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Catégorie : Emulateurs-Simulateurs-Consoles
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Patinage

 
 
 
Individus patinant sur le lac d'Annecy gelé en 1891.
Patinage sur glace. Caricature parisienne, v. 1810-1815.
Fichier:Patinoire Place d'Youville 3.ogv
Patinoire de la Place d'Youville, Québec

Le patinage est l'action de glisser en se déplaçant, soit par forces volontaires, soit par forces involontaires.

Par extension, le patinage est aussi un sport consistant à glisser, soit sur une surface glacée (canauxfleuveslacs gelés ou patinoires), soit sur une surface solide à l'aide de patins à glace ou de patins à roulettes.

Les premières compétitions de patinage artistique furent organisées dans les années 1880 et l'union internationale de patinage fut créée en 1892.

Aux jeux olympiques d'hiver, le patinage recouvre trois grandes disciplines, régies par l'Union internationale de patinage (ISU en anglais) :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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  • icône décorative Portail des sports d’hiver
  • Le patinage de vitesse est un sport de glisse sur glace. Il naît aux Pays-Bas au xiiie siècle et devient olympique en 1924.

    En patinage de vitesse, deux patineurs font la course en même temps sur une piste délimitée par des plots en plastique, en forme d'anneau, de 400 m de circonférence au centre de la piste. Chaque concurrent a sa propre ligne, et les patineurs échangent leur ligne dans chaque ligne droite, alternant les virages à l'intérieur et à l'extérieur. Les cinq distances principales sont le 500 m, 1 000 m, 1 500 m, 5 000 m et 10 000 m. Les Pays-Bas et les pays scandinaves sont historiquement les meilleures régions de la discipline en compétition.

    La première compétition connue de la discipline est organisée en 1676 aux Pays-Bas. La première compétition officielle a lieu en 1863 à Oslo, en Norvège. Les premiers championnats du monde ont lieu en 1889 aux Pays-Bas. L'International Skating Union, fondée en 1892, intègre la discipline dès sa création.

    Le calendrier des compétitions est rythmé par les coupes du monde, étalées sur toute la saison sauf pendant les années olympiques où elles servent de qualifications et s'arrêtent en fin d'année civile. Les deux compétitions principales sont les championnats du monde, organisés chaque année en fin de saison (mars ou avril), et les Jeux olympiques.

    Historique[modifier | modifier le code]

    Origines[modifier | modifier le code]

    Le patinage de vitesse naît d'abord à des fins utilitaires au xiiie siècle en Hollande[réf. nécessaire]. Les premiers clubs et patinoires artificielles sont créés au Royaume-Uni1 : le tout premier club est celui d'Édimbourg. En 1849, le premier club américain naît à Philadelphie2.

    Une personne sur la glace, prête à prendre le départ. En fond, le public, des drapeaux et des montagnes.
    Les championnats d'Europe de patinage de vitesse, tenus à Hamar en 1894.

    La première compétition connue de la discipline se déroule peut-être en 1676 aux Pays-Bas1. Selon d'autres sources, la première compétition serait une course d'une vingtaine de kilomètres aux Fens, en Écosse, le 2. La première compétition officielle de patinage de vitesse, qui rassemble plus de dix mille spectateurs, a lieu en 1863 à Oslo3. En 1882, la première fédération nationale, la Nederlandse Schaatsrijderbond, est fondée. C'est cette fédération qui organisera les championnats du monde de 1890 et 18914.

    En 1884, le Norvégien Axel Paulsen, plus connu pour avoir inventé l'axel en patinage artistique, est nommé champion du monde amateur après avoir gagné plusieurs compétitions aux États-Unis5. Cinq ans plus tard, les Pays-Bas organisent les premiers véritables championnats du monde à Amsterdam : cette compétition voit s'affronter les athlètes néerlandais, russes, américains et britanniques1.

    Un homme penché, portant des patins à glace et un bonnet rayé.
    Le Néerlandais Jaap Eden, patineur de vitesse dans les années 1920.

    Les records du monde commencent à être enregistrés en 1891. Jaap Eden bat le record du monde du 5 000 m d'une demi-minute aux championnats d'Europe tenus à Hamar en 1894, et son record reste intact pendant 17 ans. Il faudra 50 ans de plus pour gagner encore 30 secondes6.

    En 1892, quinze représentants nationaux de la discipline se retrouvent à Scheveningen et fondent l'Union internationale de patinage. Ils standardisent la longueur des anneaux de glace, ainsi que les distances standard des championnats du monde. Ils établissent également que seuls les amateurs sont autorisés à concourir : en 1904, Peter Sinnerud perd son titre de champion du monde parce qu'il a participé à des courses pour professionnels lors d'un voyage aux États-Unis7.

    L'essor du patinage de vitesse[modifier | modifier le code]

    Le patinage de vitesse est l'une de six disciplines représentées à chaque édition des Jeux olympiques jusqu'en 20182.

    Charles Jewtraw les bras écartés, en position de départ d'une course en extérieur.
    Le patineur de vitesse américain Charles Jewtraw en 1921. En 1924, il devient le premier médaillé olympique de patinage de vitesse.

    Il se dispute dès les premiers Jeux olympiques d'hiver à Chamonix, en 1924. L'épreuve est d'abord exclusivement masculine1. Les hommes y disputent le 500 m, le 1 500 m, le 5 000 m et le 10 000 m. La première médaille olympique de l'histoire de la discipline est obtenue par Charles Jewtraw, qui remporte le 500 m en 44 s le 2.

    Quatre ans plus tard, à Saint-Moritz, le Finlandais Clas Thunberg compte à présent sept médailles, dont cinq d'or, réparties en deux Jeux olympiques2.

    Aux Jeux de Lake Placid, en 1932, les femmes américaines et canadiennes sont autorisées à participer aux épreuves de patinage de vitesse en démonstration2. Les Américains organisent la compétition selon les règles américaines, c'est-à-dire avec un départ groupé de six personnes. De nombreux concurrents boycottent ce système, auquel ils ne sont pas entraînés, et les Américains remportent dix des douze médailles d'or. Ce système de départ groupé popularise la pratique du patinage de vitesse sur piste courte1.

    En 1936 à Garmisch-Partenkirschen, le Norvégien Ivar Ballangrud remporte toutes les distances sauf le 1 500 m, où il arrive deuxième. Il est le patineur le plus décoré de cette édition des Jeux, tous sports confondus2.

    En 1946 à Saint-Moritz, le grand favori du 5 000 m Åke Seyffarth est gêné par un photographe français venu s'installer sur l'anneau dans son dernier tour et finit en septième position de la compétition. Les Norvégiens Reidar Liaklev and Odd Lundberg réalisent un doublé2.

    À Oslo, en 1952, Hjalmar Andersen remporte trois médailles d'or, ce qui en fait le sportif le plus médaillé de ces jeux. Au 10 000 m, il a 25 secondes d'avance sur son dauphin, la plus grande avance de l'histoire de la discipline aux Jeux olympiques2.

    En 1956 à Cortina d'Ampezzo, Evgueni Grichine remporte le 500 m comme à l'édition suivante. Il est également à égalité pour la première place au 1 500 m avec Roald Aas, ce qui se reproduira en 1960 avec une égalité pour l'or sur la même distance avec Yuri Mikhaylov2.

    Helga Haase, portant un fichu sur la tête, pendant une course en intérieur. On voit le bras et le patin d'une concurrente derrière elle.
    La patineuse de vitesse allemande Helga Haase. En 1960, elle devient la première femme médaillée olympique de patinage de vitesse.

