Les Visiteurs (film, 1993)
Pour les articles homonymes, voir Les Visiteurs.
Réalisation | Jean-Marie Poiré |
---|---|
Scénario | Jean-Marie Poiré Christian Clavier |
Musique | Éric Lévi |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Alpilles Productions Amigo Productions France 3 Cinéma Gaumont International Canal+ |
Pays d’origine | France |
Genre | comédie fantastique |
Durée | 107 minutes |
Sortie | 1993 |
Série Les Visiteurs
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Les Visiteurs est un film français réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti en 1993.
Le comte Godefroy de Montmirail et son serviteur Jacquouille vivent au Moyen Âge. Par magie, ils sont transportés dans le temps afin que le comte puisse éviter la mort accidentelle de son beau-père, qu'il a tué il y a peu de temps. À la suite d'une erreur d'ingrédients, au lieu de remonter le temps de quelques jours, ils sont transportés du xiie siècle à la fin du xxe siècle.
La distribution se compose de Jean Reno dans le rôle de Godefroy de Montmirail, de Christian Clavier dans le rôle de Jacquouille et de son descendant des temps modernes Jacquart, ainsi que de Valérie Lemercier, Marie-Anne Chazel ou encore de Christian Bujeau.
Réalisé pour un budget de 50 millions de francs, le film a attiré près de 14 millions de spectateurs au cinéma et fut classé à la première place du box-office français en 1993.
Après son succès au box-office, le film est nommé huit fois à la 19e cérémonie des César, pour ne recevoir finalement qu'un César, celui de la Meilleure actrice dans un second rôle, décerné à Valérie Lemercier.
Le succès du film et sa fin ouverte engendrent une suite, Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), qui est elle-même suivie par un troisième épisode, Les Visiteurs : La Révolution (2016), formant ainsi une trilogie, entièrement réalisée par Jean-Marie Poiré. Auparavant, le film avait connu un remake en langue anglaise, Les Visiteurs en Amérique (2001).
Aujourd'hui encore, Les Visiteurs est l'une des comédies les plus populaires du cinéma français et le 5e film français ayant engrangé le plus d'entrées, derrière Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables, La Grande Vadrouille et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.
Résumé détaillé[modifier | modifier le code]
En 1123, le roi Capétien Louis VI (dit « le Gros ») est en rendez-vous galant avec une nièce du roi d’Angleterre. L'un de ses vassaux, le comte Godefroy de Montmirail, surnommé « le Hardi », reste aux abords du lieu de rencontre. Devant s'enfuir devant les troupes ennemies, Louis VI se retrouve face à un soldat anglais qui cherche à le capturer. Le comte sauve alors la vie de son suzerain en tranchant la tête du soldat menaçant. En récompense, Godefroy se voit promettre en épousailles son aimée de longue date, Frénégonde de Pouilles, la fille du duc Fulbert de Pouilles. Le comte se met en route vers son château où vont se dérouler les épousailles. Il est accompagné de ses hommes et de son fidèle écuyer Jacquouille la Fripouille. En chemin, ils capturent une sorcière vivant dans une forêt. Ils l'emprisonnent dans une cage dans le but de la juger ensuite.
Arrivé en vue du château, Godefroy se met en bonne tenue pour se présenter auprès de Frénégonde. Cette dernière a été avertie de l'arrivée de son aimé. Elle sort en courant du château pour le rejoindre, poursuivie par son père qui cherche à restreindre son empressement. Profitant d'un moment d'inattention de ses geôliers, la sorcière verse une potion dans la gourde de Godefroy. Le comte, assoiffé, en boit peu après. Il est alors victime d'hallucinations : il voit le château se déformer et ses hommes avec des visages d'animaux. Il aperçoit sa promise courir à travers champs. La potion fait qu'il croit qu'elle est poursuivie par un ours, c'est en fait le duc de Pouilles qui court derrière elle. Godefroy saisit son arbalète pour protéger Frénégonde et il abat son futur beau-père d'un carreau d'arbalète en pleine tête.
Alors que les occupants du château se recueillent dans une chapelle auprès de la dépouille du duc, Frénégonde fait serment de se retirer dans un couvent pour le reste de sa vie : elle ne peut épouser l'homme qui a tué son père. Jacquouille, qui s'occupait d'éloigner les mouches du corps, profite que les lieux se vident pour s'emparer du lourd collier d'or du duc, serti de pierres précieuses. Il le cache derrière l'office dans la tête creuse d'une statue.
Godefroy voyage jusqu'au mage Eusæbius, un homme versé dans la magie du temps, afin de réparer sa faute et s'assurer tout de même une descendance avec Frénégonde. Le mage lui concocte une potion afin de le renvoyer dans le passé peu de temps avant le drame. Le comte fait goûter la potion à son écuyer, afin de vérifier de ne pas se faire empoisonner, puis en boit lui-même. Eusæbius récite alors la formule magique. Godefroy et Jacquouille disparaissent ensemble. Le premier est transformé en statue de cristal, le second en tas d'excréments. Le mage se rend compte alors qu'il a oublié des œufs de caille dans la potion, ingrédient indispensable, et déclare alarmé que « c'est une catastrophe ».
Jacquouille et Godefroy se réveillent dans un bois qu'ils ne reconnaissent pas comme étant la forêt de Montmirail. Alors que Godefroy trouve des détritus inconnus, Jacquouille va plus loin et découvre une route goudronnée. Une Renault 4L de La Poste arrive et freine brutalement devant Jacquouille, stupéfait devant l’engin. L'écuyer commence à frapper la voiture. Le postier, Noir, sort du véhicule pour se plaindre. Jacquouille, effrayé, retourne en courant au bois avertir son maître de la présence d'un « Sarrasin ». Alors qu'il remet en place la tôle de sa voiture, le postier voit arriver vers lui les deux moyenâgeux, l'air menaçant. Godefroy utilise sa masse d'armes qu'il jette sur la voiture. Le facteur s'enfuit en courant pendant que les deux voyageurs détruisent consciencieusement le véhicule.
Alors que Godefroy chevauche ensuite suivit de son écuyer, ils volent de la nourriture aux abords d'un restaurant Courtepaille. Ils rencontrent Ginette Sarclay, une SDF excentrique qui vit non loin. Elle reçoit quelques pièces en échange de son silence pour ne pas les faire prendre. Ne comprenant pas leur accoutrement ni leurs actions, elle va créer un quiproquo en chantant sans discrétion. Après une échauffourée avec le gérant du restaurant qui les menace avec une arme à feu, Godefroy s'enfuit à cheval et perd de vue Jacquouille qui est parti avec Ginette à l’opposé du bâtiment.
Le comte est perdu dans cette époque, il ne reconnaît rien de son monde et chevauche à travers champs. Il entre dans une église avec sa monture, se jette au sol et implore le droit d'asile au prêtre stupéfait. Celui-ci contacte alors par téléphone une femme de sa paroisse, Béatrice de Montmirail, une mère de famille bourgeoise, et l'informe qu'un homme se présentant comme le comte de Montmirail et arborant les armes de sa famille sur sa tunique est avec lui à l'office. Godefroy découvre aussi avec stupeur, grâce à un calendrier mural, être en l’an 1992.
Lorsque Béatrice se présente à lui, il la prend initialement pour sa promise, Frénégonde, avant de se rendre compte qu’elle est en réalité sa descendante directe. Béatrice ne prend pas au sérieux ses affirmations qu’il vient du xiie siècle et fait appeler la gendarmerie. Une échauffourée se produit avec le gendarme et le docteur qui viennent nouer le contact avec lui. Après avoir projeté le médecin par la fenêtre, Godefroy va sortir à l'extérieur, prêt à faire face à tout un escadron de CRS. Deux phrases prononcées par le comte vont faire réagir Béatrice : « Montjoie ! Saint-Denis ! » et surtout « Que trépasse si je faiblis ! » C'est la devise du premier comte, la devise de sa famille. Cela lui instille un doute. Godefroy est maîtrisé par les CRS puis envoyé à l’hôpital psychiatrique.
Jacquouille, pendant ce temps, fait connaissance avec Ginette. Elle le voit comme un homme de sa condition et lui parle à bâtons rompus. Elle se méprend sur une partie de ce qu'il lui confie, mais elle comprend que Godefroy est de la famille de Béatrice de Montmirail. Ginette a déjà croisé la comtesse, car cette dernière habite dans le village d'à côté et elle la déprécie beaucoup. Pour autant, elle accepte de se rendre avec Jacquouille chez la comtesse afin de parler de Godefroy, présenté par la SDF comme « cascadeur et catcheur ». Béatrice se méprend sur l'identité de Godefroy et croit qu'il est son cousin Hubert, un pilote de rallye disparu depuis plusieurs années. Elle pense qu'il est revenu amnésique après un accident à Bornéo, durant le Raid Gauloises. Béatrice se rend compte qu'elle a envoyé un homme à l'asile par méprise. Elle se rend sur place avec son mari, Jean-Pierre, pour le faire libérer.
Béatrice emmène les deux voyageurs temporels chez elle. Ils découvrent plusieurs éléments du monde moderne, provoquant diverses catastrophes comme l'inondation du salon. Godefroy s'étonne qu'en tant que Montmirail, elle ne vive pas au château du même nom. Elle lui apprend que sa famille ne vit plus au château depuis plusieurs années. La bâtisse a été rachetée par Jacques-Henri Jacquart, un « garçon assez nouveau riche, un petit peu précieux, de la famille de [leurs] anciens métayers ». Dans la soirée, ce dernier vient leur rendre visite accompagné de M. Berney, président d'un groupe bancaire qui souffre d'une rage de dents, et de sa collègue, Fabienne Morlot. Pendant que Jean-Pierre s'occupe de Berney, Jacquart, qui s'avère être le descendant direct de Jacquouille, fait la connaissance des deux moyenâgeux pour lesquels il exprime un fort mépris. Godefroy lui propose de racheter le château (refusant qu'un gueux puisse en être propriétaire) mais Jacquart refuse net et s'en va. Il est outré, par ailleurs, que Béatrice le prenne pour le frère de Jacquouille (auquel il ressemble beaucoup physiquement).
Pendant la nuit, Godefroy réveille Béatrice et lui demande de lui apprendre l'histoire de France depuis Louis VI le Gros. Alors qu'elle lui présente l'encyclopédie Larousse (que Godefroy n'apprécie guère car il n'y est mentionné nulle part), celle-ci remarque à sa main une chevalière portant le sceau du Hardi. Elle pense donc que son cousin Hubert l'a volé au château. Le lendemain, elle part à Montmirail accompagnée de Godefroy et de Jacquouille pour rendre la bague à Jacquart. Pendant le trajet, le comte soutient que cette bague est la sienne, mais Béatrice lui rétorque qu'il n'y en a qu'une et qu'elle ne peut être à la fois avec lui et au château. Au même moment, l'exemplaire moderne de la bague du Hardi commence à chauffer à blanc et à grésiller dans une vitrine du château, dérangeant la réunion du président Berney. Plus la voiture se rapproche du château, plus cette situation empire, et elle culmine par l’envol des deux bagues, l’une à travers la fenêtre du château, l’autre à travers le toit de la voiture, qui se rejoignent dans le ciel, explosent et retombent sur le 4×4 de Jacquart.
Godefroy demande à la réceptionniste de lui montrer la chambre du Hardi. Il fait part à Béatrice de sa volonté de séjourner ici, parce qu'« Un Montmirail loge à Montmirail ». Béatrice se montre réticente au vu du coût élevé d'un tel séjour, mais lorsque Godefroy veut payer Jacquart avec ses deniers, elle accepte de payer. Godefroy et son écuyer vont à la chambre du Hardi où ils congédient la réceptionniste qui leur fait la visite. Godefroy trouve dans la cheminée (seul vestige du château féodal) un mécanisme secret laissant apparaître un passage souterrain. Jacquart, Béatrice et la réceptionniste cherchent à les retrouver. Tous trois entrent dans la suite pendant que les deux voyageurs sont cachés dans le passage secret qui s'est refermé derrière eux. Godefroy et Jacquouille reviennent dans la chambre dans un grand fracas et sont d'une saleté repoussante. Ils inventent une histoire d'avoir dû grimper dans la cheminée pour dégager une grosse étoupe coincée dans le conduit. Par hasard, l'une d'elles tombe justement sur Jacquart, ce qui le fait partir se changer, mais Béatrice a conscience d'un mensonge et demande des explications. Godefroy lui répond qu'il n'est pas le cousin Hubert, mais le Hardi, ce que Béatrice refuse toujours de croire. Après avoir réclamé à Jacquouille d'aller lui chercher une torche pour explorer les lieux, Godefroy montre alors le souterrain à Béatrice. Puisque les lieux sont très sombres, elle va à son tour chercher une torche. Pendant ce temps, Jacquouille croise Fabienne Morlot, qui le prend toujours pour le frère de Jacquart. Il lui raconte le destin tragique de ses parents. Fabienne partie, Jacquouille va au secours de Ginette, importunée sur la pelouse par le majordome du château. Il finit par la laisser tranquille, pensant lui aussi que Jacquouille est le frère du patron. Après avoir cassé une armure dans le bureau de la direction, Ginette et l'écuyer sont poursuivis par le malinois que Jacquart a fait lâcher sur eux, excédé. Ils se précipitent dans la chapelle où Jacquouille retrouve le collier du duc qu'il avait caché en 1123. Pour s'enfuir, ils parviennent à piéger le chien en le coinçant dans un grand sac.
Béatrice revenue avec une lampe, elle et Godefroy explorent le souterrain. Ils finissent par trouver le laboratoire de l'enchanteur, les grimoires présents sont moisis et inutilisables. Béatrice remarque alors un mot indiquant à Godefroy de contacter un certain Ferdinand Eusèbe, un médium-guérisseur qui s'avère être le descendant du mage. Il a confectionné pour Godefroy à partir du grimoire de son ancêtre la potion lui permettant de regagner son époque. Il demande au comte de repartir au plus vite avec son écuyer, sinon un autre futur où Godefroy n'aura pas eu de descendance viendra remplacer le futur actuel. De retour au château, Godefroy reçoit un appel de Jacquouille, alors au bowling avec Ginette. Il apprend à son maître qu'il veut se marier avec elle et rester dans cette époque. Godefroy bluffe alors en disant à son écuyer que s'ils ne repartent pas, leurs corps vont pourrir et se décomposer. Constatant sa mauvaise haleine auprès d'un serveur dégoûté, Jacquouille décide de revenir au château. Godefroy retourne à sa chambre et y trouve Béatrice, qui faisait visiter le souterrain à Jean-Pierre. Le comte les congédie, mais Jacquart accompagné du maréchal des Logis Gibbons survient dans la chambre. Godefroy les enferme alors dans le souterrain et les gave de somnifères.
Au dîner, alors que Godefroy raconte ses exploits, Jacquouille revient au château avec Ginette au volant d'une Cadillac, et annonce à son maître qu'il peut rester ici, car il a trouvé le dentifrice, « remède contre le pourrissement ». Ulcéré, Godefroy empoigne Jacquouille, l'emmène dans la chambre du Hardi et lui ordonne de l'accompagner. Jacquouille refuse, préférant être un homme libre en 1992 qu'un écuyer asservi à son maître en 1123. Alors qu'il entend des plaintes provenant du souterrain, Godefroy lui explique qu'il y a emprisonné Jacquart. Béatrice frappe à la porte, et demande des explications. Alors que Godefroy lui répète qu'il est bien le Hardi, Jacquouille profite de ce répit pour se rendre dans le souterrain et d’aller chercher Jacquart, encore groggy par les somnifères, échanger ses vêtements avec les siens et le placer à sa place dans la chambre. Godefroy fait alors boire la potion à Jacquart avant de réciter la formule pour le ramener en 1123. Béatrice, émue, comprend que Godefroy est bel et bien qui il prétend être. Tout aussi ému, celui-ci boit à son tour la potion et, après avoir fait ses adieux à sa descendante, récite la formule. Jean-Pierre et les gendarmes font alors irruption dans la chambre. Jacquouille apparaît alors, avant de s'éclipser. Béatrice comprend alors la supercherie.
Godefroy est de retour en son époque, quelques instants avant de déclencher son tir d’arbalète. Il se souvient des paroles de l’enchanteur et trouve assez de volonté en lui-même pour dévier le tir. Godefroy se concentre, le carreau freine brutalement et est redirigé vers la sorcière. Le duc est sauvé et Godefroy retrouve avec bonheur Frénégonde, qu’il pourra alors épouser. Jacquart se réveille quant à lui médusé dans la boue, entouré de paysans et des hommes de Godefroy, et, désorienté, court après celui qu'il pense toujours être le cousin Hubert en lui demandant entre autres « Qu'est-ce que c'est que ce binz ? ».
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Réalisateur : Jean-Marie Poiré
- Scénario : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
- Musique
- Musique originale : Éric Lévi (Era)
- Musique préexistante : Felix Mendelssohn (Concerto pour violon et orchestre en mi mineur, Opus 64 et Symphonie no 3, 4e mouvement)
- Photographie : Jean-Yves Le Mener
- Montage : Catherine Kelber
- Décors : Hugues Tissandier
- Costumes : Catherine Leterrier
- Assistants réalisateurs : Gilles Bannier et Francis de Gueltzl
- Effets spéciaux :
- Effets spéciaux numériques : BUF COMPAGNIE (Paris) - DUBOI (Paris)
- Effets spéciaux mécaniques : Jean-Marc Mouligné, Florence Lagrange, Jacques Puiseux
- Effets spéciaux optiques : Excalibur (Paris)
- Production : Alain Terzian
- Sociétés de production : Alpilles Productions, Amigo Productions, France 3 Cinéma, Gaumont International et Canal +
- Société de distribution : Gaumont International (France)
- Budget : 50 millions de francs (soit environ 11 200 000 euros en 20201)
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français (et quelques dialogues en anglais)
- Genre : Comédie
- Durée : 107 minutes
- Format : couleurs - 35 mm - 2,35:1 - Dolby
- Dates de sortie :
- France :
- États-Unis :
- Corée du Sud :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Christian Clavier : Jacquouille la Fripouille, le proche serviteur de Godefroy / Jacques-Henri Jacquart, descendant de Jacquouille et propriétaire du château de Montmirail
- Jean Reno : Godefroy Amaury de Malefête, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi »
- Valérie Lemercier : Frénégonde de Pouille, fille du duc et promise de Godefroy / Béatrice Goulard de Montmirail, descendante de Godefroy et Frénégonde
- Marie-Anne Chazel : Ginette Sarcley, la SDF qui tombe amoureuse de Jacquouille
- Christian Bujeau : Jean-Pierre Goulard, médecin stomatologue (bien qu'il soit à plusieurs reprises qualifié à tort de dentiste) et mari de Béatrice
- Isabelle Nanty : Fabienne Morlot, attachée d'Edgar Bernay
- Didier Pain : Louis VI, dit « le Gros », roi de France
- Gérard Séty : Edgar Bernay, coprésident de la banque Bernay & Bernay
- Jean-Paul Muel : maréchal des logis Gibon, le gendarme que Godefroy drogue et enferme
- Arièle Semenoff : Jacqueline, la réceptionniste de l'hôtel
- Michel Peyrelon : Édouard Bernay, coprésident de la banque Bernay & Bernay
- Pierre Vial : le mage Eusæbius / Ferdinand Eusèbe, médium et descendant d'Eusæbius
- François Lalande : père Hervé (ecclésiastique), le curé chez qui Godefroy s'invite
- Didier Bénureau : l'interne Bauvin, médecin chargé de s'occuper de Godefroy
- Frédéric Baptiste : Freddy
- Pierre Aussedat : sergent-chef Morlet
- Tara Gano : la sorcière de Malcombe, arrêtée par Godefroy après avoir fait démonstration de ses pouvoirs à des paysans
- Stéphanie Marie : la princesse Kathlyn, maîtresse de Louis VI
- Michel Scourneau : Enguerrand le Balafrén 1, membre de la maison de Godefroy
- Jean-Luc Caron : Ganelon, membre de la maison de Godefroy, présenté par celui-ci comme son fidèle serviteur
- Anna Gaylor : Thibaude de Montfaucon, mère de Godefroy et ancêtre de Béatrice et de ses enfants Florian et Ondine
- Claire Magnin : la vieille femme rajeunie par la sorcière
- André Raffard : le mari de la vieille femme
- Éric Averlant : frère Raoul, le moine accompagnant Godefroy et ses hommes
- Jean-Pierre Clami : Rémy Vautrot, le patron du Courtepaille
- Thierry Liagre : Roger, le cuisinier du Courtepaille
- David Gabison : le maître d'hôtel du château
- Patrick Burgel : le duc Fulbert de Pouille, père de Frénégonde et ancêtre de Béatrice et de ses enfants Florian et Ondine
- Paul Bandey : Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre
- Dominique Hulin : le guerrier anglais à la hache qui se fait décapiter par Godefroy
- Jean-Guillaume Le Dantec : le jardinier du château de Montmirail
- Gérard Vives : un infirmier du centre psychiatrique
- Dominique Delguste : l'infirmier du centre psychiatrique apportant les affaires de Godefroy (caméo non crédité)
- Jérôme Berthoud : le barman du bowling
- Madeleine Marie
- Yohan et Amandine Boyadjian : Florian et Ondine Goulard, les enfants de Jean-Pierre et Béatrice et descendance de Godefroy et Frénégonde
- Jean-Marie Poiré : un paysan armé d'un couteau qui hurle à Jacquart « Donne tes bijoux, le drôle ! » (caméo)
- Katia Delagarde : la mariée jeune
- Éric Denize
- Bela Grushka : la servante de la princesse Kathlyn
- Nadia Vasil
- Katja Weitzenböck : Hilda, la baby-sitter allemande qui s'occupe de Florian et Ondine
- Olivier Wojciechowski : le vieil homme
- Théophile Sowié : le facteur noir que Godefroy et Jacquouille prennent pour un sarrasin
- Vincent Grass : le narrateur
Genèse[modifier | modifier le code]
La naissance du film date de 1990, lors d'un déménagement de Jean-Marie Poiré qui retrouve alors dans un carton un de ses cahiers d'écolier. En feuilletant les pages, le réalisateur tombe sur une petite histoire de quatre pages qu'il avait écrite pendant un cours de mathématiques à l'âge de 17 ans. Cette histoire constitue déjà la trame du scénario qui sera retravaillé par Christian Clavier et lui-même2.
