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Catégorie : Films
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Jean Reno - Réalisateur Luc Besson - Léon


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Léon
Description de l'image Leon the Professional.png.
Données clés
Titre québécois Le Professionnel
Réalisation Luc Besson
Scénario Luc Besson
Acteurs principaux

Jean Reno
Natalie Portman
Gary Oldman

Sociétés de production Les Films du Dauphin
Gaumont
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 110 minutes
136 minutes (director's cut)
Sortie 1994

 

Léon, également intitulé Le Professionnel au Québec, est un film français écrit et réalisé par Luc Besson, sorti en 1994.

Il s'agit du sixième long métrage réalisé par Luc Besson. Léon retrace la vie d'un tueur à gages solitaire dont seul le prénom est indiqué (son nom de famille n'est pas précisé). Il vit à New York et va héberger puis aider, après un concours de circonstances, l'une de ses voisines de palier. Cette dernière s'appelle Mathilda. Elle est âgée de douze ans et va devenir orpheline lorsque sa famille sera assassinée. En effet, son père vole de la cocaïne à des policiers véreux utilisant son domicile comme planque, ce qui déclenchera une vengeance sanglante de leur part. Pour venger son petit frère, le seul membre de sa famille qu'elle aimait sincèrement, Mathilda implore Léon de lui apprendre son « métier ».

Jean Reno y interprète le rôle-titre du tueur, similaire à celui de Victor qu'il avait incarné dans Nikita, le précédent film du réalisateur. Luc Besson considère que Léon est un « cousin américain de Victor », en « plus humain ». Ce film marque également la première apparition à l'écran de Natalie Portman, alors âgée de douze ans, comme le personnage qu'elle incarne, dans le rôle de Mathilda. Gary Oldman et Danny Aiello endossent les deux autres rôles importants du film.

Le film reçoit un très bon accueil du public, aussi bien aux États-Unis qu'en FranceLéon est un succès populaire puisqu'il attire dans l'Hexagone un total de près de 3 500 000 spectateurs lors de son exploitation en salle. Aux États-Unis, le film rapporte 19 250 000 $. Du côté des critiques professionnelles, l'accueil est davantage mitigé mais globalement positif. Par ailleurs, il a été nommé à sept reprises aux Césars même s'il n'en a remporté aucun.

Il existe une version longue du film, sortie en 1996, dans laquelle une éventuelle relation amoureuse entre Léon et Mathilda, déjà ambiguë dans la version d'origine, est davantage explicite via les paroles et les gestes des comédiens.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Léon (Jean Reno) est un tueur à gages solitaire et taciturne. Il vit à New York depuis longtemps. Ses contrats viennent d'une seule personne, un mafieux nommé Tony (Danny Aiello) qui opère depuis son restaurant le « Supreme Macaroni ». Léon habite aux environs de son donneur d'ordres, dans un immeuble ancien et vétuste de la Little Italy. Cet homme passe son temps libre à faire des exercices physiques, prendre soin de sa plante d'intérieur (une Aglaonema) qu'il décrit comme sa « meilleure amie », et regarder des comédies musicales de Gene Kelly dans un cinéma de quartier.

Un jour, alors qu'il rentre à son appartement après avoir « travaillé », il voit une jeune fille qui fume une cigarette. C'est l'une de ses voisines, Mathilda Lando (Natalie Portman), assise sur le sol de leur palier. Il réprouve son tabagisme et le lui indique. Il comprend aussi qu'elle est livrée à elle-même car l'horaire correspond aux heures de classe, or elle n'est pas en cours. Il perçoit aussi qu'elle est dans une famille probablement peu aimante puisqu'elle lui apparaît à fleur de peau.

A nouveau de retour à son domicile quelques jours plus tard, il remarque qu'elle porte une marque brune à l’œil, signe d'un coup de poing. Elle a les nerfs à vif. Elle lui demande si la vie se comporte durement uniquement pour l'enfance ou si c'est pour toute la vie. Il lui répond avec aigreur que c'est comme ça tout le temps.

Le père de Mathilda (Michael Badalucco) s'est attiré la colère d'agents corrompus de la DEA qui l'ont payé pour qu'il serve de « nourrice » en stockant des sachets de cocaïne chez lui. ils ont en effet découvert qu'il avait volé une partie de la drogue pour lui-même.

