Humour - Marina Rollman

Marina Rollman

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Marina Rollman

Marina Rollman sur scène au festival Zoofest à Montréal en juillet 2015.

Biographie
Naissance	9 août 1988

Nationalités	suisse française
Formation	Collège du Léman (en)
Activités	Humoriste, animatrice de radio, humoriste de stand-up

Nationalités

suisse
française

Formation

Collège du Léman (en)

Activités

Humoriste, animatrice de radio, humoriste de stand-up

Autres informations
A travaillé pour	France Inter La Première

Autres informations

A travaillé pour

France Inter
La Première

Influencée par	Jerry Seinfeld, I'm Telling You for the Last Time (en)

Influencée par

Jerry Seinfeld, I'm Telling You for the Last Time (en)

Marina Rollman, née le 9 août 1988 à Genève, est une humoriste et comédienne franco-suisse.

Biographie

Marina Rollman naît le 9 août 1988 à Genève et y grandit¹. En 1995, elle a un petit rôle dans un thriller de Jean-Pierre Mocky où elle donne la réplique à Jane Birkin. Par la suite elle poursuit ses études, en Suisse puis à Paris, en architecture puis en lettres classiques². Au rayon de ses inspirations, le spectacle de l'américain Jerry Seinfeld I'm Telling You for the Last Time a eu un effet déclencheur sur son envie de devenir humoriste³^,⁴. Elle participe, en 2009, à un concours humoristique à Paris, devant quelques professionnels, mais c’est un échec¹^,². À la suite de son « bide », elle exerce plusieurs professions notamment publicitaire dans la société de son père, vendeuse dans un food truck et baby-sitter pour Natalie Portman⁵. Elle retente sa chance comme humoriste en 2013, inspirée puis soutenue par son compatriote Thomas Wiesel⁶. Elle fait cette année-là une première scène ouverte en Suisse, puis des chroniques en radio et à la télé. Elle enchaîne, avec en 2014 et 2015 une web-série, des spectacles⁷, et notamment une participation au festival du rire de Montreux, au Jamel Comedy Club mais également des premières parties de Gad Elmaleh¹.

À un moment où émerge une nouvelle génération d’humoristes féminines, choisissant l’humour noir, ironique et tendre, elle réussit à se faire une place, reconnaissable entre autres par sa voix qualifiée d'« espiègle »⁸ ou de « poissonnière » (selon Kader Aoun)⁹.

Depuis 2016, elle participe régulièrement à l'émission Les Beaux Parleurs le dimanche sur RTS La Première. À partir de septembre 2017¹⁰, elle assure aussi une chronique humoristique hebdomadaire La drôle d’humeur de Marina Rollman dans l'émission La Bande originale présentée par Nagui, sur France Inter¹^,¹¹^,¹².

Sur scène, elle se produit depuis 2017, et depuis 2019 à Paris au Théâtre de l'Œuvre, avec un stand-up Un spectacle drôle, largement loué par la critique française¹³^,¹⁴^,¹⁵^,¹⁶^,¹⁷ et helvète¹⁸.

À partir de 2021, elle s'éloigne du stand-up pour tenter d'autres formats narratifs. Marina Rollman s'essaie aussi à la création collective. En 2021, elle réalise pour Canal+ son deuxième court-métrage intitulé Gina, qui est le sixième épisode de la mini série « 6 x confin.é.e.s »¹⁹.

En 2021, elle participe au projet créé par Konbini et Deezer Best Story Ever une mini série de podcasts comprenant trois saisons où elle raconte d’une manière très parodique les histoires les plus farfelues qui existent sur Wikipédia²⁰.

Notes et références

Mikaël Faujour, « Marina Rollman, étoile montante de l'humour », Start Les Échos,‎ 10 janvier 2018 (lire en ligne [archive]).

Isabelle Bratschi, « FemmeFemina: Marina Rollman, l’humour au féminin », Femina,‎ 18 juin 2017 (lire en ligne [archive])

Portrait de Marina Rollman, la drôle d'humoriste venue de Suisse [archive], lesinrocks.fr, 10 janvier 2019, par Sarah Micollet

Marina Rollman : « J’ai l’impression d’être adulte et d’être moi depuis pas très longtemps. » [archive], prescriptionlab.com, 4 mars 2020, par Camélia Echchihab : « Chez Seinfeld, on voit les ficelles. Regarder ses spectacles, ça m’a permis de comprendre la structure, le chemin pour aller jusqu’à lui. Parce qu’il y a quelque chose, dans l’humour, d’une science dure »

Retenez bien son nom : Marina Rollman, la verve helvète [archive], leparisien.fr, 12 novembre 2018, par Chloé Belleret

Marina Rollman : du flop au top, comment l'humoriste suisse a trouvé sa voie [archive], cheekmagazine.fr, 4 février 2019, par Clara Delente

Stéphane Gobbo, « Marina Rollman, nouvel espoir romand de l'humour », Le Temps,‎ 3 décembre 2015 (lire en ligne [archive])

Sandrine Blanchard, « Blanche Gardin, Constance, Laura Laune... les amazones de l’humour n’ont aucune limite », Le Monde,‎ 5 janvier 2018 (lire en ligne [archive])

« Marina Rollman, preuve vivante que les féministes ont de l'humour » [archive] (consulté le 19 septembre 2022)

Première chronique de Marina Rollman datée du 1^er septembre 2017 [archive]

Christine Talos, « Marina Rollman explique Alain Berset aux Français », 20 minutes,‎ 11 janvier 2018 (lire en ligne [archive])

« Drôles de femmes: Marina Rollman est une des stars de Montreux », Le Matin,‎ 29 novembre 2017 (lire en ligne [archive])

Sandra Onana, « Marina Rollman, drôle d’époque », Libération,‎ 23 janvier 2020 (lire en ligne [archive])

Rossana Di Vincenzo, « Marina Rollman et Tania Dutel : les héritières de Blanche Gardin ? », Télérama,‎ 21 février 2018 (lire en ligne [archive])

Chloé Belleret, « Retenez bien son nom : Marina Rollman, la verve helvète », Le Parisien,‎ 12 novembre 2018 (lire en ligne [archive])

Sandrine Blanchard, « Dix humoristes culottés à applaudir cet hiver », Le Monde,‎ 29 novembre 2019 (lire en ligne [archive])

« Marina Rollman, une actrice aux multiples talents », Programme-TV.info (magazine),‎ 5 août 2020 (lire en ligne [archive]).

Salomé Kiner, « Marina Rollman dans son nid d’humour », Le Temps,‎ 3 décembre 2019 (lire en ligne [archive])

Julie Evard, « Marina Rollman arrête le stand-up pour écrire dans d'autres formats » [archive], Radio télévision suisse, 11 novembre 2021