Robert, dit Fabrice Luchini, né le 1er novembre 1951 à Paris, est un acteur français. Il est le père de l'actrice Emma Luchini.
Nommé à plusieurs reprises aux César, il reçoit en 1994 le César du meilleur acteur dans un second rôle pour son rôle dans Tout ça... pour ça ! de Claude Lelouch.
Sommaire
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Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance, formation et débuts[modifier | modifier le code]
Fabrice Luchini naît dans le 9e arrondissement de Paris. Son père, Adelmo Luchini (1910-2008), marchand de fruits et légumes d'origine italienne, est né à Villerupt, et sa mère, Hélène Raulhac (1919-2008), est native du 10e arrondissement de la capitale. Il grandit dans le quartier de la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement de Paris.
Comme il n'est pas attiré par l'école, sa mère le place à l'âge de treize ans comme apprenti dans un salon chic de l'avenue Matignon1, chez le grand coiffeur Alexandre. C'est alors qu'il adopte le prénom de Fabrice. Il cultive parallèlement, en autodidacte, son goût prononcé pour la littérature(Balzac, Flaubert, Proust, Céline). Il est, en outre, passionné par la musique soul et James Brown, et animateur, il fréquente les discothèques. C'est d'ailleurs sur la piste du drugstore d'Angoulême qu'il est découvert en 1968 par Philippe Labro, alors en repérage pour son film Tout peut arriver et qui lui offre son premier rôle (1969)2.
Il décide de suivre des cours d'art dramatique chez Jean-Laurent Cochet, puis rencontre Éric Rohmer qui lui donne une certaine notoriété avec Perceval le Gallois en 1978, Les Nuits de la pleine lune en 1984, film pour lequel il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle, et Quatre aventures de Reinette et Mirabelle en 1987.
Carrière[modifier | modifier le code]
Années 1990[modifier | modifier le code]
Fabrice Luchini tourne ensuite avec Nagisa Ōshima, Pierre Zucca, Cédric Klapisch, Claude Lelouch et Édouard Molinaro. Mais c'est son rôle dans La Discrète de Christian Vincent en 1990 qui le fait connaître du grand public, et qui lui vaut une nomination au César du meilleur acteur.
Il devient dans les années 1990 un acteur très demandé par le cinéma français et campe de nombreux rôles de composition comme dans Le Retour de Casanova en 1992 aux côtés d'Alain Delon et Elsa Lunghini ; dans Tout ça... pour ça ! ; dans Le Colonel Chabert (1994) aux côtés de Gérard Depardieu, Fanny Ardant et André Dussollier ; dans Beaumarchais, l'insolent. Il est à nouveau nommé aux César pour ces quatre films, et reçoit celui du César du meilleur acteur dans un second rôle en 1994 pour Tout ça... pour ça !.
En 1994, il fonde la société Assise Production qui coproduit certains des films où il joue3.
Il s'adonne aussi, notamment grâce à Jean-Laurent Cochet, au théâtre, sa véritable passion, « seul lieu où s'exprime la vie, la nourriture de la vie, ce qu'aucune école n'enseignera jamais ». Il partage son activité entre le cinéma et la scène et rencontre un important succès en déclamant des textes de La Fontaine, de Nietzsche, de Céline (avec Voyage au bout de la nuit), de Paul Valéry, de Philippe Muray ou de Roland Barthes. Il a également fait connaître des auteurs contemporains, Yasmina Reza ou Florian Zeller. Il est nommé quatre fois aux Molières4, dont deux pour celui du Molière du comédien.
Années 2000[modifier | modifier le code]
Cette décennie, moins prolifique, amène néanmoins Fabrice Luchini, vers la fin, à des rôles de plus grande envergure.
En 2000, il interprète le rôle-titre de la comédie de mœurs Barnie et ses petites contrariétés, écrite et réalisée par Bruno Chiche. Il monte ensuite sur les planches pour une reprise de la pièce Knock, de Jules Romains, au Théâtre de l'Athénée. Sa prestation lui vaut le Prix du Brigadier.
En 2003, il mène la large distribution de la comédie Le Coût de la vie, écrite et réalisée par Philippe Le Guay5 et donne la réplique à Sandrine Bonnaire pour le drame Confidences trop intimes, de Patrice Leconte.
Il revient à la comédie populaire La cloche a sonné, de Bruno Herbulot, puis s'aventure vers un cinéma plus ambitieux avec deux projets très différents : en 2006 sort la satire Jean-Philippe de Laurent Tuel, où il fait face à Johnny Hallyday. Puis en 2007, il prête ses traits à M. Jourdain pour le biopic Molière, co-écrit et réalisé par Laurent Tirard (et avec Romain Duris dans le rôle-titre). Sa performance lui vaut le Saint Georges d'argent du Festival international du film de Moscou.