Alors que Mathilda est à l'extérieur en train de faire des achats chez un épicier, les agents corrompus montent dans son immeuble pour récupérer leur marchandise - et se venger en voulant faire un carnage. Ils sont menés par leur chef, Norman Stansfield (Gary Oldman). Cet homme est un sociopathe violent et sans scrupules. Il est si instable qu'il effraie même les policiers véreux de son groupe, qui craignent particulièrement ses sautes d'humeurs, ses accès de démence. Il inhale une dose de drogue avant de rentrer dans l’appartement.

Les quatre membres de la famille de Mathilda se retrouvent assassinés par arme à feu, en pleine journée : son père, sa belle-mère, sa demi-sœur et son petit frère. La jeune fille arrive sur le palier avec ses sacs de courses dans les mains, alors que les coups de feu sont audibles. Elle feint l'indifférence en passant devant l'appartement et va jusqu'à la porte de Léon qui est au prolongement du couloir. Complètement bouleversée, elle frappe nerveusement à plusieurs reprises, attendant, en pleurs, qu'il lui accorde l'asile. Léon est chez lui et a entendu les détonations. Il surveille l'opération en cours par son judas, l'arme au poing. Hésitant longuement, il finit par ouvrir la porte au moment où l'agent surveillant le couloir commence à avoir des soupçons au sujet de l'enfant.

L'orpheline, qui découvre rapidement que Léon est un tueur à gages, le supplie de l'accepter avec lui et de lui apprendre ses compétences de « nettoyeur » : elle veut venger la mort de son petit frère de quatre ans, le seul membre de sa famille qu'elle aimait vraiment. Elle se propose en retour comme femme de ménage et professeur pour remédier à l'illettrisme de Léon. D'abord très réticent (il est même tenté la première nuit de l'exécuter, pour abréger ses souffrances et ne pas risquer de compromettre sa propre situation), Léon accepte, et ils commencent à travailler ensemble.

Il tient à lui apprendre un code moral, une ligne de conduite précise dans son domaine de travail : « Ni femme, ni enfant » (ne doivent être tués). C'est parce que des hommes corrompus n'ont pas tenu cet engagement que Léon accepte d'aider Mathilda.Interprétation abusive ?

Léon prend soin de la jeune fille, lui explique diverses techniques de discrétion, d'emploi d'armes à feu, de tenues vestimentaires, de caches et d'analyses de son environnement. Léon lui enseigne aussi des manières discrètes de prendre contact grâce à des codes, à faire en tapant du poing sur la porte, pour s'identifier et convenir ensemble que tout va bien.

Ils apprennent à se connaître et à s'apprécier. Alors qu'ils deviennent de plus en plus proches, la jeune orpheline affirme à Léon qu'elle est amoureuse de lui, mais il est très troublé et refuse de répondre.

La petite fille gagne de l'expérience et augmente sa confiance en elle. Elle réussit un jour à localiser Stansfield et le suit dans l'immeuble de la DEA pour essayer de le tuer, mais elle se fait surprendre par celui-ci, dans les toilettes. Léon, découvrant ses intentions en lisant un mot qu'elle lui a laissé, se précipite au bâtiment et la sauve. Il tue dans la manœuvre deux des hommes incriminés.

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Le bâtiment où habitent Léon et Mathilda, au coin de la 97e rue et de Park Avenue.

Stansfield est furieux qu'un « tueur italien » ait exécuté ses hommes. Il va affronter Tony, le chef de Léon. Il connaît son business puisqu'il lui a déjà fait exécuter des contrats afin d'éliminer des concurrents et il présume que le tueur solitaire est quelqu'un de sa connaissance. Il le menace dans son restaurant alors qu'il va fêter l'anniversaire d'un jeune membre de sa famille. Par l'intimidation, il veut le forcer à révéler où se trouve cet homme.

Plus tard, alors que Mathilda revient de l'épicerie, une unité d'intervention de la police envoyée par Stansfield la prend en otage pour essayer de pénétrer directement dans l'appartement de Léon. Mathilda reçoit comme ordre de la part des policiers de leur indiquer le code entre eux et lorsque l'un des agents frappe à la porte, la séquence qu'il établi est différente du code préalablement choisi. Cela alerte Léon. Sans perdre de temps, il échafaude une embuscade contre l'équipe d'intervention. Il prend l'un de ses membres en otage pour l'échanger contre Mathilda. Alors qu'ils se replient dans l'appartement, Léon permet à Mathilda de s'échapper par une conduite d'aération qui conduit au sous-sol et qui est trop étroite pour lui. Afin qu'elle accepte de partir seule, il la rassure en lui disant qu'il l'aime, qu'il ne tient pas à mourir, et qu'il va la rejoindre vite, quelques instants avant que l'assaut soit déclenché.

