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Catégorie : Les Armes
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Les armes secrètes de la CIA

 

Les Armes secrètes de la CIA

 

Le 15/07/2006, par evene.fr Gordon Thomas Hélas, si... et depuis plus de cinq décennies ! Depuis le début de la guerre froide, la CIA a développé des “programmes de recherche” utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques. Dans les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d’innocents dépressifs ou malades mentaux des doses massives de drogues, d’électrochocs et autres traitement inhumains, à seule fin de trouver la clé du “reconditionnement mental” des ennemis des Etats-Unis, les communistes. Des substances mortelles telles que l’anthrax ont été testées à grande échelle sur l’ennemi pendant la guerre de Corée, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L’existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein devait pourtant justifier, des années plus tard, une guerre contre l’Irak. Les récentes tortures et humiliations commises dans les prisons de Guantanamo, d’Abou Ghraïb et en Europe de l’Est n’ont donc rien d’un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles. Elles sont d’ailleurs codifiées dans le manuel d’assassinat de la CIA reproduit ici pour la première fois. LES ANECDOTES >Révélations L’auteur s’appuie sur des centaines de documents officiels, tels que des mémos internes de la Maison Blanche des années 1970, signés... George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney... LES EXTRAITS de "Les Armes secrètes de la CIA" Le 4 janvier 2006, par une de ces journées d'hiver qui saisissent parfois Washington DC, le président George W. Bush convoqua les attachés de presse de la Maison Blanche. Il les chargea alors de transmettre un message au monde entier : les Etats-Unis n'avaient jamais toléré et ne toléreraient jamais les actes de torture prétendument commis par les forces armées et les agences de renseignement du pays, en particulier la CIA, pour obtenir des informations utiles à la guerre contre le terrorisme, déclarée cinq ans plus tôt, suite aux attentats d'Al-Qaïda contre les Tours jumelles et le Pentagone. Il ponctua son discours de ce geste tranchant de la main, de ce balayage du regard et de ce petit rictus qui devinrent les signes caractéristiques du deuxième semestre de son mandat. Mais le message était clair. Aucun Américain n'avait jamais été autorisé à torturer - et cela ne serait jamais le cas. Ce n'était pas la méthode américaine. Des interrogatoires ? Oui. Des tortures ? Non, bien sûr que non. Chapitre : I - Page : 5 - Editeur : Nouveau Monde - 2006 Dans l’un des dossiers concernant une patiente, nommée Madeleine Lacroix, se trouvait une note récapitulant une brève conversation entre elle et son psychiatre. "Elle m'a demandé pourquoi les infirmières la regardaient comme si elle était bizarre. A mon tour, je lui ai demandé ce qui lui faisait penser qu'elle était bizarre. Elle a répondu qu'elle ne savait pas." Plus tard, Madeleine déclara qu'elle se sentait "comme doit se sentir un zombie", avait noté le docteur Cameron. Le dossier indiquait qu'elle avait pris, trois fois par jour, un "cocktail de somnifères" composé de cent milligrammes de Thorazine, cent milligrammes de Nembutal, cent milligrammes de Xeconal et cent cinquante milligrammes de Véronal. Chapitre : VI - Page : 113 - Editeur : Nouveau Monde - 2006 Madeleine devait être opérée par un neurochirurgien canadien. Elle fut emmenée en fauteuil roulant jusqu’à la salle d’opération, où on l’installa sur la table. Nue, à l’exception d’une blouse chirurgicale, Madeleine, pleinement consciente, plongea les yeux dans le scialytique qui la surplombait. La lobotomie radicale allait être effectuée sous anesthésie locale, pour que le chirurgien puisse juger en temps réel de son degré de désorientation, un indicateur de la réussite de l’ablation des lobes frontaux. Jusqu’à ce qu’il constate les signes requis, il continuerait à détruire des morceaux de cerveau de Madeleine. Chapitre : XII - Page : 251 - Editeur : Nouveau Monde - 2006