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Catégorie : Acteurs - Actrices
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Fernandel
Description de cette image, également commentée ci-après
Fernandel donnant une interview en mars 1970.
Photographie d'André CrosArchives de Toulouse.
Données clés
Nom de naissance Fernand Joseph Désiré Contandin
Naissance 8 mai 1903
MarseilleBouches-du-RhôneFrance
Nationalité Drapeau de France Français
Décès 26 février 1971 (à 67 ans)
ParisFrance
Profession Acteur
chanteur
réalisateur
humoriste
Films notables voir filmographie

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Fernand Contandin, dit Fernandel, est un acteurhumoristechanteur et réalisateur français né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris.

Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le SchpountzL'Auberge rougeAli Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans NaïsLa Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse.

Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussiIgnace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara, lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968, qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde1 ». Son succès ne s'est jamais démenti. Marcel Pagnol dit aussi de lui : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin. »

 

 

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 70 boulevard Chave à Marseille2. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), en province de Turin et plus précisement de Méan/Meano de La Pérouse/Perosa Argentina, où il existe encore la maison des ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) dérive d'une erreur de transcription des actes italiens.3

Son père, Denis Contandin, comptable mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit souvent son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille4

Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire5 avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public6. »

À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier[réf. nécessaire]. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques7, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable8. En parallèle, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets, et sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar9), où son profil chevalin marque les esprits.

Il accepte finalement une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux au printemps 1925. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il rentre tous les soirs chez lui. Trois semaines avant qu'il ne soit libéré de ses obligations militaires et retrouve une place à la savonnerie, Andre Valette, le directeur de l'Odéon de Marseille, l'engage pour remplacer la vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramount dont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit10. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.

Débuts parisiens[modifier | modifier le code]

Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontantrue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir2. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.

L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.

Vedettariat[modifier | modifier le code]

Fernandel et Totò dans La loi, c'est la loi (1958).

Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-JaqueUn de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel PagnolAngèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz11 (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).

Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme IgnaceSimplet ou Félicie aussi.

En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir12.

En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du train des équipages, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde13, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entretemps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.

Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films14,15, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir au Grand Casino et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio Paris16,17.

Don Camillo[modifier | modifier le code]

Fernandel (à droite) sur le tournage du Petit Monde de don Camillo (1951), en compagnie de Giovannino Guareschi, auteur de la série.

Dans les années 1950, il retrouve le succès avec des films comme L'Auberge rouge (1951) de Claude Autant-LaraAli Baba et les Quarante voleurs (1954) de Jacques Becker ainsi que La Vache et le Prisonnierd'Henri Verneuil tourné en 1959. Il réalise également Adhémar ou le Jouet de la fatalité, en 1951, sur un scénario de Sacha Guitry.

Mais c'est surtout la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, dans laquelle le curé et le maire communiste d'un petit village italien se livrent à une lutte d'influence feutrée ; son interprétation bon enfant, en ces temps de guerre froide, assoit sa notoriété. Il tournera six films en tout : Le Petit Monde de don Camillo (1951) et Le Retour de don Camillo (1953) de Julien Duvivier, puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, qu'il commence en 1970 mais ne pourra achever en raison du cancer qui va l'emporter l'année suivante18.

Le 18 janvier 1953 alors qu'il est à Rome avec sa fille Janine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Un Fernandel de cire en Don Camillo dans son confessionnal est également installé en bonne place au musée Grévin.

Lors d'une entrevue où un journaliste lui demandait de parler du succès du Ier Don Camillo, il répond : D'abord, la surprise. La surprise du personnage qu'on ne connaissait pas. La surprise de parler à Jésus. Ca fait un drôle de partenaire vous savez. J'en ai eu dans ma vie mais, je dois dire que celui là, je lève ma barrette. 19.

Fernandel remporte parallèlement un grand succès public et critique avec les enregistrements discographiques des Lettres de mon moulind'Alphonse Daudet (La Chèvre de monsieur SeguinLes Trois Messes bassesLe Secret de maître Cornille, etc.).

En 1963, il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer d'après la première syllabe de leurs pseudonymes qui sont Gabin et Fernandel. Car s'ils avaient utilisé la première syllabe de leur vrai nom, cela aurait donné « Moncon » (contraction de Moncorgé et Contandin)20. Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier21.

Décès[modifier | modifier le code]

Tombe de Fernandel au cimetière de Passy.