Dans le chaos de l'intervention en milieu confiné, il y a tant de débris et de poussière que Léon, qui porte ensuite un casque de policier, est pris pour l'un d'entre des leurs par les membres d'élite. Il a été blessé par une balle et git au sol de son appartement en ruines. Il se fait rapatrier directement jusqu'au rez-de-chaussée pour y être sommairement soigné. il est alors vu par les autres membres de la police comme un policier blessé survivant du massacre. Mais Stansfield, qui était lui aussi au rez-de-chaussée, le reconnait lorsque son casque lui est enlevé. Il donne l'ordre de rendre désert un couloir qui mène à l'extérieur. Silencieusement, il y suit Léon pour lui tirer dans le dos, lâchement, lorsque personne d'autre n'est présent pour le voir à l’œuvre. Il s'agenouille au-dessus de sa victime et le raille d'un ton méprisant. Gravement blessé, ayant à peine la force de parler, Léon place un objet dans ses mains qu'il lui explique être « de la part de Mathilda ». Écartant ses doigts, Stansfield reconnait la goupille d'une grenade et ouvre la veste du tueur à gages pour découvrir plusieurs engins explosifs attachés à sa poitrine. Il laisse échapper un bref « Chiotte ! » juste avant qu'une énorme explosion fasse sauter les lieux.

Mathilda se rend au magasin de Tony, comme Léon le lui avait indiqué au cas où il lui arriverait quelque chose. Le donneur d'ordres, qui porte sur le visage les stigmates de violences physiques, lui donne une petite somme d'argent en lui expliquant qu'elle n'est pas assez âgée pour recevoir tout ce que Léon a économisé. Il lui précise que l'école doit être une priorité pour elle. Lorsque Mathilda lui demande de lui donner un travail, assurant qu'elle peut « nettoyer » comme Léon, Tony se met en colère et lui répond sévèrement qu'il n'a pas de travail convenable à offrir pour une enfant de douze ans.

N'ayant nulle part où aller, elle retourne à son ancienne école. Elle se voit obligée d'expliquer à la directrice tout ce qu'il s'est passé, lorsqu'elle lui fait comprendre qu'elle attend la vérité de sa part. Finalement, Mathilda se rend dans le parc devant l'école avec la plante de Léon. Elle y creuse un trou pour placer l'aglaonema « pour qu'elle ait de vraies racines » comme elle l'avait naguère fait remarqué à Léon.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Luc Besson (ici en 2000), réalisateur, scénariste et producteur du film.

Information icon with gradient background.svg Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

Natalie Portman (ici en 2009), actrice révélée par Léon dans le rôle de Mathilda.
Jean Reno (ici en 2002) interprète le rôle-titre de Léon.
Source et légende : version française (VF) sur Allodoublage5

Présentation des personnages[modifier | modifier le code]

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Léon[modifier | modifier le code]

Léon est un tueur à gages habitant New York. Il vit seul et n'a pas d'amis, excepté sa plante verte dont il prend grand soin. Il fait régulièrement des exercices physiques, boit beaucoup de lait et aime les comédies musicales de l'âge d'or d'Hollywood. Il est illettré et très peu éduqué. Il n'aime pas parler de son passé, mais il finit par se confier à Mathilda : lorsqu'il habitait l'Italie, jusqu'à ses dix-neuf ans, il était amoureux d'une fille de famille « respectable » alors que la sienne ne l'était pas autant. Le père de sa petite amie était contre cette relation, mais elle rejoignait Léon en cachette. Le père tua sa fille mais ne passa que deux jours en prison, la police ayant considéré qu'il s'agissait d'un accident. Léon se vengea en abattant le père avec un fusil à lunette et partit le soir même pour les États-Unis afin de rejoindre son père, qui travaillait alors pour Tony (cette information concernant le passé de Léon n'est évoquée que dans la version longue du film). Depuis lors, Léon n'a plus quitté New York ni eu de nouvelle petite amie.

Mathilda[modifier | modifier le code]

C'est une enfant de douze ans en échec scolaire, vivant dans une famille recomposée. Ses parents l'ont placée dans une école pour enfants en difficulté. Son père est violent avec elle et elle déteste sa demi-sœur et sa belle-mère qui sont mal intentionnées envers elle. Elle est cependant très proche de son petit frère de quatre ans.

Norman Stansfield[modifier | modifier le code]

C'est un agent de la DEA, corrompu, drogué et impulsif. Il détourne et stocke de la drogue pour la revendre. Il est également fan de musique classique et en particulier de Beethoven et Mozart, et n'aime pas être dérangé quand il écoute de la musique.