Production[modifier | modifier le code]
Développement[modifier | modifier le code]
Le budget assez important du film est amorti par un important placement de produit qui expose de nombreuses marques à l'écran (c'est d'ailleurs l'un des premiers films à en montrer autant) : ainsi, sont visibles ou citées des marques comme Émail Diamant, Lacoste, Hartwood (la veste que porte Jacquart, maculée d'huile, puis mouillée par la serpillière de Jacquouille3), Thonon (diverses bouteilles de cette marque sont visibles chez les Goulard et au château de Montmirail), La Poste, Chanel No 5 (la bouteille de parfum dont Godefroy déverse le contenu dans son bain, sans en savoir la valeur3), Range Rover (le 4×4 neuf de Jacquart), la Citroen XM (la « limo » de Berney), Hermès, Courtepaille, Avis (une camionnette Avis est notamment visible dans la scène du Courtepaille, ainsi que des flyers sur le comptoir à l'accueil du château), Renault et la boisson Yop visible sur une table dans la chambre du descendant du magicien4,5. Dès la sortie du film, la Renault Safrane a enregistré un taux de notoriété spontanée de 74 %5,3.
Le portrait de Godefroy âgé exposé dans la suite « Le Hardy » a été réalisé par l'artiste Odile Alliet6,7.
Comme tout film d'époque, Les Visiteurs réemploie des costumes ou accessoires crées ou utilisés pour de précédents films. La tenue d'Enguerrand « le Balafré » est ainsi celle que portait Alan Rickman en shérif de Nottingham dans Robin des Bois, prince des voleurs (1991)8.
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
À l'origine, Jean-Marie Poiré désirait donner le rôle de Godefroy de Montmirail à Didier Pain et celui de Béatrice à Jacqueline Maillan (qui avait joué dans Papy fait de la résistance) mais le producteur Alain Terzian lui a conseillé de réunir à nouveau le trio de L'Opération Corned-Beef : Jean Reno, Christian Clavier (qui co-écrit une nouvelle fois le scénario avec Poiré) et Valérie Lemercier9. Jacqueline Maillan n'a donc pas été retenue pour le film. De plus, elle est morte en mai 1992, avant le tournage. Didier Pain, lui, joue finalement le rôle du roi Louis VI « le Gros ».
Gérard Vives, qui joue un petit rôle non crédité dans le film (l'un des infirmiers de l'hôpital psychiatrique), n'est pas encore connu du grand public : la série qui le rendra célèbre, Les Filles d'à côté, ne commença qu'à la fin de l'année 1993.
Au début du film, c'est Jean-Marie Poiré qui dit la réplique « Messires, le roi ! ». Plus tard, lors du festin au château de Montmirail, c'est aussi lui qui annonce l'arrivée de Godefroy en criant « Le comte de Montmirail est à vue ! ». À la fin du film, il fait même une apparition, jouant un paysan qui, avec d'autres gens, se moquent de Jacquart qu'ils prennent pour Jacquouille. Il y prononce une réplique : « Donne tes bijoux, le drôle ! ». Il incarne aussi le premier personnage qui apparaît dans le film, un garde, et salue le spectateur après le générique de fin.
C'est l'acteur Dominique Hulin qui joue le guerrier anglais décapité par Godefroy : cet acteur de 2,05 mètres a aussi joué le professeur de gymnastique du film Les Sous-doués de Claude Zidi.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le château d'Ermenonville, dans l'Oise a servi de décor pour le château de Montmirail à l'époque actuelle et le château comtal de la Cité de Carcassonne, pour l'époque médiévale.
Comme on peut le constater sur les plaques minéralogiques des voitures, le film a été tourné dans les départements de l'Aude, où de nombreuses scènes furent tournées aux abords du château comtal de la Cité de Carcassonne, ainsi que dans l'Oise et dans le Val-d'Oise, au début Jean Reno à cheval sur le pont d'Argenteuil avec au fond l'ancienne centrale électrique de Gennevilliers et à Cergy (la scène du restaurant Courtepaille en particulier). Ceci peut sembler insolite étant donné que ces départements sont situés de part et d'autre de la France. De plus, si l'on observe bien le début du film, on peut remarquer que la voiture de la famille Goulard porte successivement les immatriculations de deux des trois départements cités.
La scène durant laquelle Godefroy de Montmirail tire une flèche dans le front de son beau-père a été tournée dans la campagne environnante de Carcassonne. Le plan qui suit la trajectoire de la flèche a en réalité été tourné à reculons, sur un travelling de 100 mètres de long. L'équipe de rugby de Carcassonne a aidé au tournage de cette scène en enlevant les rails nécessaires pour le travelling au fur et à mesure, pour qu'ils n'apparaissent pas dans le champ10,11.
Le château de Montbrun, censé être sur une plaine, a été placé sur une montagne pour l'arrière-plan de la première scène, grâce à des effets spéciaux numériques.
Selon un calendrier visible au début du film, Godefroy et Jacquouille arrivent le à notre époque.
L'église où Godefroy demande asile et la maison de sa descendance se trouvent à Thoiry dans les Yvelines. Pour des raisons d'angles et de prises de vue, le plan où le cheval de Godefroy frappe brusquement la porte de l'église avec ses sabots n'a pas été filmé à Thoiry, mais les répétitions ont bien été faites sur la porte de l'église Saint-Martin de Thoiry ; la porte en garde encore les marques de sabots. Dans le cas du passage montrant les champs et les fils électriques haute tension, il s'agit du plateau d'Andelu, se trouvant juste à côté de Thoiry. La maison de Béatrice et Jean Pierre Goulard a été aussi filmée à Thoiry, 6 rue des Vignettes.
Des scènes ont aussi été prises au château de Vigny (Val-d'Oise)12.
Le film a été tourné entre juin et : lors d'une interview télévisée, Jean Reno indique que le tournage à Carcassonne s'est déroulé lors des inondations du début de l'été 1992 et que le tournage en région parisienne (comportant le tournage en studios) a eu lieu en août/septembre, période qui, en 1992, s'est avérée très ensoleillée et chaude, ce qui rend le mois d'octobre visible dans le film très beau pour cette époque de l'année13. Néanmoins, dans une scène, un passant lit Le Parisien avec la une « Tout Schuss » datant du 14.
Bande originale[modifier | modifier le code]
Les Visiteurs
Sortie | |
---|---|
Enregistré | Smecky Studio, Prague Abbey Road Studios, Londres |
Genre | Musique de film |
Format | Cassette audio, CD |
Auteur-compositeur | Éric Lévi |
Label | Warner/Chappell Music (en) Éditions de la Bascule Joker Éditions Éditions de la Marguerite Remark Records |
Bandes originales par Éric Lévi
Bandes originales de Les Visiteurs
Pour écrire la musique du film, Jean-Marie Poiré fait appel au guitariste Éric Lévi, qui avait composé la musique de son film précédent, L'Opération Corned-Beef15. Lévi s'était illustré vingt ans plus tôt en fondant le groupe de hard rock français Shakin' Street, en 197515.
Le film se déroulant entre deux époques, le Moyen Âge et le xxe siècle, Lévi, ne voulant surtout pas s'inspirer de la musique médiévale, écrit une musique originale avec un thème choral façon Carmina Burana, qu'il mélange avec des guitares électriques du guitariste Philippe Manca et des sonorités plus modernes16. En mélangeant ces sonorités new age et rock dans une ambiance médiévale et chevaleresque, et des chants, en anglais ou dans une langue imaginaire proche du latin, qui rappellent le chant grégorien, Lévi représente « l'aspect plus moderne, voire anachronique, de deux hommes du Moyen Âge perdus dans une époque qui n'est pas la leur »15.
Le musicien parsème également sa bande originale de « grosses musiques orchestrales à l'hollywoodienne »15. Ainsi, les morceaux Le chevalier de Montmirail et Où vit l'enchanteur sont pastichées de la bande originale du film américain Robin des Bois, prince des voleurs composée par Michael Kamen : ils reprennent les « mêmes figures mélodiques, les mêmes orchestrations et les mêmes rythmes »15. Un procès aurait été intenté à Lévi pour ce plagiat15.
Deux extraits de musiques classiques de Felix Mendelssohn (compositeur allemand du xixe siècle) sont utilisés dans le film : le premier est tiré de sa Symphonie no 3, dite Symphonie écossaise, et le second de son Concerto pour violon15. Cette seconde musique est utilisée dans les deux films suivants.
Lévi, ne sachant pas vraiment écrire pour un orchestre, fait appel au compositeur Frederick Rousseau (qui fut l'ancien assistant de Vangelis et de Jean-Michel Jarre) et à l'arrangeur Yvan Cassar15. Les chants grégoriens / new age (que l'on entend principalement dans Enae Volare) sont interprétés par l'English Chamber Choir (en), sous la direction du chef de chœur Guy Protheroe (en).
La bande originale du film sort en CD et en cassette audio en 199317,18,19 : à l'instar du film, elle obtient un large succès commercial, notamment grâce au morceau Enae Volare, conduisant Éric Lévi à fonder le projet musical Era quelques années plus tard. La musique du film est nommée pour le César de la meilleure musique originale lors de la 19e cérémonie des César en 1994, mais c'est finalement la composition de Cheb Khaled pour Un, deux, trois, soleil qui remporte le prix.
Liste des morceaux de l'album édité en 1993 |
---|
Quelques chansons sont entendues durant le film :
- Ginette, après avoir rencontré Godefroy et Jacquouille, leur interprète le refrain de Casser la voix, la chanson de Patrick Bruel sortie trois ans plus tôt.
- Jacquouille, lui, chante deux chansons aux origines inconnues : la première, chantée avec Godefroy lors du dîner, parle d'un certain « bailli du Limousin » qui fut « fendu » puis « pendu avec ses tripes » et l'autre, qu'il chante dans le bain, raconte apparemment l'histoire d'un chevalier qui s'en va « guerroyer à la croisade ».
- Dans le bowling où sont Jacquouille et Ginette est diffusée la chanson Passion for War/Love, composée par Lévi pour L'Opération Corned-Beef.
Sortie en France[modifier | modifier le code]
Promotion[modifier | modifier le code]
Le , Jean Reno, Christian Clavier, Valérie Lemercier et Marie-Anne Chazel participent à l'émission Sacrée Soirée, animée par Jean-Pierre Foucault ; tous les acteurs sont dans leurs costumes du film, Christian Clavier portant le costume jaune de Jacquart et Valérie Lemercier la tenue de Béatrice20.
Critiques[modifier | modifier le code]
Presse[modifier | modifier le code]
Les Visiteurs obtient un accueil positif des critiques professionnels, obtenant une moyenne de 3,2⁄5 sur le site Allociné, pour cinq critiques21. Dans les pays anglophones, l’accueil est plus mitigé, obtenant 33 % sur le site Rotten Tomatoes, pour 14 critiques et une moyenne de 5,4⁄1022.
Parmi les critiques positifs, Monique Pantel de France Soir note dans son avis sur le film que « le film commence comme une épopée de chevalerie, et petit à petit, tombe dans le délire total », ajoutant que « le plus beau (…) c'est qu'on s'identifie aux personnages, surtout à Jacquouille la fripouille »21, tandis que pour Camille Nevers des Cahiers du cinéma, « ça fonctionne, malgré quelques erreurs de dosages, le film relève le pari de son sujet »21.
Parmi les critiques mitigées ou négatives, Positif trouve le long-métrage « lourd mais efficace »21, tandis que Marie-Elisabeth Rouchy de Télérama écrit qu'« on sourit, mais c'est pour tuer le temps »21.
Public[modifier | modifier le code]
Depuis, le film est devenu un véritable phénomène, le hissant au rang de film culte23.
Box-office en France[modifier | modifier le code]
Malgré ses 13,78 millions d'entrées au total, le film débuta en fait plutôt modestement (comme un film qui ne dépasserait pas 2 ou 3 millions d'entrées) ; en deuxième semaine, il attire 150 000 personnes de plus que la première. Mais au fil du temps, la fréquentation se maintient et le film devient finalement l'un des plus grands succès du box-office en France.
Lors de son premier jour d'exploitation, il attire 23 000 spectateurs à Paris24.
Sem. | Entrée25 | Cumul | Évolution |
---|---|---|---|
1 | 518 997 | 518 997 | |
2 | 669 883 | 1 188 880 | + 150 886 |
3 | 648 624 | 1 837 504 | - 21 259 |
4 | 689 724 | 2 527 228 | + 41 100 |
5 | 744 335 | 3 271 563 | + 54 611 |
6 | 657 430 | 3 928 993 | - 86 905 |
7 | 503 756 | 4 432 749 | - 153 674 |
8 | 350 821 | 5 176 531 | - 152 935 |
9 | 323 940 | 5 500 471 | - 26 881 |
10 | 346 115 | 5 857 717 | + 22 175 |
11 | 315 363 | 6 173 080 | - 30 752 |
12 | 290 094 | 6 463 179 | - 25 269 |
Finalement, le film fait 13 782 991 entrées26, ce qui en fait :
- le 10e au box-office français, tous pays confondus ;
- le 5e film français au même box-office, en 201227, avec 13 780 000 entrées, derrière Bienvenue chez les Ch'tis (20 479 826 entrées), Intouchables (19 385 300 entrées), La Grande Vadrouille (17 270 676 entrées) et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (14 559 509 entrées).
À sa sortie, le film rapporte 98 754 810 $ de recettes.
Diffusions à l'étranger[modifier | modifier le code]
Le film a été doublé notamment en allemand, en espagnol et castillan, en italien et en russe. Une tentative de doublage en anglais avait été supervisée par Mel Brooks pour une diffusion du film aux États-Unis : ce doublage, dont le coût fut d'un demi-million de dollars, n'avait plu ni aux adolescents auprès desquels il a été testé, ni à Jean-Marie Poiré, qui trouva que le film avait été transformé en parodie dans laquelle Godefroy est affublé d'un « accent français si caricatural qu'il en est pratiquement incompréhensible »28,29.
Le film sort finalement aux États-Unis le , dans une version sous-titrée et est en 48e position du box-office américain lors de sa première semaine d'exploitation30,31. C'est d'ailleurs cette impossibilité de faire un doublage correct au film qui donna aux producteurs américains l'idée de réaliser un remake, Les Visiteurs en Amérique.
Versions doublées ou sous-titrées[modifier | modifier le code]
Box-office dans le monde[modifier | modifier le code]
Europe[modifier | modifier le code]
- En Espagne, il réalise 1 040 822 entrées, distribué sous le titre Los Visitantes : grâce au succès des Visiteurs, L'Opération Corned-Beef, le film précédent de Jean-Marie Poiré, qui n'était pas sorti en Espagne, bénéficie d'une sortie dans ce pays et sort en salles en 1994, soit 4 ans après sa sortie française.
- En Allemagne il réalise 337 618 entrées32, distribué sous le titre Die Besucher.
- En Suisse, il réalise 148 260 entrées.
- Au Danemark, il réalise 10 376 entrées.
Reste du monde[modifier | modifier le code]
- Aux États-Unis, il réalise 149 300 entrées33, distribué sous le titre The Visitors.
- Au Québec, il réalise 132 513 entrées34.
- En Corée du Sud, il réalise 66 427 entrées35, diffusé.
Total monde[modifier | modifier le code]
En mars 1994, le magazine Le Film français estime à 347 millions de francs les recettes engrangées par le film dans le monde36.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Nommé neuf fois (dont deux fois au César du meilleur acteur pour Christian Clavier et pour Jean Reno et même au César du meilleur film) lors de la 19e cérémonie des César en 1994, le film se retrouve en face d'autres succès de l'année 1993 comme Smoking / No Smoking et surtout Germinal, nommé douze fois. Les Visiteurs ne remporte finalement qu'une seule récompense, celle de la meilleure actrice dans un second rôle, décernée à Valérie Lemercier pour son double-rôle dans le film : elle le reçoit des mains de Francois Cluzet et Anouk Grinberg.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Césars 1994 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Valérie Lemercier
- 1994 : Trophée du Film français décerné par le magazine Le Film français pour le nombre record d'entrées
Nominations[modifier | modifier le code]
- Césars 1994 :
- César du meilleur film
- César du meilleur réalisateur pour Jean-Marie Poiré
- César du meilleur scénario original ou adaptation pour Christian Clavier et Jean-Marie Poiré
- César du meilleur acteur pour Christian Clavier
- César du meilleur acteur pour Jean Reno
- César de la meilleure musique écrite pour un film pour Éric Lévi
- César du meilleur montage pour Catherine Kelber
- César des meilleurs costumes pour Catherine Leterrier
Remake[modifier | modifier le code]
En 1994, ce film populaire est détourné en une version pornographique intitulée Les Visiteuses avec Tabatha Cash.
Le film fait aussi l'objet d'un remake américain, Les Visiteurs en Amérique, réalisé aussi par Jean-Marie Poiré et comprenant Jean Reno et Christian Clavier dans sa distribution : sorti en 2001, il n'a pas connu le même succès que le film original, n'ayant trouvé son public ni aux États-Unis, ni en France.
Postérité[modifier | modifier le code]
Le film est diffusé pour la première fois à la télévision le en crypté sur Canal+, puis pour la première fois en clair le sur France 3, avec 46,6 % de parts de marché37.
Le jeu survolté de Christian Clavier, né de l'interprétation de Jacquouille et surtout de Jacquart dans le film, a souvent été reproché à l'acteur : dès son film suivant, Les Anges gardiens, son interprétation est sans cesse comparée à celle du personnage de Jacquouille36, et ce même quand il interprète un autre personnage connu, Astérix.
Jacquouille la Fripouille étant le rôle le plus connu de la carrière de Christian Clavier (avec Astérix), il lui a rendu hommage en appelant sa société de production Ouille Productions : celle-ci participa à la production des Visiteurs 3. Jean-Marie Poiré, lui aussi, a rendu un hommage au personnage en nommant sa société de production Okay Films mais, après l'échec des Visiteurs en Amérique, il la renomma Comédie Star38.
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Pour composer son personnage de Jacquouille la Fripouille, Christian Clavier, passionné de bande dessinée, s'est inspiré des traits de caractère de Pirlouit39.
- Le déplacement dans le temps distingue bien la richesse de la pauvreté : Godefroy devient une statue de cristal qui éclate tandis que Jacquouille se transforme en tas de matière fécale. Ce sera également le cas dans Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 et Les Visiteurs en Amérique, mais avec davantage d'effets spéciaux.
- Le titre de travail du film était « Les chevaliers de Louis VI le gros »
- Le film contient environ 2 000 plans (alors que la moyenne habituelle est de 500 à 700 plans par film)10.
- Un clin d’œil est fait à deux des producteurs du film, Alain Terzian et Patrice Ledoux : on peut voir, lorsque Godefroy, Jacquouille, Béatrice et Jean-Pierre quittent le centre psychiatrique, deux panneaux, l'un indiquant le service du docteur A. Terzian et l'autre celui du professeur P. Ledoux.
- Un clin d’œil est fait au film L'Opération Corned-Beef dans la scène se déroulant au bowling : la chanson qui y est diffusée est Passion For War / Love, qui est le titre principal de la bande originale du précédent film de Jean-Marie Poiré.
- Jean-Marie Poiré aurait imaginé cette histoire en visitant la Grand-Place d'Arras alors qu'il avait 17 ans. C'est à la suite d'un déménagement qu'il retrouva ses notes 30 ans plus tard. À l'époque, il envisageait de réaliser un court métrage avec Robert Dalban et Robert Hossein40.
Faux raccords[modifier | modifier le code]
- Lorsque Jacquouille dévisse la tête de la statue pour y cacher les bijoux du Duc de Pouille, le cou du chapeau est sculpté de forme hélicoïdale alors que l'intérieur de la tête n'a pas de vissage41.
- Lorsque la camionnette postale arrive vers Jacquouille, elle roule tantôt sur la ligne blanche tantôt au milieu de la route. Par la suite, lorsqu'elle s'arrête devant l'écuyer, sa roue est sur une ligne blanche alors que celle-ci n'apparaît plus sous cette même roue dans certains plans suivants. De plus, Godefroy détruit d'un coup de manche d'épée l'autoradio alors qu'il n'est pas censé savoir arrêter la musique de cette manière.
- Après avoir traversé les champs avec le cheval, Godefroy rejoint la route par un rond-point, entrant ainsi dans le village de Parnans sous Montmirail. On peut observer que le panneau d'entrée est orienté vers le champ au lieu de la route.
- Lorsque Godefroy tend le calendrier au père Hervé, le bloc est transpercé avec l'épée par le côté arrière. Or si l'objet était accroché au mur, il est donc peu probable que le comte médiéval ait pu le prendre avec sa lame dans ce sens.
- Lorsque Béatrice interrompt Jean-Pierre pour lui parler de son cousin Hubert, le dentiste42 a son masque rabaissé, des gants en caoutchouc et la poche vide. À partir du moment où Béatrice veut lui montrer le livre des Montmirail, Jean-Pierre a soudainement le masque rangé dans sa poche et n'a plus de gants aux mains.
- La plaque d'immatriculation de la Renault Safrane de Béatrice change plusieurs fois de numéro selon les scènes.
- La Renault 4 de la Poste est immatriculée dans le département de l'Aude (11), lieu de tournage de certaines scènes du film, alors que l'histoire est censée se dérouler en région Île-de-France.
- Lorsque Jean-Pierre roule doucement avec Godefroy passant la tête par la fenêtre, il n'excède pas 10 km/h. Pourtant, un des plans avec Béatrice montre que la voiture roule soudainement plus vite (vers 70 km/h). De plus, on peut apercevoir le panneau d'ombrage dans le reflet du camion que la voiture croise.
- Lorsque Godefroy jette sa monnaie au visage de Jacquart, au château, l'une des pièces roule sur le coin d'une marche, derrière lui. Au plan suivant, elle n'est plus là, puis elle réapparaît ensuite au même endroit.
- Le père Hervé annonce que Godefroy lui a dit être né en 1076 alors que Godefroy lui-même dit être né en 1079.
Éléments non-raccords du point de vue historique[modifier | modifier le code]
- La langue que parlent les personnages du Moyen-âge est une création de l'équipe, et correspond structurellement à du français classique (tel qu'on le parle depuis le xviie siècle), dont le vocabulaire est déformé par des tournures populaires ou archaïques (parfois inventées)43. La réelle langue romane du xiie siècle, illustrée par exemple dans la Chanson de Roland et le Roman de Renart, a une structure différente qui l'aurait rendue presque totalement incompréhensible aux spectateurs, comportant par exemple encore des déclinaisons comme en latin.
- Au début du film, lorsque le roi d'Angleterre arrive et frappe sa nièce, il porte les armes écartelées de France et d'Angleterre. Or ces armes ont été créées par son descendant Édouard III d'Angleterre environ 200 ans après la date à laquelle la scène se passe.
