l'un de l'autre et se disent « Je t'aime ».
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : Rocky
- Réalisation : John G. Avildsen
- Scénario : Sylvester Stallone
- Musique : Bill Conti
- Direction artistique : James H. Spencer
- Décors : William J. Cassidy
- Costumes : Robert Cambel et Joanne Hutchinson3
- Photographie : James Crabe
- Son : Harry W. Tetrick, Gene Ashbrook, Ray Alba, Bert Schoenfeld et John Farrell
- Montage : Scott Conrad et Richard Halsey
- Production : Irwin Winkler et Robert Chartoff
- Production déléguée : Gene Kirkwood
- Sociétés de production4 : Chartoff-Winkler Productions et United Artists3
- Sociétés de distribution : United Artists (États-Unis), Les Artistes Associés et L'Atelier Distribution3 (France)
- Budget : entre 960 0005 et 1,1 millions de $6
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format7 : couleur (DeLuxe) - 35 mm - 1,85:1 (Panavision) - son Mono
- Genre : drame, action, sport (Boxe)
- Durée : 120 minutes ; 145 minutes (director's cut)
- Dates de sortie8 :
- États-Unis : (première mondiale à New York) ; (sortie nationale)
- Québec : 9
- France :
- Classification10 :
- États-Unis : Certaines scènes peuvent heurter les enfants - Accord parental souhaitable (PG - Parental Guidance Suggested) (certificat #24646).
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 47066 délivré le )11.
- Québec : Tous publics (G - General Rating)9.
- Belgique : Tous publics (Alle Leeftijden)12.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Rocky Balboa
- Talia Shire (VF : Béatrice Delfe) : Adrian Pennino
- Burt Young (VF : Serge Sauvion) : Paulie Pennino
- Carl Weathers (VF : Med Hondo) : Apollo Creed
- Burgess Meredith (VF : Maurice Chevit) : Mickey Goldmill
- Thayer David (VF : Jean-Henri Chambois) : M. Jergens
- Joe Spinell (VF : Marc de Georgi) : Tony Gazzo
- Jimmy Gambina (VF : Georges Aubert) : Mike, le balayeur
- Tony Burton (VF : Robert Liensol) : Duke, l'entraîneur d'Apollo
- Joe Sorbello (VF : Jacques Dynam) : Buddy, le chauffeur agressif de Gazzo (Joey Leombruno en VO)
- Bill Baldwin (VF : René Bériard) : un commentateur du combat
- Al Silvani : Al, le soigneur
- George Memmoli (VF : Pierre Garin) : l'employé de la patinoire
- Jodi Letizia (VF : Catherine Lafond) : Marie
- Diana Lewis (VF : Marie-Christine Darah) : la commentatrice TV
- George O'Hanlon (VF : Michel Gudin) : le présentateur TV
- Stan Shaw : Dipper
- Don Sherman (VF : Claude Bertrand) : Andy, le barman
- Pedro Lovell : Spider Rico
- Billy Sands : l'annonceur de combat de club
- Lloyd Kaufman : un ivrogne
- Joe Frazier : lui-même
- Frank Stallone : l'un des chanteurs de coin de rue
Production[modifier | modifier le code]
Genèse[modifier | modifier le code]
C'est le combat du entre Mohamed Ali et Chuck Wepner qui inspire à Stallone l'idée de Rocky : au mépris de tous les pronostics, un boxeur inconnu tient quinze rounds contre un immense champion, et l'envoie même au tapis au neuvième13[réf. à confirmer]. Stallone a terminé l'année précédente un scénario qu'il a tiré de son roman Paradise Alley (La Taverne de l'enfer)14. Il le soumet à Irwin Winkler et Robert Chartoff, une équipe de production d'United Artists. Les deux hommes sont intéressés. Mais Stallone a vendu les droits du scénario pour 500 dollars, afin de s'acquitter d'un arriéré de loyer15. Le détenteur des droits se montre si odieux et arrogant que Winkler et Chartoff ne veulent plus entendre parler de Paradise Alley14. Au terme d'une entrevue, Stallone leur parle de son projet de boxeur modeste affrontant un grand champion. Winkler et Chartoff promettent d'en lire le scénario s'il le leur fait parvenir. Muni d'un stylo à bille Bic et d'un cahier à spirale15, Stallone écrit le premier jet en trois jours et demi16. Winkler et Chartoff décident de soutenir financièrement Stallone pour qu'il finalise ce scénario, avec l'assurance qu'ils seront les premiers à le voir une fois terminé.
Certains éléments de l'histoire sont changés pendant le tournage. Au départ, le ton du film devait être plus sombre, Mickey étant dépeint comme un raciste. Même la fin était différente, Rocky devait abandonner le combat après avoir réalisé qu'il ne voulait pas faire partie du monde de la boxe professionnelle13[réf. à confirmer].
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Le studio pense proposer le film à des stars établies telles que Robert Redford, Burt Reynolds, James Caan ou Ryan O'Neal entre autres. Stallone s'y oppose. Il affirmera plus tard qu'il ne se serait jamais pardonné si le film avait rencontré le même succès avec quelqu'un d'autre à l'affiche. Il sait que le contrat de Winkler et Chartoff avec le studio leur permet de lancer un projet si le budget est assez faible.
Bien que Winkler et Chartoff soient enthousiastes pour ce projet, ils hésitent d'abord à laisser Stallone jouer le rôle principal. Les producteurs rencontrent aussi quelques soucis pour attribuer les autres personnages principaux. Le véritable boxeur Ken Norton est le premier pressenti pour interpréter Apollo Creed mais il se désiste, et le rôle est finalement donné à Carl Weathers. Pour les traits d'Adrian, Carrie Snodgress est tout d'abord choisie mais des problèmes d'argent poussent à abandonner la piste et à chercher ailleurs. Susan Sarandon auditionne aussi mais est jugée trop mignonne pour le rôle. Après l'audition de Talia Shire, Chartoff et Winkler insistent pour que l'actrice soit finalement engagée17.
Tournage[modifier | modifier le code]
La steadicam de Garrett Brown est utilisée pour filmer la scène de la montée des marches. Dans une vidéo démo, afin de présenter son invention, Brown avait filmé une séquence avec une comédienne au pas de course sur ces mêmes marches. A la vue de cette séquence, le futur réalisateur du film Rocky lui demanda où se situait cette montée de marches. C’est ainsi que Brown fut engagé pour tourner certaines séquences du film, et notamment cette course qui, sans lui, ne ferait pas partie du film18. La steadicam sert aussi pour certains plans des scènes de combat. Elle peut d'ailleurs être aperçue aux premières loges pendant le match final. Rocky est souvent cité par erreur comme le premier film à utiliser cette technique de caméra mais les deux premières productions à l'utiliser sont En route pour la gloire (1976) de Hal Ashby et Marathon Man19.
Pour la scène finale, les séquences sont enregistrées dans l'ordre inverse, les acteurs commençant lourdement maquillés13[réf. à confirmer].
Durant le tournage, Sylvester Stallone et Carl Weathers souffrent de blessures causées par le combat final : Stallone est contusionné aux côtes tandis que Weathers est touché au nez. L'interprète de « l'Étalon Italien » doit même s'arrêter trois semaines pour récupérer.
En raison du budget restreint, la production n'a du se contenter que d'une centaine de figurants pour la séquence du match, censé se produire à guichet fermé. Pour plus de crédibilité, des extraits d'un véritable match ont été utilisés pour simuler un public plus important.
Pour le passage où Rocky demande à Mickey de lui ouvrir l'oeil, le figurant jouant l'assistant est muni d'un faux cutter et d'un petit tube de gouache qu'il presse entre deux doigts pour simuler une petite giclée de sang.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Film | Rocky |
---|---|
Sortie | 1976 |
Durée | 32:00 |
Compositeur | Bill Conti |
Label | United Artists Capitol (réédition) |
Bandes originales de Rocky
La bande originale de Rocky est composée par Bill Conti20. Le thème principal Gonna Fly Now reste numéro 1 du Billboard Hot 100 pendant une semaine (du au )21. Et selon le classement des meilleures chansons de film établi par l'American Film Institute, le titre est 58e22. Ce morceau est notamment devenu le générique de l'émission de radio Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, sur RTL.
La bande originale entière ressort en 198823.
- Liste des titres
- "Gonna Fly Now (Theme from "Rocky")" (chants : DeEtta Little/Nelson Pigford) 2:48
- "Philadelphia Morning" 2:22
- "Going the Distance" 2:39
- "Reflections" 3:19
- "Marines' Hymn/Yankee Doodle" 1:44
- "Take You Back (Street Corner Song from "Rocky")" (chants : Valentine) 1:49
- "First Date" 1:53
- "You Take My Heart Away" (chants : DeEtta Little/Nelson Pigford) 4:46
- "Fanfare for Rocky" 2:35
- "Butkus" 2:12
- "Alone in the Ring" 1:10
- "The Final Bell" 1:56
- "Rocky's Reward" 2:02
Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
À sa sortie en 1976, Rocky obtient des critiques positives. Roger Ebert du Chicago Sun-Times donne au film une note de 4 étoiles sur 424 et le Box Office Magazine affirme que le public pourrait être « tenté de voir Sylvester (Sly) Stallone comme une nouvelle star »25,26,27. Cependant, Vincent Canby du New York Times l'appelle une « pure tradition de faire des années 30 »28 et remet en cause les qualités d'acteur de Stallone et celles de réalisateur d'Avildsen29.
Plus de trente ans après sa sortie, le film jouit d'une réputation de classique et reçoit encore régulièrement des critiques positives30.
L'avis du site en ligne BBC Films, associant celui du critique Almar Haflidason et un vote des internautes, est une note de 5 étoiles sur 531. Dans le livre 1001 Movies You Must See Before You Die de Steven Jay Schneider, l'auteur explique que le film est « parfois perçu comme de la graisse d'oie »32,33.
Box-office[modifier | modifier le code]
Le film, réalisé avec un budget de 1 075 000 $34, est mis en boite rapidement, en vingt-huit jours. Ses recettes au box office américain s'élèvent à 117,2 millions de dollars et 225 millions au niveau mondial2, ce qui fait de lui le film le plus rentable de toute la saga et le 7e meilleur retour sur investissement de toute l'histoire du cinéma. En revanche, le succès du film en France ne sera que relatif, puisqu'il ne dépasse pas les 664 966 entrées35 (391 172 entrées lors de sa sortie initiale et environ 273 000 entrées lors de sa ressortie en 1983 à la suite de l'énorme succès en salles du troisième volet)36, mais deviendra un succès en location de cassette vidéo, puis en DVD et est depuis largement diffusé à la télévision36.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis2 | 117 235 147 $ | - | - |
France35 | 664 966 entrées | - | - |
Total mondial | 225 000 000 $ | - | - |
Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 1976 et 2018, Rocky a été sélectionné 42 fois dans diverses catégories et a remporté 20 récompenses37,38.
En 1977, Rocky reçoit 10 nominations aux Oscars dans 9 catégories distinctes, empochant finalement trois victoires 39. Le film est également nommé pour 5 BAFTA Awards et 6 Golden Globes (il emportera celui du meilleur film dramatique).
Sylvester Stallone devient la troisième personne de l'histoire du cinéma à être nommé à la fois pour l'Oscar du meilleur acteur et celui du meilleur scénario original après Charlie Chaplin (Le Dictateur, 1940) et Orson Welles (Citizen Kane, 1941). Il réalise cet exploit non seulement pour les Oscars mais aussi pour les Golden Globes et les BAFTA Awards. Cependant, cinq de ces six récompenses iront au film Network : trois à Peter Finch (Oscar du meilleur acteur, Golden Globe du meilleur acteur et BAFTA Award du meilleur acteur), mort cette année-là et qui obtint donc ces trois récompenses à titre posthume, deux à Paddy Chayefsky (Oscar du meilleur scénario original, Golden Globe du meilleur scénario) et une à Woody Allen et Marshall Brickman (BAFTA Award du meilleur scénario pour le film Annie Hall).
Le film se classe 78e au Top 100 de l'American Film Institute de 1997, puis 57e dans sa révision de 2007. Cette même année, le personnage de Rocky Balboa se classe 7e au Top 100 des héros et méchants du cinéma américain, et sa réplique « Yo, Adrian ! » intègre le Top 100 des répliques du cinéma américain40 (en 2016 elle est 80e41).
Il fait également partie depuis 2006 du National Film Registry42, et son scénario reste en 2016, selon la Writers Guild of America, le 78e meilleur de l'histoire43.
Récompenses[modifier | modifier le code]
1976[modifier | modifier le code]
- Association des critiques de cinéma de Los Angeles : Prix LAFCA du meilleur film.