Tony[modifier | modifier le code]

Tony est un mafieux travaillant depuis son restaurant le « Supreme Macaroni » ; c'est lui qui a recueilli Léon quand il est arrivé aux États-Unis et lui a donné du travail. Depuis, Léon prend toujours ses contrats chez lui. Tony lui sert aussi de banque en stockant l'argent qu'il gagne grâce à ses contrats. Tony souligne le fait que les vraies banques demandent des formulaires à remplir, et qu'elles se font toujours braquer, alors que « personne ne braque le vieux Tony », mais il est sous-entendu qu'il abuse de sa naïveté. Tony propose également ses services à des agents corrompus, notamment à Norman Stansfield.

Relation entre Mathilda et Léon[modifier | modifier le code]

Léon, classé film d'action, ne contient finalement que peu de scènes d'action (seulement trois) pour se concentrer sur la relation qui unit Mathilda à Léon, relation qui évolue au cours du film : d'abord voisins de palier, puis maître et élève, puis amis, puis père et fille et enfin partenaires. Cela permet à Besson de soigner ses moments de violence : l'ouverture du film, l'assassinat de la famille de Mathilda et le final. Ces scènes demeurent très sobres, avec le jeu sur les contrastes ombre et lumière de Thierry Arbogast6Léon est surtout un film intimiste contenant une histoire d'amour. Ce tueur professionnel et cette jeune fille dont la famille a été éliminée avaient tous les deux besoin de quelqu'un. Plus le film avance, plus la relation des deux personnages se complexifie. En ce sens le final refuse tout happy end et bénéficie d’une véritable portée émotionnelle6.

Production[modifier | modifier le code]

Hotel Chelsea où a lieu le tournage de certaines scènes.

Genèse du film[modifier | modifier le code]

L'idée de Léon provient en partie d'un précédent film de Luc Besson, Nikita (1990), dans lequel Jean Reno joue un personnage similaire nommé Victor, qui fait une apparition brève mais marquante. Il s'agissait donc de développer ce personnage, en y apportant certaines nuances. Pour Besson, Léon est un « cousin américain de Victor », en « plus humain »7[source insuffisante]. D'ailleurs, les deux personnages portent les mêmes lunettes8[source insuffisante], et il existe des similitudes entre les deux films (le soin apporté à un pot de fleur ou encore une jeune femme qui voit son passé s'effondrer pour se transformer en tueuse à gages).

L'actrice-réalisatrice Maïwenn, alors épouse de Besson, qu'elle a rencontré étant mineure, affirme que le film s'inspire de leur histoire9.

Choix des acteurs[modifier | modifier le code]

Samy Naceri a commencé sa carrière cinématographique dans Léon.

Léon est le premier film dans lequel apparaissent pour la première fois deux acteurs qui connaîtront la notoriété par la suite : Natalie Portman et Samy Naceri.

Natalie Portman, à l'âge de dix ans, se voit proposer par Revlon un travail dans le mannequinat, travail qu'elle refuse, préférant devenir actrice10. L'enfant passe ses vacances d'été dans un camp où elle apprend le théâtre. Elle y fait notamment la rencontre de Bryce Dallas Howard11. Elle auditionne par la suite pour Ruthless! (en) où elle obtient un rôle. En 1993, elle auditionne à nouveau pour le rôle d'un enfant qui se lie d'amitié avec un tueur à gage dans le film de Luc BessonLéon. Si Liv Tyler est d'abord considérée pour le rôle, c'est finalement Natalie Portman qui obtient le rôle pour sa fraîcheur et sa sensibilité12,13,N 1. Elle prend alors le nom de sa mère pour protéger sa vie privée et sa familleN 2,12. Pourtant, le directeur de casting l'a d'abord refusée pour le rôle à cause de son jeune âge. Mais Natalie Portman persévère et retourne au casting en interprétant la scène durant laquelle son personnage se lamente sur la perte de son frère. Luc Besson est si impressionné par la profondeur dégagée par l'actrice qu'il lui donne le rôle13.

Samy Naceri trouve aussi dans ce film son premier rôle au cinéma. Contrairement à Natalie Portman, sa participation est limitée et ne lui suffit pas encore à atteindre la notoriété qu'il connaîtra ensuite avec la saga Taxi, produite par Luc Besson. Dans Léon, il tient en effet un rôle mineur le mettant peu en valeur, celui d'un membre cagoulé du SWAT dans la scène de l'escalier.