    Aux Jeux olympiques de Squaw Valley, en 1960, les épreuves féminines sont ajoutées au programme olympique1 : elles s'affrontent sur 500 m, 1 000 m, 1 500 m et 3 000 m. La première médaillée de l'histoire est l'Allemande Helga Haase au 500 mètres2.

    La Soviétique Lidia Skoblikova remporte les quatre distances des Jeux olympiques de 1964 tenus à Innsbruck. Avec les deux ors remportés quatre ans plus tôt, elle devient la patineuse la plus titrée aux Jeux olympiques2.

    L'année 1968 voit l'essor des Pays-Bas, jusque-là discrets aux Jeux olympiques, avec une première victoire olympique par Carolina Geijssen, puis deux autres par Kees Verkerk et Johanna Schut2.

    En 1972, les Jeux olympiques voient s'ajouter les chronomètres électroniques, qui permettent de mesurer les temps au centième de seconde plutôt qu'au dixième de seconde. Les Néerlandais remportent neuf médailles, dont trois médailles d'or pour Ard Schenk2.

    En 1976 à Innsbruck, le comité international olympique ajoute le 1 000 mètres masculin au programme. La distance est remportée par l'Américain Peter Mueller. L'Américaine Sheila Young remporte le 500 mètres, prend l'argent au 1 500 mètres et le bronze au 1 000 mètres et devient la première sportive américaine à remporter trois médailles en une seule olympiade2.

    En 1980, l'Américain Eric Heiden remporte les cinq distances masculines à Lake Placid, devenant la première personne de l'histoire olympique à remporter cinq titres en une olympiade2.

    En 1984 à Sarajevo, neuf des douze médailles sont remportées par l'équipe d'Allemagne de l'Est. Karin Enke remporte deux ors et deux médailles d'argent, soit une médaille par distance2.

    En 1988 à Calgary, Christa Luding devient la seule athlète de l'histoire à remporter une médaille aux Jeux olympiques d'hiver et d'été la même année, gagnant d'abord le 1 000 m en patinage de vitesse puis l'épreuve de sprint de cyclisme sur piste. Le programme voit l'ajout du 5 000 mètres féminin, remporté par Yvonne van Gennip qui gagne également le 1 500 mètres et le 3 000 mètres2.

    L'ère des patins clap[modifier | modifier le code]

    En 1992 à Albertville, le patinage de vitesse sur piste courte est ajouté au programme. Bonnie Blair, qui a commencé sa carrière sur courte piste, participe au patinage de vitesse, où elle remporte deux médailles d'or, pour un total de trois après avoir remporté le 500 mètres à Calgary. Elle remporte la distance pour la troisième fois consécutive en 1994, en plus du 1 000 mètres, ce qui la porte à un total de six médailles dont cinq d'or2.

    En 1994, Dan Jansen remporte le 1 000 mètres en battant le record du monde. En 1988, venant d'apprendre le décès de sa sœur, il fait une contre-performance. En 1992, il rate à nouveau le podium : sa victoire de 1994 lui vaut une forte notoriété, d'autant plus qu'il effectue son tour d'honneur avec sa fille de huit mois qui porte le nom de sa sœur décédée, Jane2.

    Dans les années 1990, un nouveau système de patins et de lames, appelé patin clap, modifie la pratique du sport. Quelques chercheurs de l'Université libre d'Amsterdam supposent que la vitesse des patineurs augmenterait avec une meilleure extension de leur jambe. En effet, ils perdent beaucoup de force et raccourcissent leur geste de poussée pour éviter que la pointe de la lame ne s'enfonce dans la glace, les faisant tomber. De plus, ils sont victimes de douleurs intenses aux muscles du tibia en raison de leur geste interrompu. Les recherches continuent jusqu'en 1996, où l'université conçoit le patin clap, dont la lame est attachée à la chaussure au moyen d'une charnière à l'avant. Si le premier prototype est porté dès 1984, c'est en 1996 que les sportifs de haut niveau commencent à s'intéresser au produit final8. Pendant la saison 1996/1997, l'équipe féminine néerlandaise se met à l'utilisation exclusive de patins clap et voit ses résultats s'améliorer significativement9. Les Jeux olympiques de Nagano, tenus en 1998, sont les premiers à autoriser ces nouveaux patins, ce qui permet un nouveau record du monde dans cinq distances. Le record est battu trois fois pour le 1 500 mètres2.

    En 2002 à Salt Lake City, les athlètes battent tous les records olympiques et huit records du monde sur le Utah Olympic Oval. Cet anneau de glace est surnommé « la glace la plus rapide du monde » en raison de son altitude élevée qui réduit la résistance de l'air et la présence de bulles dans la glace. L'Allemande Claudia Pechstein remporte le 5 000 mètres pour la troisième fois d'affilée, ainsi que le 3 000 mètres, et bat le record du monde dans les deux distances. En 2006 à Turin, elle arrive à un total de neuf médailles dont cinq d'or2.

    En 2006, la poursuite par équipe rejoint le programme olympique2. Jouant à domicile, les Italiens gagnent leurs premières médailles. Enrico Fabris gagne l'or au 1 500 mètres et le bronze au 5 000 mètres et mène son équipe à l'or sur l'épreuve de poursuite par équipes. Les Allemandes remportent l'épreuve féminine2.

    À Vancouver en 2010, l'anneau de glace est à basse altitude et dans une atmosphère humide, ce qui affecte la qualité de la glace : aucun record du monde n'est battu. Haralds Silovs, de Lettonie, devient le premier sportif olympique à participer aux épreuves de deux sports le même jour : d'abord le 5 000 mètres sur piste longue puis le 1 500 mètres sur piste courte. Martina Sáblíková gagne deux médailles d'or et une de bronze, ce qui en fait la première athlète tchèque médaillée d'or deux fois aux mêmes Jeux olympiques d'hiver. Les Canadiens remportent cinq médailles dont deux d'or. Les Néerlandais restent le pays le plus titré malgré une contre-performance du grand favori Sven Kramer, censé remporter trois distances mais qui repart avec deux médailles dont une d'or : les Néerlandais se contentent du bronze à la poursuite par équipe et lui-même est disqualifié au 10 000 mètres en raison d'une erreur d'instructions de son coach2.

    Les Néerlandais remportent huit des douze médailles d'or des Jeux olympiques de Sotchi en 2014, et un total de 23 médailles : le deuxième pays au tableau des médailles est la Pologne avec trois médailles. Sven Kramer remporte trois médailles dont deux d'or tandis qu'Ireen Wüst remporte cinq médailles, le record tous sports confondus de cette olympiade. Zhang Hong devient la première patineuse de vitesse chinoise médaillée d'or et le Polonais Zbigniew Bródka est le seul homme médaillé d'or qui ne soit pas néerlandais, battant Koen Verweij de 3 millièmes de secondes au 1 500 mètres2.

    Aux championnats du monde de 2015, le mass start est disputé pour la première fois. Quelques mois plus tard, il est ajouté au programme olympique de 2018 aux côtés du double mixte en curling, de l'épreuve par équipes mixte en ski alpin et du big air en snowboard10. Vingt-quatre personnes prennent le départ en même temps : le podium dépend de l'arrivée, mais le classement à partir de la quatrième place dépend de points de sprint obtenus tous les quatre tours de piste11.

    Ireen Wüst se préparant à prendre le départ d'une course. Elle porte une combinaison à capuche et des lunettes de protection.
    Ireen Wüst, onze fois médaillée olympique dont cinq fois titrée, au départ d'une course.