- La formule magique d'Eusæbius pour emprunter les couloirs du temps énonce : « Per Horus et per Ra et per sol invictus duceres ». Elle écorche les règles de la déclinaison et de la conjugaison (notamment la concordance des temps) du latin, qui impliquent de dire : « Per Horum et per Ra et per solem invictum duceris (ou mieux : ducaris) », c'est-à-dire : « Sois conduit par Horus et par Rê et par le Soleil invaincu »44.
- La devise des Montmirail est « Que trépasse si je faiblis ! », précédée du cri de guerre des chevaliers francs, « Montjoie ! Saint-Denis ! », du nom de l'oriflamme, créée par l'abbé Suger et devenu l'étendard de l’ost royal. Lors du combat avec les CRS, Godefroy dit également « Dieu le veut », un cri de ralliement utilisé par les croisés dès la première croisade, soit peu après la période médiévale du film.
- Le blason de Godefroy de Montmirail est composé comme suit : tiercé en chevron : en 1, d'azur à deux alérions de gueules ; au 2, de sinople à la tour de gueules, ouverte et ajourée de sable ; au 3 d'or.. Étrangement, Godefroy dispose d'un écu dont le blason est différent de celui de sa tunique.
- Lors de l'altercation entre la troupe de Louis VI et la troupe anglo-normande, en 1123, les soldats « anglois » parlent en vieil anglais alors que cette langue n'était utilisée que par les paysans insulaires. Les chevaliers et autres nobles de la cour d'Angleterre s'exprimaient en langue d'oïl (anglo-normand) depuis Guillaume le Conquérant.
- Lorsqu'il découvre le château moderne de Montmirail, Godefroy s'étonne de son manque de protection face à une éventuelle attaque des Wisigoths, alors que le royaume de ces derniers fut anéanti en 711, soit environ 400 ans avant l'époque du Moyen Âge central où le film prend place.
- Lorsque Jacquouille renverse une armure à l'époque moderne dans le château de Montmirail, il déclare ensuite savoir la remonter alors que ce type de harnachement n'est apparu que vers 1420, soit presque 300 ans après son époque d'origine durant laquelle les soldats utilisaient alors encore la cotte de mailles.
- Les pièces que Godefroy jette aux pieds de Jacquart ne sont ni des louis d'or comme le croit Jean-Pierre, ni des écus comme le dit Godefroy plus tôt (« [Jacquart] va vous rendre le château contre écus sonnants et trébuchants. ») : les pièces de Godefroy ne ressemblent nullement à des pièces en or (les écus, premières pièces en or ayant été créées en France, sont frappés à partir du règne de Louis IX). Elles ne sont sans doute que des deniers, Godefroy venant d'une époque où plusieurs dizaines de seigneuries, laïques ou ecclésiastiques, possédaient leur propre atelier et leur propre monnaie45.
- Fabienne Morlot, interprétée par Isabelle Nanty, est souvent assimilée à tort comme la secrétaire d'Edgar Bernay (certains sites relatifs au film lui attribuent d'emblée cette fonction), ce qui est très peu probable compte tenu de son niveau de formation : elle dit avoir fait l'ENA. Par conséquent, il est très probable que le poste qu'elle occupe au sein de l'établissement bancaire soit plus élevé qu'un simple secrétariat (directrice adjointe, consultante...).
- Les chiffres arabes ne sont apparus en France qu'au xive siècle. Godefroy ne peut donc les connaître et lire la date de lui-même chez le curé.
- Godefroy apparaît sur une peinture (au château) et une gravure (dans Le livre des Montmirail). Or, les premiers vrais portraits ne sont apparus qu'au xive siècle en Occident.
- Le duc de Pouille, futur beau-père de Godefroy, déclare qu'il aurait préféré marier sa fille Frénégonde au fils du duc de Montmorency. C'est un anachronisme puisque le premier duc de Montmorency fut Anne de Montmorency (1493-1567).
- Godefroy est suivi en toutes circonstances par Jacquouille la Fripouille, simple vassal d'origine paysanne, alors qu'en réalité un comte ne devrait être suivi que par d'autres nobles, notamment un ou des écuyer(s)
- Une chanson chantée par Godefroy et Jacquouille évoque le « Bailli du Limousin » alors que cette fonction a été créée par Philippe-Auguste, plusieurs décennies après Louis VI le Gros, suzerain des deux protagonistes. Par ailleurs, le Limousin n'a jamais eu de baillis, mais des sénéchaux.
Produits dérivés[modifier | modifier le code]
Livres[modifier | modifier le code]
Jeux de société[modifier | modifier le code]
- Les Visiteurs, le jeu (1993)
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
- Les Visiteurs, le jeu sort en 1998 sur PC. L'année suivante, une version Game Boy Color est éditée.
- Les Visiteurs : La Relique de Sainte Rolande sort sur PC et PS1 en 2001.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le personnage d'Enguerrand le Balafré devait à l'origine s'appeler « Bouchard le Borgne ».
- « Funérailles » en français.
- « Le piège (ou tour) de la sorcière » en français.
- « Aucune issue » en français.
Références[modifier | modifier le code]
- Chiffres de l'inflation en France d'après l'INSEE. Coefficient de transformation de l'euro ou du franc d'une année, en euro ou en franc d'une autre année – Base 1998 [archive] et Base 2015 [archive]. Dernière mise à jour à l'indice de 2020.
- Jérémy Parayre, Les Visiteurs : les secrets d'un succès à la française, Télé 7 jours no 2621, août 2010
- Dominique Beaulieu, « Au cinéma, les marques jouent à “cash cache” » [archive], sur www.e-marketing.fr, (consulté le ) : « La notoriété de la Renault Safrane a grimpé de 74 % après avoir transporté Jacquouille dans Les Visiteurs. […] Le maniéré Christian Clavier montre sa Range Rover dont le toit est arraché dans Les Visiteurs. Le produit est cité par l'acteur. Le même Jacquart prononce la marque de son costume Hartwood maculé d'huile. […] Un mésusage attire parfois l'attention, tel le flacon géant de Chanel 5 versé dans le bain de Jean Reno dans Les Visiteurs. La réaction excessive du propriétaire souligne la préciosité du produit. »
- Wikia, Placement de produit [archive] sur Les Visiteurs Wiki [archive].
- Anne Luzin, « Les Marques au cinéma » [archive], sur www.iletaitunefoislecinema.com (consulté le ) :
« Le succès de placements à l’écran : les Visiteurs sorti en 1994, le film à placement de référence, car l’un des tout premiers à avoir intégré autant de marques dans une production française (Email Diamant, Lacoste, Hartwood et Renault entre autres), ou encore l’énorme présence de Peugeot dans la saga des Taxi tendent à banaliser la technique du placement de produits en France.
Pour donner quelques exemples chiffrés (D'après Jacoberger, Virginie (1998), Des marques sur grand écran, Valeurs Actuelles, septembre 2002), on peut citer : […] 3. dès la sortie des Visiteurs, la safrane Renault a enregistré un taux de notoriété spontanée de 74 % »
- Hélène Saïnz, « Odile Alliet » [archive], sur www.helenesainz.free.fr (consulté le ) : « Peinture réalisée pour le film Les Visiteurs ».
- « Site officiel d'Odile Alliet » [archive] (consulté le ) : « Odile Alliet a travaillé dans différents domaines des arts appliqués : décors pour la publicité, le théâtre, le cinéma (Jacques Doillon, Jean-Marie Poiré) ».
- (en) « This costume was first seen on Alan Rickman as the Sheriff of Nottingham in the 1991 Robin Hood. » [archive], sur Recycled Movie Costumes, .
- Gaël Golhen et François Grelet, « Alain Terzian, le dernier nabab », Première, no 456, , p. 62 (ISSN 0399-3698)
- Thierry Klifa, « Les Clés du rire : Jean-Marie Poiré, Christian Clavier, Jean Reno. Les Visiteurs », Studio, no 70, , p. 50 à 55
- Poiré, Clavier 1998, p. 17
- Ghislain de Montalembert, « Vigny, sauver le château des barbouzes », Le Figaro Magazine, , p. 52-55 (lire en ligne [archive]).
- « Plateau Valérie Lemercier et Jean Reno » [archive] [vidéo], sur ina.fr, France 2, (consulté le )
- « DANS LE RETRO. 1992 : les JO d'Albertville émerveillent le public » [archive], Une du Parisien du 8 et 9 février 1992 célébrant l'ouverture des Jeux d'hiver d'Albertville, sur Le Parisien,
- Quentin Billard, « Les Visiteurs, original motion picture soundtrack, Music composed by Eric Levi » [archive], sur GoldenScore.fr [archive] (consulté le).
- Biographie - ERA [archive], RFI Musique, juin 2003 (page consultée le 15 décembre 2009).
- « Les Visiteurs ( Ils Ne Sont Pas Nés D'hier! ) (CD, Album) » [archive], sur www.discogs.com [archive], Discogs (consulté le ).
- « Les Visiteurs ( Ils Ne Sont Pas Nés D'hier! ) (Cass, Album) » [archive], sur www.discogs.com [archive], Discogs (consulté le ).
- « Les Visiteurs ( Ils Ne Sont Pas Nés D'hier! ) (CD, Album) » [archive], sur www.discogs.com [archive], Discogs (consulté le ).
- « Moment culte sur TF1. En 1993, l'équipe des Visiteurs complètement désarçonnée chez Foucault », LCI, (lire en ligne [archive], consulté le )
- « Critiques Presse des Visiteurs » [archive], sur Allociné (consulté le )
- (en) « Les Visiteurs (1993) » [archive], sur Rotten Tomatoes (consulté le )
- Loïse Delacotte, « Les répliques mythiques du film Les Visiteurs » [archive], sur Cosmopolitan,
- « Christian Clavier et Valérie Lemercier : Les Visiteurs » [archive] [vidéo], sur ina.fr, France Inter, (consulté le )
- Nombre de visiteurs au box-office. [archive]
- « Les Visiteurs » [archive], sur jpbox-office.com (consulté le )
- Classement des plus grands succès du cinéma français. [archive]
- « Variety : « Okkkayyy » ne passe pas outre-Atlantique. » [archive], sur Libération, (consulté le ) :
« Depuis deux ans que Les Visiteurs faisaient antichambre aux États-Unis, malgré un doublage confié à Mel Brooks, on se doutait d'un problème. Mettant fin à ce suspense brûlant, l'hebdomadaire américain Variety révèle enfin le scoop en une : le film ne sortira pas. Son doublage (facturé un demi-million de dollars) n'a convaincu ni les teenagers auprès desquels il a été testé, ni Jean-Marie Poiré, son réalisateur: « Le film a été transformé en parodie, avec un chevalier à l'accent français si caricatural qu'il en est pratiquement incompréhensible » (sic). »
- Jean-Philippe Renouard, « La fin de Babel » [archive], sur www.vacarme.org, (consulté le ), p. 47 :
« De leur côté, les distributeurs français ont compris l’importance du doublage sur certains marchés étrangers comme les États-Unis : c’est à Mel Brooks que l’on a demandé de réaliser la version américaine des Visiteurs. »
- « Les Films français aux USA » [archive], sur www.ecrannoir.fr, (consulté le ) :
« [Les Visiteurs] qui devait être doublé par Mel Brooks à l'origine, sort en brut, sans parfum hollywoodien, en 48e position pour sa première semaine. Il faut avouer que le massacre du doublage appliqué à Un Indien dans la Ville (dont Disney fait un remake) avait coulé le film lors de sa sortie au printemps dernier, et ce, malgré l'un des plus beaux démarrages opérés pour un film étranger. »
- P. de G., « La firme Gaumont a plus que triplé son résultat net en 93 » [archive], sur www.lesechos.fr, (consulté le ) :
« Pour donner toutes ses chances au film, nous avons décidé d'en faire un doublage américain sous la supervision de Mel Brooks »
— Nicolas Seydoux, PDG de Gaumont.
- (de) « Filmhitliste: Jahresliste (international) 1993 » [archive], sur www.ffa.de (consulté le )
- (en) « Les Visiteurs » [archive], sur boxofficemojo.com (consulté le )
- « Information sur le film (Régie du cinéma) » [archive], sur www.diffusion.stat.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Les Visiteurs » [archive], sur www.kobis.or.kr (consulté le )
- Marie Guichoux, « Le complexe de Jacquouille » [archive], sur Libération, (consulté le )
- « Comment « Les Visiteurs » ont traversé les années » [archive], sur Le Point, (consulté le ).
- Comédie Star - Okay Films [archive] sur Unifrance
- Chrisitan Clavier : La fabuleuse histoire d'un bronzé [archive], Lila Salmi et Guillaume Philippon, 2015
- Adrien Gombeaud, « Jacquouille/Batman, le clash », Vanity Fair, no 34, , p. 62
- « Les (Viles ?) ERREURS des VISITEURS - Faux Raccord Culte » [archive] sur YouTube.
- Médecin stomatologiste face au médecin psychiatre, dans le 1er film, chirurgien dentiste dans les autres
- « Les Visiteurs, Jean-Marie Poiré » [archive], sur voiretmanger.fr.
- « Formule magique "les visiteurs" » [archive], sur CommentCaMarche (consulté le ).
- « Les visiteurs » [archive], Numismatique et cinéma, sur Numismatique médiévale, (consulté le )
- Fiche du jeu [archive] sur jeuxsoc.fr [archive]
- Fiche du jeu [archive] sur boardgamegeek.com [archive]
- Fiche du jeu [archive] sur www.scifi-universe.com [archive]
- Fiche du jeu [archive] sur www.trictrac.net [archive]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Moyen Âge
- 1993 / 1993 au cinéma / Box-office France 1993
- Voyage dans le temps / Liste d'œuvres impliquant le voyage dans le temps
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, « Les Visiteurs » et « Les couloirs du temps, Les Visiteurs II » : L'album des 2 films, Paris, Denoël, , 144 p. (ISBN 2-207-24705-8)
- Gilles Botineau (préf. Patrice Leconte), Christian Clavier, Splendid Carrière !, éditions Christian Navarro, , 240 p. (ISBN 9-782-914909-94-5).
Vidéographie[modifier | modifier le code]
- Les Visiteurs 2 revisités, documentaire de François-Cyril Géroult, 2005 (Visionner sur YouTube : partie 1 [archive] et partie 2 [archive]):
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- Unifrance [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) Internet Movie Database [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Portail du cinéma français
- Portail de l’humour
- Portail de la fantasy et du fantastique
Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2
(Redirigé depuis Les Visiteurs 2)Pour les articles homonymes, voir Les Visiteurs.
Les Couloirs du temps :
Les Visiteurs 2Le logo original du filmDonnées clés Réalisation Jean-Marie Poiré Scénario Jean-Marie Poiré
Christian ClavierMusique Éric Lévi Acteurs principaux Sociétés de production Gaumont Pays d’origine France Genre comédie fantastique Durée 118 minutes Sortie 1998 Série Les Visiteurs
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 est un film français réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti en 1998. Le cinéaste est également coauteur du scénario avec Christian Clavier.
Suite du film Les Visiteurs, sorti cinq ans plus tôt, l'histoire reprend directement là où celle du premier film s'était arrêtée. Un troisième film, Les Visiteurs : La Révolution, sort en 2016, soit dix-huit ans après la sortie de ce deuxième film.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Le comte Godefroy de Montmirail est enfin parvenu à retourner dans son époque en compagnie, croit-il, de son écuyer Jacquouille la Fripouille, et à éviter l'assassinat de son futur beau-père, le duc Fulbert de Pouille. Mais Jacquouille, ayant découvert et pris plaisir à la vie du xxe siècle, a fait en sorte d'envoyer son descendant, Jacques-Henri Jacquart, au Moyen Âge.
De son côté, Godefroy célèbre son mariage avec Frénégonde. Mais les festivités sont interrompues par l'arrivée de Fulbert de Pouille se plaignant de la disparition subite de ses bijoux. Parmi lesquelles une relique nommée « La dentelette de Sainte-Rolande ». Le voleur en question est Jacquouille. Afin de pouvoir se marier, Godefroy retourne au xxe siècle afin de retrouver la relique.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre : Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2N 1
- Réalisation : Jean-Marie Poiré, assisté de Pascal Chaumeil et Simon Lelouch
- Scénario et dialogues : Christian Clavier et Jean-Marie Poiré
- Storyboard : Fabien Lacaf, Philippe Savoir
- Décors : Hugues Tissandier
- Costumes : Catherine Leterrier
- Photographie : Christophe Beaucarne
- Effets spéciaux : BUF Compagnie et Mac Guff Ligne (Paris)
- Son : Jean-Charles Ruault, Claude Villand, Bernard Le Roux
- Montage : Catherine Kelber et Jean-Marie Poiré
- Musique :
- Musique originale : Éric Lévi
- Musique préexistante : Felix Mendelssohn et les différents auteurs des chansons du mariage
- Production : Christian Clavier, Patrice Ledoux, Jean-Marie Poiré, Igor Sékulic, Alain Terzian
- Sociétés de production : Gaumont, Ciné Comic, France 3 Cinéma, avec la participation de Canal+ et le concours du Conseil général de la Dordogne
- Société de distribution : Gaumont Buena Vista International
- Pays d'origine : France
- Budget : 140 millions de francs (soit environ 28 800 000 euros en 20203)
- Langue originale : français
- Genre : Comédie
- Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - Dolby Digital
- Durée : 118 minutes
- Dates de sortie :
- France :
- Suisse : (Suisse romande) ; (Suisse alémanique)
- Corée du Sud :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Christian Clavier : Jacquouille la Fripouille, l'écuyer de Godefroy / Jacques-Henri Jacquart, descendant de Jacquouille / Prosper le purineur, frère de Jacquouille / Jacquouillet, descendant de Jacquouille sous la Révolution
- Jean Reno : Godefroy de Malfête, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourtdit « le Hardi » / cousin Hubert de Montmirail, descendant de Godefroy et FrénégondeN 2
- Muriel Robin : Frénégonde de Pouille, fille du duc et promise de Godefroy / Béatrice Goulard de Montmirail, descendante de Godefroy et de Frénégonde
- Marie-Anne Chazel : Ginette Sarcley, la SDF qui tombe amoureuse de Jacquouille
- Christian Bujeau : Jean-Pierre Goulard, dentiste et mari de Béatrice
- Pierre Vial : l'enchanteur Eusæbius / Ferdinand Eusèbe, descendant d'Eusæbius
- Jean-Paul Muel : le maréchal des logis Gibon
- Claire Nadeau : Cora de Montmirail, femme d'Hubert de Montmirail
- Christian Pereira : le capitaine Batardet
- Marie Guillard : Philippine de Montmirail, fille d'Hubert et Cora, descendante de Godefroy et Frénégonde
- Philippe Beglia : Gontran de Luigny, dit « Le Buté » / Valéry, descendant de Gontran / le duc de Luigny (en 1793), ancêtre de Valéry et descendant de Gontran
- Didier Bénureau : l'interne Bauvin
- Philippe Morier-Genoud : le frère Ponce
- Élisabeth Margoni : Nicole Lumeau-Péricard
- Jacques Mathou : Bernard Lumeau-Péricard
- Jacques François : MauriceN 3
- Sylvie Joly : Gisèle
- Jean-Luc Caron : Ganelon
- Patrick Burgel : le duc Fulbert de Pouille, père de Frénégonde et ancêtre de Béatrice et Hubert
- Éric Averlant : le frère Raoul
- Armelle : Dame Pétronille, fiancée de Jacquouille
- Franck-Olivier Bonnet : Boniface
- Roger Dumas : maître Valoche
- Philippe Nahon : le gérant de l'Intermarchéque Ginette et Jacquouille saccagent
- Olivier Claverie : le médecin
- Olga Sékulic : Hilda
- Michèle Garcia : Mme Frangin
- Mireille Franchino : Mariette
- Arièle Semenoff : Jacqueline
- Frédéric Baptiste : Freddy
- David Gabison : le maître d'hôtel
- Georges Téran : le chef des pompiers
- Rodolphe Sand : René, un des pompiers
- Laurent Gendron : le pompiste de la station Shell
- Laurence Badie : Odette
- Louba Guertchikoff : la mère d'Odette
- Théophile Sowié : le postier qui est pris pour un sarazin
- Josette Ménard : Mme Legueux
- Jonathan Reyes Jimenez : EddyN 4
- François Gamard : le garagiste Pochard
- Candide Sanchez : Paulo
- Nicolas Blettner : Benoît Lumeau-Péricard, le futur mari de Philippine
- Michel Crémadès : Lucien Remoux, le chanteur au mariage de Philippine et Benoît
- Olivier Clément : Lucien Remoux (voix pour les chansons)
- David Talbot : le noble froussard
- Damien Ferrette : le soldat de l'an II
- Régis Bouquet : un soldat du duc de Luigny
- Frank Chiappinelli : le bourreau
- Vincent Grass : le narrateur
- Jérôme Hardelay et Mélanie Hardelay : Florian et Ondine Goulard, les enfants de Béatrice et Jean-Pierre, Descendances de Godefroy et Frénégonde
- Patrick Massieu : un gendarmeN 5
- Mireille Rufel et Pascale Oudot : assistantes de maître Valoche
- Michel Vivier : le voisin de Mme Legueux
- Christophe Carré : un gueux du village
- Jean-Marie Poiré : le préfet invité au mariage (caméo)N 6
Production[modifier | modifier le code]
Une longue maturation[modifier | modifier le code]
Clavier et Poiré mettent d'abord cette suite de côté pour « prendre le temps, pour réfléchir, pour être persuadés de tenir une deuxième partie qui soit artistiquement valable4 » et s’attellent à deux autres projets. Le premier porte sur une pièce de théâtre anglaise, Out of order de Ray Cooney, qu'ils adaptent sous le titre Panique au Plazza : la pièce, mise en scène par Pierre Mondy, est jouée au Théâtre Marigny en 1996 et Christian Clavier y tient le rôle principal.
Leur deuxième projet est un film avec Gérard Depardieu, alors au sommet de sa gloire : celui-ci, emballé par le succès des Visiteurs, fait part à Clavier et Poiré de son envie de tourner un film avec eux4,5. À la même période, le jeune Thomas Langmann (le fils de Claude Berri) a comme projet une adaptation en film des aventures d'Astérix le Gaulois : il réussit à intéresser Clavier, Poiré et Depardieu6. Ils acceptent puis se rétractent pour tourner un film sans aucun rapport avec Astérix : Les Anges gardiens. Poiré et Clavier co-écrivent le scénario, Poiré réalise le film et Clavier et Depardieu composent un duo jusqu'alors jamais réuni. Au vu de l'énorme réussite des Visiteurs et des deux têtes d'affiches, la production fait confiance à Poiré et lui accorde un budget (converti en euros) de 16 140 000 € (c'est le film français avec le plus gros budget de l'année). Tourné à Hong Kong, en France et en Belgique, cette comédie, dans laquelle Depardieu et Clavier jouent chacun un double rôle, sort en 1995 et est un gros succès, finissant en deuxième place du box-office de l'année avec 5 793 034 entrées.