- Cercle des critiques de cinéma de Kansas City :
- Prix KCFCC du meilleur film,
- Prix KCFCC du meilleur acteur décerné à Sylvester Stallone.
- Conseil national d'examen du cinéma :
- Prix NBR du Top 10 de l'année,
- Prix NBR de la meilleure actrice dans un second rôle décerné à Talia Shire.
1977[modifier | modifier le code]
- Cercle des critiques de cinéma de New York : Prix NYFCC de la meilleure actrice dans un second rôle décerné à Talia Shire.
- David di Donatello : David du meilleur acteur étranger décerné à Sylvester Stallone.
- Editeurs de cinéma américain : Eddie du meilleur montage d'un film décerné à Richard Halsey et Scott Conrad.
- Golden Globes : Golden Globe du meilleur film dramatique.
- Guilde des réalisateurs d'Amérique :
- Prix DGA de la meilleure réalisation décerné à John G. Avildsen, Ted Swanson, Fred T. Gallo et Steve Perry.
- Oscars du cinéma :
- Oscar du meilleur film décerné à Irwin Winkler et Robert Chartoff,
- Oscar du meilleur réalisateur décerné à John G. Avildsen,
- Oscar du meilleur montage décerné à Richard Halsey et Scott Conrad.
1978[modifier | modifier le code]
- Prix de l'académie japonaise : Prix de l'académie japonaise du meilleur film étranger.
- Prix de la revue Kinema Junpō :
- Prix Kinema Junpō du meilleur film étranger
- Prix du choix des lecteurs du meilleur film étranger
- Prix du ruban bleu : Prix du ruban bleu du meilleur film étranger pour John G. Avildsen.
1988[modifier | modifier le code]
- Société Américaine des Compositeurs, Auteurs et Éditeurs de Musique (ASCAP) :
- Chanson originale la plus écoutée pour Bill Conti, Carol Connors et Ayn Robbins (pour la chanson Gonna Fly Now).
2006[modifier | modifier le code]
- Office national de préservation du film : Prix du Registre national du film.
2018[modifier | modifier le code]
- Association du cinéma et de la télévision en ligne (Online Film & Television Association) : Temple de la renommée du cinéma OFTA du meilleur film.
Nominations[modifier | modifier le code]
1977[modifier | modifier le code]
- Festival international du film de Valladolid : Meilleur film pour John G. Avildsen.
- Guilde des scénaristes d'Amérique : Meilleur drame écrit directement pour l'écran pour Sylvester Stallone.
- Golden Globes :
- Oscars du cinéma :
- Meilleur acteur pour Sylvester Stallone,
- Meilleure actrice pour Talia Shire,
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Burgess Meredith,
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Burt Young,
- Meilleur scénario original pour Sylvester Stallone,
- Meilleur son pour William L. McCaughey, Harry W. Tetrick, Lyle J. Burbridge et Bud Alper,
- Meilleure chanson originale pour Bill Conti, Carol Connors et Ayn Robbins (pour la chanson Gonna Fly Now).
- Société nationale des critiques de cinéma : Meilleure actrice dans un second rôle pour Talia Shire
1978[modifier | modifier le code]
- Prix Grammy : Meilleur album tiré de la bande originale d'un film pour Bill Conti
- Récompenses des arts du cinéma et de la télévision de la British Academy :
2009[modifier | modifier le code]
- Prix Satellites : Meilleur ensemble de disques Blu-Ray pour le coffret Rocky: The Undisputed Collection.
Commentaires[modifier | modifier le code]
Influence culturelle[modifier | modifier le code]
Marches de Rocky[modifier | modifier le code]
La célèbre scène de Rocky courant pour monter les marches du Philadelphia Museum of Art est devenu une icône culturelle. En 1982, une statue du personnage, posée par Stallone pour le tournage de Rocky 3, est mise en haut des marches. Dick Doran affirme que Stallone et Rocky ont plus fait pour l'image de la ville que « n'importe qui depuis Ben Franklin »44,45.
Des différends au sujet de la statue et de son emplacement ont poussé à la déplacer sur le trottoir à l'extérieur de la Wachovia Spectrum Arena, même si elle a temporairement séjourné à sa place originelle en 1990 pour Rocky 5 et en 2006 pour l'anniversaire des 30 ans du premier film. Elle se situe depuis à un endroit près des marches45.
La scène est régulièrement parodiée dans les médias. Dans l'épisode I'm Spelling as Fast as I Can des Simpsons, Lisa Simpson court jusqu'en haut en portant le même genre de survêtement que celui de Rocky46.
Lors du relais de la flamme olympique des Jeux olympiques d'été de 1996, Dawn Staley, originaire de Philadelphie, est choisie pour courir en haut des marches.
Autres films et médias[modifier | modifier le code]
Dans le but de surfer sur la vague de Rocky, le film érotique de 1970 Party at Kitty and Stud's ressort peu de temps après Rocky sous le titre de L'Étalon italien (The Italian Stallion), en référence au surnom de Balboa47. Ce film met en scène Sylvester Stallone à 24 ans pour son premier film48. Sort également le film Rebel, datant de 1970 et dans lequel Stallone tenait un rôle assez secondaire. Les distributeurs français ont d'ailleurs mis en valeur le visage de l'acteur sur l'affiche du film.
Cinq suites succèdent au premier Rocky. La première, Rocky 2 (1979), montre Rocky Balboa revenir pour une revanche contre Apollo Creed. Ce film réunit le casting entier du premier épisode et a récolté plus de 200 millions de dollars à travers le monde49.
Un nouveau personnage intègre l'univers dans Rocky 3, l'œil du tigre, sorti en 1982. Clubber Lang, interprété par Mr. T, est un jeune boxeur arrogant qui défie un Rocky blasé. Le personnage soviétique de Ivan Drago (Dolph Lundgren) apparait dans Rocky 4 (1985). Réalisé en 1990, Rocky 5 diffère du reste de la saga, Rocky Balboa n'étant plus professionnel. Il est devenu l'entraineur de Tommy Gunn, joué par le véritable boxeur Tommy Morrison. Le film est aussi le premier à installer Robert Balboa, le fils de Rocky, en tant que personnage principal.
Seize ans plus tard, un nouvel opus de la saga Rocky titré Rocky Balboa50, sort dans les salles. Stallone y joue un Rocky âgé de 59 ans qui se voit offrir la chance de disputer un match contre le champion en titre, Mason Dixon. C'est Antonio Tarver, médaillé de bronze de boxe (catégorie mi-lourd) aux Jeux olympiques d'été de 1996 qui lui prête ses traits.
Dix ans plus tard sort le premier film de la saga à ne pas porter le nom de son héros. Creed : L'Héritage de Rocky Balboa raconte l'histoire du fils d'Apollo Creed qui se lance dans la boxe professionnelle et demande à Rocky de l'entraîner. Stallone y joue un Rocky plus usé encore que dans le précédent volet, qui doit livrer un nouveau combat tout en entraînant le fils de son ancien adversaire et ami. Michael B. Jordan est le héros de ce nouveau film et donc en quelque sorte le successeur de Stallone.
Héritage[modifier | modifier le code]
Rocky a donné l'exemple à bon nombre de films et séries télévisées, entre autres :
- Le film The Greatest (1977) qui retrace la carrière de Mohammed Ali.
- Le premier épisode de L'Incroyable Hulk intitulé Dernier Round (1978) qui raconte l'histoire de Henry Welsh surnommé « Rocky », un Sparring-partner au grand cœur qui tente de percer dans la boxe mais se retrouve mêlé involontairement à un trafic de drogue.
- Le film italien Capitaine Malabar dit La Bombe (1982) dans lequel un boxeur déchu accepte d'entraîner un petit loubard possédant une bonne droite.
- Dans l'épisode La Main droite du seigneur (1989) de la série Code Quantum, Sam Beckett atterrit dans la peau d'un boxeur. Celui-ci s'entraîne sur une musique similaire à l'introduction de Gonna Fly Now.
- Le Professeur Foldingue (1996) dont la séquence d'entraînement de Sherman Klump se termine en haut des marches de l'université avec Klump savourant sa victoire.
- L'épisode 12 de la Saison 2 de Cold Case : Affaires classées intitulé Mort sur le ring (2005) qui raconte la mort non résolue d'un jeune boxeur qui, inspiré par Rocky, s'obstine à donner l'exemple en tenant 15 rounds sur le ring.
Scénario et infuence[modifier | modifier le code]
- Le scénario présente de nombreuses similitudes avec celui du film de Robert Wise, Marqué par la haine. Pour autant, Sylvester Stallone n'a jamais reconnu avoir écrit un remake51.
- L'influence du combat Ali / Wepner sur la genèse de Rocky a soulevé de nombreux commentaires. L'épisode où Apollo Creed casse le nez de Rocky a notamment été vu comme une référence directe au fait que Mohamed Ali avait brisé le nez de Chuck Wepner (pour la première fois de sa carrière) lors de leur combat le dans le Paul Smallfort Coliseum dans l'Ohio (Coliseum Paul Fortin). Le film Outsider sorti en 2017 avec Liev Schreiber dans le rôle de Wepner et Morgan Spector qui interprète Stallone, retrace ce combat et son influence sur les films Rocky.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
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- « Palmares du film Rocky » [archive], sur Allociné (consulté le ).
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- (en) Rocky [archive] sur l’Internet Movie Database
- (en) Données financières de Rocky 2 [archive] sur l’Internet Movie Database
- « Official Rocky Balboa Movie Blog » [archive], (consulté en )
- Rocky - John G. Avildsen - Fluctuat.net [archive]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel [archive]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Oscars du cinéma [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
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- Ressource relative à la bande dessinée :
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Rocky 3
Pour les articles homonymes, voir Rocky.
Rocky 3 :
L'Œil du tigreLogo original du filmDonnées clés Titre original Rocky III Réalisation Sylvester Stallone Scénario Sylvester Stallone Musique Bill Conti Acteurs principaux Sociétés de production Chartoff-Winkler Productions
United ArtistsPays de production États-Unis Genre Drame sportif Durée 99 minutes Sortie 1982 Série Rocky
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rocky 3 : L'Œil du tigre (Rocky III) est un film américain écrit et réalisé par Sylvester Stallone, sorti en 1982.
C'est le troisième opus de la franchise Rocky.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Après sa victoire contre Apollo Creed, Rocky Balboa est maintenant champion du monde. Devenu riche et célèbre, il néglige les entraînements et s'embourgeoise. Il défend cependant, sans peine, son titre et reste invaincu à dix reprises. Rocky participe également à un match de charité contre le catcheur Thunderlips qui finit par un match nul. Ce même soir, Mickey a une première alerte cardiaque.
Clubber Lang, un boxeur de Chicago, parvient rapidement à devenir le principal challenger du champion du monde, après avoir battu tous ses adversaires. Alors que Rocky a décidé de prendre sa retraite, il le défie en public. Rocky décide de combattre Lang malgré les réticences de Mickey Goldmill qui pense qu'il n'a aucune chance : il lui avoue alors avoir choisi des adversaires faciles à battre pour qu'il puisse conserver son titre sans s'esquinter davantage, après son terrible combat contre Apollo Creed. Le jour du combat, à la suite d'une violente bousculade provoquée par Lang, Mickey est victime d'un malaise cardiaque. Rocky est bouleversé et doit donc se résoudre à se battre sans son entraineur. Clubber Lang le domine largement et lui inflige un K.O. dès le début du second round. Quand il retourne voir Mickey, qui a refusé d'être amené à l'hôpital avant la fin du match, il lui laisse croire qu'il a gagné, l'implorant de se faire soigner, mais Mickey meurt dans ses bras.
Apollo Creed, l'ancien rival de Rocky, lui propose de prendre sa revanche sur Lang. Lors de son entraînement, Rocky avoue à Adrian sa peur de retourner sur le ring. Adrian le raisonne et lui redonne confiance, lui disant qu'il doit le faire pour lui-même, et que même s'il perd, au moins il perdra sans s'être créé d'excuses, et elle sait qu'il peut vivre avec.
La revanche entre Rocky et Clubber Lang commence par une impressionnante série de coups initiée par Rocky. Lang essaie de reprendre l'avantage dans le second round mais Rocky résiste, et semble même le défier. Rocky révèle à un Apollo Creed paniqué qu'il a trouvé la bonne stratégie en laissant Lang, peu endurant, se fatiguer. Cette stratégie se révèle payante : Rocky esquive tous les coups d'un Lang à bout de souffle, et le met K.O. au 3e round. Apollo Creed comprend que son ami s'est inspiré du combat de Mohamed Ali contre George Foreman, The Rumble In The Jungle, en 1974.Interprétation abusive ? Rocky redevient champion du monde.