    En 2018, le départ groupé sur 6 400 mètres est ajouté au programme olympique2. La course est remportée par Nana Takagi chez les femmes et Lee Seung-hoon chez les hommes. Les Néerlandais remportent seize médailles dont sept d'or et Ireen Wüst devient la patineuse la plus médaillée et la Néerlandaise la plus titrée tous sports confondus avec un total de onze médailles dont cinq d'or. Le Japon, deuxième au classement par pays avec six médailles dont trois d'or, se démarque pour la première fois12. Les femmes néerlandaises constituent l'intégralité du podium du 3 000 mètres. Jorien ter Mors devient la première femme à remporter une médaille dans deux sports à la même olympiade : le 1 000 mètres en patinage de vitesse qu'elle remporte puis le relais du 3 000 mètres en patinage de vitesse sur piste courte, où l'équipe prend le bronze en battant le record du monde13.

    Épreuves[modifier | modifier le code]

    Distances simples[modifier | modifier le code]

    Le système de compétition le plus simple et le plus répandu est de courir chaque distance une seule fois, puis d'établir un classement final basé sur le temps obtenu. Ce format est retenu pour les championnats du monde, la coupe du monde et les Jeux olympiques. Les distances habituelles sont le 500 m, 1 000 m, 1 500 m, 3 000 m (pour les femmes seulement14), 5 000 et 10 000 m (pour les hommes seulement14). Leurs temps sont mesurés au centième de seconde près15.

    Au 500 mètres, les deux patineurs démarrent sur la même ligne pour 1,25 tour. La course se termine en fin de ligne droite. Au 1 000 mètres, ils démarrent sur des lignes différentes et parcourent 2,5 tours. La course se termine en milieu de ligne droite. Au 1 500 mètres, ils démarrent sur des lignes différentes et parcourent 3,75 tours. La course se termine en fin de ligne droite. Au 3 000 mètres, les deux patineuses démarrent sur des lignes différentes et parcourent 7,5 tours. La course se termine en fin de ligne droite15. L'épreuve n'est disputée que par les femmes14. Au 5 000 mètres, ils démarrent sur des lignes différentes et parcourent 12,5 tours. La course se termine en fin de ligne droite. Au 10 000 mètres, ils démarrent sur des lignes différentes et parcourent 25 tours. La course se termine en fin de ligne droite15. L'épreuve n'est disputée que par les hommes14.

    Il existe parfois d'autres distances retenues comme le 100 m ou le mille16.

    Mass start[modifier | modifier le code]

    Le départ groupé ou mass start se joue sur 6 400 mètres, soit seize tours de piste. Vingt-quatre patineurs prennent le départ en même temps : le podium dépend de l'arrivée, mais le classement à partir de la quatrième place dépend de points de sprint obtenus tous les quatre tours de piste. Les concurrents choisissent donc de sprinter tous les quatre tours pour gagner des points et être bien classés ou de préserver leurs forces pour viser une médaille au sprint final11. Au mass start, les vingt-quatre athlètes démarrent sur la même ligne. La course se termine en fin de ligne droite15.

    Trois patineurs en combinaison orange, l'un à la suite de l'autre, en fin de virage.
    L'équipe néerlandaise de poursuite aux Jeux olympiques de Pyeongchang.

    Poursuite par équipes[modifier | modifier le code]

    Lors de la poursuite, chaque équipe part d'un côté de la piste. La course se termine en milieu de ligne droite. Les femmes parcourent 6 tours, soit 2 400 mètres, et les hommes 8 tours soit 3 200 mètres15.

    Aux compétitions internationales (championnats du monde et coupe du monde), la compétition se fait en contre la montre, comme les distances individuelles. Le format olympique, lui, est différent : il fonctionne par élimination simple en quart de finale, demi-finale et finale, l'équipe gagnante de la course avançant au deuxième tour. Seul le couloir intérieur est utilisé. Une course est gagnée quand le troisième patineur d'une équipe passe la ligne d'arrivée avant le troisième de l'autre équipe, ou si le premier d'une équipe dépasse le troisième de l'équipe suivante (ayant donc pris un demi-tour d'avance)15. Les patineurs doivent rester en peloton : la personne en tête de file ne peut pas se détacher en sprint et le dernier ne doit pas être laissé à la traîne17.

    Marathon[modifier | modifier le code]

    Un groupe de patineurs sous un pont.
    En 1954, des participants à l'Elfstedentocht.

    Les sportifs partent tous en même temps sur la même ligne. Ils disputent des distances supérieures à 40 kilomètres. La distance classique en patinoire couverte est de quarante kilomètres, mais les circuits peuvent être beaucoup plus longs en extérieur.

    La course la plus célèbre est l'Elfstedentocht ou Trophée des Onze Villes aux Pays-Bas. Elle fait une boucle de près de 200 kilomètres en passant par SneekIJlstSlotenStavorenHindeloopenWorkumBolswardHarlingenFranekerDokkum, avec le départ et l'arrivée à Leeuwarden. La course ne se tient que si toutes les rivières et tous les canaux sont gelés sur une épaisseur de plus de 15 centimètres, ce qui la rend exceptionnelle ; elle attire environ 15 000 patineurs lorsqu'elle a lieu. En raison des critères de gel, la dernière édition se fait en 1997, sans autre édition dans les deux décennies qui suivent18, et quinze fois en tout entre 1909 et 199719.

    Déroulement des compétitions[modifier | modifier le code]

    Format[modifier | modifier le code]

    Le format simples distances est le plus courant et le plus simple. Chaque course est disputée une fois par personne en contre-la-montre, avec deux concurrents s'élançant simultanément. Le classement final est établi sur la base du temps effectué1.

    Le format combiné est plus ancien et plus complexe. Les patineurs courent quatre distances et leur rang est compté sur les temps parcourus sur des différentes distances. La méthode de calcul est la même pour toutes les courses : tous les temps sont ramenés au temps moyen du 500 mètres. Par exemple, si le coureur fait 40 secondes à l'épreuve de 500 m, il obtient 40 points, s'il fait 120 secondes à l'épreuve du 1 500 mètres (3 × 500 mètres), il obtiendra de nouveau 40 points. Les points sont calculés jusqu'à la troisième décimale. C'est le coureur qui obtient le moins de points qui remporte l'épreuve générale. Ce système est appelé Samalog17.

    Compétitions principales[modifier | modifier le code]

    L'Union internationale de patinage organise un circuit annuel de coupes du monde. À chaque étape, des points sont attribués aux patineurs en fonction de leur classement, pour chaque distance et par équipe. Un classement annuel est mis en place. Les points accumulés servent de qualifications aux championnats du monde, aux championnats d'Europe et aux Jeux olympiques20.

    Aux Championnats du monde simple distance, les sportifs s'affrontent sur chaque distance une fois en individuel, au départ groupé et en poursuite par équipes14. Le classement final de chaque distance se fait au temps obtenu. Aux Championnats du monde toutes épreuves, les mêmes distances sont représentées en individuel, mais il n'y a ni poursuite par équipe, ni départ groupé14. Le classement s'appuie sur la vitesse moyenne obtenue sur l'ensemble des épreuves disputées. Aux Championnats du monde de sprint, le 500 m et le 1 000 m sont disputés deux fois par personne14.

    Chaque pays membre de l'Union internationale de patinage peut inscrire trois participants par distance, sauf sur le départ groupé et sur les distances d'endurance (5 000 m et 10 000 m) où les pays n'ont que deux places. En tout, un championnat du monde permet à 24 patineurs de chaque sexe de participer sur les distances de sprint et le départ groupé, 20 patineurs sur le 3 000 m féminin et le 5 000 m masculin, et 12 par distance d'endurance. En poursuite par équipes, 8 équipes par sexe peuvent participer21. La qualification se fait à la fois sur la base des points obtenus en coupe du monde et sur les meilleurs temps effectués en coupe du monde22.