Choix des acteurs[modifier | modifier le code]
Dans son film précédent, Les Anges gardiens, Jean-Marie Poiré avait ré-employé trois acteurs déjà présents dans Les Visiteurs : Christian Clavier, Arièle Semenoff et Anna Gaylor. Pour cette suite, il réutilise certains seconds rôles vus dans Les Anges gardiens comme Philippe Nahon, Armelle, Laurent Gendron et Rodolphe Sand. Philippe Nahon, rendu célèbre par le film Carne de Gaspar Noé, interprète le gérant de l'Intermarché que saccagent Ginette et Jacquouille. Armelle, alors inconnue du grand public (Caméra Café, la série qui la fera connaître, ne commença qu'en 2001), interprète Dame Pétronille, une habitante du Bourget de Montmirail qui travaille chez le drapier et avec qui Jacquouille essaie apparemment de se fiancer. Laurent Gendron a le petit rôle du pompiste de la station Shell et Rodolphe Sand celui tout aussi court du pompier René.
En 1994, Marie-Anne Chazel joue la pièce Drôle de couple, en compagnie de Clémentine Célarié. Lors d'un dîner d'après spectacle, où étaient présents Jean Reno et Christian Clavier (ce dernier était à l'époque le mari de Marie-Anne Chazel), tous deux annoncent à Michel Crémadès, qui joue un second rôle dans la pièce, avoir songé à lui pour un rôle dans cette suite7 : il joue donc Lucien Remoux, le chanteur au mariage de Philippine et Benoît.
Le principal changement dans la distribution du film est l'absence de Valérie Lemercier dans le rôle de Béatrice de Montmirail (et de Frénégonde). L'actrice, dont la prestation dans le premier film lui avait valu un César, ne s'engage pas dans cette suite car le scénario lui plaît moins que celui du premier : « Alors, pourquoi refaire la même chose en moins bien ? Vous savez, on accepte parfois de faire un film sans trop savoir ce qu'il peut donner. Mais là, franchement, je ne le sentais pas… » déclare-t-elle en 20078. Surtout, elle avait très mal vécu le tournage du premier film, notamment dans ses relations avec Jean-Marie Poiré et Christian Clavier9. Muriel Robin, qui selon Christian Bujeau avait été contactée pour jouer le rôle de Cora10, hérite du double-rôle de Béatrice/Frénégonde tandis que le rôle de Cora, femme du cousin Hubert et mère de sa fille, est confié à Claire Nadeau11. Toujours en 2007, Valérie Lemercier s'exprime sur l'interprétation de Muriel Robin :
« Beaucoup de gens ont critiqué la performance de Muriel Robin, qui a repris le personnage de Béatrice de Montmirail. Mais il aurait fallu tout changer, le nom du personnage, son entourage familial, ses relations, ses tics de langage... pour qu'elle puisse se sentir complètement à l'aise. Un bon comédien éprouve toujours beaucoup de difficultés quand il essaye de se caler sur la performance d'un autre acteur. Et c'est exactement ce qu'on lui avait demandé de faire. »
— Valérie Lemercier, 2007, pour Télérama8.
Quelques années plus tard, Muriel Robin déclare s'être sentie malheureuse sur le tournage, Jean-Marie Poiré, d'après elle, ne la désirant pas, vu qu'elle remplaçait « une personne qu'il aimait ». En 2010, l'actrice confiera ne pas aimer sa propre prestation et dira : « Je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai fait ce film ! »12,13,14.
Équipe technique[modifier | modifier le code]
En plus de son petit rôle, Rodolphe Sand participe au montage du film. Deux ans plus tard, il est l'assistant de Jean-Marie Poiré sur le tournage du remake, Les Visiteurs en Amérique.
Développement[modifier | modifier le code]
Pour la scène du mariage, la production a fait appel à un modiste parisien renommé, Jean Barthet. Celui-ci a donc réalisé un nombre important de chapeaux pour toutes les invitées15,16. La voiture de Mr et Mme de Montmirail n'est plus une Renault Safrane comme dans le premier film, mais une Volkswagen Passat, la marque allemande étant un des sponsors principaux du film.
Tournage[modifier | modifier le code]
Les lieux de tournage du film, tous situés en France, sont les suivants17 :
En Dordogne[modifier | modifier le code]
Le tournage débute le 19 à Beynac-et-Cazenac, dans le département de la Dordogne, aux abords du château de Beynac. Lors de ce premier jour de tournage, il fait, d'après Christian Clavier, « un froid à décorner les bœufs » mais c'est pour lui « extraordinaire de remettre le costume de Jacquouille »20. Le château de Beynac sert de décors pour le château de Godefroy de Montmirail au Moyen Âge. Pourtant, même si la majeure partie du film se déroule à l'époque médiévale, peu de scènes y sont tournées : le lieu est uniquement utilisé pour des scènes d'extérieurs et pour des bouts de scènes se déroulant au bourg proche du château de Montmirail (le reste est tourné en studios ou dans d'autres châteaux). Ainsi, seule une petite partie de la distribution est présente : Christian Clavier, Jean Reno, Muriel Robin, Christian Bujeau, Pierre Vial, Jean-Luc Caron, Éric Averlant, Patrick Burgel et Franck-Olivier Bonnet. Le château de Biron, situé à près de 45 km du château de Beynac, a également servi de décors pour des scènes intérieures.
-
Une des échauguettes.
En région parisienne[modifier | modifier le code]
Michel Crémadès, qui n'a joué que dans une scène du film, raconte son expérience sur le tournage7 :
« Nous tournions la scène du mariage dans le château d'ErmenonvilleN 8, encore plus beau sous un magnifique soleil. En attendant de mettre en boîte la scène du bal des mariés dans ma tenue de crooner, je me retrouvais confortablement assis à côté de Marie-Anne [Chazel] sous un chêne centenaire, à lézarder au soleil, alors que Christian Clavier et Jean Reno, étaient, eux, assis « vulgairement » dans l’herbe. Vu comme ils étaient habillés, ils ne risquaient pas de se salir... J’arborais fièrement ma tenue d’homme orchestre et surtout cette sublime chemise saumon à jabot. On vient enfin nous chercher pour tourner la scène pendant laquelle Clavier et Reno se mettent à jouer avec mon micro. Voyant que Jean-Marie Poiré aimait que les acteurs se « lâchent » dans des improvisations, je rajoutais dans mon texte : « Non mais ça va pas ! Un micro à quatre mille balles ! » Cela amusa beaucoup l’équipe et c’est cette prise qui fut montée. [...] Jean-Marie s’est éclaté à faire pas mal de prises dans tous les axes, c’est un réalisateur qui adore avoir la caméra à l’épaule et qui aime choper des images à l’arrache. Parfois cela donne des faux raccords mais le film est monté tellement « cut »... »
Jean Barthet, le modiste qui a créé les chapeaux des convives du mariages, est présent sur le tournage au château d'Esclimont et fait même plusieurs apparitions dans le film : on le voit dans la scène durant laquelle Cora annonce à sa fille Philippine que son père est vivant, après avoir eu Jacquouille au téléphone15 puis, lors de la fête après le mariage, une première fois furtivement dans un plan, derrière les mariachis puis une seconde fois, en train de danser sur la chanson Scoubidou, massacrée par Jacquouille.
Après 17 semaines, le tournage se termine le .
Les jardins du château de Vaux-le-Vicomte servent de décors à la fin du film pour introduction d'un potentiel 3e film.
-
Le château de Pierrefonds, où ont été tournées les scènes du bûcher de Jacquart et celle du combat de Godefroy contre le Duc de Luigny.
-
La rue Saint-Côme à Luzarches, que traversent Godefroy et Jacquouille, habillés en gendarmes, lorsqu'ils sont accostés par une mère de famille, Mme LegueuxN 9.
-
Le château d'Esclimont, à Saint-Symphorien-le-Château, est dans le film le château de Valéry de Luigny, où se déroule la fête après le mariage.
-
Les ruines du château de Montceaux servent de décors pour la scène finale, à l'époque de la Révolution.
Post-production[modifier | modifier le code]
Alors que diverses interviews, présentations d'affiches et bandes-annonces circulent à la fin de l'année 1997, le montage du film ne prendra fin que peu avant la date de sortie officielle en 199821.
Quelques scènes ont été coupées au montage :
- À l'origine, si Jacquart est condamné par frère Ponce, c'est parce qu'il a brutalisé Pétronille, qui le prenait pour Jacquouille et qui a essayé de l'embrasser. La réplique « Arrêtez-le, il a violenté une malheureuse innocente ! » a ensuite été remplacée en post-production par « Arrêtez-le ! S'il fuit, c'est qu'il se sait coupable ! ».
- Lorsque Jean-Pierre court à travers le bourg avec Jacquouille, il tombe lui aussi sur Pétronille et la pousse sur sa couchette. En fait, celle-ci tente de le séduire entre-temps mais ce passage fut retiré du montage final.
- Juste avant de retourner en 1992 avec Jacquart, Jacquouille se dispute avec son frère Prosper22.
- Béatrice, depuis le bar où elle est à Bourges, téléphone à la maison pour parler à Jean-Pierre, qui ne peut évidemment pas répondre, étant bloqué au Moyen Âge.
- Tandis que Jacquouille l'admire pour avoir récupéré les bijoux, Godefroy montre la relique à Philippine, pour qu'elle la porte lors de son mariage23.
- Sur les remparts de la forteresse de son cousin Amaury, Frénégonde guette l'arrivée de Godefroy24.
- Initialement, la scène du supermarché au début du film était plus longue : Après avoir touché un poisson sur l'étalage, Jacquouille touche un fromage, en mange un bout puis le prend avec lui, puis il essaye divers chapeaux de déguisement et veux en offrir un à Ginette, puis ils jettent les chapeaux sur des gâteaux d'un rayon de pâtisserie, le patron du supermarché dépassé par l'attitude de Jacquouille et Ginette leurs fait comprendre qu'ils devront payer les gâteaux abimés par les chapeaux, Ginette montre au patron une somme d'argent collosale en liasse de billet pour lui faire comprendre qu'ils ont l'argent pour payer, puis le patron appelle Abdel, un vigile du magasin pour qu'il prenne en mains les articles que Jacquouille a touché pour les amener à la caisse car ils ne sont plus vendables pour d'autres clients.
Le film comporte bien plus d'effets spéciaux que le premier volet, surtout en ce qui concerne les déplacements dans le temps. En effet dans Les Visiteurs, les acteurs portaient simplement des masques tandis que seulement deux effets avaient été insérés, pour la transformation de Jacquouille en tas d'excréments et pour le déplacement de Jacquart dont le corps se déformait avant de disparaître.
Le film comporte également quelques faux raccords25 :
- Lorsque Jean-Pierre rétablit le courant dans la maison après que Jacquouille l'a accidentellement coupé, on peut voir le disjoncteur déjà de retour sur la position I puis le doigt ganté de Jean-Pierre appuyer sur O, produisant le bruit caractéristique de la disjonction alors que l'on aurait dû assister à la scène inverse.
- Au moment où Jacquouille sort les bijoux du Duc de Pouille de ses vêtements pour les ranger dans la boîte à cigares, un des plans montrent qu'il pleut dehors. Peu après, lorsque l'écuyer sort de la cuisine, il fait soudain très beau.
- Maurice profite que Godefroy et Jacquouille soient sortis de sa voiture pour descendre fermer la portière arrière, dans le plan suivant, elle est de nouveau ouverte.
- Lorsque Jacquart retire ses chaussures pour montrer les traces de brûlure subies au bûcher, un médecin figure à côté de lui sur les gros plans alors qu'il disparaît sur les plans larges.
Bande Originale[modifier | modifier le code]
- Voices from the past
- Melody for a knight
- Adagio in G minor'
- Jacquart runs away
- Jacquart on the grill
- The stolen jewels
- Concerto in mi minor
- Enae volare mezzo
- Your father is alive
- Melody for a Knight (part 2)
- Melody for a Knight (part 3)
- The corridors of time
- Fight with the Inquisitor
- Melody for a knight (part 4)
- Western in the air
- My beloved
- The revolution
- Run for it
- Adagio in G minor (short version)
- Melody for a Knight (version 5)
- Spell on the duke
- Magic formula 1
- Magic formula 2
- Wake up in 1792
- Battle in the village
- Jacquouille and the cigars
- Jacquouille and the firemen
- La forêt interdite
- Rendez-vous secret
- Chez l'enchanteur
- C'est diablerie
- Les oubliettes
- Filez la laine (Kara-Okay)
Accueil[modifier | modifier le code]
Promotion[modifier | modifier le code]
Avec son budget s'élevant à 140 millions de francs et le succès du premier film, Les Visiteurs 2 bénéficie d'une plus large promotion que ce dernier, et ce dès l'annonce de sa préparation. Pour exemple, en septembre 1996, le magazine Première, consacrant un dossier à Jean Reno, parle déjà du film, alors qu'il n'est encore qu'en projet26.
Au mois d'août 1997, ce que l'on appelait à l'époque un « préfilm-annonce » (la dénomination actuelle serait plutôt un « teaser ») est diffusé27. Aucun acteur ni détail de l'histoire n'y est montré : ce « préfilm-annonce » consiste en un karaoké de la chanson File la laine qui se termine sur un « Okay ! » de Jacquouille28.
La bande-annonce finale, réalisée par Jean-Marie Poiré lui-même, sort au début du mois de décembre 199727. Celle-ci, contrairement au teaser, montre des extraits du film, accompagnés d'une voix-off résumant l'action du premier opus et révélant les enjeux du second :
« Un jour, deux hommes sont venus du passé ; ils venaient d'un temps où l'on croyait encore au diable, aux sortilèges, aux potions magiques. Un seul s'en est retourné, comme l'avait exigé l'enchanteur. L'autre, qui a renvoyé son descendant à sa place, au Moyen Âge, est resté parmi nous : il a ainsi empêché de se refermer les couloirs du temps. Si les couloirs du temps restent béant, alors les pires malédictions s'abattront sur cette terre. »
Les différents acteurs principaux font aussi de nombreuses apparitions télévisuelles à l'approche de la date de sortie du film. Ainsi Jean-Marie Poiré, Marie-Anne Chazel, Muriel Robin, Claire Nadeau, Christian Clavier et Jean Reno étaient les invités d'Arthur dans l'émission Les Enfants de la télé du vendredi 29,27, qui attira d'ailleurs près de 8 600 000 téléspectateurs30. Le dimanche , l'équipe du film est accueillie dans l'émission de Michel Drucker, sur France 227; le soir, Christian Clavier est l'invité du journal de 20 heures de la même chaîne4, tandis que Jean Reno est celui du 19/20 de France 321. Le lendemain, lundi , c'est dans Nulle part ailleurs, sur Canal+ (une des chaînes qui a co-produit le film), que Jean-Marie Poiré, Marie-Anne Chazel et Muriel Robin viennent faire la promotion du film31,27. Le , Marie-Anne Chazel et Christian Clavier reviennent dans Les Enfants de la télé, une semaine après la sortie du film32.
Répliques du film[modifier | modifier le code]
« Je devais aller au golf et je me retrouve en pleine Guerre de Cent Ans ! »
« Oh le fillot ! Il a été changé en boule de merdasse ! »
« — C'est comment c'est chez vous, genre hutte, les murs sont en boue séchée ?
— Inutile madame Goulard on chie sur des truelles ça nous fait des briques »« C'est pas parce que les gars sentent des pieds qu'ils viennent forcément du Moyen-Âge, nous-mêmes à la Gendarmerie nous en avons quelques specimens ils sont bien d'aujourd'hui. »
« Dans la chariotte et silence ! »
Box-office[modifier | modifier le code]
En France, durant de sa première semaine d'exploitation, le film attire 2 655 916 spectateurs et bat ainsi plusieurs records : celui du meilleur premier jour mais aussi d'être millionnaire en trois jours et d'avoir fait la meilleure première semaine en France33.
En tout, le film réalise 8 038 852 entrées en France2. Il est classé 54e film ayant fait le plus d'entrées en France en 201734.
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines France 8 021 698 entrées Belgique 535 805 entrées {{{nb semaine 2}}} Espagne 363 656 entrées {{{nb semaine 3}}} Allemagne 227 285 entrées {{{nb semaine 4}}} Luxembourg 13 145 entrées {{{nb semaine 5}}} Hongrie 20 305 entrées {{{nb semaine 6}}} Islande 2 532 entrées {{{nb semaine 7}}} Pays-Bas 402 entrées {{{nb semaine 8}}} Pologne 13 507 entrées {{{nb semaine 9}}} Roumanie 5 520 entrées {{{nb semaine 10}}} Total mondial 9 245 627 entrées35 2020 {{{nb semaine total}}} Sortie vidéo[modifier | modifier le code]
Le film sort en VHS le 26 novembre 1998, soit 10 mois après la sortie en salles. Une édition remastérisée en Blu-Ray est sortie le [réf. nécessaire].
Autour du film[modifier | modifier le code]
afficherCette section « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Citations », « Autour de... », ou autres, est peut-être inopportune.
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (juillet 2015).- Dans le résumé des Visiteurs, certains passages ont dû être retournés afin d'insérer Muriel Robin à la place de Valérie Lemercier dans les rôles de Frénégonde et Béatrice mais aussi Jérôme et Mélanie Hardelay qui remplacent Yohan et Amandine Boyadjian dans les rôles de Florian et Ondine Goulard (les précédents acteurs étant alors trop grands pour reprendre leurs rôles).
- Christian Clavier incarne dans cet opus un quadruple rôle : Jacquouille la Fripouille et son descendant de l'époque contemporaine Jacques-Henri Jacquart, mais aussi Prosper le purineur, frère de Jacquouille, au Moyen Âge et Jacquouillet en 1793.
- Notons que dans le rôle de Jacquouillet en 1793, Clavier apparaît aux côtés d'un jeune général nommé Bonaparte, ce qui est amusant quand on sait que quatre ans plus tard, Christian Clavier jouera lui-même ce rôle dans la mini-série télévisée historio-biographique Napoléon.
- On note dans le film un nombre important de placements de produit. Certaines marques sont présentes visuellement : Sagem, Smarties, Intermarché, Lustucru, FedEx, Martini, Shell, Avis, Château Haut-Brion, Range Rover, Bosch, Motul, Elf, Vittel ou KFC. D'autres sont citées par les protagonistes : Itineris, Crunch, Pizza Hut, Boucheron, Clairefontaine, Nesquik ou Range Rover.
- La défenestration est souvent mise en avant. Ainsi Godefroy menace de défenestrer le duc de Luigny lorsque celui-ci insulte sa descendance Philippine, Jacquouille défenestre le chef des pompiers en utilisant une lance d'incendie, il défenestre également deux téléviseurs ou encore le frère inquisiteur qui se jette lui-même du haut du château de Montmirail.
- D'après une piste de l'album de la bande originale du film (Wake Up in 1792) et le rôle sous lequel Damien Ferrette est crédité (le soldat de l'an II), l'an II s'étale sur les années 1793 et 1794, Jacquouille et Godefroy arriveraient donc à la période de la seconde Terreur, qui correspond aux années 1793 et 1794.
- Si aucun personnage important du premier volet n'a été retiré, quelques nouveaux personnages ont été créés. Contactée par Jean-Pierre qui refuse de croire que Godefroy n'est pas Hubert de Montmirail, Cora, épouse de ce dernier toujours disparu, fait une apparition, ainsi que leur fille Philippine et Valéry de Luigny, descendant de l'ennemi de Montmirail au Moyen Âge et amant de Cora, au grand désespoir de Godefroy. On constate qu'au premier épisode, Jean-Pierre déclare ne jamais avoir rencontré Hubert avant sa disparition. Il est donc improbable qu'il ait connu sa femme, avec qui il était déjà en conflit, d'après Béatrice, qui ne l'apprécie pas. Il a cependant pu prendre contact avec elle sans la connaître.
- Clavier interprète notamment le rôle de Prosper le Purineur, frère de Jacquouille. Totalement inexistant au premier épisode, il apparaît brièvement dans le second où il est également mentionné par Jacquouille lorsque l'on lui reparle de Jacquart comme de son « frère », un quiproquo déjà présent dans le premier épisode.
- Lors de l'attaque du château par les Bourguignons, c'est la voix de Jean-Marie Poiré qu'on entend donner l'alerte dans la taverne de Duchenaud (cette même taverne à laquelle le père de Jacquouille devait s'y rendre lorsqu'il est tombé dans un étang puis est mort gelé).
- Le commissaire-priseur n'a été nommé maître Valoche qu'en post-production. En effet, dans le scénario, il s'appelle maître Bouloche. De plus, lorsqu'il se présente à Cora, on peut lire sur ses lèvres qu'il dit « Bouloche » et non « Valoche »36.
- Au mariage de Philippine, le groupe interprète la chanson Scoubidou de Sacha Distel.
- Alors qu'il récupère la relique, Godefroy prend Cora par l'épaule et lui glisse tendrement : « Je ne te hais point Cora la querelleuse » sur quoi elle lui répond : « Moi non plus je ne te hais point Hubert ». Une référence à un vers de la pièce Le Cid de Corneille : « Va, je ne te hais point. » une litote signifiant : « Va, je t'aime ». On comprend ainsi la réaction troublée de Cora.
Erreurs[modifier | modifier le code]
- Il semble de prime abord que les deux films ne se passent pas à la même époque du Moyen Âge. En effet, le premier épisode se déroule à l'époque de Louis VI le Gros, alors que le second film semble se dérouler durant la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons, un épisode de la guerre de Cent Ans, soit près de trois siècles d'écart. Une explication possible serait qu'en réalité l'appellation de « Bourguignon » ne soit qu'un sobriquet générique, appliquée ici à un avatar fictif (tout comme le comte de Montmirail, le duc de Luigny n'existe pas) de seigneur de Bourgogne du xiie siècle.
- soit Eudes II, un seigneur pillard (il était en ce temps possible, si ce n'est courant, que des seigneurs rivaux pillent des terres voisines),
- soit Hugues III, son successeur direct, qui lutta contre le comte de Nevers (près de Bourges), puis contre Hugues de Vergy afin de leur faire prêter hommage à sa personne. Hugues III rejoignit en outre les rangs de la Ligue des barons et seigneurs révoltés (1181-1185) contre le roi de France, ligue contrôlant des mercenaires pilleurs du nom de Brabançons. Le roi de France fut contraint d'intervenir dans le but de protéger son vassal Hugues de Vergy, en mettant fin à un véritable siège37. Il soumit militairement et condamna ensuite Hugues III à de lourdes amendes, avant de se montrer magnanime devant le manque de moyens du seigneur.