Peu après, Rocky accorde à Apollo une « petite faveur » promise en échange de son soutien : un match amical à huis clos dans le vieux gymnase. L'image se fige alors que les deux combattants échangent leur premier coup : l'issue du combat ne sera connu que de nombreuses années plus tard dans le film Creed, lorsque Adonis Creed (le fils illégitime d'Apollo Creed) lui pose la question lors de leurs première rencontre dans le restaurant et Rocky apprend à Adonis que c'est Apollo qui a gagné ce combat.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original : Rocky III
- Titre français : Rocky 3 : L'œil du tigre
- Titre québécois : Rocky III - L'œil du tigre
- Réalisation et scénario : Sylvester Stallone
- Musique : Bill Conti
- Direction artistique : Ron Foreman et J. Dennis Washington
- Décors : William J. Cassidy
- Costumes : Tom Bronson
- Photographie : Bill Butler
- Son : Gregg Landaker, Donald O. Mitchell, Robert Nichols II
- Montage : Mark Warner et Don Zimmerman
- Production : Irwin Winkler et Robert Chartoff
- Production déléguée : Herb Nanas
- Production associée : James D. Brubaker
- Sociétés de production1 : Chartoff-Winkler Productions et United Artists
- Distribution : Metro-Goldwyn-Mayer/UA Entertainment Company (États-Unis)
- Budget : 25 millions de $2
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format3 : couleur (Technicolor) - 35 mm - 1,37:1 (Format académique) / 1,85:1 (Panavision) - son Dolby | 70 mm 6-Track
- Genre : drame, action, sport (Boxe)
- Durée : 99 minutes
- Dates de sortie4 :
- États-Unis, Québec : 5
- France :
- Classification6 :
- États-Unis : Certaines scènes peuvent heurter les enfants - Accord parental souhaitable (PG - Parental Guidance Suggested) (certificat #26571).
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 56085 délivré le )7.
- Québec : Tous publics (G - General Rating).
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Robert « Rocky » Balboa, Sr.
- Talia Shire (VF : Béatrice Delfe8) : Adrian Balboa
- Burt Young (VF : Serge Sauvion) : Paulie Pennino
- Carl Weathers (VF : Med Hondo) : Apollo Creed
- Burgess Meredith (VF : Jacques Dynam) : Mickey Goldmill
- Tony Burton (VF : Georges Atlas) : Duke
- Mister T. (VF : Pierre Garin) : Clubber Lang
- Hulk Hogan (VF : Jacques Richard) : « Thunderlips » (« Lèvres de Feu » en V.F.)
- Ian Fried (en) (VF : Jackie Berger) : Rocky Balboa Jr.
- Al Silvani (en) : Al, le soigneur
- Wally Taylor (VF : Pierre Trabaud) : le manager de Clubber
- Dennis James (en) (VF : Jacques Ferrière) : le commentateur # 1 du combat Rocky vs Thunderlips
- Jim Healy (VF : Georges Aubert) : le commentateur # 2 du combat Rocky vs Thunderlips
- Stu Nahan (en) (VF : Jacques Ferrière) : le commentateur # 1 des combats Rocky vs Clubber
- Bill Baldwin (VF : René Bériard) : le commentateur # 2 des combats Rocky vs Clubber
- Ray Gedeon (VF : José Luccioni) : l'arbitre du combat Rocky vs Thunderlips
- Marty Denkin (VF : Georges Aubert) : l'arbitre du premier combat Rocky vs Clubber
- Lou Filippo (VF : Serge Lhorca) : l'arbitre du deuxième combat Rocky vs Clubber
- Jimmy Lennon (en) (VF : Serge Lhorca) : l'annonceur du premier combat Rocky vs Clubber
- Jeff Temkin (VF : Albert Augier) : l'annonceur du deuxième combat Rocky vs Clubber
- Gene Crane (VF : Claude Dasset) : le maire de Philadelphie
- John David Morris (VF : Jacques Ebner) : le docteur
- Philmore Berger (VF : Jacques Ebner) : le rabbin
- Mario Machado (VF : Julien Thomast) : l'intervieweur TV
- LeRoy Neiman : Lui-même (l'annonceur du combat Rocky vs Thunderlips)
- Don Sherman : Andy
- Sasha Czack : Une fan de Rocky demandant un baiser à l'étalon
Production[modifier | modifier le code]
Genèse du projet[modifier | modifier le code]
Pour ce troisième volet, Sylvester Stallone décide de s'écarter du style visuel du second film pour en revenir à l'approche cinéma-vérité du premier. Le sujet est lié à un sentiment personnel que l'acteur connaît bien : le bouleversement de la vie d'un homme par la célébrité ainsi que son effet à la fois euphorique et destructeur sur la personnalité (Rocky se met à s'entraîner en public, sûr de sa victoire, faisant ainsi la même erreur qu'Apollo Creed à l'époque du premier film). Il y développe en outre la relation de couple du boxeur, mais étant un peu à court d'idées sur cet aspect, il focalise davantage l'histoire sur la boxe que sur la vie domestique des Balboa9.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Joe Frazier a été approché pour le rôle de Clubber Lang, mais après l'avoir affronté dans un match test, Sylvester Stallone a refusé de l'engager, gêné par la puissance du punch de l'ancien champion9. Earnie Shavers a également été auditionné avec un résultat similaire10. Toutefois, selon la directrice de casting Rhonda Young, c'est surtout du fait de leurs piètres prouesses vocales que les deux athlètes ont été écartés : Joe Frazier aurait eu des difficultés à lire les répliques sans bégayer, tandis qu'Earnie Shavers avait une voix trop aiguë, contrastant avec son physique puissant et incompatible avec l'impression terrifiante que le personnage devait dégager, comme avec ses rodomontades de mâle alpha11. Après des recherches de plus en plus désespérées d'un acteur à la hauteur de ce rôle exigeant (allant jusqu'à visiter des prisons), Rhonda Young est tombée par hasard sur une émission de NBC, Games People Play (en), dont un segment intitulé America's Toughest Bouncer suivait un concours sportif entre portiers de nightclubs de tout le pays. Époustouflée par la puissance physique comme par le charisme du vainqueur, elle a téléphoné le lendemain au producteur Dan Ohlmeyer pour lui demander des renseignements sur « l'homme au mohawk ». Il s'est avéré que non seulement Mr. T avait les qualités physiques et une voix rageuse idéales pour le rôle, mais il s'est de plus montré extrêmement motivé pour donner une prestation « brillante » dès la première audition, pour ce qui allait être son premier rôle au cinéma et son tremplin vers le succès international11.
Hulk Hogan, dont c'est également le premier rôle au cinéma, a quant à lui été choisi pour incarner le champion de catch Thunderlips.
Réalisation et tournage[modifier | modifier le code]
Concernant ce troisième opus, les producteurs ne font pas appel à John G. Avildsen, et Sylvester Stallone s'occupe lui-même de la mise en scène, comme pour le second volet.
Comme pour Rocky 2, Sylvester Stallone insiste pour que le rendu de la caméra portée soit le plus réaliste possible. Il en place autour du ring (censées capter les matchs pour la télévision) afin de saisir les combats sous tous les angles.
La préparation physique de l'acteur est tout aussi radicale. Pour atteindre le physique musculeux et sec qu'il envisage pour son personnage (contrastant aussi bien avec le physique relativement pataud de Rocky dans le premier volet qu'avec le physique massif de Clubber Lang), Sylvester Stallone s'inflige un régime extrêmement draconien. Pendant un temps, son régime alimentaire se réduit à dix blancs d'œufs et un toast par jour, plus un fruit tous les trois jours, alors qu'il suit un entraînement intensif, occupant presque ses journées entières : trois kilomètres de course à pied, puis deux heures de musculation, puis après une sieste, dix-huit rounds de boxe, une deuxième séance de musculation, et enfin un peu de natation. Son énergie physique et mentale s'en ressentent parfois jusqu'à des étourdissements. Au début du tournage, il ne pèse plus que 70 kilos et doit en regagner 10 de masse musculaire. Il modifie donc son régime, ajoutant un peu de thon et une abondante ration de glucides, sous forme de galettes aux céréales, ainsi que 25 cafés arrosés de miel par jour12.
La façade extérieure de la maison des Balboa est en fait celle de l'ancienne maison de Muhammad Ali13,14.
Le passage où Rocky fait un discours, lors de l'inauguration de la statue à son effigie, s'inspire d'une scène coupée au montage du second film, dans laquelle Rocky rendait visite à son ancien lycée.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rocky IIIBande originale de Bill Conti Sortie 1982 Durée 32:00 Label EMI Bandes originales de Rocky
Liste des titres[modifier | modifier le code]
- Eye of the Tiger (Survivor) - 3:53
- Take You Back (Tough Gym) - 1:48
- Pushin' (Frank Stallone) - 3:10
- Decision - 3:20
- Mickey - 4:42
- Take You Back - (Frank Stallone) 3:37
- Reflections - 2:05
- Gonna Fly Now - 2:52
- Adrian - 1:42
- Conquest - 4:40
Crédits[modifier | modifier le code]
- Frank Stallone - chant (2, 3, 6)
- Ray Pizzi - saxophone (3)
- Jerry Hey - trompette (3)
- Vincent DeRosa - cor d'harmonie (5)
- Mike Lang - piano (5)
- DeEtta Little, Nelson Pigford - chant (8)
La version de Eye of the Tiger audible dans le film est en fait une demo. La version finalisée est cependant bien présente sur la bande originale commercialisée.
Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Bien que la chanson-titre et le montage du match final conservent une belle énergie, ce troisième film montre les premiers signes de faiblesse de la saga, et les critiques mitigées dépitent Sylvester Stallone au point qu'il annonce alors qu'il n'y aura pas de quatrième volet9.
Rocky III a une score de 64 % sur Rotten Tomatoes, basé sur 36 commentaires, avec une moyenne de 5,5⁄10. Le consensus est le suivant : « Bien que manifestement soumis à la loi des rendements décroissants, Rocky III garde assez de spectacle musclé pour rester sur le ring avec les meilleures volets de la franchise ». Le film est l'un des rares à avoir reçu la rare note A+ du public interrogé par CinemaScore.
Sur Allociné lui donne une note positive de 3.4⁄5.
Box-office[modifier | modifier le code]
Les recettes au box-office américain s'élèvent à 125 049 125 $15. Ce troisième volet est également le premier à connaître un énorme succès en France avec 3 053 584 entrées (le premier a enregistré 664 966 entrées, le second 512 774 entrés)16. Il s'agit également du second film avec Sylvester Stallone dans un rôle principal à atteindre le million d'entrées sur le territoire français, après La Course à la mort de l'an 200017,18. Le film rapporte au box office international environ 270 000 000 $19.
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines États-Unis 125 049 125 $ 23 France 3 053 584 entrées - - Total mondial 270 000 000 $ - - Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 1982 et 2021, Rocky 3 a été sélectionné 11 fois dans diverses catégories et a remporté 3 récompenses20,21.
Récompenses[modifier | modifier le code]
1982[modifier | modifier le code]
- Prix Jupiter : Prix Jupiter du meilleur acteur international décerné à Sylvester Stallone.
1983[modifier | modifier le code]
- Prix des jeunes artistes : Prix des jeunes artistes du meilleur film familial.
2021[modifier | modifier le code]
- Association du cinéma et de la télévision en ligne (Online Film & Television Association) :
- Temple de la renommée du cinéma OFTA de la meilleure chanson pour Eye of the Tiger.
Nominations[modifier | modifier le code]
1982[modifier | modifier le code]
- Prix NAACP de l'image : Meilleur film.
1983[modifier | modifier le code]
- Globes d'or : Meilleure chanson originale pour Survivor (Jim Peterik et Frankie Sullivan) (pour la chanson Eye of the Tiger).
- Oscars du cinéma20,21 : Meilleure chanson originale pour Survivor (Jim Peterik et Frankie Sullivan) (pour la chanson Eye of the Tiger).
- Prix de l'académie japonaise : Meilleur film étranger.
- Prix des jeunes artistes : Meilleure jeune actrice dans un second rôle pour Ina Fried.
- Prix Razzie : Pire révélation pour Mr. T.
- Récompenses des arts du cinéma et de la télévision de la British Academy20,21 :
- Meilleure chanson originale pour Survivor (Jim Peterik et Frankie Sullivan) (pour la chanson Eye of the Tiger).
2009[modifier | modifier le code]
- Prix Satellites : Meilleur ensemble de disques Blu-Ray ("Rocky: The Undisputed Collection - 7 Disc Blu-Ray Set").