Gary Oldman a donné son accord pour interpréter son rôle dans le film sans même avoir lu le scénario, tout comme il le fera à nouveau pour Le Cinquième Élément14.

Tournage[modifier | modifier le code]

Les tournages extérieurs de Léon se font entièrement aux États-Unis, en anglais, où Luc Besson élargit sa notoriété. Le tournage se fit d'abord à New York (du 1er juin au 23 juillet 1993) pour les extérieurs, puis aux studios Éclair d'Épinay-sur-Seine (France) (du 28 juillet au 7 octobre 1993) pour les intérieurs15. Certaines des scènes ont lieu à l'Hotel Chelsea qui abrite l'appartement de Léon[Lequel ?]. Le Roosevelt Island Tramway fait également partie des lieux de tournage du film16. Le réalisateur avait déjà tourné Nikita en Amérique[Information douteuse], mais sa sortie y avait été limitée. Après Léon, Besson tournera Le Cinquième Élément et Jeanne d'Arc en anglais (cependant la distribution de Jeanne d'Arc sera composée d'une majorité d'acteurs français, à la différence des deux précédents)17.

Musique[modifier | modifier le code]

Léon
Bande originale de Éric Serra
Sortie 23 janvier 199518
Enregistré X-Plorer (Paris)
Angel Studios (Londres)
Genre musique de filmmusique électronique
Compositeur Éric Serra
Label Columbia Tristar

Albums de Éric Serra

Atlantis
(1991)
GoldenEye
(1995)

modifierConsultez la documentation du modèle

Manu Katché a co-écrit les paroles de la chanson Hey Little Angel.

La bande originale du film a été composée par Éric Serra19, qui signe ici sa 6e collaboration avec Luc Besson, après L'Avant-dernier (1981), Le Dernier Combat (1983), Subway (1985), Le Grand Bleu (1988), Nikita (1990) et Atlantis (1991).

Conduite par John Altman20, la musique a été enregistrée à l'« X-Plorer » à Paris et aux Angel Studios à Londres21. L'album, d'une durée de 59 minutes environ, a été distribué le 25 novembre 1994 par le label TriStar Music, sous le titre anglais The Professional22. La même année, Columbia Records édite la bande originale sous le titre français, Léon, avec une chanson supplémentaire non présente dans le film, intitulée Hey Little Angel23, composée et interprétée par Éric Serra, sur des paroles de Luc Besson et Manu Katché23.

Le film contient par ailleurs plusieurs morceaux additionnels non composés pour le film : Venus as a Boy, interprété par BjörkShape of My Heart, chanté par Sting et utilisé au début du générique de fin24, et I Like Myself, interprété par Gene Kelly dans l'extrait du film Beau fixe sur New York que Léon va voir au cinéma. Natalie Portman interprète en outre quelques chansons dans une scène du film : Like a Virgin de MadonnaSinging in the Rain et Happy Birthday25.

Voici la liste des pistes présentes sur la bande originale :

  1. Noon
  2. Cute Name
  3. Ballad For Mathilda
  4. What's Happening Out There?
  5. A Bird In New York
  6. She Is Dead
  7. Fatman
  8. Leon The Cleaner
  9. Can I Have A Word With You?
  10. The Game Is Over
  11. Feel The Breath
  12. Room 4602
  13. Very Special Delivery
  14. When Leon Does His Best
  15. Back On The Crime Scene
  16. Birds Of Storm
  17. Tony The IBM
  18. How Do You Know It's Love?
  19. The Fight Part 1 The Swat Squad
  20. The Fight Part 2 Bring Me Everyone
  21. The Fight Part 3 The Big Weapon
  22. The Fight Part 4 One Is Alive
  23. Two Ways Out
  24. Hey Little Angel (version Columbia seulement)

Accueil[modifier | modifier le code]

Sortie[modifier | modifier le code]

Le succès de Léon permet à Luc Besson de relancer son projet de film de science-fiction, même si le réalisateur avoue lui-même que ce succès n'a pas suffi à lui seul à rendre possible le tournage du Cinquième Élément26.

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Léon
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 64/100N 3
Rotten Tomatoes 73 %N 4
Allociné 2 étoiles sur 5N 5
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Graphique des notes de la presse anglo-saxonne recensées par Metacritic.com.