- On constate que les gens disent « Mes hommages, Madame » à Cora, épouse du disparu Hubert de Montmirail, ce qui n'a jamais été le cas pour Béatrice, qui se fait par ailleurs appeler Madame Goulard dans le second épisode, et non Madame la Comtesse comme dans le premier.
- Le film reprend là où le premier volet s'était arrêté. Les deux films ayant cinq ans d'écart, cette suite présente quelques incohérences par rapport au précédent :
- à la fin du premier volet, Godefroy était assis sur son cheval à l'arrière de Frénégonde. Au début du second, leurs places se sont inversées ;
- Jacquart sort un téléphone portable de sa poche alors que les premiers portables ne sont devenus à la mode en France que vers la fin des années 1990 (à noter que le présent se passe toujours en 1992) ;
- au début du film, Béatrice est couchée dans son lit, qui n'est plus le même que dans le premier volet lorsque Godefroy est venu la réveiller pour qu'elle lui apprenne l'Histoire de France depuis Louis VI ;
- Béatrice mentionne à son mari Jean-Pierre la série X-Files : Aux frontières du réel (qu'il déteste et que leurs enfants adorent) alors que cette série n'a été diffusée en France qu'à partir de 1994, soit un an après sa diffusion américaine (débutée en septembre 1993) ;
- Jean-Pierre et Ginette mentionnent la marque Pizza Hut (humoristiquement prononcée « Pizza Hutte »), alors qu'elle n'était encore que très peu connue sur le marché français en 1992 ;
- à la fin du premier film, Jacquouille fit part à Godefroy de son souhait de s'affranchir de son rôle d'escuyer, se réclamant vouloir devenir un homme libre, alors que paradoxalement dans ce deuxième volet, il désire travailler dur pour Béatrice en échange du gîte et du couvert ;
- dans le premier film, les bijoux du duc de Pouille n'étaient constitués que d'un énorme collier serti. Dans le second, ils comportent en plus un bracelet, des bagues et la fameuse Dent de Sainte Rolande ;
- dans le premier film, le château de Montmirail était situé au sommet d'une colline alors qu'ici, il semble se trouver en plein sur une pente ou parfois même sur un terrain plat avec un étang au bas des murs (au moment où le frère inquisiteur tombe d'une fenêtre) ;
- dans le premier film, le portail de la maison de Béatrice et Jean-Pierre est de couleur grise, alors que dans le second, il a été repeint en bleu. Les pots de fleurs au sommet des pilastres ont disparu. La végétation est sensiblement différente, ainsi que la décoration intérieure de la maison, notamment au bas de l'escalier où la statue a disparu et des rideaux ont été ajoutés. Le plan où l'on voit Béatrice et Ginette entrer dans la maison ne colle pas avec les autres : il y a beaucoup de vent alors que tout est calme juste avant et après. Enfin, et c'est également le cas dans le premier film, l'état de la végétation correspond à celui qu'on pourrait attendre dans la région (Bourges) à la belle saison, or le (date sur le calendrier dans le premier film) est déjà bien en automne ;
- dans la maison, les boiseries du salon ont été éclaircies, le lambris de l’entrée a été changé et le mur jouxtant la cheminée a été repeint en orange (alors qu’il était blanc dans le premier volet) ;
- le réfrigérateur aussi a été changé : il était blanc dans le premier opus, il est marron dans le second ;
- dans le premier film, Béatrice avait une Renault Safrane alors que dans le second, elle a une Volkswagen Passat. C'est pourtant la seule et même voiture dans l'histoire, car elle a toujours un trou dans le toit (provoqué par l'explosion de la Bague du Hardi) ;
- dans le premier film, Jacquouille avait appris à se servir d'un téléphone, lui permettant ainsi de contacter Godefroy depuis le bowling. Pourtant, dans le deuxième film, lorsque Jean-Pierre lui passe Cora, Jacquouille semble découvrir le téléphone sans savoir s'en servir ;
- on peut apercevoir des véhicules encore inexistants en 1992 (date à laquelle est censée se dérouler l'action du film) ;
- lorsque Jacquouille aperçoit la télévision avant de la casser, celle-ci diffuse I Was Born to Love You des Worlds Apart (reprise d'une chanson de Freddie Mercury), alors qu'en 1992, le groupe n'était qu'à ses débuts et était pratiquement inconnu en France, tout comme la génération des boys bands qui n'était encore qu'à ses balbutiements ;
- l'exemplaire du Gault et Millau que tient Gisèle est clairement daté de 1998 (et donc édité en 1997) ;
- l'ensemble des anachronismes est négligeable si l'on admet simplement que la seule erreur est la présence du calendrier « 1992 » dans le premier opus (et que les événements sont donc ultérieurs : 1995 ou 1996) ;
- la temporalité n'est pas logique : Godefroy modifie bien le cours des choses en ne tuant pas son futur beau-père, donc Jacquouille n'a pas pu voler les bijoux du Duc, par conséquent ils ne sont pas censés disparaître dans le passé mais dans le futur au moment où Jacquouille les possède.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Officiellement nommé Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 21, le film est parfois répertorié sous le titre Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps2.
- Uniquement sur une photo, que regarde Philippine lorsque Cora lui annonce que son père est vivant.
- Crédité « L'Homme à la Rover » au générique.
- Le personnage d'Eddy est crédité Dany au générique.
- Celui qui vient chercher Godefroy (en le nommant évidemment Hubert de Montmirail) pour la confrontation à l'hôpital avec Gibon et Jacquart.
- Caméo dans une scène finalement coupée au montage.
- Cette station-service a aussi été l'un des lieux où ont été aperçus les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015, lors de leur cavale.
- C'est en fait une erreur de la part de Michel Crémadès, la scène en question a été tourné dans les jardins du château d'Esclimont, à Saint-Symphorien-le-Château.
- Elle sort de la maison de couleur rouge, à droite de la photo.
Références[modifier | modifier le code]
- « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 » [archive], sur gaumont.fr (consulté le ).
- « Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps » [archive], sur allocine.fr (consulté le ).
- Chiffres de l'inflation en France d'après l'INSEE. Coefficient de transformation de l'euro ou du franc d'une année, en euro ou en franc d'une autre année – Base 1998 [archive] et Base 2015 [archive]. Dernière mise à jour à l'indice de 2020.
- « Ja2 20h : émission du 08 février 1998 » [archive] [vidéo], sur ina.fr, France 2, (consulté le )
- Marie Guichoux, « Le complexe de Jacquouille » [archive], sur Libération, (consulté le )
- Pierre Billard, Astérix et Obélix contre César : l'histoire d'un film, Paris, France Loisirs, , 162 p. (ISBN 2-7441-2366-8).
- Michel Crémadès, « Episode 35 : Les Visiteurs 2 ou les Couloirs du temps... » [archive], sur michel-cremades.over-blog.com, (consulté le) : « Lors d’un dîner d’après spectacle avec Jean Reno, il m’annonçait qu’il avait songé à un rôle pour moi dans le film. »
- Xavier Lacavalerie, « Entretrien avec Valérie Lemercier » [archive], sur www.telerama.fr, Télérama, (consulté le ).
- « Les Visiteurs sur TF1 : pourquoi Valérie Lemercier a-t-elle refusé de jouer dans la suite ? » [archive], sur Allociné, (consulté le ).
- Les Visiteurs 2 revisités, documentaire sur le film.
- (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 » [archive], sur imdb.com [archive] (consulté le ).
- « Muriel Robin : “ Dans Les Visiteurs 2, j'étais à chier ! ” » [archive], sur purepeople.com, (consulté le ).
- « Muriel Robin : “ J'étais nulle dans les Visiteurs ! ” » [archive], sur hellocoton.fr (consulté le ).
- « J'étais à chier dans Les Visiteurs » [archive], sur 7sur7.be, (consulté le ).
- Photo de tournage [archive] [image], tirée de L'album des 2 films.
- Vente Barthet [archive], le (Cornette de Saint-Cyr, Paris) :
- Lot 16 - Chapeau Paille garniture satinet violette [archive] (année 1998, Les Visiteurs 2) ;
- Lot 27 - Chapeau Barthet pour le film Les Visiteurs 2 [archive] (année 1998) : ce chapeau est celui porté par Claire Nadeau dans le film ;
- Lot 28 - Chapeau Barthet pour le film Les Visiteurs 2 (année 1998) (accès abonnés) ;
- Lot 32 - Chapeau Barthet (paille) pour le film Les Visiteurs 2 [archive] (année 1998).
- « Les Visiteurs 2 (1998) » [archive], sur l2tc.com, 2007 à 2015 (consulté le ).
- //www.google.fr/maps/@48.869387,1.799177,3a,90y,348.77h,84.69t/data=!3m4!1e1!3m2!1s88ZRzFeAMw8ZzMkQd3XFgw!2e0?hl=fr" rel="nofollow" class="external text" style="text-decoration: none; color: rgb(51, 102, 187); background: url("/w/resources/src/mediawiki.skinning/images/external-ltr.svg?59558") right center no-repeat; padding-right: 13px;">« 6 Rue des Vignettes : Thoiry, Île-de-France » [archive], sur google.fr/maps, (consulté le ) ; cette vue Street View montre le portail d'accès à la maison utilisée par le tournage.
- (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 » [archive], sur imdb.com (consulté le ).
- Le Journal de Mickey, no 2383, (ISSN 0767-8088).
- « Invité : Jean Reno » [archive] [vidéo], sur ina.fr, France 3, (consulté le ).
- Poiré, Clavier 1998, p. 105
- Poiré, Clavier 1998, p. 128
- Poiré, Clavier 1998, p. 140
- « Les (Viles ?) ERREURS des VISITEURS - Faux Raccord Culte » [archive] sur YouTube.
- Première, septembre 1996, numéro 234 (ISSN 0399-3698)
- Ange-Dominique Bouzet, « Des Visiteurs invisibles. La suite sort aujourd'hui après des mois de secrets. » [archive], sur Libération, (consulté le )
- Bande-annonce de Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps [archive] sur Allociné.
- (en) Les Enfants de la télé [archive] sur l’Internet Movie Database
- Top 100 des audiences de l'année 1998 [archive] sur www.toutelatele.com
- Fiche de Nulle part ailleurs du 09/02/1998 [archive] sur inatheque.ina.fr
- (en) Les Enfants de la télé (20 février 1998) [archive] sur l’Internet Movie Database
- J.B., « Gaumont bat des records en 1997 » [archive], (consulté le ) : « En 1998, Gaumont mise sur Les Couloirs du Temps : Les Visiteurs 2. Avec 2 655 916 spectateurs en une semaine d'exploitation, le film fracasse plusieurs records : meilleur premier jour, millionnaire en trois jours et meilleure première semaine en France. »
- « Les 50 films ayant fait le plus d'entrées en France » (version du 29 septembre 2008 sur l'Internet Archive), sur shin.over-blog.org, .
- https://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=8018 [archive]
- Poiré, Clavier 1998, p. 123
- Jean Richard, dans Les ducs de Bourgogne et la formation du duché du xie au xive siècles, p. 164.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, Album Les Visiteurs et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 : L'album des 2 films, Paris, Denoël, , 144 p. (ISBN 2-207-24705-8)
Vidéographie[modifier | modifier le code]
- Les Visiteurs 2 revisités, documentaire de François-Cyril Géroult, 2005 (Visionner sur YouTube : partie 1 [archive] et partie 2 [archive]):
Intervenants : Jean-Marie Poiré, Jean Reno, Christian Clavier, Didier Bénureau, Christian Bujeau, Théophile SowiéArticles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- Unifrance [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) Internet Movie Database [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Portail du cinéma français
- Portail de l’humour
- Portail de la fantasy et du fantastique
Les Visiteurs : La Révolution
(Redirigé depuis Les Visiteurs 3)Pour les articles homonymes, voir Les Visiteurs.
Les Visiteurs : La RévolutionLogo du film.Données clés Réalisation Jean-Marie Poiré Scénario Jean-Marie Poiré
Christian ClavierActeurs principaux Sociétés de production Gaumont
Ouille Productions
TF1 Films Production
Nexus Factory
Okko ProductionsPays d’origine France
Belgique
République tchèqueGenre Comédie Durée 110 minutes Sortie 2016 Série Les Visiteurs
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Les Visiteurs : La Révolution est un film franco-tchéco-belge réalisé par Jean-Marie Poiré sorti en 2016.
C'est le troisième opus de la trilogie Les Visiteurs ; il fait suite au deuxième volet Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, dix-huit ans après la sortie de celui-ci, en 1998, et vingt-trois ans après celle du premier film, en 1993. En 2001 cependant, un remake franco-américain du premier film intitulé Les Visiteurs en Amérique était sorti (également réalisé par Jean-Marie Poiré).
Seuls trois acteurs des deux films précédents jouent dans ce troisième opus, à savoir Christian Clavier, Jean Reno et Marie-Anne Chazel, mais seuls Reno et Clavier retrouvent leurs personnages respectifs de Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille. Ils sont entourés par de nouveaux protagonistes interprétés par Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud, Ary Abittan, Alex Lutz et Pascal Nzonzi. Comme pour les deux premiers films, Christian Clavier et Jean-Marie Poiré sont les auteurs du scénario.
Tourné d'avril à en République tchèque puis en Belgique, le film est, avec Les Visiteurs en Amérique, le second film de la série à ne pas avoir été réalisé en France.
Pour rentabiliser le film qui a coûté 25 millions d'euros, la production avait besoin d'au moins 5 millions d'entrées au cinéma. Toutefois, avec seulement un peu plus de 2 millions d'entrées le film est un échec commercial, doublé d'un échec critique.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Arrivés en 1793, en pleine Révolution française, Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouille rencontrent Jacquouillet, descendant de Jacquouille et accusateur public, et se retrouvent empêtrés dans la tourmente de la Terreur. Godefroy est confronté à sa descendance de l'époque, qui essaie d'échapper à la Révolution : lui et son écuyer les aident à fuir et tentent de retrouver un descendant de l'Enchanteur pour rentrer à leur époque1. Les deux voyageurs temporels subissent en effet des effets secondaires inquiétants dus aux couloirs du temps non refermés.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : Les Visiteurs : La Révolution
- Titre de travail : Les Visiteurs 3 : La Terreurn 1
- Réalisation : Jean-Marie Poiré
- Scénario : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
- Direction artistique : Marc Vadé
- Décors : Philippe Leveque
- Costumes : Pierre-Jean Larroque
- Photographie : Stéphane Le Parc
- Effets visuels numériques : Compagnie générale des effets visuels (Paris)
- Montage : Philippe Bourgueil
- Musique : Éric Lévi
- Production : Sidonie Dumasn 2 (productrice déléguée), Christian Clavier2, Jean-Marie Poiré, Sylvain Goldbergn 3, Serge de Poucquesn 3, Marc Jenny, Michal Prikryl
- Sociétés de production : Gaumont (production déléguée), Ouille Productions, TF1 Films Production, Nexus Factory3, Okko Productionsn 4
- Société de distribution : Gaumont International
- Budget : 24,75 millions €4,5
- Pays d'origine : France, Belgique et République tchèque
- Langue originale : français
- Genre : comédie
- Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - Dolby Digital
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Christian Clavier : Jacquouille la Fripouille / Jacquouillet / Edmond Jacquart, descendant en 1943
- Jean Reno : Godefroy Amaury de Malfête, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi »
- Franck Dubosc7 : Gonzague de Montmirail n 5 / François de Montmirail, descendant en 1943
- Marie-Anne Chazel : Prune, ascendante de Ginette
- Karin Viard2 : Adélaïde de Montmirail
- Sylvie Testud2 : Charlotte de Robespierre / Geneviève Carraud-Robespierre, descendante en 1943
- Stéphanie Crayencour1 : Victoire-Églantine de Montmirail9
- Ary Abittan2 : Lorenzo Baldini, marquis de Portofino
- Alex Lutz2 : Robert de Montmirail, descendant de Godefroy10
- Pascal Nzonzi : Philibert, compagnon de Prune
- Frédérique Bel : Flore
- Nicolas Vaude : Maximilien de Robespierre
- Christian Hecq1 : Jean-Paul Marat
- Christelle Cornil1 : Simone Marat
- Lorànt Deutsch11 : Jean-Marie Collot d'Herbois
- Mathieu Spinosi : Louis Antoine de Saint-Just
- François Bureloup : Georges Couthon
- Nicolas Lumbreras : Jacques-Nicolas Billaud-Varenne
- Cyril Lecomte : Joseph Fouché
- Alexandre von Sivers1 : Charles Eusèbe, l'apothicaire descendant d'Eusæbius en 1793
- Dimitri Storoge : le commissaire Verdier
- Serge Papagalli12 : le cocher
- Véronique Boulanger : Élise
- Éric De Staercke1 : le duc hollandais
- Patrick Descamps : Louis VI « le Gros », roi de Francen 6
- David Salles : Raoul Ier « le Borgne »
- Annie Grégorio : Honorine
- Götz Otto : le colonel Wurtz
- Urbain Cancelier : le geôlier chef à la prison d'Issoudun
- Jean-Luc Couchard : l'accusateur Legendre
- Guillaume Briat : Robinot
- Joëlle Sevilla : Mme Robinot
- Julie-Marie Parmentier : Norah, la fille d'Eusæbius
- Chantal Pirotte : Catherine Théot
- Elliot Goldberg : Thibaud de Montmirail
- Horatia Taittinger : Marie-Thérèse de Montmirail
- Ryan Brodie : Jacques-Henri Jacquart jeune
- Jib Pocthier : un sans-culottes
- Renaud Capuçon : le violoniste à la prison d'Issoudun
- Thierry Marlair : un bourgeois
- Damien Ferrette : le soldat de l'an II (images du second film)
Production[modifier | modifier le code]
Genèse[modifier | modifier le code]
Dès la sortie des Visiteurs 2, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier pensent à un troisième volet des aventures de Jacquouille et Godefroy mais, sous l'influence de John Hughes, se dirigent vers une adaptation américaine du premier film, ce qui aboutira aux Visiteurs en Amérique (Just Visiting) en 2001, remake dans lequel jouent Christian Clavier et Jean Reno qui reprennent des rôles similaires à ceux de Jacquouille et Godefroy. Ce remake est un échec commercial et fait littéralement plonger les comptes de la Gaumont à sa sortie, alors que ceux-ci avaient déjà été affaiblis par l'échec du film Vatel de Roland Joffé, un autre film français destiné à une carrière internationale13.
Quelque temps après cette désillusion, Christian Clavier avoue que son rôle de Jacquouille appartient désormais à une époque révolue de sa carrière d'acteur ; Jean Reno, quant à lui, confie qu'il redoutait une « suite de trop » ; les deux acteurs abandonnent ainsi le projet d'un troisième opus.
En , Christian Clavier relance le projet en annonçant l'écriture d'un scénario avec Jean-Marie Poiré14. À la même période, Marie-Anne Chazel annonce sa participation au film en cas de continuation du projet.
En , Christian Clavier annonce la fin de l'écriture du scénario15,16.
Développement[modifier | modifier le code]
De même que dans le premier volet de la trilogie, des placements de produits sont opérés, mais dans une bien moindre mesure, l'époque à laquelle se déroule l'intrigue étant moins propice à cette technique. Le placement a lieu principalement lors de l'interrogatoire de Godefroy de Montmirail et de Jacquouille par le tribunal révolutionnaire, seul moment du film où des objets du xxe siècle sont montrés. Il y a notamment les produits de coiffure Franck Provost (bombe de laque pour cheveux) ou Cash Converters (un briquet). Les laques Franck Provost et Cash Converters n'existant pas en 1992 (date à laquelle Jacquouille est censé les avoir volés), ces placements de produits sont finalement des anachronismes.
Choix des acteurs[modifier | modifier le code]
C'est grâce aux organisateurs du Festival international du film policier de Liège que Stéphanie Crayencour a pu rencontrer Jean-Marie Poiré et se voir offrir le rôle de Victoire-Églantine de Montmirail : le réalisateur ayant été le président du jury de l'édition de 2012 du Festival, il a été convié par ses organisateurs au Festival du film historique de Waterloo : « C’est là que nous nous sommes rencontrés. Il m’a regardé bizarrement en me disant que j’avais une tête de moyen-âge. J’ai passé le casting et obtenu le rôle de Victoire-Églantine de Montmirail. J’incarne la sœur de Franck Dubosc et l’épouse d’Ary Abittan. », explique Stéphanie Crayencour9.
D'autres comédiens viennent de la comédie à succès Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, le plus gros succès français de l'année 2014, dans laquelle Christian Clavier tenait le rôle principal : il a ainsi « récupéré » de la distribution Ary Abittan, Pascal Nzonzi, Frédérique Bel et David Salles.
Alors que des comédiens des premier et deuxième films ont plus tard joué dans la série Kaamelottn 7, on retrouve dans ce troisième film des acteurs récurrents de Kaamelott comme Joëlle Sevilla, Guillaume Briat et Serge Papagalli ; de plus, Lorànt Deutsch, Frédérique Bel et même Christian Clavier avait joué dans la série en tant qu'« acteurs invités » ou « guests ».
Les enfants Montmirail sont joués par les jeunes acteurs Elliot Goldberg1, fils du producteur Sylvain Goldberg, et Horatia Taittinger, déjà apparue dans Benoît Brisefer : Les Taxis rouges, dans lequel jouait Jean Reno. Sylvain Goldberg a précisé qu'il n'est pour rien dans la présence de son fils dans le film qui, « parmi d’autres petits garçons, a passé plusieurs étapes de casting… pour finalement être choisi par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier »17.
Fin , dans les émissions C à vous et Touche pas à mon poste !, Jean Reno confirme sa participation au film, indique que le « feu vert » de la Gaumont est encore attendu18.
En , Christian Clavier annonce un tournage pour le printemps 2015 et une possible sortie en 201619 : il confie vouloir laisser la place à « une nouvelle génération d'acteurs20 », et affirme aussi que la composition de la distribution était en cours et que certains partenaires du film à succès Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? se verraient attribuer des rôles21. Il met aussi fin aux rumeurs sur le net en indiquant, que ni Valérie Lemercier, ni Muriel Robin ne seraient présentes au casting, pas plus que Kev Adams, très occupé, à son grand regret22,23.