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Cet opus comporte quelques particularités par rapport aux autres films de la saga :
- il compte le plus de matchs importants (3) ;
- on ne voit à aucun moment Rocky prier à genoux contre un lavabo avant un match ;
- exceptionnellement, Adrian fait preuve d'un fort caractère (alors qu'elle était très timide à l'origine) et encourage Rocky à se battre contrairement à d'habitude où elle lui conseille de renoncer ;
- les deux matchs Rocky vs Clubber se terminent prématurément (le premier se termine au bout de deux rounds et le second au bout de trois). D'ailleurs, Apollo Creed précise que le rythme imposé à Rocky, durant l'entraînement à Los Angeles, ne permettrait pas à celui-ci d'excéder sept ou huit rounds.
- L'extrait du passage de Rocky au Muppet Show est extrait d'un épisode de la Saison 3 dans lequel Sylvester Stallone est apparu en 1979.
- Frank Stallone, frère de Sylvester, fait une apparition comme chanteur lors de l'entraînement « public » de Rocky, tout comme il faisait des apparitions dans les deux précédents comme chanteur de rue.
- Le rabbin présidant les funérailles de Mickey est interprété par un véritable rabbin du nom de Philmore Berger.
- Pendant longtemps, l'issue du match à huis clos entre Rocky et Apollo est restée secrète. Dans Creed : L'Héritage de Rocky Balboa (2015), Rocky révèle que c'est Apollo qui gagna ce troisième combat.
- C'est à partir de cet épisode que des incohérences chronologiques commencent à apparaître : dans le premier film, censé se dérouler en 1975, Rocky affirmait être âgé de 30 ans. Or dans cet opus, censé se dérouler en 1981 d’après la date indiquée sur le cercueil de Mickey, il est annoncé qu'il a 34 ans, alors qu'il devrait en avoir 36.
- Sega tente de négocier les droits de licence pour adapter le film en jeu vidéo. Cependant, l'entreprise ne parvient pas à les acquérir auprès des ayants droit. Sega se contente d'une sobre inspiration, intitulée Champion Boxing sortie sur SG-1000 en 22
Saga Rocky[modifier | modifier le code]
- Rocky, de John G. Avildsen
- Rocky II : La Revanche (Rocky II), de Sylvester Stallone
- Rocky IV, de Sylvester Stallone
- Rocky V, de John G. Avildsen
- Rocky Balboa, de Sylvester Stallone
- Creed : L'Héritage de Rocky Balboa (Creed), de Ryan Coogler
- Creed 2 de Steven Caple Jr.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « Rocky 3 - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Budget du film Rocky III - L'oeil du tigre » [archive], sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Rocky 3 - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rocky 3 - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Rocky III - L'oeil du tigre » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « Rocky 3 - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rocky III » [archive], sur CNC (consulté le ).
- (fr) RSdoublage.com (onglet doublage) [archive]
- Mad Movies Classic : ROCKY, la saga mythique de Sylvester Stallone, Collection IMPACT, 2017.
- (en) Earnie Shavers knocked out Sylvester Stallone in Rocky 3 audition? [archive] (fightsaga.com)
- « Mr. T biography (1999) [à partir de 8m40s] » [archive], sur youtube.com
- Selon un entretien paru dans Muscle & Fitness en septembre 2004.
- « AFI|Catalog » [archive], sur catalog.afi.com (consulté le )
- (en) « Mr. T on Larry King Now (2017-03-20) » [archive], sur Ora TV (consulté le )
- http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=rocky3.htm [archive]
- http://www.jpbox-office.com/fichefranchise.php?id=79&affich=france [archive]
- Le film est sorti avant Rocky.
- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=8280&affich=france [archive]
- [1] [archive]
- (en) « Rocky 3 - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Rocky 3 » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- Benjamin Berget, Yu Suzuki, le maître de Sega : De l'arcade à la révolution Shenmue, Geeks-Line, , 496 p. (ISBN 979-10-93752-06-8), p. 59-62.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Oscars du cinéma [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine [archive]
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- Portail des années 1980
Rocky 4
Pour les articles homonymes, voir Rocky.
Rocky 4Logo original du filmDonnées clés Titre original Rocky IV Réalisation Sylvester Stallone Scénario Sylvester Stallone Acteurs principaux Sociétés de production Chartoff-Winkler Productions
Metro-Goldwyn-Mayer
Nu Image
Millennium FilmsPays de production États-Unis Genre Drame sportif Durée 91 minutes Sortie 1985 Série Rocky
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rocky 4 (Rocky IV) est un film américain écrit et réalisé par Sylvester Stallone, sorti en 1985.
Plus grand succès de la série de films Rocky, ce volet fit beaucoup parler de lui pour son message manichéen et ses relents de guerre froide pendant les années de présidence de Ronald Reagan.
Synopsis[modifier | modifier le code]
En 1985, Ivan Drago, un boxeur originaire d'URSS, débarque aux États-Unis pour une série de matchs d'exhibition. Lors d'une conférence de presse, il affirme n'avoir aucun intérêt à boxer contre Apollo Creed, le grand ami de Rocky, car il le battrait facilement ce qui ne représenterait aucun challenge. Vexé et agacé de cette arrogance, Apollo sur le point de prendre sa retraite, le défie officiellement, malgré les réticences de Rocky qui s'inquiète de la carrure et de la forme du Soviétique.
Sûr de sa force, Apollo prend l'affrontement à la légère et tourne son adversaire en dérision dans le show d'avant-match. Mais très vite, le match d'exhibition tourne au massacre, le Soviétique martelant Apollo d'une série de coups surpuissants. Dès la fin du premier round, Apollo est épuisé et en sang. Rocky lui demande d'abandonner, mais Apollo refuse, lui interdisant même de jeter l'éponge, quoi qu'il arrive. Mais le second round voit Apollo encaisser les coups les uns après les autres avant de s'écrouler KO après un ultime uppercut de Drago. Apollo ne se relèvera pas et meurt dans les bras de Rocky d'un arrêt cardiaque, face à un adversaire imperturbable qui prononce devant ce dernier : « S'il meurt, il meurt. »
Se reprochant de n'avoir pu sauver son ami, Rocky demande à affronter Drago hors du circuit officiel, ce qui lui vaudra une suspension de deux ans. Les Russes acceptent à la condition que la confrontation se fasse sur le sol soviétique et le soir de Noël. Adrian désapprouve ce combat et ne peut convaincre Rocky de rester. Rocky quitte donc les États-Unis pour l'URSS avec Paulie et Duke. Pendant que Drago s'entraîne en intérieur avec un matériel de haute technologie, Rocky s'installe en Sibérie et repousse ses limites dans une nature hostile et sauvage. Finalement, Adrian rejoint son mari en Russie pour le soutenir.
Le soir du match, Rocky réalise qu'il doit affronter Drago en plus de l'hostilité du public soviétique pour qui une victoire rapide de leur champion ne fait aucun doute. Le combat débute effectivement mal pour l'Américain qui reçoit une pluie de coups de Drago et ne parvient pas à entamer la défense du Soviétique. Le second round est analogue au premier mais lors d'une de ses rares contre-offensives, Rocky blesse Drago à l'arcade. Ce dernier, d'abord surpris, tente de riposter mais Rocky en profite et frappe avec force son adversaire. Le gong n'arrête pas les deux protagonistes qui veulent continuer à en découdre et cette seconde manche se termine par une bagarre sur le ring entre boxeurs et entraîneurs.
Drago constate alors l'endurance de son adversaire tandis que Rocky lui, reprend confiance, tout comme Duke et Paulie. La suite du combat voit tout de même Drago maintenir son avantage sur Rocky jusqu'à la moitié du match. Ce dernier est plusieurs fois à terre, mais se relève continuellement sous le regard du Russe incrédule. Les rounds défilent ainsi et l'issue du combat devient incertaine car Rocky parvient plusieurs fois à contre-attaquer. Le public jusque là hostile à Rocky finit par soutenir de plus en plus le boxeur américain, admiratif de son courage et de sa résistance. Les politiques eux s'énervent et l'un d'eux menace même leur boxeur. Mais Drago le repousse violemment en criant à la tribune des officiels qu'il se bat pour lui-même et en tant que boxeur avant tout. Au 15e round, les deux boxeurs sont toujours au coude à coude mais fatigué par ce long combat, Drago ne peut plus répliquer et Rocky se met à frapper sans interruption. Drago est finalement envoyé au tapis pour la première fois et ne se relèvera pas avant la fin du décompte. Rocky est déclaré vainqueur du match.
Applaudi par le public mais également par les hauts fonctionnaires bons perdants, Rocky prononce un discours d'apaisement des tensions entre les États-Unis et l'URSS.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original et québécois : Rocky IV (version director's cut aux États-Unis Rocky vs Drago - The Ultimate Director's Cut)1
- Titre français : Rocky 4 ou Rocky IV
- Réalisation : Sylvester Stallone
- Scénario : Sylvester Stallone, Jeb Stuart, Art Monterastelli et Danny Lerner2
- Musique : Vince DiCola et Bill Conti2
- Direction artistique : William Ladd Skinner
- Décors : Bill Kenney
- Costumes : Tom Bronson
- Photographie : Bill Butler
- Son : Aaron Rochin, Jay M. Harding, Ray O'Reilly, Michael J. Kohut
- Montage : Don Zimmerman et John W. Wheeler
- Production : Irwin Winkler et Robert Chartoff
- Production déléguée : James D. Brubaker et Arthur Chobanian
- Sociétés de production3 : Chartoff-Winkler Productions et Metro-Goldwyn-Mayer, Nu Image, Millennium Films2
- avec la participation de United Artists
- Société de distribution :
- Budget : 31 millions de $4
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : anglais, russe
- Format5 : couleur (Metrocolor) - 35 mm - 1,37:1 (Format académique) / 1,85:1 (Panavision) - 2,35:1 (CinemaScope) (director's cut)
- son Dolby | 70 mm 6-Track
- Genre : drame, action, sport (Boxe)
- Durée : 91 minutes ; 125 minutes (director's cut)
- Dates de sortie6 :
- États-Unis : ; (director's cut)
- Canada (Québec) : 6,7 ; (director's cut)
- France :
- Classification8 :
- États-Unis : Certaines scènes peuvent heurter les enfants - Accord parental souhaitable (PG - Parental Guidance Suggested) (certificat #27957).
- États-Unis (director's cut) : Film déconseillé aux moins de 13 ans (certificat #53132) (PG-13 - Parents Strongly Cautioned) Note 1.
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 61324 délivré le )9.
- Québec : Tous publics (G - General Rating)7.
- Belgique : Tous publics (Alle Leeftijden)10.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Rocky Balboa
- Talia Shire (VF : Béatrice Delfe11) : Adrian Balboa
- Burt Young (VF : Serge Sauvion) : Paulie Pennino
- Carl Weathers (VF : Sady Rebbot12) : Apollo Creed
- Dolph Lundgren (VF : Jacques Frantz) : Ivan Drago
- Brigitte Nielsen (VF : Michèle Bardollet) : Ludmilla Vobet Drago
- Tony Burton (VF : Robert Liensol) : Duke
- Michael Pataki (VF : Roger Lumont) : Nikoli Koloff
- Sylvia Meals : Mary Anne Creed
- Rocky Krakoff (VF : Rachid Ferrache) : Rocky Balboa Jr.
- R. J. Adams (VF : Albert Augier) : le présentateur des sports
- Stu Nahan (VF : Michel Gudin) : le commentateur no 1 du combat Apollo vs Drago
- Warner Wolf : le commentateur no 2 du combat Apollo vs Drago
- Lou Filippo (VF : Raoul Delfosse) : l'arbitre du combat Apollo vs Drago
- Barry Tompkins (VF : Michel Paulin) : le commentateur no 1 du combat Rocky vs Drago
- Al Bandiero (VF : Jean-Claude Balard) : le commentateur no 2 du combat Rocky vs Drago
- Dominic Barto : un officiel russe
- George Rogan : Igor Rimsky
- Mark De Alessandro : un des coach de Drago
- Robert Doornick (VF : Anne Rochant) : Sico, le robot (voix)
- James Brown : lui-même (chantant Living in America)
- LeRoy Neiman (VF : Richard Leblond) : lui-même (l'annonceur du combat Apollo vs Drago)
- Mister T. : Clubber Lang (images d'archives de Rocky 3, non crédité)
Production[modifier | modifier le code]
afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2021).Genèse du projet[modifier | modifier le code]
Pour ce quatrième volet de la saga, Sylvester Stallone décide de faire un film politique. Comme pour Rocky 3, l'argument est plutôt simple : Après la mort d'Apollo Creed, tué lors d'un match contre le russe Drago, Rocky se rend en URSS pour affronter l'« assassin » et ainsi venger son ami. En fin de compte, il gagne à sa cause un public acquis à celle de son adversaire en remportant la victoire. Le champion américain devient alors un symbole des valeurs traditionnelles de l'Ouest face à la déshumanisation imposée par les communistes (d'autant plus que Drago est un capitaine du KGB)13.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Arnold Schwarzenegger a été pressenti pour incarner le champion russe Drago mais fut occupé par le tournage du film Commando et allait avoir 38 ans. Sylvester Stallone porte finalement son choix sur Dolph Lundgren, un acteur suédois faisant ses débuts dans le métier (il fait parallèlement une petite apparition dans le James Bond Dangereusement vôtre). Sylvester Stallone a été le coach sportif du Suédois pendant plusieurs mois.