    Les championnats du monde se tiennent chaque année. De 1889 à 1893, ils se font au combiné, avec un classement général. En 1893, les Championnats du monde toutes épreuves sont organisés et gardent un classement général. En 1970, l'Union internationale de patinage crée des Championnats du monde de sprint. En 1996, la fédération internationale crée les Championnats du monde simple distance2. Les trois différents Championnats du monde se tiennent chaque année jusqu'en 2019. Pour la saison 2019-2020, la fédération annonce vouloir fusionner les trois événements en une seule compétition annuelle tenue fin février23. La saison suivante, elle annonce vouloir rendre les Championnats du monde toutes épreuves bi-annuels au lieu d'annuels en raison de leur popularité décroissante. Parce qu'ils se tiennent tous les ans depuis la fin du dix-neuvième siècle, des protestations s'élèvent24.

    La discipline figure au programme officiel depuis les Jeux olympiques d'hiver de 1924 à Chamonix pour les hommes et depuis les Jeux olympiques d'hiver de 1960 à Squaw Valley pour les femmes. On y dispute les cinq distances individuelles classiques, le départ groupé et la poursuite par équipes25. Pour les distances individuelles, les paires sont tirées au sort au sein de quatre groupes. Les groupes s'appuient sur les classements et temps effectués en Coupe du monde. Le Groupe 1 a les huit meilleurs patineurs de la distance, le groupe 2 des huit suivants, et ainsi de suite jusqu'au groupe 4. Sur les épreuves d'endurance (10 000 mètres masculin et 5 000 mètres féminin), il y a moins de personnes et les groupes contiennent quatre compétiteurs. La compétition commence par le groupe 4, les meilleurs patineurs passant dans le dernier groupe15.

    Les championnats d'Europe sont annuels, mais le format toutes épreuves et le format simple distance sont alternés chaque année. Les saisons avant et après les Jeux olympiques se courent en toutes épreuves et sprint tandis que la saison olympique et la saison restante se disputent en simple distance26. Les qualifications sont les mêmes qu'en Championnats du monde, mais comme le même nombre de patineurs est conservé, elles permettent à des personnes de niveau moins élevé de participer à la compétition27.

    Règlement[modifier | modifier le code]

    Piste[modifier | modifier le code]

    Un graphique indiquant les mesures des lignes droites et des virages d'un anneau de glace olympique.
    Dimensions standard d'un anneau de glace.

    Une piste de patinage de vitesse, souvent nommée anneau de glace, est une piste oblongue à deux couloirs et à deux virages de 180°. Le rayon de l'intérieur du virage doit faire entre 25 et 26 mètres. Les couloirs font 4 mètres de large, et à la fin de la ligne droite sans ligne d'arrivée, il y a un espace de croisement où les patineurs échangent de couloir28. Ce changement s'effectue à chaque tour et il revient au sportif qui passe à l'extérieur d'éviter une collision, sous peine de disqualification pour « Charge »17.

    Pour les compétitions internationales, la piste doit faire 400 m de longueur avec un troisième couloir d'échauffement en intérieur de piste, qui mesure lui aussi 4 mètres de large29. Pour les compétitions olympiques, la piste est obligatoirement en intérieur30. En raison du rayon variable de l'intérieur des virages, les lignes droites peuvent avoir des longueurs différentes, allant de 113,57 mètres pour le virage le plus grand à 100,43 mètres pour le virage le plus court28. Pour les anneaux de glace n'accueillant pas de compétitions de l'Union internationale de patinage, les dimensions peuvent être réduites jusqu'à 200 m de longueur avec un rayon de virage de 15 m et des couloirs de 2 m de largeur31.

    Les couloirs sont marqués par des plots en caoutchouc et des lignes peintes sous la glace en intérieur. En extérieur, les plots en plastiques peuvent être remplacés par de la neige32. La ligne peinte doit mesurer cinq centimètres de largeur et être visible sur toute la longueur de l'anneau. Les plots, quant à eux, ne dépassent pas cinq centimètres de haut, en dehors d'un cône de 20 à 25 centimètres de haut pour marquer le début du virage. Dans les quinze premiers mètres du virage, les plots sont espacés de 50 centimètres, dans la seconde moitié de 2 mètres. Si la ligne peinte n'est pas assez visible, les organisateurs d'une compétition peuvent ajouter des plots espacés de dix mètres dans les lignes droites également33.

    Les entraîneurs doivent rester à proximité de la zone de croisement, en extérieur de piste. Les lignes d'arrivée et de départ sont marquées par de la peinture sous la glace33.

    Pour la protection des patineurs, un obstacle doit être mis en place autour de la piste afin d'arrêter une éventuelle chute. En extérieur, il peut s'agir d'un muret en neige. En intérieur, on utilise des matelas amovibles d'au moins 80 cm de hauteur et 30 cm d'épaisseur à l'extérieur de la piste, le double en compétition de l'Union internationale de patinage ou aux Jeux olympiques. À l'intérieur de la piste, tout objet à moins de trois mètres de l'intérieur du premier couloir doit être entouré d'un matelas34.

    Fautes[modifier | modifier le code]

    Un patineur peut être disqualifié pour plusieurs raisons. Il peut avoir gêné l'autre, déplacé ou patiné à l'intérieur des marqueurs de sa piste, ou avoir mis une personne en danger. D'autres fautes s'appuient sur son comportement : se moquer d'un adversaire, ne pas donner son maximum, retarder le départ d'une course ou manquer de fair-play sont des fautes éliminatoires. En cas de disqualification pour faute, un patineur ne peut plus participer à la compétition, y compris sur les autres distances17. Le deuxième faux départ d'une course est éliminatoire35.

    Le motif de disqualification le plus commun est en rapport avec les couloirs : une personne qui ne change pas de couloir quand il le devrait, qui entre en collision avec le patineur venant à l'intérieur est disqualifié. Cependant, un compétiteur qui changerait de couloir à cause d'une chute et reviendrait immédiatement dans son couloir ne serait pas disqualifié. De même, un sportif obligé de rester dans son couloir plus longtemps que prévu pour éviter une collision avec son concurrent n'est pas sanctionné36.

    En dehors d'une course par équipes, il est interdit de se mettre à la même vitesse que l'autre compétiteur : cette tactique est considérée comme de la triche, aidant artificiellement l'autre concurrent à améliorer son temps. La lame avant doit être posée au sol à l'arrivée sous peine de disqualification36.

    Officiels[modifier | modifier le code]

    Un juge habillé en jaune se tient à côté d'une chaise. En arrière-plan, des patineurs concourent.
    Le juge d'arrivée à l'intérieur de la piste pendant une course aux Universiades de 2017.

    Toute compétition doit avoir au moins un arbitre, un arbitre assistant, un starter et son assistant, un juge à la ligne d'arrivée, un chronométreur en chef et quatre chronométreurs manuels ou un assistant chronométreur par chronomètre automatique, des compteurs de tours, quatre juges et leurs remplaçants. Pour les Jeux olympiques, on ajoute un expert technique de maintenance de la glace et un expert sportif aidant l'arbitre avec le tirage au sort et la préparation de la compétition. La compétition féminine et la compétition masculine doivent avoir deux ensembles de juges séparés37.