En , Christian Clavier, lors de la promotion du film Une heure de tranquillité dans l'émission C à vous, annonce le début du tournage des Visiteurs 3 pour avril 201524. Il confirme aussi, à la même période, lors de l'émission de radio Sortez du cadre, animée par Nikos Aliagas, la participation de deux acteurs de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? au film : Ary Abittan25, qui jouait le gendre juif de Christian Clavier, et Pascal Nzonzi, qui jouait André Koffi, le père de Charles, le gendre d'origine ivoirienne.
Dans des interviews accordées à Paris Match et au Parisien, Christian Clavier explique qu'il y aura une « quinzaine de rôles importants » et annonce que Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc font aussi partie du casting2,26. Il annonce aussi qu'il sera coproducteur de ce troisième film26 et que le tournage se déroulera à Prague, en République tchèque2,11, durant onze semaines et à partir du 26, car « grâce à Jean-Claude Decaux, il est devenu impossible de tourner à Paris27,28 ». Quant au casting, les acteurs principaux reprendront leurs rôles : « Il y aura Jean Reno et Marie-Anne Chazel, mais aussi une quinzaine de rôles centraux, avec d’un côté des révolutionnaires et de l’autre des nobles. Le casting sera dans l’esprit de ce que j’ai fait avec Papy fait de la résistance. Nous mélangerons toutes les familles du cinéma français. »
Dans une interview accordée à Allociné lors du festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez en , Franck Dubosc confirme sa participation au film (mais aussi celles de Karin Viard, Sylvie Testud et Ary Abittan) et la période du tournage (censé s'étaler d'avril à ), et dévoile des informations sur son rôle, celui d'« un descendant [de Godefroy] qui choisit de devenir révolutionnaire »7,29,30,31,32,33,34,35,36,37.
En , Lorànt Deutsch, à l'occasion de la promotion du film Un village presque parfait, annonce qu'il fait partie de la distribution des Visiteurs 3 et déclare en être « très fier », considérant le premier film comme un « monument de la comédie française »11. Il précise qu'il doit y jouer le rôle d'un proche de Maximilien de Robespierre, en commentant qu'« il y a des gens qui vont être contents. »11 Au même moment, la venue de Jean-Luc Couchard dans la distribution est annoncée : l'acteur est donc censé retrouver Christian Clavier, qu'il avait déjà rencontré sur le tournage de Babysitting 2 (le précédent film dans lequel Clavier a joué avant Les Visiteurs 3)38.
En , un mois avant le début du tournage, la participation du comédien Serge Papagalli, connu pour son rôle du paysan Guethenoc dans la série Kaamelott, est également citée par plusieurs médias39,12 : dans une interview, celui-ci déclare qu'il a un rôle dans le film, mais qu'il est, à l'époque de l'interview, en pleines négociations12.
En , Valérie Lemercier, qui jouait le rôle de Béatrice de Montmirail dans le premier film, confie sur l'antenne d'Europe 1 ne pas avoir été contactée pour reprendre son rôle dans ce troisième épisode40,41,42. Elle n'avait pas repris son rôle dans le second volet et avait été remplacée par Muriel Robin.
Le , il est également annoncé qu'Alexandre von Sivers rejoint la distribution dans le rôle d'Eusèbe, le descendant de l'enchanteur Eusæbius en 17931. L'enchanteur Eusæbius de 1123 ainsi que Ferdinand Eusèbe, son descendant en 1993, étaient en effet joués dans les deux premiers films par Pierre Vial à la manière des acteurs principaux comme Jean Reno, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Valérie Lemercier et Muriel Robin qui en dehors de leurs personnages du Moyen Âge ou d'une autre époque jouent aussi les descendants ou les ancêtres de ceux-ci dans les différentes époques selon les films (Jean Reno prête ses traits aux descendants de son personnage uniquement à travers les portraits et les photographies, mais ne les incarne pas physiquement). Pierre Vial n'a en effet pas été approché pour reprendre ce rôle car outre le fait qu'il est désormais âgé, au cours de ces dernières années il ne se consacre plus qu'au théâtre et ne joue plus à l'écran.
Repérages[modifier | modifier le code]
En , la production du film réalise des repérages dans les souterrains de la citadelle de Namur, une forteresse très peu utilisée au cinéma43,n 8.
En avril, le journal L'Avenir annonce qu'une partie du tournage est censée se dérouler à Namur, en Belgique : d'après le quotidien, la ville se prépare à accueillir au mois de juin le tournage du film43,44. Alors que des repérages avaient été réalisés en février 2015 dans les souterrains de la citadelle de Namur, c'est finalement au pied de la cathédrale Saint-Aubain et dans la cour d'honneur du Musée des arts décoratifs que sont tournées les quelques scènes devant être tournées à Namur43. Les travaux de restauration du Musée des arts décoratifs (débutés en 2013) sont interrompus durant un mois pour le tournage de quelques scènes dans la cour d'honneur du musée (cette partie du tournage est censée durer une semaine) : tous les frais dus au tournage (le démontage d'une grue et d'un échafaudage situés sur la façade arrière du musée et le retard d'un mois du chantier) sont pris en charge par la production du film43,3. D'après Tanguy Auspert, l'échevin chargé du Patrimoine de Namur, la ville attend « une réponse de l’entrepreneur pour interrompre les travaux. » : l'échevin annonce aussi que le tournage pourrait déclencher quelques problèmes de circulation, une « bonne moitié de la place St-Aubain » devant être bloquée pendant la première quinzaine de juin pour le tournage43,45,46.
D'autres lieux de tournage belges sont cités comme le Palais provincial de Namur44, mais aussi le château de Franc-Waret et le domaine de Ronchinne à Maillen43. Durant toute la durée du tournage à Namur, l'équipe devrait rester installée dans le centre-ville43,44. L'annonce de ce tournage en Belgique révèle que le film est cette fois-ci une co-production entre la France et la Belgique (alors que les deux premiers volets étaient seulement français) : la société belge Nexus Factory fait partie de la production et la distribution compte de nombreux acteurs belges comme Jean-Luc Couchard, Stéphanie Crayencour, Christelle Cornil, Christian Hecq, Éric De Staercke, Alexandre von Sivers et le jeune Elliot Goldberg1. La co-production franco-belge est probablement motivée par la tax shelter belge, une niche fiscale destinée à encourager l'investissement dans des œuvres cinématographiques par les sociétés belges soumises à l'impôt1.
Tournage[modifier | modifier le code]
Bien que le film soit censé se dérouler en France, notamment à Paris, il a été tourné en Belgique47 et en République tchèque : d'après Christian Clavier, la ville de Prague, qui sert de décor pour les scènes parisiennes, est une « ville baroque, qui ressemble beaucoup plus au Paris du xviiie siècle que Paris lui-même48 ».
Les lieux de tournage du film sont :
République tchèque (avril-juin 2015)[modifier | modifier le code]
Christian Clavier avait annoncé le début du tournage pour le 2 : c'est finalement le qu'il commence et quelques jours plus tard, le , Christian Clavier, via son compte Twitter, poste « Le tournage des Visiteurs 3 débute aujourd'hui : on va se marrer49 !!! ».
Le , un journal local de Kutná Hora publie un communiqué pour avertir la population des diverses fermetures de route et autres déviations mises en place pour le tournage : cet article est agrémenté de photos de tournage (avec notamment la construction des décors) dont trois montrant une enseigne d'un apothicaire nommé Eusèben 9, qui est probablement le descendant d'Eusæbius50.
Le , une autre série de photos prises lors du tournage à Kutná Hora en République tchèque est diffusée : on peut voir de nombreux figurants en costumes de la fin du xviiie siècle mais aussi l'acteur Jib Pocthier en sans-culottes et le réalisateur du film, Jean-Marie Poiré, surveillant le travail d'un cadreur51,52. Parallèlement, la première photo de Jacquouille et Godefroy est diffusée sur Internet.
Le , Christian Clavier publie sur Twitter une photo le montrant avec Jean Reno, en compagnie du premier vice-président (et ministre des Finances) tchèque, Andrej Babiš en commentant : « Les Tchèques sont des plus accueillants53 » Andrej Babiš relaie cette photo en disant être en compagnie d’« Astérix et Léonn 10 »54,55,56. Le lendemain, Extrafilms Castingová Agentura, la société chargée du casting des figurants tchèques publie un avertissement rappelant que la production désire ne pas voir de photos du tournage circuler sur les réseaux sociaux57 !
Après Clavier, et ce durant tout le tournage, plusieurs acteurs publieront des photos d'eux sur le tournage : le premier étant Ary Abittan qui, le , poste une photo de tournage montrant Christian Clavier et lui, respectivement dans leur costume de Jacquouille et du marquis de Cheneviette58.
Le , Jib Pocthier publie une photo de tournage où il est entouré de Marie-Anne Chazel et Pascal Nzonzi, tous dans leurs costumes révolutionnaires59.
Belgique (juin 2015)[modifier | modifier le code]
Le tournage en Belgique débute le . Il s'y déroule dans un premier temps à Bruxelles, dans la rue aux Laines, précisément dans l'hôtel de Lannoy, un hôtel particulier du xviiie siècle. Jusqu'au , l'équipe y tourne des scènes avec Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Stéphanie Crayencour, Ary Abittan, Frédérique Bel, Pascal Nzonzi et Annie Grégorio. Ensuite, à partir du et jusqu'au , le tournage se déroule à Namur, dans le centre-ville (palais provincial, place Saint-Aubain, ainsi qu'à l'hôtel de Groesbeeck de Croix, rue Joseph Saintraint) et à Fernelmont (Château de Franc-Waret)60. Il se poursuit au château d'Attre dans la commune de Brugelette, à Saint-Georges (Château de Warfusée) et Maillen (château de Ronchinne), où il s'achève le .
Post-production[modifier | modifier le code]
La post-production, tout comme la pré-production et une partie du tournage du film, a lieu en Belgique, Jean-Marie Poiré résidant à Bruxelles48.
Bande originale[modifier | modifier le code]
afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2016).Éric Lévi, qui a déjà composé la musique des Visiteurs et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, est aussi le compositeur de la musique originale de ce troisième volet. Il a imaginé de nouvelles compositions, mais a également arrangé des morceaux tirés des films précédents.
No Titre Durée 1. Voices from the Past 2. Trumpet Call 3. Mélodie pour un CHEVALIER 4. Dies irae 5. Les Oubliettes 6. Le Règne de la Terreur 7. Les Condamnés 8. Le Duc à la guillotine 9. L'Évasion de Godefroy 10. La Prière de Godefroy 11. Fuyons ! 12. Jacouillet au château 13. Caleche Conversation 14. Gonzague aux anges 15. Les Montmirail en danger 16. Beautiful Flore 17. La Tirade de Gonzague 18. La Mère de Dieu 19. Adieu Gonzague 20. Adagio 21. Jacouillet chez Gonzague 22. Mendelssohn 23. Chez l'enchanteur 24. A moi la garde 25. The Stolen Jewels 26. Le Drapeau des Germains 27. C'est diablerie 28. Capitaine François - 6M12 29. Le Roi 30. Le Convoi et la Sorcière 31. Enae Volare Mezzo (générique de fin) Accueil[modifier | modifier le code]
Le , Allociné dévoile la date de la sortie du film en France : le 6,n 11. Le lendemain, c'est la RTBF qui annonce la date de sortie belge : le 61, soit deux semaines avant la sortie française.
Promotion[modifier | modifier le code]
Lors du tournage[modifier | modifier le code]
À la fin du mois d', tandis que le tournage vient de commencer en République tchèque, la Gaumont dévoile sous forme d'un arbre généalogique les différents protagonistes de ce 3e film et les acteurs les interprétant : on découvre notamment que Maximilien de Robespierre (dont la présence dans le film avait été évoquée par Jean Reno dès la pré-production18) est joué par Nicolas Vaude, que Marie-Anne Chazel n'interprète plus Ginette, mais un personnage dénommé Prune et que Franck Dubosc joue Gonzague de Montmirail, un personnage déjà mentionné par Béatrice dans le premier film et visible sur un portrait, dans lequel il possédait les traits de Jean Reno62. Cet arbre généalogique est accompagné d'un synopsis du film62.
Le , une équipe de TF1 est présente lors du tournage à Namur : elle assiste au tournage de plusieurs scènes au Musée des Arts décoratifs et réalise des interviews de Karin Viard, Marie-Anne Chazel, Alex Lutz, Ary Abittan, Jean Reno et Christian Clavier. Le reportage est ensuite diffusé deux jours plus tard dans le journal de 13 heures de TF163.
Au Festival de Cannes[modifier | modifier le code]
La première promotion officielle du film a lieu en : Christian Clavier, Jean Reno, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc, Alex Lutz, Ary Abittan et Jean-Marie Poiré mettent en pause le tournage pour se rendre à la 68e édition du festival de Cannes. Les acteurs apparaissent dans l'émission du Grand Journal de Cannes du , dont une partie est entièrement consacrée au film64,65 et dévoilent la première bande-annonce du film, montée à partir des rushs des deux premières semaines de tournage, ainsi que des photos montrant les acteurs présents sur le plateau dans leur costume de tournage. Ils viennent également pour rencontrer de nombreux distributeurs étrangers, qui ont déjà acheté le film avant même qu'il ne soit terminé66.
Avant la sortie du film[modifier | modifier le code]
Le , les premiers visuels officiels sont dévoilés lors du congrès de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Il s'agit de quatre pré-affiches présentant chacune un duo d'acteurs : Christian Clavier et Jean Reno, Franck Dubosc et Frédérique Bel, Christian Clavier et Sylvie Testud et enfin Ary Abittan et Alex Lutz. Le lendemain, Christian Clavier, Jean Reno et Jean-Marie Poiré présentent un extrait de trois minutes du film à la presse lors du même congrès.
À l'approche de la sortie du film, la promotion se fait de plus en plus importante. Ainsi, début un premier aperçu est diffusé au cinéma, montrant les acteurs principaux du film, avec Jacquouille jouant avec un interrupteur en reprenant la réplique du premier film « Jour ! ... Nuit ! » en fond sonore. Ce teaser est ensuite dévoilé le sur Internet par Allociné et la page Facebook officielle du film. Le , l'affiche officielle est dévoilée : Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Karin Viard, Alex Lutz, Ary Abittan, Sylvie Testud, Pascal Nzonzi et Marie-Anne Chazel sont présents dessus ; Jacquouille est porté par Godefroy sur ses épaules, probable référence à une scène culte de La Grande Vadrouille (1966). Bien que présent sur l'affiche, Pascal Nzonzi n'est pas mentionné en tête d'affiche, mais en bas : ceci provoque une légère polémique, certains y voyant un racisme de la part des distributeurs67. Le , Jean Reno est accueilli par la station de radio RTL.
Le , veille de la sortie, une émission spéciale des Enfants de la télé (tournée en ) a lieu avec la quasi-totalité du casting principal. Quatre extraits ainsi qu'un bêtisier du film sont diffusés.
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Les Visiteurs : La RévolutionScore cumulé Site Note Allociné 68 Compilation des critiques Périodique Note En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 16 titres de presse68.
La presse n'est pas autorisée à voir le film en avant-première par crainte des mauvaises critiques, les deux seules projections de presse étant réservées à une partie des médias télé et radio, jugés moins critiques69.
La presse, déçue par la bande-annonce, étrille le film à sa sortie, le jugeant « laborieux », « moyen », et « daté »70.
Pour Patrick Laurent, journaliste à La Dernière Heure « ce troisième opus se révèle quand même nettement plus agréable à suivre que les deux précédents »71.
Mais selon Mathilde Cesbron, journaliste au Point, le film « n'est rien d'autre qu'une soupelette fade et démodée, dont même dame Ginette ne voudrait pas », avec une intrigue a minima, de l'humour au rabais, une critique sociale inexistante, un Jean Reno inexistant et un Christian Clavier qui surjoue72. Pour Le Figaro, « Jean Reno, avec son œil de poisson mort, est en apnée. »73 Pour Marianne, « Cela ne fera rire que les enfants, et encore, ceux qui ont mauvais goût. »69.
Selon Causeur, le choix de retenir la Terreur parmi les différentes phases de la Révolution, avec le rappel dérangeant de ses excès, pourrait passer comme une critique de cette même Révolution, à contre-courant de l'opinion74.
Les spectateurs accueillent également très froidement le film, avec une note de 1,6/5 pour 4 700 avis environ sur Allociné75.
Box-office[modifier | modifier le code]
L'objectif des producteurs est d'atteindre 5 millions d'entrées76.
Lors de son premier jour d'exploitation, Les Visiteurs : La Révolution totalise 190 271 entrées, ce qui en fait le deuxième meilleur démarrage depuis le début de l'année 2016 pour un film français après Les Tuche 2 : Le Rêve américain77,78,79, malgré un démarrage à Paris (2 189 entrées sur 25 copies) en deçà du second volet (6 164 entrées à la même période), mais qui lui permet de prendre la tête du box-office le jour de sa sortie80,81.
Pour son premier week-end à l'affiche, le film prend la première place du box-office avec 940 584 entrées82, faisant mieux que le premier volet (438 263 entrées en 1993), mais moins bien que le second volet (2 068 693 entrées en 1998)83. Ce démarrage est considéré comme correct, mais pas exceptionnel, pour un film très attendu dans les régions où il a très bien marché dans les complexes84.
Pour sa première semaine d'exploitation en France, le film prend la première place du box-office avec 1 150 047 entrées85. Il fait mieux que Les Visiteurs (1993), avec 518 997 entrées, mais moins bien que Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), avec 2 655 916 entrées86. En plus de cela, il fait mieux que Les Visiteurs en Amérique, avec 558 531 entrées87.
Avec un peu plus de 2 millions d'entrées cumulés en sept semaines, il est considéré comme un échec commercial qui peut s'expliquer par une rentabilité — assez faible — de 58%88 par rapport aux Tuche 2 et par le fait que Jean Reno (selon le site leboxofficepourlesnuls) « n'est plus aussi bankable » 89,[source insuffisante].
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines France 2 200 452 entrées88 7 Mondial 18 549 352 $90 8 Exploitation à l'étranger[modifier | modifier le code]
Alors en plein tournage, le film commence à être acheté par de nombreux distributeurs étrangers : seulement un mois après le début du tournage, il est déjà vendu à des distributeurs du Benelux (Paradiso Filmed Entertainment), d'Espagne (A Contracorriente Films), de Suisse (JMH Distributions), de Grèce (Odeon), de Chine (HGC Entertainment), du Moyen-Orient (Four Star), de Turquie (Outsider Films), du Portugal (Outsider Films), de Hongrie (Freeman Films) et de la communauté des États indépendants (Luxor Entertainment)66.
Analyse[modifier | modifier le code]
Erreurs et incohérences[modifier | modifier le code]
Incohérences avec les autres films de la série[modifier | modifier le code]
afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2020).Arrivant longtemps après Les Visiteurs (1993) et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), et bien que toujours écrit par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, le troisième film compte plusieurs erreurs de continuité avec les précédents films, contredisant des éléments disséminés dans le premier film notamment. Ainsi, dans ce volet, Jacquouille dit que sa mère s'appelait Gertrude, alors que dans le premier opus, il déclarait qu'elle se nommait Gwendoline, au cours d'un monologue fameux sur les morts atroces de ses parents.
La scène finale, où les deux principaux protagonistes sont propulsés en 1943 en pleine Seconde Guerre mondiale, amène plusieurs erreurs. On y aperçoit le jeune Jacques-Henri Jacquart[réf. nécessaire], âgé d'une dizaine d'années, ce qui laisse à penser qu'il serait né au tout début des années 1930 : il devrait être sexagénaire dans le premier opus, or, l'intrigue générale censée se passer en 1992 nous présente ce personnage âgé d'à peine quarante ans, Christian Clavier étant né en 1952[pertinence contestée], ce qui rend donc totalement impossible le fait que sa naissance ait eu lieu avant les années 1950 et que, par conséquent, il ait vécu lors de la Seconde Guerre mondiale. Une solution peut être que le jeune Jacques-Henri Jacquart de 1942 est le père de celui de 1992 (Edmond en serait donc le grand-père).
L'histoire du château de Montmirail telle qu'elle est présentée dans ce troisième film va également à l'encontre des éléments apportés par le premier. Dans le premier opus, Béatrice de Montmirail déclare qu'elle a passé son enfance au château familial, et quand Godefroy lui demande quel est le propriétaire des lieux en 1992, elle lui répond que c'est Jacques-Henri Jacquart[réf. nécessaire], descendant des anciens métayers, qui a racheté le château à son père, par ailleurs mort en 1981 : le château a donc été acquis par Jacques-Henri Jacquart, à la fin du xxe siècle. Dans ce troisième film, on découvre que Jacquouillet a pris possession du château sous la Révolution, puis que le château semble être resté dans la famille de Jacquouille, montré comme appartenant à Edmond Jacquart lors de la Seconde Guerre mondiale, sans aucune autre explication. Une explication peut être que les Montmirail et Jacquart se sont mutuellement racheté le château à plusieurs intervalles.
Il y a aussi quelques inexactitudes chronologiques dans la représentation du château de Montmirail. Lors du premier opus, on apprend par Béatrice que le bâtiment est d'apparence Renaissance depuis le Directoire, période politique qui s'étend de 1795 à 1799. Or, bien que l'intrigue se déroule en 1793, soit deux ans auparavant, le château présente déjà un aspect Renaissance. Et lorsque Godefroy et Jacquouille sont propulsés en 1943, le château est présenté sous sa forme médiévale.
Les bijoux du duc de Pouille qu'avait Godefroy à la fin du film les couloirs du temps, ne sont plus apparus.
Anachronismes verbaux[modifier | modifier le code]
Comme pour les deux premiers films, quelques erreurs de vocabulaire ou historiques apparaissent :
- Prune (ascendante de Ginette) prononce le mot « raciste ». Or ce mot fut utilisé pour la première fois par Gaston Méry, en 1894, soit 101 ans plus tard, par rapport à l'année où se déroule l'histoire.[réf. nécessaire]
- Godefroy se donne pour mission d'aller « libérer le Dauphin de France » Louis XVII, alors que le titre de dauphin de France n'a été donné systématiquement aux fils aînés des Rois de France qu'à partir de 1350, soit longtemps après l'époque de Godefroy né au xie siècle.
- Robert de Montmirail (Alex Lutz) utilise l'expression « armé comme un terroriste » pour dénoncer le fait que Jacquouille, censé incarner un marchand de vin, emporte une brassée d'armes à bord de leur berline pour Paris : le mot « terroriste » est anachronique, car il a été utilisé pour la première fois en (soit un an après les événements du film), pour désigner la doctrine des partisans de la Terreur, exercée par les révolutionnaires alors au pouvoir.