Sylvester Stallone auditionne la danoise Brigitte Nielsen (sa compagne à l'époque) pour le rôle de la championne de natation Ludmilla, épouse de Drago. De plus, il lui donne des répliques qu'il avait originellement écrit pour l'entraîneur du champion russe.
L'acteur Rutger Hauer était le choix original pour incarner Igor Rimsky, l'entraîneur de Drago.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage de ce quatrième opus se confirme davantage éreintant. Carl Weathers et Dolph Lundgren se brouillent peu avant de jouer la séquence du match Apollo vs Drago à Las Vegas. En effet, l'acteur américain s'est mis à insulter le suédois juste avant de quitter le plateau pour quatre jours, ce qui oblige Sylvester Stallone non seulement à repousser le tournage mais aussi à recadrer le géant scandinave. Finalement, pendant que la caméra tourne, Weathers et Lundgren s'échangent des coups très violents sur le ring.
La période d'entraînement de Rocky, censée se passer en Russie, a été en fait tournée au Parc du Grand Téton de Jackson Hole, dans le Wyoming. Les températures y avoisinant les 20 degrés au-dessous de 0, les techniciens et le matériel se retrouvent gelés.
Le match Rocky vs Drago, censé se produire à Moscou, a été filmé dans une arène de Vancouver.
Lors du tournage du combat final, Sylvester Stallone est hospitalisé à la suite des coups de Dolph Lundgren, ce qui a interrompu la production pendant deux semaines14. En effet, l'acteur suédois frappe l'américain sur la poitrine d'une telle puissance que le cœur de ce dernier percute la cage thoracique. D'après une interview, Sylvester Stallone aurait volontairement demandé à son ami Dolph Lundgren de le frapper réellement mais n'aurait pas supporté le choc.
Montage[modifier | modifier le code]
À l'origine, le film atteint une durée de 150 minutes mais Sylvester Stallone le réduit à 91 minutes, dont presque un tiers est consacré au match final. Une scène supprimée révélait notamment que l'engagement de Rocky dans le combat contre Drago en Russie lui vaudrait d'être suspendu par la commission pendant deux ans. Elle sera remplacée par une coupure de presse publiant l'information, faisant une fois de plus des médias un personnage à part entière.
À force d'être mis en scène par la télévision, Rocky le boxeur devient une extension indépendante de Rocky le mari et le père de famille (alors que, depuis le début de la saga, il se regardait à la TV comme s'il était spectateur de ses propres actions). La frontière reste tout de même floue lorsque Rocky Jr. filme son père rentrant à la maison avec son caméscope. Stallone ne resserre pas pour autant la narration.
En fin de compte, l'art de l'ellipse reste au cœur de la mise en scène des combats.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rocky IVBande originale de divers artistes Sortie 1985
2006 (remasterisée)
2010 (réédition)Durée 39:24 Genre Rock, pop rock, hard rock, musique de film Compositeur Vince DiCola Label Scotti Brothers Records
Volcano (2006)
Intrada (2010)Critique Bandes originales de Rocky
Il s'agit du seul épisode de la saga pour lequel Bill Conti ne compose pas la musique car ce dernier était déjà sous contrat pour Karaté Kid13. La bande originale du film, par Vince DiCola, ne réutilise pratiquement aucun thème musical des 5 autres films (y compris Gonna Fly Now), et est essentiellement composée de chansons. Elle reste néanmoins très appréciée par les fans, certains la considérant comme la meilleure de la série, et a servi de musique pour la bande-annonce de Rocky 5.
L'album sera réédité et remastérisé en 2006 par BMG Entertainment avec l'ajout du titre Man Against the World du groupe Survivor, déjà à l'origine du tube Eye of the Tiger, présent dans Rocky 3. Man Against the World a été écrit pour le film, mais a été finalement coupé.
En 2008, No Easy Way Out sera reprise par le groupe Gallois Bullet for My Valentine en titre bonus de leur album Scream Aim Fire. Les Norvégiens Northern Kings reprendront quant à eux Training Montage pour l'album Rethroned. Par ailleurs, la National Football League a beaucoup utilisé War dans les années 1980-1990. En 2010, Intrada Records propose une nouvelle réédition avec des compositions jamais commercialisées de Vince DiCola.
L'intermède musical de James Brown en introduction de la rencontre entre Apollo Creed et Ivan Drago fait référence à la présence de James Brown en tant que musical guest pour le combat mythique Rumble in the jungle organisé par Don King en 1974 à Kinshasa, au Zaïre, opposant Mohamed Ali à George Foreman, tenant du titre16.
- Liste des titres
- Burning Heart - Survivor
- Hearts On Fire - John Cafferty
- Double or Nothing - Kenny Loggins & Gladys Knight
- Eye of the Tiger - Survivor
- War/Fanfare From Rocky - Vince DiCola
- Living in America - James Brown
- No Easy Way Out - Robert Tepper
- One Way Street - Go West
- The Sweetest Victory - Touch
- Training Montage - Vince DiCola
- Titre bonus de 2006
- Man Against the World - Survivor
Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Rocky 4 reçoit des critiques mitigées. Il obtient un taux d'approbation de 40 % sur l'agrégateur de critiques américain Rotten Tomatoes, qui recense 48 critiques, indiquant des critiques mitigées. Le consensus critique est : « Rocky IV gonfle l'action à des hauteurs absurdes, mais il sonne finalement creux grâce à une histoire qui frappe les mêmes rythmes de base que les trois premières entrées de la franchise »17. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 40⁄100 pour 13 critiques, indiquant « avis mitigés ou moyens »18.
La presse critique notamment les aspects caricaturaux du film19. Le célèbre critique Roger Ebert raille quant à lui le style « clipesque » proche de MTV et les incohérences du film (Ivan Drago qui donne des coups dépassant 2 150 PSI ce qui tuerait Rocky)20. L'idéologie anti-communiste est aussi dénoncée21. Le film sera ainsi nommé neuf fois aux Razzie Awards 1986, cérémonie parodiant les Oscars et récompensant les pires films.
Le président américain Ronald Reagan apprécie quant à lui le film, en voyant « les meilleurs combats de boxe au cinéma » et « Un très bon happy end, il bat le russe »22.
Avec Rocky 4, Sylvester Stallone réalise une sorte de Rambo. Tout comme John Rambo et la guerre du Viêt Nam, Ivan Drago est le produit mais aussi la victime d'un système, un être programmé pour tuer mais sans ressentir la moindre haine en lui. Lorsque, au fil du match, le public initialement hostile à Rocky se met à encourager ce dernier, Drago prend peu à peu conscience de ce que vaut vraiment son adversaire. Un pouvoir qui flatte son ego en dressant une bannière avec son portrait surplombé par la faucille et le marteau au-dessus du ring et qui finalement l'injure quand il faiblit sous les assauts de l'« Étalon italien ». De ce fait, après avoir soulevé Nicoli Koloff qui vient de le rabrouer, Drago se dresse face aux membres du Politburo et affirme qu'il ne doit se battre que pour lui et rien d'autre. Drago perd le match mais retrouve son humanité. En savourant sa victoire, Rocky se lance dans un long discours qui relativise le caractère pro-US du film pour tendre vers un certain humanisme (« Ce que je veux dire c'est que si moi j'ai changé et que vous avez changé, TOUT LE MONDE PEUT ARRIVER À CHANGER ! »)13.
Malgré son look très « années 1980 », Rocky 4 opère un véritable retour aux sources « animales » du héros. Durant son entrainement à l'ancienne, Rocky se laisse pousser la barbe et évolue dans une nature sauvage qui lui fournit tous les outils nécessaires (contrairement à Drago, entouré de toute une équipe, qui se contente de stéroïdes et de techniques de pointe). Le tigre n'est plus en cage, peu importe que l'on parle de celle du zoo dans Rocky 2 ou de celle sur le ring dans Rocky 3. En Sibérie, Rocky y retrouve son élément naturel13.
Box-office[modifier | modifier le code]
Rocky 4 est le meilleur film de la franchise Rocky au box-office23. Il est le 3e meilleur film au box-office nord-américain de 1985, juste derrière un autre film avec Sylvester Stallone, Rambo 2 : La Mission. En France, il sort l'année suivante et atteint presque les 5 millions d'entrées. Il est ainsi le 3e meilleur film au box-office France 1986.
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines États-Unis
Canada127 873 716 $24 25 1225 France 4 986 705 entrées26 - - Total mondial 300 473 716 $26 - - Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 1985 et 2013, Rocky IV a été sélectionné 14 fois dans diverses catégories et a remporté 9 récompenses27.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Festival du Cinéma de Napierville 1985 : Trophée Marshall du meilleur acteur décerné à Dolph Lundgren.
- Écran d'or 1986 : Prix de l’Écran d'or.
- Prix Razzie 1986 :
- Prix Razzie du pire acteur décerné à Sylvester Stallone,
- Prix Razzie du pire actrice dans un second rôle décerné à Brigitte Nielsen,
- Prix Razzie du pire réalisateur décerné à Sylvester Stallone,
- Prix Razzie de la pire révélation décerné à Brigitte Nielsen,
- Prix Razzie de la pire bande originale décerné à Vince DiCola.
- Festival international du cinéma CineRockom (CineRockom International Film Festival) 2013 :
- Prix de la reussite décerné à Sylvester Stallone (Meilleur film d'acteur historique Blockbuster "Rocky IV"),
- Prix de la reussite décerné à Dolph Lundgren (Meilleur film d'acteur historique Blockbuster "Rocky IV").
Nominations[modifier | modifier le code]
- Prix Razzie 1986 :
- Pire film pour Irwin Winkler et Robert Chartoff,
- Pire second rôle masculin pour Burt Young,
- Pire second rôle féminin pour Talia Shire,
- Pire scénario pour Sylvester Stallone.
- Prix Satellites 2009 : Meilleur ensemble de disques Blu-Ray ("Rocky: The Undisputed Collection - 7 Disc Blu-Ray Set").
Commentaires[modifier | modifier le code]
Version director's cut[modifier | modifier le code]
En septembre 2020, Sylvester Stallone annonce la sortie, en novembre 2020, d'une version director's cut de Rocky 4 pour le 35e anniversaire de la sortie du film28. Finalement, la sortie de cette nouvelle version est repoussée. En avril 2021, Sylvester Stallone confirme qu'il travaille toujours dessus29.
Cette nouvelle version s'intitulera Rocky vs Drago - The Ultimate Director's Cut1 et sortira pour un soir au cinéma aux États-Unis le 11 novembre 2021, puis en VOD le 12 novembre 2021 dans le monde.
Clins d’œil[modifier | modifier le code]
En 2017, Alain Dorval — voix française de Sylvester Stallone — reprend la célèbre réplique « T'as pas mal ! J'ai pas mal ! » dans le film Les As de la jungle dans lequel il double le rhinocéros Goliath.
Documentaire[modifier | modifier le code]
Dimitri Kourtchine a réalisé un documentaire intitulé Rocky IV, le coup de poing américain et diffusé sur Arte en 2014 qui revient sur le film30,31.
Saga Rocky[modifier | modifier le code]
- 1976 : Rocky de John G. Avildsen
- 1979 : Rocky II : La Revanche (Rocky II) de Sylvester Stallone
- 1982 : Rocky III : L'Œil du tigre (Rocky III) de Sylvester Stallone
- 1990 : Rocky V de John G. Avildsen
- 2006 : Rocky Balboa de Sylvester Stallone
- 2015 : Creed : L'Héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler
- 2018 : Creed 2 de Steven Caple Jr.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Classification États-Unis : « Classé PG-13 pour l'action sportive violente et bref langage fort . »
Références[modifier | modifier le code]
- « Rocky IV s'offre un nouveau titre et un making of inédit » [archive], sur Allociné, (consulté le )
- « Casting du film Rocky IV » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- (en) « Rocky IV - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Budget du film Rocky IV » [archive], sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Rocky IV - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rocky IV - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Rocky IV » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « Rocky IV - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rocky IV » [archive], sur CNC (consulté le ).