Le film reçoit un très bon accueil du public, aussi bien aux États-Unis27 qu'en France : il a la note moyenne de 8,610 avec 188 000 avis sur l'IMDb, ce qui le classe 34e meilleur film toutes catégories confondues28 ; les 17 000 notes des utilisateurs d'Allociné lui donnent une moyenne de 3,54 le plaçant à la 79e place des meilleurs films selon les spectateurs29 ; enfin, 96 % des notes attribuées sur Rotten Tomatoes sont positives, pour une moyenne de 8,31030.

Du côté des critiques professionnelles, l'accueil est plus mitigé mais toujours globalement positif. Ainsi, Metacritic.com, qui recense les critiques de magazines anglophones, attribue à Léon une moyenne de 64100 pour un total de 12 critiques31 et RottenTomatoes écrit que 73 % des critiques de professionnels sont positives, avec une moyenne de 6,71032. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 227e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps33.

En France, Télérama évoque un film « à la mécanique parfaitement huilée », mais au message un peu « bêta » où perce un « soupçon de démodé ». L'hebdomadaire salue toutefois la réussite des scènes d'action34Les Inrockuptibles ironise sur la « naïveté forcenée » dont fait preuve Besson dans le traitement de l'histoire d'amour entre Léon et Mathilda. Le magazine y voit un film « simpliste », au « style certes efficace, mais d'une pensée si pauvre qu'elle confond par exemple analphabétisme et pureté »35. Le critique italien Fabio Ferzetti, dans Il Messaggero, note que l'on regarde le film avec un « mélange d'intérêt et d'agacement, comme avec tous les films de Luc Besson ». Le cinéaste prouve, selon lui, son « somptueux talent dans les scènes d'action » mais il déplore la naïveté du trait, notamment dans les scènes évoquant la rédemption de Léon. « Jouer sur les clichés et sur la barbarie, ajoute-il, ne suffit pas à donner de la profondeur à une bande-dessinée »36.

Aux États-Unis, Roger Ebert a émis un avis globalement positif mais a fait remarquer qu'il y avait selon lui « quelque chose d'anormal dans le fait de mettre un personnage de 12 ans au milieu de toute cette actionN 6 » et que le film semblait « exploiter la jeunesse de la fille sans vraiment la traiter en elle-mêmeN 7 ».

Le personnage corrompu de Norman Stansfield a divisé l'opinion des critiques. Richard Schickel a qualifié la performance de Gary Oldman de « divinement psychotiqueN 8 » dans le Time37 alors que Chris Hicks, qui donne une note de 1,54 au film, l'a estimée « complètement ridiculeN 9 » dans son article pour Deseret News38. Luc Besson était très satisfait de Gary Oldman, au point de lui proposer un des rôles principaux pour son film suivant39Le Cinquième Élément (1997). En 2002, Norman Stansfield a été cité en 43e place du « Top 100 des méchants de tous les temps » par la Online Film Critics Society40.

Box-office[modifier | modifier le code]

Léon est un succès populaire, attirant en France près de 3 500 000 spectateurs lors de son exploitation en salle. Aux États-Unis, le film rapporte plus de 5 300 000 $ lors de son weekend d'ouverture (le 20 novembre 1994) et finalement 19 250 000 $Léon est également diffusé au Royaume-Uni où il fait une recette de 3 400 000 £, au Japon environ un an plus tard où il rapporte 112 500 000 ¥ ainsi qu'en Suède (près de 21 000 000 SEK de recette)41.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Léon est nommé à sept reprises durant la 20e cérémonie des Césars (notamment pour le César du meilleur film, du meilleur réalisateur pour Luc Besson et du meilleur acteur pour Jean Réno) mais n'y remporte cependant aucune récompense. Le film gagne finalement deux prix : le Golden Reel Award du meilleur montage sonore pour un film étranger, délivré en 1995 par l'association Motion Picture Sound Editors, et le Lion tchèque du meilleur film en langue étrangère en 1996.

Récompenses[modifier | modifier le code]

AnnéeCérémonie ou récompensePrixLauréat(es)
1995 Golden Reel Award de la Motion Picture Sound Editors Meilleur montage sonore (Section film étranger) Louis Lajoie
1996 Lion tchèque Meilleur film en langue étrangère Luc Besson

Nominations[modifier | modifier le code]

AnnéeCérémonie ou récompensePrixNommé(es)
1995 César du cinéma Meilleur acteur Jean Reno
1995 Meilleur réalisateur Luc Besson
1995 Meilleur film Luc Besson
1995 Meilleure photographie Thierry Arbogast
1995 Meilleur montage Sylvie Landra
1995 Meilleure musique écrite pour un film Éric Serra
1995 Meilleur son François GroultPierre ExcoffierGérard LampsBruno Tarrière
1996 Japanese Academy Awards Meilleur film étranger Luc Besson

Autour du film[modifier | modifier le code]

Version longue[modifier | modifier le code]

Une version longue, comportant vingt-six minutes supplémentaires, est distribuée en France le 26 juin 1996 avec l'accroche « Vous ne savez pas tout ». Cette version comporte des scènes supprimées après les projections tests réalisées à Los Angeles avant la sortie de la version standard42. Certaines scènes ont aussi été retirées à la demande des parents de Natalie Portman qui jugeaient la relation entre Léon et Mathilda trop équivoque43.