    L'arbitre décide des pénalités appliquées en dehors du départ des courses. Il définit les paires de coureurs et leur ordre de départ, donne des informations à l'ISU sur la qualité de la glace, et rapporte les résultats de la compétition à l'ISU dans les trente jours qui la suivent. Il peut, si la qualité de la glace est trop mauvaise, empêcher la tenue d'une compétition ou demander son déplacement à une autre patinoire proche38. Il peut faire le choix d'expulser tout patineur, entraîneur ou officiel de la compétition. Il peut aussi demander à faire recommencer une course. Avec l'accord d'un représentant de l'ISU, il peut mettre une compétition en pause en cas de comportement trop chaotique du public et interrompre une course en cas de risque de blessure pour un patineur. Il peut également reporter une compétition si la température ambiante est trop basse. Si un autre officiel est absent, il est autorisé à le remplacer39.

    Deux juges sont placés dans chaque virage et un juge observe la ligne droite où se situe l'arrivée de la course. S'ils observent des infractions au règlement de la compétition, ils doivent en informer l'arbitre. Le juge à l'arrivée est à l'extérieur de la piste, tandis que les juges en virage sont à l'intérieur de la piste, bien qu'il puisse y avoir des juges supplémentaires en bord extérieur de piste. Un dernier juge reste à l'intérieur de la piste et s'assure que les compétiteurs changent bien de couloir à chaque tour40.

    Le starter appelle les patineurs sur la ligne de départ en anglais. Ils sont sous son contrôle de leur montée sur la glace à la fin du premier virage de la course. Il peut utiliser, ou non, du matériel identifiant automatiquement les faux départs40. Le starter peut avoir un pistolet chargé de pétards ou un pistolet électronique, qui fait un bruit similaire à celui d'un pistolet. Au moment du tir, il faut que le pistolet émette de la fumée ou un signal visuel clair pour d'éventuels malentendants. Le deuxième faux départ d'une course est éliminatoire35.

    Les compteurs de tours montrent le nombre de tours restants aux patineurs. Ils doivent faire sonner une cloche ou un signal sonore électronique au début du dernier tour de piste40.

    Mesure du temps[modifier | modifier le code]

    La mesure du temps peut être manuelle ou automatique. En cas de mesure manuelle, il faut trois chronométreurs et leur responsable. En cas de mesure automatique, il faut un chronométreur récupérant le temps manuellement pour chaque dispositif automatique, afin de compenser un éventuel problème technique. Tout dispositif automatique doit être examiné chaque année et son certificat de conformité est présenté à l'arbitre avant toute compétition. Les temps sont mesurés au centième de seconde près. Si le calcul du temps est manuel et que deux montres ou plus donnent le même temps, c'est ce temps qui fait foi. Si toutes les montres affichent un temps différent, c'est le temps de la montre intermédiaire qui est retenu41.

    Matériel[modifier | modifier le code]

    Patins[modifier | modifier le code]

    Le patin est constitué d'une lame, d'un chausson et d'une attache permettant de joindre les deux à l'avant du pied. Chaque patineur est autorisé à personnaliser l'attache, permettant par exemple de tourner le pied par rapport à la lame. Il n'est cependant pas permis d'utiliser de l'énergie autre que celle de l'athlète, par exemple en chauffant les lames pour une meilleure glisse. Les lames sont faites en acier et mesurent entre 35 et 50 centimètres, selon le poids du patineur et ses préférences personnelles. Elles mesurent 1,1 mm de largeur. Elles sont très droites et très plates comparées à celles de hockey, de patinage artistique ou de patinage de vitesse sur piste courte, les virages étant très larges : elles permettent d'aller plus rapidement, mais sont moins maniables. À haut niveau, chaque sportif a une paire de chaussons sur mesure avec une armature en fibre de carbone. Le talon est rigide, mais le reste du patin est souple, souvent en cuir. Les patins sont coupés sous la cheville pour permettre plus de liberté, et les athlètes ne portent généralement pas de chaussettes dans leurs patins, cherchant une performance maximale42.

    Combinaison[modifier | modifier le code]

    Une patineuse en combinaison rouge, portant également un brassard blanc et des lunettes. Elle se tient sur le pied droit et est complètement debout.
    La Chinoise Ren Hui, dans sa combinaison et avec un brassard blanc, en 2006.

    Beaucoup d'attention est donnée à la pénétration dans l'air. Les combinaisons sont moulantes et incluent une capuche et une accroche pour le pouce afin de minimiser la prise au vent. Il est interdit d'ajouter des rembourrages à la combinaison, qui doit épouser exactement les formes du corps du patineur42.

    Les patineurs sont autorisés à porter des protège-tibias et des protège-genoux à l'intérieur de la combinaison. À l'extérieur de la combinaison, ils sont autorisés à porter un casque de patinage de vitesse sur piste courte, un protège-cou et des gants. Ces protections servent le plus souvent aux courses en départ groupé, où le risque de chute est plus important qu'en course individuelle43.

    Autres éléments de matériel[modifier | modifier le code]

    Les patineurs portent habituellement des lunettes de protection pour éviter que leurs yeux pleurent à cause du vent42.

    Pendant la course, chaque concurrent porte un brassard blanc ou rouge qui permet aux juges de l'identifier. La personne qui démarre sur le couloir intérieur porte du blanc, la personne qui démarre sur le couloir extérieur du rouge17.

    Grands noms de la discipline[modifier | modifier le code]

    Ireen Wüst est la patineuse la plus décorée aux Jeux olympiques avec onze médailles, tandis que Sven Kramer est l'homme le plus décoré avec neuf podiums44Lidia Skoblikova est la patineuse la plus titrée avec deux victoires en 1960 et trois victoires en 1964.

    Haralds Silovs est le premier patineur à participer à deux épreuves le même jour, en patinage de vitesse et en patinage de vitesse sur piste courte2Jorien ter Mors est la première sportive à avoir obtenu des médailles en deux sports en une seule édition des Jeux olympiques d'hiver, en 2018 : elle remporte l'or en patinage de vitesse et le bronze en patinage de vitesse sur piste courte45.

    Bonnie Blair est la première patineuse à remporter la même distance à trois olympiades consécutives (1994, 1998 et 2002)2.

    Andrea Ehrig est la plus jeune médaillée olympique de la discipline, avec l'argent au 3 000 mètres en 1976 à l'âge de quinze ans et 68 jours2.

    Performances[modifier | modifier le code]

    Les records du monde juniors ne peuvent être enregistrés que pendant des compétitions qui ne sont pas ouvertes aux seniors. Ils ne sont donc que rarement pris en compte. Toute personne battant un record du monde doit passer un test anti-dopage dans la même journée pour que le record soit validé46.

    Records du monde en patinage de vitesse47
    DistanceHommesFemmes
    500 mètres  Pavel Kulizhnikov 33 s 61  Lee Sang-Hwa 36 s 36
    1 000 mètres  Kjeld Nuis 1 min 06 s 18  Brittany Bowe 1 min 11 s 61
    1 500 mètres  Kjeld Nuis 1 min 40 s 17  Miho Takagi 1 min 49 s 83
    3 000 mètres  Eskil Ervik 3 min 37 s 28  Martina Sáblíková 3 min 52 s 02
    5 000 mètres  Ted-Jan Bloemen 6 min 01 s 86  Martina Sáblíková 6 min 42 s 01
    10 000 mètres  Nils van der Poel (en) 12 min 32 s 95  Martina Sáblíková 13 min 48 s 33