- « Rocky IV » [archive], sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- (fr) RSdoublage.com (onglet doublage) [archive]
- Exceptionnellement, Med Hondo ne double pas Carl Weathers dans ce film. Il est remplacé par Sady Rebbot.
- Mad Movies Classic : ROCKY, la saga mythique de Sylvester Stallone, Collection IMPACT, 2017.
- (fr) Rocky IV, plus vrai que nature [archive] (secouchermoinsbete.fr)
- (en) Critique [archive] - AllMusic
- When We Were Kings, documentaire, 1996
- (en) « Rocky IV (1985) » [archive], sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- (en) « Rocky IV Reviews » [archive], sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- Rocky IV sur Rotten Tomatoes [archive]
- « Rocky IV » [archive], sur Roger Ebert
- « Le Combat de trop » [archive], sur Nanarland
- Ces propos, reprit dans un documentaire de 2014 pour Arte, Rocky IV - Le coup de poing américain, furent adressés à un collaborateur le 1er février 1986 avant sa prise de parole hebdomadaire à la radio (en)
- Franchise Rocky [archive] - Box Office Mojo
- (en) « Rocky IV » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) « Rocky IV - weekly » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Rocky 4 » [archive], sur JP's box-office (consulté le )
- (en) « Rocky IV - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Sylvester Stallone a une belle surprise pour les fans de « Rocky IV » » [archive], sur 20 Minutes (consulté le )
- « Sylvester Stallone a une belle surprise pour les fans de « Rocky IV » » [archive], sur Allociné, (consulté le )
- http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/46392_1 [archive]
- « Arte revient sur Rocky IV, le coup de poing américain » [archive], sur Onlike, (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- (fr) Analyse de l'esthétique du montage dans les Rocky [archive] sur Objectif Cinéma
- (fr) Article critique sur Nanarland [archive]
- (fr) Analyse [archive] par le théoricien du cinéma Jean-François Tarnowski, dans la revue Starfix
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- Portail des années 1980
Rocky 5
Pour les articles homonymes, voir Rocky.
Rocky 5Logo original du filmDonnées clés Titre original Rocky V Réalisation John G. Avildsen Scénario Sylvester Stallone Musique Bill Conti Acteurs principaux Sociétés de production Chartoff-Winkler Productions
United Artists
Star Partners III Ltd.Pays de production États-Unis Genre Drame sportif Durée 104 minutes Sortie 1990 Série Rocky
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rocky 5 (Rocky V) est un film américain réalisé par John G. Avildsen, sorti en 1990.
Ce cinquième film de la série Rocky est celui qui a eu le moins de succès commercial, avec pratiquement trois fois moins d'entrées que pour les précédents films. Les recettes au box-office américain s'élèvent à 40 123 474 dollars et à environ 79 millions de dollars dans le monde1.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Peu de temps après avoir remporté un match de boxe contre Ivan Drago, Rocky Balboa et son entourage rentrent chez eux aux États-Unis. De retour à la maison, Rocky apprend d'Adrian que Paulie avait sans le savoir signé une procuration au comptable de Rocky, qui avait gaspillé tout l'investissement de la famille dans des transactions immobilières qui avaient mal tourné. En outre, le comptable n'a pas payé les impôts de Rocky au cours des six dernières années, et son manoir avait une hypothèque d'une valeur de 400 000 $. Rocky déclare qu'il est réparable pour quelques matchs de boxe supplémentaires dans le but de récupérer une partie de l'argent perdu, mais Adrian demande à Rocky de consulter d'abord un médecin. Lors de son rendez-vous chez le médecin, Rocky reçoit un diagnostic de cavum septum pellucidum, une maladie apparemment permanente et irréversible au cerveau. Rocky se retire de la boxe sur recommandation des médecins et d'Adrian. Sans autre choix, Rocky vend aux enchères ses biens et vend son manoir pour rembourser la dette. Lui et sa famille retournent ensuite à leur site d'origine à Philadelphie. Rocky se rend au gymnase autrefois hébergé par son défunt entraîneur, Mickey Goldmill, et jure de rénover le gymnase et de devenir entraîneur lui-même.
Pendant ce temps, Rocky rencontre un jeune boxeur voyou de l'Oklahoma nommé Tommy Gunn. Rocky accepte de devenir son manager et propose de le former. Tommy se lève pour devenir l'un des meilleurs candidats, mais Rocky devient trop attaché à l'entraînement de Tommy qu'il finit par négliger sa famille, en particulier pour son fils Robert, qui est victime d'intimidation à l'école. Tommy remporte finalement le titre de champion du monde vacant. Plus tard, le promoteur George Washington Duke donne à Tommy des produits de luxe et lui promet qu'il est le seul moyen de remporter le titre. Rocky insiste sur le fait que traiter avec George est simplement une affaire douteuse, mais Tommy pense le contraire et met fin à son association avec Rocky. La frustration de Rocky se résume après le départ de Tommy, mais Adrian lui en parle, disant qu'il avait négligé sa famille pendant trop longtemps et qu'il avait été tellement battu pour entraîner Tommy tout du long.
Tommy affronte Union Crane au championnat et gagne finalement, mais la foule ne semble pas l'approuver car il a quitté Rocky plus tôt. George laisse entendre à Tommy qu'il aurait besoin d'un combat pour le titre contre Rocky pour gagner la vraie confiance et pour réfuter l'idée qu'il n'est pas le vrai champion. George et Tommy retournent à Philadelphie devant une équipe de télévision en direct pour inciter Rocky à un match. Rocky et Paulie sont dans un bar local, ignorant que Tommy est arrivé et prêt pour l'action. Lorsque Tommy provoque pour la première fois, Paulie attaque pour défendre Rocky. Tommy riposte contre Paulie, incitant Rocky à défier Tommy à un combat de rue. Avec un essaim de voisins témoins de l'action, Rocky finit par vaincre Tommy, qui est escorté par la police. George a l'intention de poursuivre Rocky s'il attaque à nouveau Tommy, mais Rocky répond en assommant George par son propre pouvoir. Quelques jours plus tard, Rocky et son fils Robert visitent le musée d'art pour discuter de leur avenir.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original : Rocky V
- Titre français et québécois : Rocky 5 ou Rocky V
- Réalisation : John G. Avildsen, avec la participation non créditée de Sylvester Stallone pour la fin
- Scénario : Sylvester Stallone
- Musique : Bill Conti
- Direction artistique : William J. Durrell Jr.
- Décors : William J. Cassidy
- Costumes : n/a
- Photographie : Steven Poster
- Son : Robert J. Litt, Elliot Tyson, Greg P. Russell, David B. Cohn
- Montage : John G. Avildsen, Robert A. Ferretti et Michael N. Knue
- Production : Irwin Winkler et Robert Chartoff
- Production déléguée : Michael S. Glick
- Production associée : Suzanne DeLaurentiis et Tony Munafo
- Sociétés de production2 : Chartoff-Winkler Productions, avec la participation de United Artists, en association avec Star Partners III Ltd.
- Distribution : Metro-Goldwyn-Mayer/UA Distribution Company (États-Unis), United International Pictures (France)
- Budget : 42 millions de $3
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais, italien
- Format4 : couleur - 35 mm - 1,37:1 (Format académique) / 1,85:1 (Panavision) - son Dolby SR
- Genre : drame, action, sport (Boxe)
- Durée : 104 minutes ; 136 minutes (director's cut)
- Dates de sortie5 :
- États-Unis, Québec : 6
- France :
- Classification7 :
- États-Unis : Accord parental recommandé, film déconseillé aux moins de 13 ans (certificat #30791) (PG-13 - Parents Strongly Cautioned).
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 75223 délivré le )8.
- Québec : Tous publics (G - General Rating)6.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Rocky Balboa
- Talia Shire (VF : Françoise Dorner) : Adrian Balboa
- Burt Young (VF : Serge Sauvion) : Paulie Pennino
- Richard Gant (VF : Patrick Floersheim) : George Washington Duke
- Tommy Morrison (VF : Franck Capillery) : Tommy « The Machine » Gunn
- Sage Stallone (VF : David Lesser) : Rocky Balboa Jr.
- Burgess Meredith (VF : Maurice Chevit) : Mickey Goldmill
- Tony Burton (VF : Michel Vocoret) : Tony « Duke » Evers
- Jimmy Gambina : Jimmy
- Delia Sheppard (VF : Martine Irzenski) : Karen
- Michael Sheehan (VF : Robert Darmel) : Merlin Sheets, l'associé de George W. Duke
- Michael Williams (VF : Marc Alfos) : Union Cane
- Kevin Connolly (VF : Mathias Kozlowski) : Chickie
- Elisebeth Peters (VF : Sarah Marot) : Jewel
- Paul Micale (VF : Jean Michaud) : Père Carmine
- Ben Piazza (VF : Michel Fortin) : le docteur avec les lunettes (non crédité)
- Jennifer Flavin : delivery girls
- Tricia Flavin : delivery girls
- Julie Flavin : delivery girls
- Jane Marla Robbins : Gloria
Production[modifier | modifier le code]
Genèse et développement[modifier | modifier le code]
Le scénario prévoyait initialement la mort de Rocky, succombant à cause de ses troubles et de ses blessures encore présentes de son match contre Ivan Drago alors qu'il affronte Tommy Gunn dans la rue, faisant ainsi de ce dernier l'assassin de Rocky. Mais lorsque les producteurs ont dit vouloir le laisser vivre à la fin du film, le réalisateur John G. Avildsen quitta le tournage. Sylvester Stallone écrit et réalisa la fin du film, même s'il n'est pas crédité au générique comme coréalisateur9.
On relève par ailleurs d'importantes incohérences par rapport aux films précédents :
- Le résumé du combat opposant Rocky à Drago, durant le générique, fait en sorte que le russe domine l'américain tout au long du match et que Rocky prenne enfin le dessus au quatorzième round. Or dans Rocky 4, Rocky était parvenu à blesser une première fois Drago (à l'œil gauche) au second round et que, au fil des rounds suivants, les deux boxeurs se dominaient tour à tour. De plus, Rocky avait dit « J'en vois trois comme lui ! » à la fin du premier round et non à celle du treizième comme le suggère Rocky 5.
- Dans Rocky 4, Rocky avait les aisselles vierges alors que dans Rocky 5, on peut apercevoir une pilosité flagrante sous ses bras au moment où il est sous sa douche.
- Lorsque Rocky partait en Union soviétique dans le quatrième volet, son fils Rocky Jr. était âgé de 8-9 ans. Quand le champion revient au pays au début de Rocky 5, le jeune garçon est alors adolescent alors que Rocky était censé ne s'être absenté que quelques semaines.
- Dans le retour en arrière, qui se passe quelque temps avant le premier match Rocky vs Apollo (qui a eu lieu respectivement le ), Mickey offre à Rocky une chaîne contenant un bouton de manchette en forme de gant de boxe qu'il a jadis reçu de Rocky Marciano. Or à l'époque des deux premiers films, Rocky portait uniquement une croix d'évangile autour du cou. Il a en revanche porté le bijou en forme de gant de boxe à partir du troisième film mais, à ce moment-là, rien ne prouvait que l'objet venait de Mickey. Autre détail frappant : Rocky a ce bijou autour du cou sous sa douche au début du film alors qu'il ne le portait pas lors du match avec Drago dont il revient.
- Le soir de Noël, Rocky demande à son fils en parlant de ladite fête « Tu te rappelles l'année dernière comme on s'était marré ? Comme c'était marrant ! ». Or si l'on prend en considération les événements de Rocky 4, Rocky était à Moscou où il boxait Ivan Drago le soir du . Quant à Rocky Jr., il était chez lui à Philadelphie et regardait la transmission du match à la télévision avec deux copains.
Le scénario comporte également de nouveaux petits éléments autour de Rocky. On découvre entre autres que le boxeur est un amateur de magie (faisant apparaître des objets derrière l'oreille de son fils) mais aussi qu'il possède un casier judiciaire pour voie de fait sur un usurier. On peut alors suggérer que cet usurier n'est autre que Tony Gazzo (jadis interprété par Joe Spinell dans les deux premiers films) et que celui-ci aurait proposé à Rocky de travailler pour lui en échange de sa liberté.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Jodi Letizia, qui incarnait l'adolescente Marie dans le premier Rocky, reprend ici son rôle. Mais la scène a été coupée au montage9. Le personnage reviendra cependant dans Rocky Balboa, cette fois joué par Geraldine Hughes.
C'est la deuxième fois que le fils de Rocky est incarné par un des fils de Stallone : dans Rocky 2, le frère cadet de Sage, Seargeoh, incarnait ce rôle, étant encore bébé. Sage Stallone a ensuite pris la relève dans le 5e épisode.