- Lorsque la famille Montmirail rentre dans Paris, leur cocher (Serge Papagalli) décide de les abandonner et leur demande de débarrasser leur « barda ». Or, ce mot d'origine arabe n'a commencé à être utilisé en France qu'à partir de 1830 (soit 37 ans après le déroulement de l'histoire), d'abord par l'armée française pour désigner l'équipement, avant de se diffuser progressivement dans le langage courant91.
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Nicolas Vaude, l'interprète de Robespierre, n'en est pas à son premier film sur la Révolution française puisqu'il a joué le rôle de Jacques-Louis David dans le téléfilm Une femme dans la Révolution. Dans ce même téléfilm, le rôle de Robespierre était tenu par Alex Lutz.
Présence de personnages historiques[modifier | modifier le code]
Alors que seulement trois personnages historiques étaient présents dans les deux premiers films (le roi de France Louis VI le Gros, le roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc et le jeune Napoléon Bonaparte), ce sont une dizaine de personnes ayant réellement existé qui se retrouvent dans ce troisième film :
-
Portrait présumé de Georges Couthon
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le film se nomme Les Visiteurs : La Terreur dès le début du projet, puis lors du tournage et enfin au début de la promotion, pour finalement changer de titre à la fin de 2015.
- Directrice générale de la Gaumont.
- Créateurs de la société de production belge Nexus Factory.
- Okko Productions est une société de production basée en République tchèqueet qui a aussi produit la série Napoléon, dans laquelle Christian Clavier avait le rôle-titre.
- Franck Dubosc résume le personnage qu'il joue comme un noble « a préféré aller du côté des révolutionnaires plutôt que de fuir8 ».
- Le roi Louis VI « le Gros » est interprété par Didier Pain dans le premier film en 1993.
- Comme Christian Bujeau, Didier Bénureau, Claire Nadeau, Philippe Morier-Genoud, Philippe Nahon, Josée Drevon et aussi Christian Clavier.
- Arnaud Gavroy, l'échevin de la citadelle de Namur, regrette que la citadelle ne soit pas assez valorisée : « Il y a bien eu quelques émissions de télévision mais c’est tout. Depuis le temps, avec le festival du film, ils sont pourtant un paquet à être passé par ici mais il n’y a pas eu beaucoup de demandes. C’est le signe que le lieu n’est pas encore assez valorisé. » [1] [archive]
- La devanture porte les inscriptions suivantes : « Apothicaire - Maison fondée en 1580 - Eusèbe, de père en fils ». [2] [archive]
- Christian Clavier joua le personnage d'Astérix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat et Jean Reno celui de Léon dans Léon de Luc Besson.
- Les Visiteurs en Amérique, remake du premier film, était sorti aux États-Unisun 6 avril (2001).
Références[modifier | modifier le code]
- M. V., « Les Visiteurs 3 seront belges, okay ! » [archive], sur dhnet.be, (consulté le )
- Gilles Bensimon, « Christian Clavier: rôles sur mesure pour 2015 » [archive], sur parismatch.com, (consulté le )
- Hugues Van Peel, « Cinéma: Les Visiteurs 3 en tournage à Namur en juin » [archive], sur rtbf.be, (consulté le )
- Frédéric Mignard, « Les Visiteurs 3, gros budget mais raisonnable » [archive], sur avoir-alire.com, (consulté le ) : « Alors que l’on découvrait un peu plus tôt cette semaine le nouveau casting des Visiteurs 3 [...], c’est au tour du budget d’être dévoilé. Le Film français annonce un budget cossu de 24,75M d’euros, une somme à la hauteur de l’événement. »
- « Les 10 plus gros budgets du cinéma français en 2015 » [archive], sur destinationcine.com, (consulté le )
- G.M, « Les Visiteurs ont une date de sortie » [archive], (consulté le )
- [vidéo] Brigitte Baronnet (Allociné), « Bis : Kad Merad et Franck Dubosc à Vrai ou faux » [archive], sur allocine.fr, (consulté le )
- Franck Dubosc : « Les Visiteurs ? J’ai le trac ! » [archive], Europe 1.
- « Du Festival international du film policier de Liège... aux Visiteurs 3! » [archive], sur lameuse.be, (consulté le )
- Alex Lutz, cynique et noble pour Les Visiteurs 3 ! [archive] sur Allociné.
- « Lorànt Deutsch, révolutionnaire pour Les Visiteurs 3 » [archive], sur cineplus.fr, Canal+, (consulté le )
- « Serge Papagalli : « La limite de l’humour est celle de l’humoriste ! » » [archive], sur gresivaudan-magazine.fr, (consulté le )
- AFP, « L'Amérique accueille mal Les Visiteurs » [archive], sur lalibre.be, (consulté le ) : « Comme l'an dernier, Vatel avait plombé les comptes de la société, cette fois, c'est un autre développement international qui obscurcit l'horizon de Gaumont »
- « Les Visiteurs 3 : Christian Clavier et Jean Reno rempilent ! » [archive], sur allociné.fr, (consulté le )
- « Les Visiteurs 3 : La Terreur : le scénario est achevé assure Christian Clavier » [archive], sur lexpress.fr, (consulté le )
- Benoit P., « Les Visiteurs 3 : Le scénario est bouclé ! » [archive], melty.fr, 31 mars 2014.
- « Smells like Nexus Spirit » [archive], sur cinevox.be, (consulté le ) : « Je n’y suis pour rien, mon fils a été repéré par Coralie, la directrice de casting, et, parmi d’autres petits garçons, a passé plusieurs étapes de casting… pour finalement être choisi par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier. Je suis super heureux pour lui car il va vivre une formidable expérience. »
- [vidéo] « Jean Reno : du nouveau sur Les Visiteurs 3 », C à vous, 31 mars 2014 [archive] sur YouTube
- Maximilien Pierrette, « Les Visiteurs 3 : Christian Clavier annonce un tournage en 2015 » [archive], sur allocine.fr, (consulté le )
- [vidéo] Christian Clavier : « Les Visiteurs 3 arrivent... » [archive] sur YouTube
- « Les Visiteurs 3 : Le film sortira en 2016 ! » [archive], sur melty.fr, (consulté le )
- « Kev Adams dans Les Visiteurs 3 ? » [archive], sur lalibre.be, (consulté le )
- [vidéo] « Christian Clavier dévoile Les Visiteurs 3 » [archive], sur allocine.fr, (consulté le )
- « Clavier balance des infos sur Les Visiteurs 3 » [archive], sur dhnet.be (consulté le )
- « Ary Abittan dans Les Visiteurs 3 » [archive], sur rtbf.be, (consulté le )
- Alain Grasset, « Christian Clavier : « Ce Bon Dieu est une bénédiction» » [archive], sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Christian Clavier, visiteur du rire » [archive], sur arcinfo.ch, (consulté le )
- « Tournage en avril 2015 des Visiteurs 4 : La Terreur » [archive], sur destinationcine.com, (consulté le )
- Aros, « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc dévoile le casting » [archive], sur booska-p.com, (consulté le )
- « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc, Sylvie Testud, Ary Abittan et Karin Viard au casting » [archive], sur premiere.fr, (consulté le )
- « Karin Viard et Franck Dubosc dans les Visiteurs 3 » [archive], sur lecarredesmedias.fr, (consulté le )
- Alexandra Reydellet, « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc et d’autres acteurs participent » [archive], sur sixactualites.fr, (consulté le )
- Brigitte Baronnet, « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc et Karin Viard au casting ! » [archive], sur allocine.fr, (consulté le )
- Aurelie C., « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc rejoint le casting et fait des révélations (Vidéo) » [archive], sur Non Stop People, (consulté le)
- Anne Demoulin, « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc, Sylvie Testud et Karin Viard au casting » [archive], sur 20minutes.fr (consulté le )
- L.P., « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc, Sylvie Testud, Karin Viard… : le casting dévoilé ! » [archive], sur http://www.public.fr, (consulté le)
- « Les Visiteurs 3 : Franck Dubosc rejoint le casting » [archive], sur http://www.sudouest.fr (consulté le )
- Y.B., « Jean-Luc Couchard jouera dans Les Visiteurs 3 » [archive], sur lameuse.be, (consulté le )
- Franck Grassaud, « L'humoriste dauphinois Serge Papagalli dans Les Alpes sur un plateau » [archive], sur france3-regions.fr, (consulté le )
- Guillaume Facon, « Valérie Lemercier : « Personne ne m'a approchée pour jouer Trierweiler » » [archive], sur Le Figaro, (consulté le )
- Gael Brulin, « Valérie Lemercier n'aurait pas été intéressée pour jouer Valérie Trierweiler au cinéma » [archive], sur 24matins.fr, (consulté le )
- « Valérie Lemercier retourne sur scène, mais pas dans la peau de Trierweiler ! » [archive], sur staragora.com, (consulté le )
- Bertrand Lani, « Mortecouille ! Les Visiteurs 3 se tournera à Namur » [archive], sur L'Avenir, (consulté le )
- « Le film Les Visiteurs 3 se tournera à Namur, dès juin prochain » [archive], sur lameuse.be, (consulté le )
- « Jacquouille et Godefroy débarquent bientôt à Namur, la ville accueille le tournage des Visiteurs 3 » [archive], sur rtl.be, (consulté le )
- N. D., « Le tournage des Visiteurs 3 se déroulera à Namur » [archive], sur cinetelerevue.be, (consulté le )
- Générique de fin
- J. E., « Christian Clavier : “Nous préparons Les Visiteurs en Belgique” » [archive], sur cinetelerevue.be, (consulté le )
- Tweet de Christian Clavier, 20 avril 2015 [archive] sur Twitter (consulté le 27 avril 2015).
- (cs) Irena Blahníková, « Obrazem: V Kutné Hoře se natáčí třetí Navštěvníci, pozor na uzavírky » [archive], sur kutnohorsky.denik.cz, (consulté le)
- (cs) « Obrazem: V Kutné Hoře Pokračuje Natáčení Třetího Dílu Návštěvníků » [archive], sur kutnohorskelisty.cz, (consulté le )
- Les Visiteurs 3 : premières photos [archive] sur cinecomedies.com (consulté le 27 avril 2015)
- Tweet de Christian Clavier, 26 avril 2015 [archive] sur Twitter.
- Tweet d' Andrej Babiš, 26 avril 2015 [archive] sur Twitter.
- (cs) « Andrej Babiš prý slavil na ambasádě USA. A zveřejnil toto foto » [archive], sur parlamentnilisty.cz, (consulté le )
- (cs) « Babiš propadl selfiemanii: Je turista, nebo ministr? » [archive], sur blesk.cz, (consulté le )
- Avertissement de Extrafilms - castingová agentura [archive] sur Facebook.
- Photo postée par Ary Abittan [archive] sur Instagram.
- Tweet de Jib Pocthier [archive] sur Twitter.
- Les Visiteurs 3 : découvrez les premières scènes inédites tournées à Namur [archive], sudinfo.be, .
- « Les Visiteurs 3 prévus pour 2016 » [archive], sur RTBF, (consulté le ).
- Frédéric Mignard, « Les Visiteurs 3 présente la généalogie de Christian Clavier et Jean Reno » [archive], sur avoir-alire.com, (consulté le)
- « Les Visiteurs 3 : découvrez les premières images du tournage » [archive], sur lci.tf1.fr, (consulté le )
- Élisabeth Perrin, « Antoine de Caunes : “Cannes incite plus à la déconne” » [archive], sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le )
- Tweet du compte officiel du Grand Journal [archive] sur Twitter
- (en) Melanie Goodfellow, « The Visitors: Bastille Day scores sales for Gaumont » [archive], sur screendaily.com, (consulté le )
- Laura Terrazas, « Pourquoi Pascal NZonzi n’apparaît pas sur l’affiche des Visiteurs 3 » [archive], sur toutlecine.challenges.fr, Challenges, (consulté le).
- « Les Visiteurs : La Révolution - critiques presse » [archive], sur Allociné (consulté le ).
- Laurent Nunez et Édouard Bourdin, « Les Visiteurs 3, rendez-vous manqué » [archive], sur marianne.net,
- Magali Rangin, « Les Visiteurs 3 : les critiques ont un avis tranché » [archive], sur bfmtv.com,
- Hélène Pagesy, « Les Visiteurs 3 : «rien de révolutionnaire» pour les premières critiques », Le Figaro, (lire en ligne [archive] , consulté le).
- « Les Visiteurs 3 jugé “très moyen” et "“pas marrant” par la critique » [archive], sur lepoint.fr,
- « Les Visiteurs 3 : quelle merdasse ! » [archive]
- https://www.causeur.fr/les-visiteurs-revolution-poire-clavier-robespierre-37889 [archive]
- Les Visiteurs : La Révolution [archive] sur Allociné.
- Alain Grasset, « « Les Visiteurs » approchent le million d’entrées en France » [archive], sur leparisien.fr,
- [3] [archive]
- [4] [archive]
- [5] [archive]
- [6] [archive]
- [7] [archive]
- « Les Visiteurs: La Révolution » [archive], sur jpbox-office.com (consulté le )
- « Les Visiteurs (franchise) » [archive], sur jpbox-office.com (consulté le )
- Alain Grasset, « « Les Visiteurs » approchent le million d’entrées en France » [archive], sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Box-office France : Les Visiteurs dépassent le million d'entrées en une semaine » [archive], sur allociné.com, (consulté le )
- « Les Visiteurs II - Les Couloirs du temps (1998)- JPBox-Office » [archive], sur jpbox-office.com (consulté le )
- « Just Visiting (2001)- JPBox-Office » [archive], sur jpbox-office.com (consulté le )
- « Les Visiteurs 3 : La Révolution » [archive], sur jpbox-office (consulté le )
- Laurent Molin, « LES VISITEURS – LA REVOLUTION, flop ou succès ? » [archive], sur leboxofficepourlesnuls.com, (consulté le )
- (en) « Les Visiteurs 3: la Terreur (The Visitors: Bastille Day) » [archive], sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Le saviez-vous ? le barda » [archive], sur Ministère des armées, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Révolution française
- Terreur (Révolution française)
- Liberté, Égalité, Choucroute, comédie de Jean Yanne traitant aussi de la Révolution
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Unifrance [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) Internet Movie Database [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- Les Visiteurs : La Révolution [archive] sur Première
- Portail du cinéma français
- Portail du cinéma belge
- Portail de la Révolution française
- Portail de l’humour
- Portail de la fantasy et du fantastique
- Portail de la Tchéquie
- Portail des années 2010
Les Visiteurs en Amérique
Pour les articles homonymes, voir Les Visiteurs.
Les Visiteurs en AmériqueDonnées clés Titre original Just Visiting Réalisation Jean-Marie Poiré Scénario Jean-Marie Poiré
Christian Clavier
John HughesActeurs principaux Sociétés de production Gaumont
Hollywood Pictures (Disney)Pays d’origine France
États-UnisGenre Comédie Durée 88 minutes Sortie 2001 Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Les Visiteurs en Amérique (Just Visiting) est un film franco-américain, sorti en 2001, réalisé par Jean-Marie Poiré (crédité au générique sous le nom de Jean-Marie Gaubert1).
Remake américain du film français Les Visiteurs (immense succès à sa sortie en 1993), Les Visiteurs en Amérique a non seulement la particularité d'avoir le même réalisateur que le film original, Jean-Marie Poiré, mais aussi d'avoir, dans les rôles principaux, le même duo d'acteurs, Jean Reno et Christian Clavier. Des acteurs anglophones comme Christina Applegate, Malcolm McDowell, Tara Reid et Matt Ross complètent la distribution.
Comme le film dont il est adapté, ce remake raconte l'histoire d'un noble, Thibault de Malfete, et de son écuyer, André le Pâté, vivant au Moyen Âge qui, devant réparer une erreur fatale, font appel à un enchanteur qui les fait voyager dans le temps mais qui les envoie par mégarde dans le futur, au début du xxie siècle. Alors que l'action se déroulait entièrement en France dans les films originaux, elle se déroule cette fois-ci en Angleterre et aux États-Unis, mais les deux personnages principaux sont toujours Français.
Contrairement aux films originaux (Les Visiteurs et Les Couloirs du temps), ce remake ne trouva pas son public, ni aux États-Unis, ni en France. L'échec du film mit même la Gaumont en difficulté, le budget du film étant très élevé.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Au Moyen Âge, le comte Thibault de Malfete, gentilhomme français, s'apprête à épouser la princesse anglaise Rosaline. Mais un noble jaloux fait boire à Thibault une potion qui lui donne momentanément des hallucinations ; Thibault prend Rosaline pour un monstre et la tue. Condamné à mort et voulant réparer son erreur pour retrouver sa promise, il va voir un enchanteur qui lui confectionne une potion pour remonter le temps. Son écuyer, André le Pâté, goûte la potion avant lui. Mais à cause d'une erreur d'ingrédients, Thibault et André se retrouvent projetés à Chicago à la fin du xxe siècle. Thibault y rencontre une lointaine descendante.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
Équipe technique[modifier | modifier le code]
- Réalisation : Jean-Marie Poiré (crédité au générique sous le nom de Jean-Marie Gaubert)
- Scénario : Jean-Marie Poiré, Christian Clavier, John Hughes et Chris Columbus d'après le scénario du film Les Visiteurs (1993)
- Musique
- Musique originale : John Powell (musique additionnelle : Nick Glennie-Smith et Geoff Zanelli)
- Musique préexistante : Macarena de Los del Río (remplacée par The Ballad of Sacco & Vanzetti de Joan Baez et Ennio Morricone en version française)
- Photographie : Ueli Steiger
- Montage : Michael A. Stevenson
- Direction artistique : John D. Jefferies Sr.
- Décors : Doug Kraner
- Costumes : Penny Rose
- Effets spéciaux : Igor Sékulic
- Production : Patrice Ledoux pour Gaumont et Ricardo Mestres pour Hollywood Pictures
- Sociétés de production : Gaumont et Bruin Grip Services, en association avec Hollywood Pictures
- Sociétés de distribution :
Spécifications techniques[modifier | modifier le code]
- Titre original : Just Visiting
- Titre de travail : The Visitorsa 1
- Titre français : Les Visiteurs en Amérique
- Pays d'origine : États-Unis et France
- Langue originale : anglais (et quelques mots ou répliques en français)
- Genre : comédie
- Durée : 88 minutes (montage américain), 90 minutes (montage français)
- Format : couleurs - 35 mm - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS
- Budget : 600 millions de francs2
- Classification : (Parents Strongly Cautioned) aux États-UnisNote 1 ; Tous public en France (no de visa : 98 912)
- Dates de sortie :
- États-Unis : (sortie nationale officielle)
- France, Belgique :
- DVD: (Pur hasard)
Distribution[modifier | modifier le code]
- Christian Clavier (VF : lui-même) : André le Paté, écuyer de Thibault
- Jean Reno (VF : lui-même) : Thibault, comte de Malfète
- Christina Applegate (VF : Valérie Karsenti) : la princesse RosalineNote 2, fille du roi d'Angleterre / Julia Malfete, descendante de Thibault et Rosaline
- Matt Ross (VF : Laurent Natrella) : Hunter Cassidy, le fiancé de Julia
- Tara Reid (VF : Ludivine Sagnier) : Angélique, la bonne de Byron
- Bridgette Wilson-Sampras (VF : Stéphanie Murat) : Amber, maîtresse de Hunter
- John Aylward (VF : Michel Bedetti) : Byron, le voisin de Julia et Hunter
- George Plimpton (VF : Bernard Dhéran) : le Dr Brady, directeur du musée
- Malcolm McDowell (VF : Rémy Darcy) : le mage
- Robert Glenister (VF : Gabriel Le Doze) : le comte de Warwick
- Roy Boutcher (VF : Jacques Ciron) : le maître d'hôtel du restaurant Latour
- Richard Bremmer : le roi Henry II, père de RosalineNote 3
- Sarah Badel : la reine Aliénor, mère de RosalineNote 3
- Bill Bailey : le père de Thibault
- Clare Welch : la mère de Thibault
- Jennifré DuMont : le patron du restaurant Latour
- Alexis Loret (VF : lui-même) : François Lecombier
- Alan Shaw (VF : Jean-Claude Sachot) : l'imposant shérif du Moyen Âge
- Molly Price : l'enseignante visitant le musée avec ses élèves
- Kelsey Grammer : le narrateurNote 4
- Version française
- Société de doublage : Alter Ego3,4
- Direction artistique : François Dunoyer et Hervé Icovic4,3
- Adaptation des dialogues : Sylvie Caurier3
- Voix additionnelles : Jean-Pierre Moulin
Production[modifier | modifier le code]
Genèse[modifier | modifier le code]
Dès la sortie du second film, Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, dont la fin est ouverte, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier pensent à un troisième volet des aventures de Jacquouille et Godefroy. Mais le réalisateur et producteur américain John Hughes, après avoir visionné le premier film, lors d'un voyage en avion vers l'Europe, contacte la Gaumont pour négocier avec Poiré et Clavier les droits du scénario. Les deux Français mettent de côté leur idée de suite et se dirigent vers une adaptation américaine du premier film, dont John Hughes sera le producteur pour Disney et Gaumont.
Scénario[modifier | modifier le code]
Jean-Marie Poiré et Christian Clavier retravaillent le scénario du premier film avec les américains John Hughes et Chris Columbus et transposent l'action en Angleterre et aux États-Unis.