Fernandel est atteint d'un cancer généralisé, mais les médecins et sa famille lui cachent la gravité de son état, on lui fait croire qu'il est atteint d'une pleurésie qu'il aurait attrapée lors du tournage de Don Camillo et ses Contestataires. Le 26 février 1971, épuisé par la maladie, il meurt dans son somptueux appartement tout en marbre au 44 de l'avenue Foch à Paris22. Il est inhumé au cimetière de Passy (1re division)23.

Il était aussi propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, « Les Mille Roses » sur l'avenue des Trois-Lucs, avec un parc de cinq hectares24.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Fernandel avait deux frères, Auguste-Marcel, son aîné de 6 ans (avec lequel il se produira un temps sous les noms de Marcel et Fernand Sined), et Francis dit Fransined plus jeune que lui de 11 ans, ainsi qu'une sœur.

Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette-Félicie Manse (1902-1984), la sœur de son ami, le parolier Jean Manse23. Ils auront trois enfants : Josette en 1926, Janine en 1930 et Franck en 1935.

C'est à la mère d'Henriette qu'est attribuée l'origine de son pseudonyme « Fernandel », voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille elle dit en riant : « Fernand d'elle... », la phrase fait mouche, elle est adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène2. Il est aussi probable que Fernandel vienne directement du provençal, qui signifie « petit Fernand ». Il effectue son service militaire un mois après son mariage. Affecté au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble, il est libéré le 29 avril 1926.

Les journaux à sensation, friands de scandales autour des célébrités, n'en ont jamais débusqué dans la vie privée de Fernandel. À tel point que l'un d'entre eux titre un jour, dans un geste d'autodérision, « La femme cachée de Fernandel », ladite femme étant la sienne que jamais il ne mettait en avant[réf. nécessaire]. Dans une de ses dernières interviews, Jean Gabin témoigne de la moralité de Fernandel dans tous les domaines, tant en amitié qu'en affaires25.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Filmographie de Fernandel.

Avec Louis de FunèsBourvil et Jean Gabin, Fernandel fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles : environ 202 millions entre 1945 et 197026. Ses films ayant eu la plus grosse audience sont :

Box-office France[modifier | modifier le code]

Liste des 62 films avec Fernandel ayant attiré au moins 1 million de spectateurs en France depuis 1945 (la liste ne prend pas en compte ses multiples succès millionnaires d'avant 1945).

Sources : Filmographie de Fernandel 1 [archive] et Filmographie de Fernandel 2 [archive] pour le nombre d'entrées de chaque film, et jpbox-office.com, Bilan annuel [archive] pour le n°1 du box-office annuel.