Le personnage de George Washington Duke, interprété par Richard Gant, est une caricature de Don King : le personnage essaie en effet de s'approprier Rocky Balboa à tout prix, et n'hésite pas à retourner Tommy Gunn, l'élève de Rocky, contre son propre mentor10. Sylvester Stallone voulait Will Smith pour interpréter Tommy Gunn et Damon Wayans déclina pour tournage. On peut apercevoir la femme actuelle de Sylvester Stallone, Jennifer Flavin dans une courte apparition lors des combats de Tommy Gunn.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage a eu lieu du 15 janvier au , à Philadelphie (Philadelphia Civic Center, South Philadelphia...) et à Pasadena en Californie11.
Lorsque Rocky rentre chez lui après avoir donné une conférence de presse dans l'aéroport, sa résidence n'est plus la même que dans les précédents opus. Dans Rocky 3 et 4, elle était blanche et le toit était plat alors qu'ici, elle est de couleurs sombres et ressemble plus à un grand manoir. La chambre de Rocky Jr. a beaucoup changé elle-aussi (son lit est côté porte et non plus côté fenêtre comme dans le quatrième film).
La scène-flashback où apparaît Mickey a été filmée à la limite du noir et blanc et sous une lumière brillante, probablement pour éviter un anachronisme. En effet la scène est censée se passer peu avant le premier grand combat de Rocky contre Apollo Creed tandis que l'acteur Burgess Meredith a bien vieilli depuis le troisième film.
Le tournage s'avère extrêmement éprouvant pour Talia Shire. En effet la comédienne tourne parallèlement avec son frère Francis Ford Coppola dans Le Parrain 3 dont la majorité des prises se font en Italie. Ainsi elle enchaîne les allers-retours au point de s'épuiser.
Post-production[modifier | modifier le code]
Environ 30 minutes de scènes sont coupées au montage, notamment :
- Un interlude romantique dans la chambre des Balboa.
- Rocky rassurant son fils à propos de son état de santé.
- Rocky étant sujet à des hallucinations et des dialogues parfois différents.
- Rocky se rendant dans le bar d'Andy (qu'il avait autrefois fréquenté) pour en ressortir ivre mort peu avant d'aller au gymnase de Mickey où celui-ci apparaît sous forme de fantôme (certains plans ont été modifiés pour devenir le flashback). Mickey devait également réapparaître sur les rails du métro durant la bagarre entre Rocky et Tommy.
- Une scène avec Marie (Jodi Letizia) dans laquelle cette dernière, n'ayant finalement pas suivi les conseils de Rocky, est devenue une prostituée à la rue. Un concept qui ne sera pas réutilisé dans le sixième volet puisque Marie deviendra serveuse de bar et mère d'un jeune garçon, ce qui prouverait qu'elle a finalement écouté Rocky.
Version Director's Cut[modifier | modifier le code]
Quelques années après la sortie du film, John G. Avildsen a publié en ligne une copie de travail de son Director's Cut. Ce montage présentait notamment une version alternative du combat final avec moins de chansons mais plus de thèmes de Bill Conti. Cependant, la fin originale montrant la mort de Rocky n'a finalement jamais été tournée : Un policier prévenait de l'arrivée de l'ambulance emmenant Rocky. Dans la cabine, Adrian (qui est enceinte d'une petite fille) lui serrait la main en le rassurant, Rocky se plaignait d'avoir les mains froides, demandait à sa femme de ne rien dire à leur fils, lui faisait une déclaration puis succombait. Adrian fondait en larmes avant d'être recouverte par la foule. Lorsque des infirmiers débarquaient pour transporter le corps de Rocky, Adrian s'y opposait. Plus tard dans la journée, Adrian se dressait face à la statue de son défunt mari en haut des marches du musée de Philadelphie avant d'être rejointe par une horde de journalistes, annonçant à ces derniers que Rocky est mort tôt dans la matinée. Puis l'image se relevait vers la statue pour se dissoudre sur le même endroit où jadis un boxeur inconnu dansait en jubilant et en levant les bras pour montrer sa victoire face à la vie12.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rocky V
Music From and Inspired By the Motion PictureBande originale de divers artistes Sortie 1990 Durée 45:19 Genre rap, musique de film, pop Compositeur Bill Conti, ... Label Capitol Critique Bandes originales de Rocky
Cette bande originale se démarque des autres de la saga, qui contenaient essentiellement des compositions de Bill Conti. Ici, le rap domine l'album, avec notamment des titres de MC Hammer. Cette B.O. est beaucoup dans l'ère du temps des années 1990 avec le groupe allemand de musique électronique Snap!. Cependant, les titres de Bill Conti Mickey et Gonna Fly Now sont utilisés dans le film mais ne sont pas présents sur le disque.
- Liste des titres14
No Titre Auteur Interprètes Durée 1. That's What I Said MC Hammer MC Hammer 4:24 2. All You Gotta Do Is Sing Joey B. Ellis Joey B. Ellis 3:57 3. No Competition MC Tab 4:39 4. Go For It (Heart and Fire) Joey B. Ellis, Tynetta Hare, Michael Kelly, James Earley Joey B. Ellis & Tynetta Hare 4:14 5. Take You Back (Home Sweet Home) Frank Stallone 7A3 4:10 6. The Measure of a Man Alan Menken, Elton John, Bernie Taupin Elton John 4:03 7. Can't Stop the Fire Bill Conti Bill Conti 3:19 8. I Wanna Rock Robert Ginyard Rob Base 3:07 9. Thought U Were the One for Me Joey B. Ellis Joey B. Ellis 4:20 10. Keep It Up Michael Münzing, Durron Butler, Snap! 4:03 11. Feel My Power MC Hammer MC Hammer 5:11 45:19 Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Rocky V a un taux d'approbation de 29 % sur Rotten Tomatoes de 35 avis, ce qui est consensuel. "Les tentatives de Rocky V pour reconquérir le grain de la classe ouvrière d'origine sont aussi fausses que chacun a envoyé la franchise dans des limbes à long terme". Il a également un score de 55⁄100 sur Metacritic, basé sur 16 critiques, indiquant "des critiques mitigées ou moyennes". Le film s'écarte de la formule standard de Rocky présentée dans les quatre films précédents, ce qui le rendait extrêmement impopulaire auprès du public attiré par les suites précédentes. En outre, lorsque les chaînes de télévision et les chaînes du câble ont joué un marathon cinématographique de la série Rocky, elles ont souvent laissé cet épisode de côté. Les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note moyenne de "A" sur une échelle de A + à F.
En 2008, lors d'une interview au Friday Night with Jonathan Ross, il fut proposé à Sylvester Stallone de donner une note sur 10 à tous les films Rocky. L'acteur-réalisateur donne un 0 à Rocky 5, déclarant que c'est l'une des raisons qui le poussa à faire un sixième opus pour ne pas rester sur cet échec15.
Box-office[modifier | modifier le code]
C'est le film de la saga qui a le moins bien marché au box-office nord-américain (États-Unis et Canada). Cependant, en France, il se classe 5e en nombre d'entrées, juste derrière les deux spin-off Creed 2, Creed : L'Héritage de Rocky Balboa et juste devant le sixième film16.
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines États-Unis
Canada40 946 358 $1 17 517 France 1 352 214 entrées18 Total mondial 119 946 358 $1 - - Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 1991 et 2009, Rocky V a été sélectionné 9 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense19.
Nominations[modifier | modifier le code]
- Prix Razzie 1991 :
- Pire film pour Irwin Winkler et Robert Chartoff,
- Pire acteur pour Sylvester Stallone,
- Pire actrice pour Talia Shire,
- Pire second rôle masculin pour Burt Young,
- Pire réalisateur pour John G. Avildsen,
- Pire scénario pour Sylvester Stallone,
- Pire chanson originale pour Alan Menken (pour la chanson The Measure of a Man).
- Prix des jeunes artistes 1991 : Meilleur jeune acteur dans un film pour Sage Stallone.
- Prix Satellites 2009 : Meilleur ensemble de disques Blu-Ray ("Rocky: The Undisputed Collection - 7 Disc Blu-Ray Set").
Saga Rocky[modifier | modifier le code]
- 1976 : Rocky de John G. Avildsen
- 1979 : Rocky II : La Revanche (Rocky II) de Sylvester Stallone
- 1982 : Rocky III : L'Œil du tigre (Rocky III) de Sylvester Stallone
- 1985 : Rocky IV de Sylvester Stallone
- 1990 : Rocky V de John G. Avildsen
- 2006 : Rocky Balboa de Sylvester Stallone
- 2015 : Creed : L'Héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler
- 2018 : Creed 2 de Steven Caple Jr.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « Rocky V » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) « Rocky V - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Budget du film Rocky V » [archive], sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Rocky V - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rocky V - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Rocky V » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « Rocky V - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rocky V » [archive], sur CNC (consulté le ).
- Secrets de tournage [archive] - Allociné
- (en) Rocky V (1990) Trivia [archive] (imdb.com)
- (en) Filming locations [archive] sur l’Internet Movie Database
- Mad Movies Classic : ROCKY, la saga mythique de Sylvester Stallone, Collection IMPACT, 2017.
- (en) Critique [archive] - AllMusic
- (en) Various – Rocky V (Music From And Inspired By The Motion Picture) [archive] - Discogs
- (en) Trivia [archive] sur l’Internet Movie Database
- « Box-office franchise Rocky » [archive], sur JP box-office.com (consulté le )
- (en) « Rocky V - weekly » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Rocky V » [archive], sur JP box-office.com (consulté le )
- (en) « Rocky V - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Portail du cinéma américain
- Portail de la boxe anglaise
- Portail de Philadelphie
- Portail des années 1980
- Portail des années 1990
Rocky Balboa (film)
Pour les articles homonymes, voir Rocky Balboa (homonymie).
Rocky BalboaLogo du filmDonnées clés Titre original Rocky Balboa Réalisation Sylvester Stallone Scénario Sylvester Stallone Musique Bill Conti Acteurs principaux Sylvester Stallone
Burt Young
Antonio Tarver
Geraldine Hughes
Milo VentimigliaSociétés de production Chartoff-Winkler Productions
Metro-Goldwyn-Mayer
Columbia Pictures
Revolution StudiosPays de production États-Unis Genre Drame sportif Durée 102 minutes Sortie 2006 Série Rocky
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Rocky Balboa est un film américain écrit et réalisé par Sylvester Stallone, sorti en 2006.
C'est le sixième film de la série débutée en 1976.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Rocky Balboa, qui a depuis longtemps quitté le ring, mène une vie paisible à Philadelphie où il tient un restaurant italien baptisé Adrian's, en hommage à sa femme Adrian, moteur de son existence, décédée à la suite d'un cancer. Il se rend très souvent sur la tombe de sa femme et n'entretient plus que des relations distantes avec son fils Robert, qui ne supporte plus que les gens ne le voient que comme le fils de Rocky. Pour redonner un but à sa vie, Rocky décide de se remettre à boxer.
Le champion du monde de boxe, Mason « The Line » Dixon, est impopulaire, la presse et le public l'accusant de ne choisir que des adversaires faciles et de ne jamais avoir eu à se battre au maximum de ses capacités. À la suite d'une vidéo en image de synthèse d'une chaîne de télévision le montrant face à Balboa (le but de cette vidéo étant de démontrer que Dixon serait mis au tapis), son manager décide d'organiser un combat d'exhibition pour faire remonter sa cote de popularité.
Après des réticences, Rocky accepte le combat pour se sentir revivre sur le ring et prouver à tous qu'il n'est pas fini. Il reprend donc le chemin de la salle d'entraînement pour se préparer à l'ultime match de sa vie avec Paulie, Duke, son fils Robert de qui il s'est beaucoup rapproché et Steps, le fils de Marie, une fille que Rocky a raccompagné chez elle 30 ans plus tôt et convaincu de ne plus fréquenter les voyous de son quartier, et avec laquelle il noue des liens forts.
Le jour du combat, au Mandalay Bay de Las Vegas, Rocky n'atteint pas au 1er round Mason Dixon qui esquive les coups et se montre très rapide. Rocky se rattrape dans les rounds suivant profitant d'une blessure à la main de son rival. Rocky se montre héroïque durant tout le combat, encaissant de nombreux coups et en se relevant plusieurs fois après être allé au tapis. À la fin du match, les deux boxeurs se félicitent mutuellement, Martin, le coach de Dixon lui fait comprendre qu'il doit encore progresser. Rocky, grâce à ce match, s'est débarrassé de ses angoisses et en sort apaisé.