Adaptation du scénario[modifier | modifier le code]
Dans les deux premiers films originaux Dans la version américaine Godefroy de Montmirail doit épouser la fille d'un Duc français, que le roi Louis VI le Gros lui a promis en « épousailles ». Thibault de Malfète doit épouser l'héritière du trône d'Angleterre, pour sceller l'amitié entre la France et l'Angleterre après la Guerre de Cent Ans. La sorcière empoisonne Godefroy de sa propre volonté. La sorcière empoisonne Thibault sur l'ordre du comte de Warwick qui, convoitant Rosaline et le trône, veut s'en débarrasser. Sous l'effet du poison, Godefroy tue son futur beau-père le prenant pour un ours. Thibault tue sa promise la prenant pour un démon. Godefroy est rejeté par Frénegonde et vraisemblablement par la noblesse, après avoir tué le Duc de Pouille. Thibault est condamné à mort par décapitation. Jacquouille dérobe les bijoux du Duc de Pouille à la fin des funérailles de celui-ci. André s'empare d'un coffret serti de pierres précieuses dans la cellule de Thibault. Lors du déplacement dans le temps, Godefroy devient une statue de cristal qui éclate en morceaux tandis que Jacquouille se transforme en tas d’excréments. Thibault se change en statue de pierre qui se désagrège. André, quant à lui, prend d'abord la forme d'un ballon bondissant avant de devenir une flaque. Jacquouille et Godefroy se réveillent au xxe siècle dans le même pays, en France, en pleine campagne. André et Thibault se réveillent non pas en Angleterre, mais aux États-Unis, en plein Chicago. En effet, la chambre de Thibault a été reconstituée dans un musée. Godefroy et Jacquouille s'étonnent de voir un noir - que Jacquouille prend pour « un sarrasin » - au volant d'une camionnette postale. Les gens de couleurs ne dérangent nullement Thibault et André. Godefroy et Jacquouille détruisent la camionnette postale sur une route de campagne. Thibault et André saccagent la voiture d'un citoyen ordinaire à l'entrée du parking souterrain du musée. Béatrice prend Godefroy pour son cousin Hubert, un pilote de rallye qui a disparu dans un accident à Bornéo pendant le Raid Gauloises. Julia prend Thibault pour un lointain cousin français lui aussi comte de Malfete (mais dont le prénom n'est pas indiqué), qui était coureur à voile et a disparu en mer lors d'une tempête. Après le bain pris par Godefroy et Jacquouille dans la maison du couple Béatrice et Jean-Pierre, ils dînent ensemble à la table de la salle à manger. Après le bain, le couple Julia et Hunter emmènent Thibault et André dîner dans un grand restaurant de luxe appelé le "Latour". Au restaurant, André retire également tous les luminaires en forme de chandeliers muraux, tout comme le fait Jacquouille dans les couloirs du château de Montmirail. Jacquouille la Fripouille rencontre son descendant, Jacques-Henri Jacquart, un nouveau riche qui aurait fait changer son patronyme « pour faire plus smart », dixit Béatrice. Il n'est pas mentionné qu'André le Paté ait un descendant. Le château de Montmirail est devenu, au xxe siècle, un hôtel de luxe tenu par Jacquart. Le château de Malfète est longtemps resté à l'abandon mais Julia le fait rénover pour pouvoir le revendre. Jean-Pierre, dentiste, est un mari honnête et malgré ses colères, assez compréhensif. Hunter, patron d'une galerie d'art, est un homme malveillant dont l'ambition est, avec l'aide de sa collègue et maîtresse Amber, d'escroquer Julia qui souhaite vendre tous les biens de la famille Malfète. Jacquouille tombe amoureux de Ginette, une clocharde rencontrée sur le parking d'un restaurant. André tombe amoureux d'Angélique, une jeune servante qui travaille chez les voisins de Julia et Hunter. En cassant la télévision, Jacquouille provoque un incendieNote 5. La télévision explose sans causer davantage de dégâts. La bouteille de Chanel No 5 grand format coûte 6 000 francs. Cette même bouteille vaut 2 000 dollars. Godefroy apprend par Béatrice que la famille Montmirail n'est entrée dans l'histoire qu'à la fin du xviiie siècle grâce à Gonzague de Montmirail qui devint révolutionnaire et finit guillotiné. Thibault découvre l'arbre généalogique de la famille Malfète avec ses nombreux descendants, mais Julia ne lui raconte pas l'histoire de la famille Jacquouille affirme que son défunt père était ivrogne et que sa mère a été dévorée par des loups. Il a également un frère du nom de Prosper avec qui il ne s'entend pas5. André a un père ivrogne, une mère manchote, un frère nain et une sœur catin. En récupérant les bijoux du Duc de Pouille dans une statue de l'évangile au présent, Jacquouille et Ginette se rhabillent, vont au bowling et s'offrent une Cadillac Eldorado d'une valeur de 75 000 francs. En investissant les pierres précieuses incrustées sur le coffret, André et Angelique font du shopping dans les plus grands magasins de Chicago, dînent dans un grand restaurant et terminent la soirée dans une boîte de nuit. Jacquouille décide lui-même de rester vivre au xxe siècle. Angélique pousse André à quitter son patron (Thibault) et vivre en homme libre. Les protagonistes sont aidés par le dernier descendant du magicien qui les a attendu toute sa vie, transmettant l'engagement de leur ancêtre depuis des générations. L'enchanteur voyage dans le présent afin de retrouver Thibault et André et ainsi les aider à retourner à leur époque. Godefroy finit par convaincre Béatrice qu'il est son ancêtre. Julia découvre d'elle-même son ascendance. Godefroy insiste pour que Jacquouille reparte avec lui au Moyen Âge. Jacquouille échange sa place avec Jacquart qui avait été enfermé et drogué, et c'est finalement Jacquart qui est renvoyé au Moyen Âge. D'abord réticent puis convaincu par Julia, Thibault accepte d'affranchir André et de le laisser vivre au présent. Plus tard, André et Angélique partent à Las Vegas, à bord d'une Plymouth Prowler, pour se marier. Trouvant suffisamment de vaillance en lui-même, comme lui avait prédit le magicien, Godefroy dévie le tir de son arbalète et tue la sorcière au lieu du Duc de Pouille. Revenant peu avant de boire sa coupe, Thibault propose un échange avec le comte de Warwick en signe de paix et de fraternité. Se sentant démasqué, celui-ci recule pas-à-pas jusqu'à se défenestrer. Choix des acteurs[modifier | modifier le code]
Jean Reno et Christian Clavier : le duo initial[modifier | modifier le code]
Pour les deux rôles principaux, Jean-Marie Poiré fait appel à Jean Reno et Christian Clavier, les acteurs principaux du film originel et de sa suite : le film bénéficie ainsi de la notoriété de Jean Reno, déjà connu aux États-Unis dans Léon, Mission impossible et Godzilla, tandis que Christian Clavier, totalement inconnu là-bas, joue pour la première fois de sa carrière en anglais.
Christian Clavier et Jean Reno retrouvent donc leurs personnages respectifs de noble et d'écuyer. Néanmoins, on note certains changements, à commencer par les noms des personnages : Godefroy de Montmirail est devenu Thibault de Malfete et Jacquouille la Fripouille est devenu André le Pâté.
Acteurs secondaires[modifier | modifier le code]
Les personnages de seconds plans, anglais ou américains, sont évidemment interprétés par des acteurs anglophones. Malcolm McDowell, acteur britannique principalement connu pour son rôle dans Orange mécanique, cachetonne avec le rôle du mage anglais. Christina Applegate, connue pour son rôle dans la série Mariés, deux enfants, interprète le double-rôle (équivalent à celui qu'interprétait Valérie Lemercier) de Rosaline/Julia. Tara Reid, déjà vue dans The Big Lebowski et American Pie, joue celle qui deviendra la petite amie d'André, Angélique. Kelsey Grammer, un acteur et humoriste américain, fait la narration au début du filmNote 4.
Tournage[modifier | modifier le code]
Le film a été tourné du 14 avril au en Grande-Bretagne et à Chicago6,7,8.
Pour le film Christian Clavier a eu recours à une coach, Vernice KlierNote 6, pour apprendre à jouer en anglais, ce film étant pour lui sa première occasion de jouer dans cette langue, avant la série Napoléon, pour laquelle il fera à nouveau appel à Vernice Klier9,10.
Lieux de tournage[modifier | modifier le code]
Les lieux de tournage du film, situés au Royaume-Uni et aux États-Unis, sont les suivants :
- Royaume-Uni (notamment au pays de Galles et en Angleterre)
- Château de Berkeley (les scènes du château de Malfète à la fin du film)
- Lydney Park (en) (les scènes du début dans la campagne anglaise)
- Studios de Shepperton
- États-Unis (principalement dans les États de l'Illinois et du Nevada)
- Chicago
- Field Museum of Natural History (les scènes d'extérieur du « Musée des Beaux-Arts de Chicago »)
- John Hancock Center
- Valley of Fire (l'arrivée d'Angélique et André à Las Vegas)
- Chicago
-
Une partie du tournage s'est déroulée aux Studios de Shepperton.
-
La façade Nord du Field Museum of Natural History.
-
La vue qu'observent André et Angélique, depuis le haut du John Hancock Center.
-
Une terrasse comportant des canons au château de Berkeley.
-
Un accès vers les jardins du château de Berkeley.
Post-production[modifier | modifier le code]
Effets spéciaux[modifier | modifier le code]
Les effets spéciaux du film sont réalisés par Igor Sékulic, qui était co-producteur sur Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2.
Montage[modifier | modifier le code]
Deux montages différents du film ont été réalisés : l'un pour la version américaine et internationale et l'autre pour la version française. Les différences se situent au début et à la fin des films et certaines séquences n'existent que dans la version française qui est plus longue d'une minute et 30 secondes.
La version américaine est celle qui a été diffusée à travers le monde, en étant soit doublée ou simplement sous-titrée dans d'autres langues. Le montage de la version française a servi uniquement à la version doublée en français et n'est repris par aucune des autres versions étrangères. Une version italienne diffusée par dvd et Prime Video présente aussi le montage français.
version américaine version française Le film débute par la séquence où le comte de Warwick se rend chez la sorcière, puis c'est l'arrivée de Thibault de Malfete au château du roi d'Angleterre. Une voix-off se charge de présenter les personnages. Le film commence par l'inauguration de la chambre de Thibault de Malfete dans le musée à Chicago (séquence inexistante dans la version américaine), puis l'arrivée du duc au château. Il n'y a pas de voix-off. À la fin du film, Thibault et Rosaline s'embrassent, Hunter boit la potion par erreur et se retrouve au Moyen Âge, Julia visite les ruines du château de ses ancêtres et rencontre François Lecombier, et enfin André et Angélique arrivent à Las Vegas. À la fin du film, Hunter boit la potion et disparait, André et Angélique arrivent à Las Vegas, Julia visite les ruines, Thibault et Rosaline s'embrassent, et le film se termine par l'arrivée de Hunter au Moyen Âge dans une version plus longue, avec notamment une mise en abyme ou Matthew Ross se plaint du traitement de son personnage. Bande-originale[modifier | modifier le code]
Just Visiting :
Original Motion Picture SoundtrackBande originale de John Powell Sortie Durée 36:02 Genre Bande originale Label Mis Albums de John Powell
No Titre Durée 1. Thibault Goes to England 2:39 2. The Hag's Hut 2:28 3. Rosaline and Thibault 1:31 4. Hallucination and Execution 1:10 5. To Chicago 0:47 6. Kill the Car 1:59 7. Thibault Sees Julia 1:16 8. My Cousin, My Desendant 1:29 9. Ode de Toilet 0:26 10. Tub for Two 1:03 11. So Many Descendants 0:21 12. Kissing Cousins 0:38 13. Searching for a Wizard 0:50 14. Another Visitor 0:44 15. On the Bridge 1:55 16. Feel Like a Lady 1:04 17. André Can't Ask 0:35 18. The Wizard Pulls Himself Together 1:02 19. The Wizard Cooks 0:39 20. André Asks to Stay 0:57 21. Not a Bunny 1:04 22. The Big Chase 2:01 23. What Will I Do Without You 1:45 24. Thibault and the Wizard Return Home 1:52 25. In the Icehall 1:08 26. Hunter Gets It / Julia Sees the Castle 1:43 27. Your Time Will Come 2:56 36:02 Accueil[modifier | modifier le code]
Promotion[modifier | modifier le code]
Le titre provisoire du film était The Visitors, avant d'être nommé Just Visitinga 1.
Le choix de Jean-Marie Poiré d'être crédité au générique sous le nom de Jean-Marie Gaubert serait, officiellement, dû au fait que son véritable patronyme est difficilement prononçable en anglais. Selon des informations parues dans la presse à l'époque de la sortie du film, le choix du réalisateur de ne pas figurer au générique aurait en réalité pour origine sa mésentente, durant le tournage, avec Christian Clavier. Jean-Marie Poiré n'a pas assuré la promotion du film1.
Sortie[modifier | modifier le code]
Au printemps 2000, des projections des premières images du film sont organisées en la présence de Christian Clavier et de Jean Reno, devant un public composé de 400 Américains, en vue d'une sortie en fin d'année9. La sortie du film est alors prévue à l'automne 2000 aux États-Unis puis à la fin de l'année en France9. Elle est finalement repoussée au printemps 2001, autant pour les États-Unis (), où le film est distribué dans près de 2000 salles, que pour la France ()11.
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Les Visiteurs en AmériqueScore cumulé Site Note Metacritic 38/100Note 7 Rotten Tomatoes 33 %Note 8 Allociné Note 9 Compilation des critiques Périodique Note Le Figaro Magazine Le Journal du dimanche Le Parisien Chronic'art.com Libération Première L'Express L'Humanité Télérama En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 9 titres de pressea 2. C'est par ailleurs un des films les plus mal notés par les spectateurs sur le site Allociné (le 9e)a 3 avec une note de 1,1/5 (sur 8168 votes).
En Belgique, pour le journal La Libre, Les Visiteurs en Amérique est « navrant de bout en bout, ne laissant au spectateur pour s'occuper que le jeu des 7 erreurs entre la version originale et l'hollywoodienne », et le film d'origine a été transformé en « comédie romantique tendance cacaboudin chère à John Hughes »12.
Aux États-Unis, le magazine Variety, malgré une critique négative, salue la qualité des effets spéciaux du film13.
Pour l'ensemble des spectateurs dans le monde, la base de données internationale IMDb relève une note moyenne malgré tout convenable de 5,8/10 (sur 16.000 critiques spectateurs)14.
Box-office[modifier | modifier le code]
Contrairement au succès du film français, ce film ne convainc ni en France, ni aux États-Unis : après cinq semaines à l'affiche, le film rapporte 16 millions de dollars au box-office mondial pour un budget de production s'élevant à 35 millions de dollars15, ou 600 millions de francs2. En France, le film totalise seulement 1 219 488 entrées en neuf semaines à l'affiche. Le film fut un désastre commercial à tel point qu'il fit plonger les comptes de la société Gaumont en 2000 avec une perte de 437 millions de francs, alors que la « firme à la marguerite » était déjà très affaiblie par l'échec cuisant de Vatel sorti au printemps 2000, un autre film français destiné à une carrière internationale2,16.
Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation du film aux États-Unis
Source : « Weekly Box Office — Weekly Index — 2001 » [archive] sur Box Office MojoSemaine Rang Recettes Cumul Salles no 1 du box-office hebdo. 1 au 12e 3 072 759 $ 3 072 759 $ 1 590 Spy Kids 2 au 16e 1 307 097 $ 4 379 856 $ 1 590 Spy Kids 3 au 30e 281 677 $ 4 661 533 $ 497 Le Journal de Bridget Jones 4 au 55e 41 701 $ 4 703 234 $ 72 Driven Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation du film en France
Source : « Box-office hebdomadaire France 2001 » [archive] sur Box-office StorySemaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo. 1 au 1er 558 331 558 331 entrées 531 Les Visiteurs en Amérique 2 au 3e 323 444 881 975 entrées 555 Yamakasi 3 au 5e 198 308 1 080 283 entrées 523 Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain 4 au 11e 73 089 1 153 372 entrées 396 Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain 5 au 18e 18 831 1 172 203 entrées 262 Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain Distinctions[modifier | modifier le code]
En 2002, le film reçoit deux « récompenses » à la 2e cérémonie des Bidets d'or (une cérémonie humoristique inspirée des Razzie Awards américains et qui décerne des prix aux « pires » productions françaises de l'année) : le Bidet d'or de la pire idée de film de l'année et celui du Pire titrea 4. Il était également nommé dans la catégorie Pire film de l'annéea 5, une « récompense » finalement remportée par Vercingétorix : La Légende du druide roia 4.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 2e cérémonie des Bidets d'or (2002)
- Bidet d'or de la pire idée de film de l'année
- Bidet d'or du pire titre
Nominations[modifier | modifier le code]
- 2e cérémonie des Bidets d'or (2002)
- Bidet d'or du pire film de l'année
Autour du film[modifier | modifier le code]
Sortie vidéo[modifier | modifier le code]
La sortie en DVD tombe le , le jour des attentats du World Trade Center à New York.
Arrêt de la franchise[modifier | modifier le code]
Christian Clavier avouera quelque temps après la sortie du film, que l'idée de donner une suite aux Visiteurs 2 n'était plus d'actualité et que son rôle de Jacquouille faisait partie d'une époque révolue de sa carrière d'acteur. Jean Reno, de son côté, déclara souhaiter ne pas donner suite aux Couloirs du temps, craignant « la suite de trop »[réf. nécessaire].
Quinze ans après l'échec des Visiteurs en Amérique, Clavier revient finalement sur sa décision en reprenant son rôle initial, aux côtés de Jean Reno et de Marie-Anne Chazel sous la direction de Jean-Marie Poiré, (avec lequel il coécrit le scénario des Visiteurs pour la quatrième fois) pour la suite directe du deuxième épisode, Les Visiteurs 317. Le film, un temps intitulé Les Visiteurs 3 : La Terreur, raconte ainsi ce qu'il advient de Jacquouille et Godefroy après la fin du deuxième opus, où ils étaient arrivés par erreur à l'époque de la Révolution française. Le tournage a lieu au printemps 2015, et le film est sorti sur les écrans le , soit quinze ans jour pour jour après la sortie nationale américaine des Visiteurs en Amérique, le .
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le PG-13 signifie que « certaines scènes peuvent heurter les enfants de moins de 13 ans ». L'accord parental est donc recommandé et le film déconseillé aux moins de 13 ans.
- Son prénom est « Rosalind » en version originale.
- L'action se déroulant au xiie siècle, il est plus que probable que le « roi Henry » du film soit Henry II et que la mère de Rosalind, créditée « la Reine », soit Aliénor d'Aquitaine.
- Seulement dans la version originale : il n'y a pas de narrateur dans la version française du film.
- Cette scène se trouve dans Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2.
- Vernice Klier a de nombreuses fois « coaché » des acteurs pour qu'il joue en anglais : elle a notamment eu pour élève Juliette Binoche pour les tournages des films Le Patient anglais et Un divan à New York et Vincent Pérez pour The Crow, la cité des anges
- Moyenne réalisée sur 25 critiques.
- Moyenne réalisée sur 78 critiques.
- Moyenne réalisée pour 9 titres de presse.
Références[modifier | modifier le code]
- « The Visitors, le casting du remake » [archive], (consulté le )
- Les Visiteurs en Amérique | Critiques presse [archive] (consulté le 27 avril 2015)
- Les pires films de tous les temps [archive]
- Thomas Colpaert, « 3 Bidets d'or pour Vercingétorix » [archive], (consulté le )
- Thomas Colpaert, « Votez pour les Bidets d'or 2002 » [archive], (consulté le )
- Autres sources
- La petite histoire des « Visiteurs en Amérique » [archive], Le Parisien, 11 avril 2001
- « « Les Visiteurs en Amérique » font plonger Gaumont dans le rouge » [archive], Les Échos, 27 avril 2001.
- « Fiche du doublage du film » [archive] sur allodoublage.com, consulté le 7 mai 2015
- « Fiche du doublage du film » [archive] sur www.rsdoublage.com, consulté le 7 mai 2015
- Réplique de Prosper dans Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 : « Sale peste, mon frère ! »
- (en) Box office / business for Les visiteurs en Amérique [archive] sur l’Internet Movie Database
- http://jeanreno.chez-alice.fr/Actualites/htm/Actualites_old_body.htm [archive]
- http://francite.ru/articles/jean-reno-le-chevalier [archive]
- L'Express, « Les Indiscrets - Culture », L'Express, (lire en ligne [archive], consulté le ).
- (en) Vernice Klier [archive] sur l’Internet Movie Database
- Alain Grasset, « Poiré et Clavier, en attendant Les Visiteurs en Amérique » [archive], sur www.leparisien.fr, (consulté le) :
« On pensait qu'ils sortiraient dans les salles françaises cet automne, ou pour les fêtes de fin d'année. Ce ne sera pas le cas, comme nous l'a confié Patrice Ledoux, chez Gaumont, qui a coproduit le film avec les studios Disney et le distribue en France : "La sortie du film devrait avoir lieu au printemps 2001, précise-t-il. Soit peu de temps après son lancement aux Etats-Unis, où il sera distribué dans plus de 2 000 salles. Si tout va bien, les bandes-annonces passeront dans les salles américaines pour le Thanksgiving Day, en novembre" »
- F.DS., « Les Visiteurs 1 bis » [archive], sur La Libre, (consulté le ) :
« Ce n'est point faute d'avoir guerroyé, avec des sous-titres d'abord, puis un doublage confié à Mel Brooks. Voici aujourd'hui le troisième assaut, une adaptation made in USA écrite avec John Hughes, l'homme des « Home alone » et autres « 102 dalmatiens ». Elle arrive sous le titre « Les visiteurs en Amérique » et en version française. Soit un problème de moins pour notre chevalier, qui passe du françois à l'anglois, puis à l'américain avec une aisance qui laisse coi. Godefroy de Montmirail est rebaptisé de Malfète et Jacquouille s'appelle désormais André le Pâté. Le politiquement correct est-il passé par là, entraînant la disparition de Jacquart, le descendant snob de la fripouille? Reste le politiquement crétin, un film navrant de bout en bout ne laissant au spectateur pour s'occuper que le jeu des 7 erreurs entre la version originale et l'hollywoodienne. La plus notable tient dans le virage de la comédie historique, voire de mœurs, vers la comédie romantique tendance cacaboudin chère à John Hughes.
Conclusion de la saga « Visiteurs », l'élément génial, c'était Valérie Lemercier. »
- (en) Joe Leydon, « Review: Just Visiting » [archive], sur Variety, (consulté le ) :
« A co-production of Disney’s Hollywood Pictures and Gaumont, filmed on location in Chicago and at Shepperton Studios in England, Just Visiting makes sparing but effective use of Igor Sekulic’s first-rate f/x work to enhance some sight gags. Other tech values are solid. »
- (en) Just Visiting [archive] sur l’Internet Movie Database (consulté le 18 février 2018).
- Jérémy Parayre, Les Visiteurs : les secrets d'un succès à la française, Télé 7 jours no 2621, août 2010
- AFP, « L'Amérique accueille mal Les Visiteurs » [archive], sur lalibre.be, (consulté le ) : « Comme l'an dernier, Vatel avait plombé les comptes de la société, cette fois, c'est un autre développement international qui obscurcit l'horizon de Gaumont »
- Les Visiteurs 3 prévu pour 2016 [archive] sur Leprogrès.fr.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Centre national du cinéma et de l'image animée [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Cinémathèque québécoise [archive]
- Unifrance [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) American Film Institute [archive]
- (en) Internet Movie Database [archive]
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Movie Review Query Engine [archive]
- (de) OFDb [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- (mul) The Movie Database [archive]
- (en) Box-office : Entrées dans différents pays du monde [archive]