En 2008, il fait partie de la distribution chorale du drame Paris, de Cédric Klapisch ; d'un autre film au casting très étendu, la comédie Musée haut, musée bas, de Jean-Michel Ribes, puis revient à un cinéma plus populaire pour la comédie dramatique La Fille de Monaco, d'Anne Fontaine, où il donne la réplique à la jeune Louise Bourgoin.
Années 2010[modifier | modifier le code]
Fabrice Luchini est à nouveau nommé quatre fois aux César, par trois fois pour le César du meilleur acteurqu'il n'a toujours pas obtenu, pour ses rôles dans Dans la maison, Alceste à bicyclette et L'Hermine. Ce dernier film lui vaut d'être nommé au Prix Lumières du meilleur acteur 2016, et de recevoir la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine du Festival de Venise 2015.
En 2015, il tourne dans Un début prometteur, sous la direction de sa fille, Emma Luchini.
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Fabrice Luchini est le père d'Emma Luchini.
Concernant ses opinions politiques, il se caractérise comme n'étant ni de droite ni de gauche6,7 mais fustige régulièrement la gauche8,9. Il a également dit : « Je déteste la droite avec autant de passion que je hais la gauche »[réf. nécessaire]10. Il critique souvent les hommes politiques qu'il estime « peu cultivés »11.
En 2009, lors d'une interview au magazine Têtu, il confie avoir eu un rapport homosexuel : « (...) À une époque, j'allais mal et je me disais que j'étais peut-être un homo refoulé. J'ai essayé une fois avec un bonhomme, mais ce n'était pas ça. Ça m'a... bouhh... troublé »12. En 2012, il affirme à Télérama : « pendant vingt ans, tout le monde a cru que j'étais homo : un acteur si maniéré ! Mais j'étais obsédé par les femmes, client des prostituées dès l'âge de 15 ans. J'étais ce que Céline appellerait un tracassé du périnée, un chercheur. »13.
En 2012, en réponse à la lettre de l'acteur Philippe Torreton parue dans Libération dans laquelle celui-ci reprochait à Gérard Depardieu son exil fiscal, Fabrice Luchini ironise en ces termes : « Ceux qui jugent Depardieu, surtout s'ils sont acteurs, [...] devraient juger aussi leur filmographie. Quand on attaque Depardieu, il faut avoir une filmographie solide »14.
En 2016, il accorde un entretien à Famille Chrétienne, dans lequel il parle de sa relation avec la foi chrétienne. S'il affirme qu'il a réalisé lors d'une balade au Puy-en-Velay que la France était une terre chrétienne, il reconnait avoir abordé le christianisme par ses opposants, et notamment Nietzsche. Il se définit comme un « chaos de perplexité », croyant parfois et rejetant d'autres fois l'idée d'une transcendance15.
Filmographie[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
1969-1979[modifier | modifier le code]
- 1969 : Tout peut arriver de Philippe Labro : Fabrice
- 1970 : Valparaiso, Valparaiso de Pascal Aubier
- 1970 : Le Genou de Claire d'Éric Rohmer : Vincent
- 1974 : Contes immoraux (dans l'épisode La Marée) de Walerian Borowczyk : André
- 1975 : Né de Jacques Richard
- 1975 : Le Vivarium de Jacques Richard
- 1976 : Vincent mit l'âne dans un pré (et s'en vint dans l'autre) de Pierre Zucca : Vincent Vergne
- 1978 : Perceval le Gallois d'Éric Rohmer : Perceval
- 1978 : Violette Nozière de Claude Chabrol : Camus
- 1978 : Même les mômes ont du vague à l'âme de Jean-Louis Daniel : Arthur
Années 1980[modifier | modifier le code]
- 1980 : La Femme de l'aviateur d'Éric Rohmer : Mercillat
- 1981 : Le Beau Monde de Michel Polac (téléfilm)
- 1982 : T'es folle ou quoi ? de Michel Gérard : Jean-François Sevran
- 1982 : Zig Zag Story (Et la tendresse ? Bordel !no 2) de Patrick Schulmann : Bob Hemler
- 1984 : Emmanuelle 4 de Francis Leroi : Oswaldo, le magicien
- 1984 : Les Nuits de la pleine lune d'Éric Rohmer : Octave
- 1985 : P.R.O.F.S de Patrick Schulmann : Michel
- 1985 : Max mon amour de Nagisa Oshima : Nicolas
- 1985 : Rouge-gorge de Pierre Zucca : Frédéric
- 1986 : Conseil de famille de Costa-Gavras : l'avocat véreux
- 1986 : Hôtel du paradis de Jana Bokova
- 1987 : Les Oreilles entre les dents de Patrick Schulmann : Luc Fabri
- 1987 : 4 aventures de Reinette et Mirabelle d'Éric Rohmer : le marchand de tableaux