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Speed skating rink » (voir la liste des auteurs).
    1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g « Patinage de vitesse - Sport Olympique d'Hiver » [archive], sur www.olympic.org (consulté le ).
    2. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad et ae (en) Julia Grassie« Speed skating 101: Origins and Olympic history » [archive], sur NBC Olympics (consulté le ).
    3.  Dalby, Åge et Jorsett, PerOlympiske vinterleker 1924-2006, Akilles, (ISBN 8272861623 et 9788272861628OCLC 488635539lire en ligne [archive]).
    4.  (nl) « KNSB.nl | Langebaan | Wat is langebaan? » (version du 5 mars 2009 sur l'Internet Archive), sur www.knsb.nl.
    5.  (en) « Alex Paulsen » [archive], sur Funny Skating Stories (consulté le).
    6.  Skøytesportens stjerner, Knut Bjørnsen and Per Jorsett, J. W. Cappelens forlag 1971, pg. 183
    7.  (en) « Peter Sinnerud » (version du 3 mars 2008 sur l'Internet Archive), sur SkateResults.
    8.  « Sportscience Slapskate Extra » [archive], sur www.sportsci.org (consulté le).
    9.  (en) « THE NEW DUTCH "SLAPSKATES": Will They Revolutionize Speed Skating Technique? » [archive], sur www.sportsci.org (consulté le).
    10.  « Une nouvelle épreuve spectaculaire aux Jeux : le départ groupé en ligne en patinage de vitesse » [archive], sur International Olympic Committee (consulté le ).
    11. ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) « Pyeongchang 2018: Mass start speed skating bends the rules at Winter Olympics »The Globe and Mail,‎  (lire en ligne [archive], consulté le ).
    12.  (en) « Japan’s speed skaters challenge Dutch supremacy » [archive], sur International Olympic Committee (consulté le ).
    13.  (en) « Ter Mors recalls her historic skating double at PyeongChang 2018 - Olympic News » [archive], sur International Olympic Committee (consulté le ).
    14. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g Union internationale de patinage 2018p. 10.
    15. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g (en) « Speed skating 101: Competition format » (version du 20 juillet 2018 sur l'Internet Archive), sur www.nbcolympics.com:80.
    16.  Union internationale de patinage 2018p. 9.
    17. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e (en) « A speedskating glossary » [archive], sur www.news-gazette.com (consulté le ).
    18.  Elfstedentocht : la course mythique de patinage aux Pays-Bas fond à la chaleur de l'hiver [archive], Le Vif, 8 janvier 2016
    19.  « Pays-Bas: la course de patinage en Frise ne peut avoir lieu en ce moment » [archive], sur Romandie.com, AFP,  (consulté le).
    20.  Union internationale de patinage 2018p. 34.
    21.  Union internationale de patinage 2018p. 15.
    22.  Union internationale de patinage 2018p. 16.
    23.  « Changements drastiques à venir au format des championnats du monde? » [archive], sur Passion/Patin/Vitesse - Passion/Speed/Skating (consulté le ).
    24.  « Longue vie aux Championnats toutes distances » [archive], sur Passion/Patin/Vitesse - Passion/Speed/Skating (consulté le).
    25.  Union internationale de patinage 2018p. 12.
    26.  Union internationale de patinage 2018p. 11.
    27.  Union internationale de patinage 2018p. 19.
    28. ↑ Revenir plus haut en :a et b Union internationale de patinage 2018, Rule 203.
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    32.  Union internationale de patinage 2018, Rule 226.
    33. ↑ Revenir plus haut en :a et b Union internationale de patinage 2018p. 41.
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    35. ↑ Revenir plus haut en :a et b Union internationale de patinage 2018p. 65.
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    40. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Union internationale de patinage 2018p. 31.
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    42. ↑ Revenir plus haut en :a b et c (en) Julia Grassie« Speed skating 101: Equipment » [archive], sur NBC Olympics (consulté le ).
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    44.  « Sven Kramer signe un triplé olympique sur le 5 000 m, la 11e place pour Alexis Contin » [archive], sur L'Équipe (consulté le ).
    45.  (en) « Ter Mors medals in 2 different sports at same Winter Games » [archive], sur NBC Olympics (consulté le).
    46.  Union internationale de patinage 2018p. 33.
    47.  « SpeedskatingResults.com - World Records » [archive], sur speedskatingresults.com (consulté le ).

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • icône décorative Portail du patinage de vitesse
    • Patinage artistique

       
       
       
      Patinage artistique
      Description de l'image Figure skating pictogram.svg.
      Fédération internationale ISU (fondée en 1892)
      Sport olympique depuis 1908
      Description de cette image, également commentée ci-après
      Angela Nikodinov (É.-U.) en layback

      Le patinage artistique est un sport ainsi qu'une démonstration d'art exécuté sur la glace (synthétique ou artificielle) qui améliore les qualités physiques et développe la sensibilité artistique avec des patins à lames.

      Ce sport est particulièrement populaire en Amérique du Nord, en Europe et en Asie (particulièrement au Japon). La Russie a beaucoup de patineuses.

      D'après Médiamétrie, c'est le seul sport à être davantage regardé par les femmes que par les hommes.

      Étymologie[modifier | modifier le code]

      Le mot « patin » vient du grec πᾰτεῖν [patein] qui signifie « marcher ». Le mot anglais skate vient du néerlandais schaats, qui veut dire « os de la jambe ». Le patin est un type de chaussure permettant de se déplacer en glissant sur la glace.

      Historique[modifier | modifier le code]

      Le patinage artistique devient une distraction pour l'aristocratie européenne vers le XIXème siècle. Les personnes dite "noble" aimaient se balader sur les lacs gelés, les canaux de Versailles ou même l'étang de la glacière de Gentilly situé dans l'Ile de France.

      Ce sport a subi une première révolution en 1850 grâce a Edward Bushnell qui invente les premiers patins à lame d'acier. De plus, en 1860 Jackson Haines, un maître de ballet américain intègre des éléments de danse classique dans ce sport. C'est alors que l'aristocratie fut conquise par le patinage.

      Lors des premières compétitions de vitesse en 1879, seulement les hommes y concourent puisque les femmes sont exclues. En revanche, le patinage artistique était pendant longtemps la seule compétition autorisée aux femmes.

      Sous la pression des scandinaves, Pierre Coubertin accepte l'ajout du patinage artistique dans les disciplines Olympiques. C'est ainsi que les premières épreuves se déroulent en 1908 a Londres.

      Premiers patins hollandais

      Les premiers patins à glace sont constitués d'os de bœuf ou d'autre animal en lame mince et polie. Ils sont utilisés comme moyen de locomotion. Les premières lames en acier apparaissant ensuite permettent au patinage de devenir un véritable divertissement, comme en témoigne la peinture hollandaise.

      Scène de patinage en Hollande

      1813 : publication à Paris de l’ouvrage de Jean Garcin : « Le vrai patineur ou les principes sur l’art de patiner avec grâce »1, qui pose les premières bases du patinage dit « artistique ».

      1879 : la première édition des championnats de Grande-Bretagne de patinage artistique se tient le 8 décembre.

      1882 : à l’occasion de la première compétition de patinage artistique à Vienne, le patineur Norvégien Axel Paulsen invente la figure de l’axel.

      1891 : première édition des championnats d’Europe de patinage artistique et de patinage de vitesse à Hambourg.

      1892 : fondation de l'Union internationale de patinage (UIP), également appelée ISU (International Skating Union), en juillet. À la suite de l'invitation des Pays-Bas, 15 délégués des pays européens se réunissent à Scheveningen pour établir les règles du sport. Paris attendra jusqu'à cette date avant de se doter d'une patinoire artificielle : le « Pôle Nord ».

      1894 : le Canada rejoint les rangs de l'Union internationale de patinage.

      Le couple britannique Edgar et Madge Syers, Jeux olympiques 1908

      9- : première édition des championnats du monde de patinage artistique à Saint-Pétersbourg.

      1898 : le Suédois Ulrich Salchow reste dans les mémoires en passant sa figure, le «Salchow».

      1902 : en l'absence de clause excluant les femmes, première participation au championnat du monde de Madge Syers, qui se classe seconde2.