Les scènes ajoutées sont les suivantes44,45 :

Ces scènes n'ont cependant jamais été doublées en version française.

Erreurs[modifier | modifier le code]

Léon contient plusieurs erreurs de continuité flagrantes. Par exemple, lors de la première intervention de Léon, l'antenne du téléphone sans fil de « Mr. Jones » a des longueurs différentes suivant les plans. Ou encore, la cigarette que fume Mathilda à la onzième minute du film rétrécit de plusieurs centimètres entre deux plans, quand Léon arrive46. Après une heure de film, lorsque Mathilda est étendue sur le lit et qu'elle parle de son mal de ventre, ses cheveux changent de position entre deux plans. Enfin, certains passages sonores sont réutilisés dans différentes scènes, comme la phrase prononcée par le père de Mathilda à la quatorzième minute du film (« ...et arrête de fumer dans les couloirs putain ! ») qui peut être ré-entendue à la dix-neuvième minute lorsque Léon écoute en passant devant la porte de l'appartement de la famille de Mathilda et qu'il entend encore le père se fâcher (pour cet exemple, la répétition peut être intentionnelle, afin de souligner le caractère récurrent des scènes de conflits domestiques dans cette famille dysfonctionnelle).

Le corps de la demi-sœur de Mathilda a aussi légèrement bougé entre sa mort et lorsque Stansfield empêche son père de s'enfuir. Sur ce plan-là, on peut remarquer que le corps gisant de la demi-sœur s'est entre temps rapproché du mur, sa main le touchant.

Le film contient aussi des plans « ratés » où l'on peut voir une trace des équipements du tournage. À la quarante-septième minute, quand la voiture s'arrête, les lumières des projecteurs utilisées pour le tournage se reflètent sur la voiture. Une même erreur a lieu après une heure et quart : on aperçoit le perchman dans le reflet d'un miroir du restaurant de Tony46.

Il y a également plusieurs incohérences dans le film. Par exemple, lorsque Mathilda revient sur les lieux du crime de sa famille, un policier est encore posté dans le couloir pour surveiller l'entrée de l'appartement, encore barrée par des banderoles et dont rien n'a changé depuis les meurtres. Pourtant, plusieurs jours se sont écoulés depuis46.

Clins d'œil[modifier | modifier le code]

Maïwenn (ici en 2009) fait un caméo dans Léon. Elle réalise également le making-of du film47.

Quelques clins d'œil sont présents dans le film. Le premier concerne le nom sous lequel Mathilda s'inscrit à l'hôtel. Dans le film, elle dit à Léon qu'elle a rempli le formulaire de l'hôtel sous le nom de MacGuffin : « le nom d'une pétasse de ma classe que je peux pas saquer ». Plus tard, le maître d'hôtel frappe à la porte de sa chambre en appelant « Monsieur MacGuffin ?! ». Ce nom fait référence à Alfred Hitchcock48 : le réalisateur utilise le terme de MacGuffin pour désigner un élément de l'intrigue accessoire pour le spectateur mais essentiel pour les protagonistes de l'histoire.

Le second concerne le fait que Léon soit agacé que Mathilda dise sans cesse « OK ». Au cours du film, elle répète le mot à dix reprises (quinze dans la version longue). Ceci peut faire référenceInterprétation abusive ? au film Les Visiteurs, sorti un an avant Léon, dont le rôle principal est également interprété par Jean Reno.[réf. nécessaire]

De son côté, le personnage de Stansfield est obsédé par Ludwig van Beethoven (à l'instar d'un autre psychopathe célèbre au cinéma : Alex DeLarge dans Orange mécanique). Or, Gary Oldman interprète la même année le compositeur allemand dans le film Ludwig van B. (Immortal Beloved)49.