- 1988 : La Couleur du vent de Pierre Granier-Deferre : Pierre Vigne
- 1988 : Alouette je te plumerai de Pierre Zucca : Jacques Lacarrière
Années 1990[modifier | modifier le code]
- 1990 : La Discrète de Christian Vincent et Jean-Pierre Ronssin : Antoine
- 1990 : Uranus de Claude Berri : M. Jourdan
- 1992 : Le Retour de Casanova d'Édouard Niermans : Camille
- 1992 : Riens du tout de Cédric Klapisch : M. Lepetit
- 1992 : Toxic Affair de Philomène Esposito : l'analyste
- 1993 : L'Arbre, le Maire et la Médiathèque d'Éric Rohmer : Marc Rossignol
- 1993 : Tout ça... pour ça ! de Claude Lelouch : Fabrice Lenormand
- 1994 : Le Colonel Chabert d'Yves Angelo : Maître Derville
- 1995 : L'Année Juliette de Philippe Le Guay : Camille Prader
- 1995 : Beaumarchais, l'insolent d'Édouard Molinaro : Beaumarchais
- 1996 : Hommes, femmes, mode d'emploi de Claude Lelouch : Fabio Lini
- 1997 : Un air si pur... d'Yves Angelo : Magnus
- 1997 : Le Bossu de Philippe de Broca : M. de Gonzague
- 1998 : Rien sur Robert de Pascal Bonitzer : Didier Temple
- 1998 : Pas de scandale de Benoît Jacquot : Grégoire Jeancour
- 1998 : Par cœur (Film documentaire) de Benoît Jacquot : Fabrice Luchini récite des textes de Baudelaire, Victor Hugo… Il est également producteur.
Années 2000[modifier | modifier le code]
- 2000 : Barnie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche : Barnie, le mari de Lucie
- 2003 : Le Coût de la vie de Philippe Le Guay : Brett
- 2003 : Confidences trop intimes de Patrice Leconte : William
- 2005 : La cloche a sonné de Bruno Herbulot : Simon Arcos
- 2006 : Jean-Philippe de Laurent Tuel : Fabrice / lui-même
- 2007 : Molière de Laurent Tirard : M. Jourdain
- 2008 : Paris de Cédric Klapisch : Roland Verneuil
- 2008 : Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes : le gardien
- 2008 : La Fille de Monaco d'Anne Fontaine : Bertrand
Années 2010[modifier | modifier le code]
- 2010 : Les Invités de mon père d'Anne Le Ny : Arnaud
- 2010 : Potiche de François Ozon : Robert Pujol
- 2011 : Les Femmes du 6e étage de Philippe Le Guay : Jean-Louis Joubert
- 2012 : Dans la maison de François Ozon : Germain
- 2012 : Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté de Laurent Tirard : Jules César
- 2013 : Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay, d'après une idée originale de Fabrice Luchini et Philippe Le Guay : Serge Tanneur
- 2014 : Gemma Bovery d'Anne Fontaine : Martin
- 2015 : Un début prometteur d'Emma Luchini : Francis Vauvel
- 2015 : L'Hermine de Christian Vincent : Michel Racine, le président de cour d'assises
- 2016 : Ma loute de Bruno Dumont : André Van Peteghem
- 2018 : Un homme pressé d'Hervé Mimran :
Courts-métrages[modifier | modifier le code]
- 1976 : Les Écrans déchirés de Jacques Richard
- 1981 : La Forêt désenchantée de Jacques Robiolles
- 1982 : Jimmy jazz de Laurent Perrin
- 1983 : Lettre de la sierra morena de Jacques Rozier : Don Quichotte
- 1984 : Il ne faut jurer de rien de Christian Vincent avec Virginie Thévenet
- 1984 : Chroniques Muxiennes de Jean-Louis Berdot
- 1986 : Triple sec d'Yves Thomas
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1979 : La Chaîne de Claude Santelli : Laurent
- 1980 : L'Échafaud magique : Fantômas de Claude Chabrol : Bonardin
- 1980 : L'Étreinte du diable : Fantômas de Juan-Luis Bunuel : Bonardin
- 1981 : Le Beau Monde de Michel Polac : Jean-Pierre Davin
- 1986 : Série noire - épisode : Adieu la vie... de Maurice Dugowson : Kowal
- 1986 : Tous en boîte (feuilleton en 6 épisodes) de Charles Nemès : Minimax
- 1987 : Série noire - épisode : La Fée Carabine d'Yves Boisset : Pastor
- 1988 : L'Argent du mur de Jean-François Delassus : Bernd
- 1988 : Au nom du peuple français de Maurice Dugowson : Robespierre
- 1989 : Les Nuits révolutionnaires (feuilleton en 7 épisodes) de Charles Brabant : le huguenot sans culotte
- 1990 : Six crimes sans assassin de Bernard Stora : Simon Loupias
- 1994 : Ne m'appelez pas petite de Jean Becker et Lio : Jennifer
- 2017 : Dix pour cent (saison 2, épisode 2) : lui-même
Théâtre[modifier | modifier le code]
Note : Fabrice Luchini est venu une fois, le 26 mars 1983, au Petit Théâtre de Bouvard avec un sketch (sur le don de sang) mais n'a pas été retenu16,17.