      1903 : l'ISU exclut les femmes, en prévoyant qu'elles participent à un championnat féminin séparé.

      1906 : organisation de la première épreuve féminine aux championnats du monde.

      1908 : les couples apparaissent en compétition à l'occasion des débuts olympiques du patinage artistique.

      La grande figure du patinage de l'entre-deux-guerres est une femme, Sonja Henie (trois titres olympiques et dix fois championne du monde), qui révolutionne la discipline.

      1950 : début de la danse sur glace en compétition officielle aux championnats du monde de Londres.

      1976 : début officiel de la danse sur glace aux Jeux olympiques à InnsbruckAutriche.

      1986 : Naissance de Patinage Magazine, le seul magazine français consacré au patinage artistique.

      1995-1996 : début de la série du Grand Prix ISU.

      1999 : création des premiers championnats des quatre continents pour l'Amérique, l'Asie, l'Afrique et l'Océanie.

      2000 : premier championnat du monde de patinage synchronisé à MinneapolisÉtats-Unis.

      2002 : scandale lors de la compétition en couple lors des Jeux olympiques de Salt Lake City. Deux médailles d'or attribuées pour la première fois de l'histoire du patinage olympique aux couples Salé/Pelletier (CAN) et Berezhnaya/Sikharulidze (RUS). Cet événement précipita la mise en place d'un nouveau système de pointage qui était en ébauche.

      2003 : test du nouveau système de pointage CoP pour les compétitions du Grand Prix ISU seniors.

      Équipement[modifier | modifier le code]

      Les patins[modifier | modifier le code]

      • Il existe différents types de lame pour les chaque type de patinage. La lame de style libre, elle se compose d'une lame avec des pics plus larges et plus profonde permettant une meilleure accélération. En revanche on trouve des lames de figures opposant à la lame de style libre puisque la lame a de petit pics et sont moins profonde qui favorise une meilleure glisse, mais ces types de lames ne sont plus beaucoup utilisées dû au retrait des figures imposées. La lame de danse où la lame est plus courte qui permet des rapprochement de pas avec son partenaire et améliore les virages. De plus on trouve la lame de patinage synchronisé qui a également une courte lame mais évite le contact possible avec son partenaire. Finalement, la lame hybride est une lame qui est conçues pour des usages multidisciplinaires. 
        Lames de patins - carre dehors, carre dedans
        La lame de patinage est courbée de l'avant vers l'arrière, créant ainsi un arc de cercle dont le rayon principal, appelé berceau, varie entre 1,83 m et 2,94 m. Récemment, des lames paraboliques ont été conçues pour augmenter la stabilité du patineur sur la glace. La lame a aussi une coulisse/un creux au centre sur sa longueur; un creux sur le dessous de la lame la divise en deux carres distinctes, l'extérieur (dehors) et l'intérieur (dedans). L'aisance et la facilité, regroupés avec la puissance de poussée et de glisse démontrés par les patineurs d'élite viennent en fait de l'utilisation adéquate des carres afin de générer de la vitesse à moindre effort.
      • Les patins de patinage artistique diffèrent des patins de hockey en ayant un arsenal de dents de pointe (improprement appelées griffes) de forme et de dimensions diverses à l'avant de la lame. Les dents sont utilisées principalement pour les sauts et ne devraient pas être utilisées durant les poussées ou les pirouettes. Le design des dents a beaucoup évolué au cours des dernières années et inclut une rangée de dents additionnelles sur chacun des côtés de la lame, appelées K-Pick et inventées par Pieter Kollen.
      • Les bottines de patinage sont fabriquées traditionnellement à la main à partir de plusieurs couches de cuir. Depuis quelques années, les bottines faites à partir de matériaux synthétiques se moulant à la chaleur sont devenues très populaires auprès de plusieurs patineurs. Combinant solidité et légèreté, ces bottes sont plus faciles à « casser ». Les derniers développements en matière de chaussures reposent sur l'utilisation d'une bottine articulée à la cheville (modèle Proflex conçu par la compagnie Jackson Ultima), procurant un support latéral tout en permettant plus de flexibilité et d'amplitude de mouvement. Les lames sont montées sur la semelle, fixée sur la plaquette avant et sur la plaquette arrière par des vis. Habituellement, les patineurs de haut niveau utilisent des patins faits sur mesure pour eux par des spécialistes de renommée mondiale.
      • Des protège-lames sont installés sur les lames, quand le patineur doit marcher avec ses patins en dehors de la glace. Les protège-lames protègent contre la poussière et/ou la surface du plancher qui pourrait abîmer l'aiguisage ou faire des encoches.
      • Patin de fantaisie
        Patinage artistique
        Des protège-lames en linge (parfois appelés pantoufles ou crevettes) sont utilisés après les entraînements pour absorber la condensation et protéger les lames de la rouille.

      Les costumes[modifier | modifier le code]

      La dimension artistique doit impérativement ressortir avec le choix vestimentaire. Les vêtements sont soumis à une réglementation et peut changer selon la discipline et le sexe du patineur.

      • Les coussins fessiers (pads) sont d'autres pièces d'équipement utilisés en patinage. Ces rembourrures sont placées à l'intérieur des collants ou des pantalons afin d'amoindrir l'impact des chutes durant la période d'apprentissage de nouveaux sauts.
      • L'habillement porté lors des pratiques varie de pantalons, jupes, collants, robes, vêtements une-pièce, pirouettes, tous flexibles afin de modeler les lignes du patineur et permettre toute l'amplitude de mouvement.
      • Lors des compétitions, les vêtements doivent être sportifs et de bon goût, les costumes de type théâtral étant proscrits (entraînant une déduction)3. De nos jours les tenues (bien que de plus en plus originales) n’entraînent plus aucune déduction ; les compétitrices en épreuve individuelle peuvent porter des pantalons depuis la saison 2005 - 2006 et le retrait de la « règle Katarina »4. Les formes et les couleurs sont libres de choix, des éléments flottants peuvent être ajoutés.
      • Quelques patinoires possèdent un harnais afin d'aider les patineurs à apprendre de nouveaux sauts dans un environnement sécurisé. L'entraîneur assiste le saut du patineur en le soulevant de terre à l'aide d'un système de poulies (fixées au plafond ou à l'aide d'un harnais mobile).

      Patinoires et glaces[modifier | modifier le code]

      Les premières patinoires furent naturellement les étangs et les rivières. La préparation de la surface était parfois difficile et soumises aux conditions météorologiques, ce qui explique les débuts du patinage dans les régions plus adaptées à la formation de glace de qualité. Par exemple, dans les annales de 1844 du club de Philadelphie, on peut y lire que l'équipement de sauvetage devait être présent sur les lieux en cas de trous dans la glace. Au Canada, l'épaisseur de la glace n'était pas un problème; c'était plutôt la neige qui encombrait les surfaces. La patinoire synthétique représente aujourd'hui une réelle alternative aux patinoires traditionnelles. Avec une patinoire synthétique les patineurs bénéficient d'un meilleure préparation, autant physique que technique lors de leurs entrainements. C'est pourquoi que de nombreux patineurs professionnels et amateurs choisi cette manière pour leur centre d'entrainement, pratique réelle de shows et événement. Alors en 1860 fut inaugurée en grande pompe la première patinoire au monde. Le Glacarium, la première patinoire avec surface artificielle vit le jour à Londres en 1876, à Chelsea. Le développement d'autres patinoires s'avérait crucial pour l'expansion de ce sport.

      • Le plus gros stade jamais construit : TokyoJapon (1960). Superficie : 4 000 mètres2.
      • Plus grande surface glacée au monde : Japon (1967). Superficie : 15 400 mètres2.