On peut également noter le caméo de l'actrice Maïwenn, alors épouse de Besson, qui joue le rôle de la prostituée blonde au début du film et qui incarnera par la suite le rôle de la diva dans Le Cinquième Élément (1997), également de Luc Besson. Au générique, elle est créditée sous le nom de Ouin-Ouin50. Par ailleurs, Jean-Hugues Anglade fait un caméo, non crédité au générique, dans la version longue : on le voit simplement ouvrir une porte51. Lors du tournage de Léon, il tournait aussi aux Studios d'Épinay, pour La Reine Margot51. Enfin, Luc Besson lui-même apparaît dans le film.[précision nécessaire]

Enfin, on peut remarquer les similitudes avec Porco Rosso de Hayao Miyazaki, sorti en 1992 et présenté en France en 1993 : le personnage de Porco Rosso est doublé par Jean Reno, il porte les mêmes lunettes que Léon et est également l'objet de l'affection de la jeune fille qu'il recueille.

Postérité[modifier | modifier le code]

La chanson Matilda issue de l'album An Awesome Wave du groupe Alt-J fait référence au film. Le groupe y chante « This is from Matilda », une réplique de Léon dans la version originale.

La chanson Mathilda de la chanteuse Wallen fait aussi référence au film.

La chanson Leon de The Japanese House fait référence à un possible épilogue du film52.

Le manga Assassins sorti en 2014 est directement inspiré du film, le 3e et dernier tome allant jusqu’au clin d’œil appuyé (Suzuki a failli avoir « Mathilda » comme nom de code).

La chanson Leon53 de la chanteuse sud-coréenne IU fait référence au film du même nom.

La chanson Léon du groupe de rap belge l'Or du Commun fait référence au long-métrage de Luc Besson.

Jeu vidéo[modifier | modifier le code]

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afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2020).

Le personnage de Léon fait partie de l'équipe de « Bros » jouables dans le jeu Broforce (2015) sous le pseudonyme de The Brofessional (en référence au titre anglais du film, The Professional).

Dans le jeu Resident Evil 4, le héros, Léon, peut obtenir un pistolet nommé Matilda (écrit sans « H ») en référence au film. L'arme revient d'ailleurs dans le remake de Resident Evil 2.

Dans le jeu Warcraft III: Reign of Chaos, les bandits ou tous autres PNJ possédant la même sortie audio[Quoi ?], peuvent parfois dire en référence au film Léon : « Léon, nettoyeur ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par ailleurs, Liv Tyler était considérée déjà trop âgée pour le rôle : elle avait quinze ans.
  2. Toutefois, le director's cut de Léon la crédite en tant que Natalie Hershlag.
  3. Moyenne réalisée sur 12 critiques
  4. Moyenne réalisée sur 63 critiques
  5. Moyenne réalisée pour 5 titres de presse
  6. Citation originale : « Always at the back of my mind was the troubled thought that there was something wrong about placing a 12-year-old character in the middle of this action »
  7. Citation originale : « It seems to exploit the youth of the girl without really dealing with it »
  8. Citation originale : « divinely psychotic »
  9. Citation originale : « utterly ridiculous »

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Léon (1994) - Remerciements de la société » [archive]
  3. « Fiche technique du film Léon » [archive], sur Allociné
  4. IMDb - Trivia for Léon [archive]
  5. « Fiche du doublage français du film » [archive] sur Allodoublage, consulté le 24 février 2015
  6. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Critique: Léon [archive] », filmosphere. Consulte le 30 avril 2010.
  7. (en) Livret de Léon: The Professional, Uncut International Version DVD.
  8. [image] « Affiche de Léon [archive] » (Allociné) et « Photo from Nikita [archive] » (Internet Movie Database. Consulté le 30 avril 2010.
  9. « Léon : 7 anecdotes insolites sur le film culte de Luc Besson » [archive] (consulté le 20 septembre 2016)
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  11. (en) Lynn Hirshberg, « Screen Goddess: Natalie Portman [archive] », publié durant l'été 2007, The New York Times Style Magazine.
  12. ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) « Natalie Portman [archive] », Inside the Actors Studio. Bravo. 21 novembre 2004. no 1101, saison 11.
  13. ↑ Revenir plus haut en :a et b (fr+en) « Trivia [archive] », Internet Movie Database. Consulté le 30 avril 2010.
  14. Luc Besson, L'histoire du Cinquième Élément, Intervista, 1997, p. 15
  15. « Leon – The Professional filming locations » [archive], The Worldwide Guide To Movie Locations, 18 juin 2008
  16. http://frenchdistrict.com/new-york/articles/new-york-films-cinema/ [archive]
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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