Si les juges désignent Mason Dixon vainqueur (2 juges pour Dixon contre 1 pour Rocky), Rocky est acclamé par la foule qui scande son nom et n'a d'yeux que pour lui.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original, québécois et français : Rocky Balboa
- Réalisation : Sylvester Stallone
- Scénario : Sylvester Stallone, d'après les personnages créés par Sylvester Stallone
- Musique : Bill Conti
- Direction artistique : Michael Atwell et Jesse Rosenthal
- Décors : Franco-Giacomo Carbone
- Costumes : Gretchen Patch
- Photographie : Clark Mathis
- Son : Steve Maslow, Mark Ulano, Tom Burns, Tateum Kohut
- Montage : Sean Albertson
- Production : Charles Winkler, David Winkler, William Chartoff, Kevin King Templeton et Billy Chartoff1
- Production déléguée : Robert Chartoff et Irwin Winkler
- Coproduction : Guy Riedel
- Sociétés de production2 : Chartoff-Winkler Productions, avec la participation de Metro-Goldwyn-Mayer, Columbia Pictures et Revolution Studios
- Sociétés de distribution :
- Budget : 24 millions de $3
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : anglais, espagnol
- Format4 : couleur (DeLuxe) / Noir et blanc - 35 mm - 1,85:1 (Panavision) - son DTS | Dolby Digital | SDDS
- Genre : drame, action, sport (Boxe)
- Durée : 102 minutes ; 139 minutes (director's cut)
- Dates de sortie5 :
- États-Unis : (première mondiale à Los Angeles)6 ; (sortie nationale)
- Québec : 7
- Canada :
- France :
- Belgique : 8
- Classification9 :
- États-Unis : Certaines scènes peuvent heurter les enfants - Accord parental souhaitable (PG - Parental Guidance Suggested)Note 1.
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 116654 délivré le )10.
- Québec : Tous publics - Déconseillé aux jeunes enfants (G - General Rating)7.
- Belgique : Tous publics (Alle Leeftijden)8.
Distribution[modifier | modifier le code]
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval et VQ : Pierre Chagnon) : Robert « Rocky » Balboa
- Burt Young (VF : Serge Sauvion et VQ : André Montmorency) : Paulie Pennino
- Antonio Tarver (VF : Daniel Lobé et VQ : Gilbert Lachance) : Mason « The Line » Dixon
- Geraldine Hughes (VF : Léa Gabriele et VQ : Viviane Pacal) : Marie
- Milo Ventimiglia (VF : Alexis Tomassian et VQ : Hugolin Chevrette) : Robert « Rocky » Balboa Jr.
- Tony Burton (VF : Emmanuel Gomès Dekset et VQ : Bernard Fortin) : Tony « Duke » Evers, le coach de Rocky
- A. J. Benza (VF : Sylvain Lemarié et VQ : Daniel Picard) : L.C. Luco, le manager de Dixon
- James Francis Kelly III (VF : Christophe Peyroux et VQ : Jean-François Beaupré) : Steps, le fils de Marie
- Lou DiBella : lui-même
- Henry G. Sanders (VF : Thierry Desroses et VQ : Yves Corbeil) : Martin, le coach de Dixon
- Pedro Lovell (VQ : Aubert Pallascio) : Spider Rico
- Ana Gerena : Isabel
- Mike Tyson : lui-même
- Larry Merchant (VF : Marc Cassot) : un commentateur d'HBO
- LeRoy Neiman : lui-même
- Michael Buffer : l'annonceur de combat
- Joe Cortez : l'arbitre
- Frank Stallone Jr. : un client du restaurant
- Talia Shire : Adrian Balboa (images d'archives)
- Dolph Lundgren : Ivan Drago (images d'archives) (non crédité)
- Burgess Meredith : Mickey Goldmill (images d'archives) (non crédité)
- Mr. T : Clubber Lang (images d'archives) (non crédité)
Production[modifier | modifier le code]
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
Stallone voulait Vin Diesel pour le rôle de Mason Dixon mais ce dernier avait un emploi du temps trop chargé13. Il a aussi proposé le rôle au boxeur Roy Jones Jr.14.
Sylvester Stallone voulait Jake Gyllenhaal pour le rôle du fils mais ce dernier avait un emploi du temps trop chargé. Lauren Graham était quant à elle envisagée pour le rôle de Marie mais cette dernière devait tourner un film.
James Binns incarne ici un arbitre alors qu'il était un avocat dans Rocky 5.
Le boxeur américain Mike Tyson fait une apparition dans le film15. Il a improvisé lui-même ses dialogues14.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage a eu lieu à Philadelphie (« Rocky Steps » du Philadelphia Museum of Art, Kensington, Fairmount Park, Philadelphia Animal Care and Control Association, Philadelphia City Hall, Philadelphia Civic Center) et à Las Vegas16.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Rocky Balboa
The Best of RockyBande originale de divers artistes Sortie Durée 60:06 Label Capitol Critique Bandes originales de Rocky
La bande originale de Rocky Bolboa est en réalité une compilation des meilleurs titres de la saga. Elle contient cependant l'inédit It's a Fight de Three 6 Mafia, qui est la musique de Mason Dixon pour entrer sur le ring. Bill Conti a par ailleurs composé Marie's theme spécialement pour le film mais il n’apparaît pas sur l'album14.
- Liste des titres
- Gonna Fly Now (thème de Rocky) – 2:48
- Eye of the Tiger de Survivor – 3:53
- Going the Distance de Bill Conti - 2:40
- Living in America de James Brown – 4:45
- Redemption (thème de Rocky II) – 2:41
- Fanfare for Rocky – 2:34
- Burning Heart de Survivor – 3:52
- Conquest – 4:43
- Adrianna Pennino – 1:39
- No Easy Way Out de Robert Tepper – 4:23
- Rocky's Reward – 2:05
- Alone in the Ring – 1:10
- Heart's on Fire de John Cafferty – 4:13
- Can't Stop the Fire – 3:20
- Mickey – 4:38
- Overture – 8:42
- It's a Fight de Three 6 Mafia – 3:07
- Gonna Fly Now (John X Remix) – 2:56
Accueil[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Le film a été bien accueilli par la critique. Le film obtient une note de 77 % sur Rotten Tomatoes, sur la base d'un échantillon de 177 évaluations et d'une note moyenne de 6,5⁄10. Le consensus du site se lit comme suit: "Invraisemblable mais divertissante et poignante, Rocky Balboa trouve le champion en forme pour la première fois depuis des années". Metacritic a un score moyen pondéré de 63⁄100 basé sur 36 avis rédigés par des critiques classiques. Les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note B +.
Box-office[modifier | modifier le code]
Rocky Balboa a réalisé un score bien plus qu'honorable avec un total d'environ 156M$, en adéquation avec les 3 premiers opus de la série et dépassant aisément Rocky 518.
Pays Box-office nbre
semaineB.O. arrêté
à la dateBox-office Mondial19 155 547 664 $US 15 sem. 25/03/2008 Box-office États-Unis / Canada19 70 269 899 $US 15 sem. 25/03/2008 Box-office France20 1 125 236 entrées 4 sem. 20/02/2008 Box-office Suisse romande21 115 347 entrées - au total Distinctions[modifier | modifier le code]
Entre 2006 et 2009, Rocky Balboa a été sélectionné 5 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense22,23.
Nominations[modifier | modifier le code]
- Le mauvais film de Stinkers (The Stinkers Bad Movie Awards) 2006 : Pire acteur dans un second rôle pour Burt Young.
- Prix Schmoes d'or (Golden Schmoes Awards) 2006 : La plus grande surprise de l'année.
- Grand Prix international de doublage (Gran Premio Internazionale del Doppiaggio) 2007 :
- Meilleure actrice vocale pour Emanuela Muni (pour le doublage de Geraldine Hughes).
- NRJ Ciné Awards 200723 : Meilleure baston.
- Prix Satellites 2009 : Meilleur ensemble de disques Blu-Ray ("Rocky: The Undisputed Collection - 7 Disc Blu-Ray Set").
Autour du film[modifier | modifier le code]
afficherCette section « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Autour de... », « Divers », ou autres, est peut-être inopportune.
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (décembre 2016).- De nombreuses critiques font du sixième opus le meilleur depuis le tout premier épisode24.
- Dans ce sixième volet, aucune allusion n'est faite aux pathologies que Rocky a malheureusement contractées durant sa carrière de boxeur, que ce soit son handicap à l'œil droit jadis révélé dans Rocky 2 ou encore les lésions au cerveau diagnostiquées au début de Rocky 5, à la suite de son combat contre le Soviétique Drago.
- On retrouve dans ce sixième opus le personnage de Spider Rico, ancien boxeur amateur que Rocky a battu au début du premier film. Il est interprété par le même figurant, Pedro Lovell. On peut d'ailleurs remarquer que le nom de Rico est une anagramme de Rocky (pour la prononciation) ce qui peut expliquer le fait que c'est son premier adversaire dans le premier film.
- Apollo Creed, Clubber Lang et Ivan Drago font une brève apparition au moment où la carrière de Rocky est résumée lors du match de Las Vegas.
- Durant le film on peut voir un tableau peint représentant l'image de Rocky contre Apollo dans le générique de fin du troisième opus.
- C'est le troisième film de la saga qui se termine avec une dernière petite scène après la fin du match, après Rocky 3 (qui se fermait sur une petite revanche entre Rocky Balboa et Apollo Creed) et 5 (qui se concluait sur les Balboa père et fils montant les grandes marches avant de se rendre au musée).
- Lors du générique de fin, plusieurs personnes gravissent les célèbres marches du musée, dont Jennifer Flavin (en) la propre femme de Sylvester Stallone entourée de leurs trois filles.
- Le commentateur du match final annonce, juste avant celui-ci :" Let's get ready to rumble !". Sans doute une allusion volontaire au célèbre match entre Ali et Foreman, "Rumble in the jungle". Et - comme pour confirmer l'allusion - Freeman est cité environ 2 minutes après, au tout début du match.
Anecdote[modifier | modifier le code]
Lors de la conférence de presse préparatoire au match, la plaque signalétique devant Paulie indique son nom « Panina » au lieu de « Pennino ».
Saga Rocky[modifier | modifier le code]
- 1976 : Rocky de John G. Avildsen
- 1979 : Rocky II : La Revanche (Rocky II) de Sylvester Stallone
- 1982 : Rocky III : L'Œil du tigre (Rocky III) de Sylvester Stallone
- 1985 : Rocky IV de Sylvester Stallone
- 1990 : Rocky V de John G. Avildsen
- 2006 : Rocky Balboa de Sylvester Stallone
- 2015 : Creed : L'Héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler
- 2018 : Creed 2 de Steven Caple Jr.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Classification États-Unis : « Classé PG pour la violence de la boxe et un peu de langage. »
Références[modifier | modifier le code]
- « Rocky Balboa - Casting du film » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- (en) « Rocky Balboa - Société de Production / Sociétés de distribution » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Budget du film Rocky Balboa » [archive], sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « Rocky Balboa - Spécifications techniques » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Rocky Balboa - Dates de sortie » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Première mondiale de Rocky Balboa au Théâtre chinois de Los Angeles, California, Etats-Unis le 13 Déc. 2006 » [archive], sur alamyimages.fr (consulté le ).
- « Rocky Balboa » [archive], sur cinoche.com (consulté le ).
- « Rocky Balboa » [archive], sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- (en) « Rocky Balboa - Guide Parental » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Rocky Balboa » [archive], sur CNC (consulté le ).
- « Fiche du doublage français du film » [archive] sur Allodoublage
- « Fiche du doublage québécois du film » [archive] sur Doublage Québec, consulté le 17 décembre 2014
- (en) Vin Diesel vs. 'Rocky Balboa'? [archive] - Movieweb.com
- (en) Trivia [archive] sur l’Internet Movie Database
- (en) Stallone made Tyson extra in Rocky Balboa instead of opponent [archive] (kocorner.com)
- (en) Filming locations [archive] sur l’Internet Movie Database
- (en) « Various Artists - Rocky Balboa: The Best of Rocky » [archive], sur AllMusic (consulté le )
- (en) Boxofficemojo [archive]
- (en) boxofficemojo.com [archive]
- (fr) cbo-boxoffice.com [archive]
- (fr) ProCinema [archive]
- (en) « Rocky Balboa - Distinctions » [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Rocky Balboa » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- (fr) Critiques : Rocky Balboa [archive] (commeaucinema.com)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Achilleas Papakonstantis, « "Going the distance" : Rocky Balboa ou la résurrection selon Sylvester Stallone », dans Charles-Antoine Courcoux, Gwénaëlle Le Gras et Raphaëlle Moine (dir.), L'âge des stars : des images à l'épreuve du vieillissement, Lausanne, l'Âge d'homme, 2017, p. 151-168
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel [archive]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) British Film Institute [archive]
- (it) Cinematografo.it [archive]
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine [archive]