      De nos jours, on retrouve des patinoires non seulement au Canada, aux États-Unis, en Suède ou dans d'autres pays adeptes du hockey ou du patinage, mais un peu partout dans le monde, comme en Espagne ou en Afrique (en Côte d'Ivoire).

      Les compétitions[modifier | modifier le code]

      Il existe de nombreuses compétitions dont les championnats nationaux, mais également les compétitions internationales généralement endossées par l'ISU dont les Grand Prix ISU, les championnats d'Europe, des Quatre Continents, du monde et les Jeux olympiques.

      Les compétitions séparent les patineurs en quatre disciplines :

      • patinage individuel pour dames
      • patinage individuel pour hommes
      • patinage en couple (aux sauts s'ajoutent alors, entre autres, des portés)
      • danse sur glace (réalisée en couple, elle se distingue du patinage en couple par l'absence de sauts et le respect des rythmes de danses classiques comme la valse, le tango, etc.)

      Les épreuves de chacune de ces disciplines sont séparées en deux parties: le programme court (dure de 2 min 30 s à 2 min 50 s et inclut certains éléments obligatoires) et le programme libre (dure de 4 min à 4 min 30 s, chorégraphie libre). La somme des scores de ces deux programmes donne le score total sur lequel est basé le classement final et le podium. Lors des compétitions les plus importantes, comme les championnats du monde, une première sélection est réalisée après le programme court et seuls les meilleurs participent ensuite au programme libre.

      La notation[modifier | modifier le code]

      L'« ancien » système de jugement mis en place en 1905, nommé 6.0, ayant essuyé de nombreuses critiques, notamment lors du scandale des Jeux olympiques d'hiver de 2002, un nouveau système de jugement nommé CoP (Code of Points) a été mis en place pour toutes les compétitions ISU à la saison 2004 - 2009 et utilisé lors des Jeux olympiques d'hiver de Turin en 2006.

      Pour obtenir la meilleure note, les participants doivent présenter une scène artistique et accumuler des figures techniques.

      Les juges prennent en compte les éléments techniques ainsi que la chorégraphique, la qualité du patinage, l'originalité et l'aspect artistique de la scène.

      Les figures[modifier | modifier le code]

      Les sauts[modifier | modifier le code]

      • Les sauts de carre
        • Le saut de valse
        • L'axel
        • Le boucle, (ce nom sert aussi pour les pas mais ce n'est pas la même chose) ou Rittberger
        • Le salchow, le double salchow
        • Le saut de Torren (départ de boucle arrivé en dedans)
      • Une combinaison de sauts est un enchaînement de deux ou trois sauts consécutifs, avec prise d'appel du deuxième saut sur la carre de réception du premier saut et ainsi de suite. On peut combiner le premier saut avec un saut de boucle, ou avec un boucle piqué.
      • Une séquence de sauts est un enchaînement de sauts (2 ou plus) liés par des petits pas, tout en gardant un rythme. Il ne peut y avoir plus de 360 degrés de rotation entre l'atterrissage du premier saut et l'appel du deuxième saut pour que la séquence soit valable. Les croisés, mocs et virages 3 sont interdits.
      • Les mouvements de sauts sont des « petits » sauts, non considérés comme éléments, mais plutôt comme des mouvements de liaison :
        • Sauts écartés (demi-flip écarté, flip écarté)
        • Saut à la russe (russian split)
        • Saut de biche (stag)
        • Walley
        • Tour jeté (improprement appelé "feuille qui tombe", calque de l'anglais "falling leaf")
        • Saut de lapin / pas de géant
        • Saut de trois

      Les pirouettes[modifier | modifier le code]

      • Les trois pirouettes de base :
        • La pirouette debout (incluant la cambrée)
        • La pirouette assise
        • La pirouette allongée ou pirouette arabesque
      • Les pirouettes sautées
        • Toute pirouette de base incluant un saut à l'entrée.
      • Les combinaisons de pirouettes incluent au minimum un changement de position et/ou de pied et/ou de carre.

      Les pas et retournements[modifier | modifier le code]

      • Les retournements
        • Le trois
        • Le double-trois
        • L'accolade (bracket)
        • Le mohawk
        • Le choctaw
        • La contre-accolade (rocker)
        • Le contre-trois (counter)
        • La boucle
        • La volte (twizzle)
        • Le pivot
        • La voiture
      • Les pas
        • Le croisé
        • Le chassé
        • Le roulé
        • Le progressif
        • Le pas de valse
      • Il existe trois dessins de suites de pas (jeu de pieds) :
        • en ligne droite (médiane, diagonale)
        • en serpentin (deux ou trois lobes)
        • circulaire

      Les attitudes et mouvements de transition[modifier | modifier le code]

      Kim Yuna réalisant un Ina Bauer, à Skate Canada 2006
      • La fente / La fente cambrée
      • La fente électrique (popularisée par Ivan Lopchenko)
      • L'arabesque
      • La fenêtre
      • Le tir au canard / la chaise
      • La royale
      • L'aigle - royal
      • Le Besti-squat
      • La fente Ina Bauer
      • La dedans Gilletti ou cygne
      • La Biellman
      • Le Y / Le Y inversé
      • La canadienne

      L'hydroblading ou l'araignée se réfère à des positions exécutées sur une carre profonde avec le corps le plus près de la glace que possible dans le plan horizontal.

      Les portés ou levées[modifier | modifier le code]

      L'ISU a regroupé les types de portés ou levées en 5 différents groupes, selon le niveau de difficulté :

      • Groupe 1 – Portés/levées avec prise sous les bras
      • Groupe 2 – Portés/levées par la taille
      • Groupe 3 – Portés/levées par la hanche
      • Groupe 4 – Portés/levées main dans la main
      • Groupe 5 – Portés/levées lasso main dans la main

      Les spirales[modifier | modifier le code]

      Le partenaire exécute un pivot tout en tenant sa partenaire qui tourne autour de lui. Il existe plusieurs figures spiralées en couple, dont quatre spirales « classiques », popularisées par le couple russe des Protopopov. Ces figures sont classées ici en ordre de difficulté :

      • avant intérieure = spirale de la vie ;
      • arrière intérieure = spirale cosmique ;
      • arrière extérieure = spirale de la mort ;
      • avant extérieure = spirale de l'amour.

      Athlètes marquants[modifier | modifier le code]

      Surya Bonaly (France), vice-championne du monde en 1993, 1994 et 1995
      Brian Joubert (France), champion du monde en 2007
      Stéphane Lambiel (Suisse), vice-champion olympique en 2006, champion du monde en 2005 et 2006
      Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron (France), champions du monde en 2015, 2016, 2018 et 2019

      Palmarès[modifier | modifier le code]

      Notes et références[modifier | modifier le code]

      1.  Jean Garcin, Le Vrai patineur, ou Principes sur l'art de patiner avec grâce (lire en ligne [archive])
      2.  « Championnats du monde ISU de patinage artistique » [archive], sur skatecanada.ca (consulté le ).
      3.  (en) « INTERNATIONAL SKATING UNION SPECIAL REGULATIONS & TECHNICAL RULES SYNCHRONIZED SKATING 2016 » [archive], sur www.isu.org (consulté le )
      4.  (en) Ashley Fetters« Why Don't More Female Figure Skaters Wear Pants? » [archive], sur The Atlantic (consulté le )

      Voir aussi[modifier | modifier le code]

      Sur les autres projets Wikimedia :

      Articles connexes[modifier | modifier le code]

      Sports dans lesquels des patins sont utilisés

      Freestyle sur glace

      Autres sports de glace
      Hors glace

      Lien externe[modifier | modifier le code]