FilmAnnéeRéalisateurClassementNombre d'entréesN°1 du box-office annuel
Le Petit Monde de don Camillo 1952 Julien Duvivier 1er 12 791 168 -
La Vache et le Prisonnier 1959 Henri Verneuil 1er 8 850 596 -
Le Retour de don Camillo 1953 Julien Duvivier 2e 7 425 550 Sous le plus grand chapiteau du monde(9 488 114 entrées)
La Cuisine au beurre 1963 Gilles Grangier 2e 6 396 529 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
La Grande Bagarre de don Camillo 1955 Carmine Gallone 6e 5 087 231 Vingt mille lieues sous les mers(9 619 259 entrées)
Uniformes et grandes manœuvres 1950 René Le Hénaff 4e 4 588 407 Autant en emporte le vent (14 563 937 entrées)
Le Chômeur de Clochemerle 1957 Jean Boyer 5e 4 397 173 Le Pont de la rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
Don Camillo Monseigneur 1961 Carmine Gallone 7e 4 281 889 Les Canons de Navarone (10 197 729 entrées)
Le Mouton à cinq pattes 1954 Henri Verneuil 9e 4 136 843 Si Versailles m'était conté... (6 986 788 entrées)
Ali Baba et les Quarante Voleurs 1954 Jacques Becker 10e 4 117 641 Si Versailles m'était conté... (6 986 788 entrées)
Le Couturier de ces dames 1956 Jean Boyer 11e 4 051 318 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
Meurtres ? 1950 Richard Pottier 8e 4 013 860 Autant en emporte le vent (14 563 937 entrées)
Le Fruit défendu 1952 Henri Verneuil 8e 4 002 100 Le Petit Monde de don Camillo(12 791 168 entrées)
Coiffeur pour dames 1952 Jean Boyer 9e 3 922 252 Le Petit Monde de don Camillo(12 791 168 entrées)
Le Tour du monde en quatre-vingts jours 1957 Michael Anderson 7e 3 856 607 Le Pont de la rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
Mam'zelle Nitouche 1954 Yves Allégret 13e 3 829 398 Si Versailles m'était conté... (6 986 788 entrées)
Honoré de Marseille 1957 Maurice Regamey 8e 3 755 963 Le Pont de la rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
L'Ennemi public numéro un 1954 Henri Verneuil 15e 3 754 112 Si Versailles m'était conté... (6 986 788 entrées)
Le Boulanger de Valorgue 1953 Henri Verneuil 14e 3 727 977 Sous le plus grand chapiteau du monde(9 488 114 entrées)
Naïs 1945 Marcel Pagnol et Raymond Leboursier 8e 3 467 792 Le Dictateur (8 030 641 entrées)
Don Juan 1956 John Berry 18e 3 442 194 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
La loi, c'est la loi 1958 Christian-Jaque 10e 3 394 017 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
L'Héroïque Monsieur Boniface 1949 Maurice Labro 11e 3 261 238 Jeanne d'Arc (7 092 586 entrées)
Topaze 1951 Marcel Pagnol 4e 3 184 380 Samson et Dalila (7 116 442 entrées)
La Table aux crevés 1952 Henri Verneuil 17e 3 120 959 Le Petit Monde de don Camillo(12 791 168 entrées)
On demande un assassin 1949 Ernst Neubach 13e 3 074 064 Jeanne d'Arc (7 092 586 entrées)
Si ça peut vous faire plaisir 1948 Jacques Daniel-Norman 10e 2 865 935 La Chartreuse de Parme (6 151 521 entrées)
L'Âge ingrat 1964 Gilles Grangier 13e 2 862 204 Le Gendarme de Saint-Tropez(7 809 334 entrées)
L'Homme à l'imperméable 1957 Julien Duvivier 21e 2 787 384 Le Pont de la rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
Émile l'Africain 1948 Robert Vernay 11e 2 706 935 La Chartreuse de Parme (6 151 521 entrées)
Le Printemps, l'Automne et l'Amour 1955 Gilles Grangier 29e 2 703 396 Vingt mille lieues sous les mers(9 619 259 entrées)
La Vie à deux 1958 Clément Duhour 19e 2 679 987 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
L'Auberge rouge 1951 Claude Autant-Lara 6e 2 665 722 Samson et Dalila (7 116 442 entrées)
Pétrus 1946 Marc Allégret 16e 2 602 969 Mission spéciale (6 781 120 entrées)
Les Vignes du Seigneur 1958 Jean Boyer 25e 2 498 265 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
Crésus 1960 Jean Giono 19e 2 479 695 Ben-Hur (13 826 124 entrées)
Le Caïd 1960 Bernard Borderie 20e 2 472 789 Ben-Hur (13 826 124 entrées)
Dynamite Jack 1961 Jean Bastia 21e 2 456 749 Les Canons de Navarone (10 197 729 entrées)
Don Camillo en Russie 1965 Luigi Comencini 12e 2 424 200 Le Corniaud (11 739 783 entrées)
Le Mystère Saint-Val 1945 René Le Hénaff 23e 2 397 153 Le Dictateur (8 030 641 entrées)
Sénéchal le magnifique 1957 Jean Boyer 26e 2 382 084 Le Pont de la rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
Le Grand Chef 1959 Henri Verneuil 31e 2 296 838 La Vache et le Prisonnier (8 844 199 entrées)
Sous le ciel de Provence 1957 Mario Soldati 27e 2 285 437 Le Pont de la rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
L'Aventure de Cabassou 1946 Gilles Grangier ? 2 284 814 Mission spéciale (6 781 120 entrées)
Casimir 1950 Richard Pottier 11e 2 269 717 Autant en emporte le vent (14 563 937 entrées)
À Paris tous les deux 1958 Gerd Oswald 30e 2 153 148 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
Le Confident de ces dames 1959 Jean Boyer 35e 2 143 800 La Vache et le Prisonnier (8 844 199 entrées)
Carnaval 1953 Henri Verneuil 28e 2 121 032 Sous le plus grand chapiteau du monde(9 488 114 entrées)
Boniface somnambule 1951 Maurice Labro ? 2 105 704 Samson et Dalila (7 116 442 entrées)
Les Gueux au paradis 1946 René Le Hénaff ? 1 996 455 Mission spéciale (6 781 120 entrées)
En avant la musique 1963 Georges Bianchi 20e 1 935 277 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
Cocagne 1961 Maurice Cloche 33e 1 853 002 Les Canons de Navarone (10 197 729 entrées)
Le Diable et les Dix Commandements 1962 Julien Duvivier 28e 1 848 021 Le Jour le plus long (11 933 629 entrées)
Adhémar ou le Jouet de la fatalité 1951 Fernandel 10e 1 827 368 Samson et Dalila (7 116 442 entrées)
Cœur de coq 1946 Maurice Cloche ? 1 817 961 Mission spéciale (6 781 120 entrées)
L'assassin est dans l'annuaire 1962 Léo Joannon ? 1 633 791 Le Jour le plus long (11 933 629 entrées)
Le Voyage à Biarritz 1963 Gilles Grangier 33e 1 589 883 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
L'Armoire volante 1948 Carlo Rim ? 1 435 655 La Chartreuse de Parme (6 151 521 entrées)
Blague dans le coin 1963 Maurice Labro 41e 1 404 203 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
Tu m'as sauvé la vie 1950 Sacha Guitry ? 1 169 190 Autant en emporte le vent (14 563 937 entrées)
Je suis de la revue 1951 Mario Soldati ? 1 116 443 Samson et Dalila (7 116 442 entrées)
Le Voyage du père 1966 Denys de La Patellière 25e 1 105 368 La Grande Vadrouille (17 267 607 entrées)

Discographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Discographie de Fernandel.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Fernandel avec Jean-Pierre Mocky dans 'La Bourse ou la Vie' (novembre 1965).

Citations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Lorcey, Fernandel, 1990, p. 126 (aperçu [archive] sur Google Livres.
  2. ↑ ab et c Biographie accompagnant Les Disques d'or de Fernandel.
  3. (it) « Don Camillo in Val Chison » [archive], sur www.piemonteparchi.it, 19 mars 2014 (consulté le 18 mars 2018)
  4. Jacques LorceyFernandel, Éditions Ramsay, 1990, p. 28
  5. Répertoire d'un petit soldat de 1793 dans Marceau ou les Enfants de la République, au théâtre Chave de Marseille.
  6. Sélection du Reader's Digest, mai 1973.
  7. « Fernandel, saute-ruisseau à la BNC » [archive] sur le site Source d'Histoire de BNP Paribas.
  8. Jacques Lorcey, op. cit.p. 21
  9. « Fernandel et le music-hall marseillais » [archive]Repères méditerranéens, 18 septembre 1960, sur le site de l'INA.
  10. « Biographie de Fernandel »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bdmusic-egalerie.com
  11. « Le Schpountz : scène de l'épicerie - 1ère partie (M. Pagnol) Fernandel… » [archive], sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris(consulté le 13 décembre 2017)
  12. André Ughetto, « Fernandel », émission La Marche de l'Histoire sur France Inter 7 septembre 2012
  13. Valeurs actuelles n°3783, p. 77.
  14. Le Cinéma français sous l'occupation [archive] sur diplomatie.gouv.fr
  15. Yves RiouL'Occupation sans relâche (documentaire), 2010.
  16. Aurélie Moreau, « Entre ambivalence et opportunisme » [archive], sur La Libre Belgique, 10 janvier 2011
  17. Jacques Lorcey, op. cit.p. 51.
  18. Le film sera entièrement retourné avec d'autres comédiens, le réalisateur Christian-Jacque et Gino Cervi (Peppone) ayant refusé de le faire sans Fernandel.
  19. https://www.youtube.com/watch?v=08GiHoYHuVo [archive]
  20. « Fernandel, biographie et filmographie » [archive], sur encinematheque.net (consulté le 28 novembre 2010)
  21. « Fernandel et Jean Gabin à propos de la GAFER » (1964) [archive], 27 février 1971, sur le site de l'INA.
  22. Jacques Lorcey, op. cit., p. 115.
  23. ↑ a et b Biographie [archive] sur fernandel.online.fr
  24. Jacques Lorcey, op. cit.p. 43.
  25. « Gabin parle de Fernandel » [archive] sur YouTube[réf. insuffisante].
  26. Box office de Fernandel entre 1945 et 1970 sur jpbox-office.com [archive]
  27. Raymond Castans, Fernandel m'a racontéop. cit., p. ?
  28. « Don Camillo, le rôle de ma vie » [archive], interview de Fernandel, Première chaîne de l'ORTF, 2 octobre 1965, sur le site de l'INA.
  29. J.-J. Jelot-Blanc, Fernandel : Quand le cinéma parlait provençalop. cit., p. ?

Annexes[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]