- 1978 : En attendant Godot de Samuel Beckett, mise en scène Otomar Krejca, Cour d'Honneur du Palais des Papes Festival d'Avignon.
- 1979 : Troïlus et Cressida de William Shakespeare, mise en scène René Dupuy, Théâtre Fontaine.
- 1982 : De toutes les couleurs de Guy de Cointet, mise en scène Yves Lefebvre, Théâtre Renaud-Barrault.
- 1986 : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Théâtre Renaud-Barrault.
- 1986 : Le Veilleur de nuit de Sacha Guitry, mise en scène Jacques Nerson, Théâtre 13, Théâtre Montparnasse.
- 1986 : La Valse du hasard de Victor Haïm, mise en scène Stephan Meldegg, Théâtre La Bruyère.
- 1987 : Le Secret d'Henri Bernstein, mise en scène Andréas Voutsinas, Théâtre Montparnasse.
- 1987 : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Studio des Champs-Elysées.
- 1988 : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Théâtre Montparnasse.
- 1989 : Une folie électrique d'après Diderot, mise en scène Michel Valmer.
- 1990 : Deux femmes pour un fantôme et La Baby-sitter de René de Obaldia, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Célestins.
- 1991 : La Société de chasse de Thomas Bernhard, mise en scène Jean-Louis Thamin, Théâtre de l'Atelier.
- 1993 : Partenaires de David Mamet, mise en scène Bernard Stora, Théâtre de la Michodière.
- 1994 : « Art » de Yasmina Reza, mise en scène Patrice Kerbrat, avec Pierre Vaneck et Pierre Arditi, Comédie des Champs-Élysées.
- 1996 : Fabrice Luchini dit des textes de Baudelaire, Hugo, La Fontaine, Nietzsche, Maison de la Poésie.
- 1996 : Un cœur simple de Gustave Flaubert, Théâtre Paris-Villette.
- 2000 : L’Arrivée à New-York d’après Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse.
- 2002 : Écoute mon ami (et autres textes de Louis Jouvet), Comédie des Champs-Élysées, Théâtre de l’Athénée.
- 2002 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Maurice Bénichou, Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet, Théâtre Antoine.
- 2005 : Fabrice Luchini dit des textes de La Fontaine, Nietzsche, Céline, Baudelaire, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse.
- 2005 : Molly de Brian Friel, mise en scène Laurent Terzieff, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse.
- 2006, 2007, 2008, 2009 : Le Point sur Robert : lectures de textes de Paul Valéry, Roland Barthes, Chrétien de Troyes, Molière et ses propres textes, mise en scène Cathy Debeauvais, Théâtre Paris-Villette, Petit Montparnasse, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse, Théâtre de la Renaissance, Espace Pierre Cardin.
- 2010, 2011, 2012 : Fabrice Luchini lit Philippe Muray, lecture, Théâtre de l'Atelier puis Théâtre Antoine.
- 2011 : La Fontaine, lectures de La Fontaine, Baudelaire, Hugo, Nietzsche, Péguy, Rimbaud, Céline, Théâtre de l'Atelier.
- 2013, 2014 : Une heure de tranquillité de Florian Zeller, mise en scène Ladislas Chollat, Théâtre Antoine.
- 2014 : Voyage au bout de la nuit (La Banlieue) de Louis-Ferdinand Céline, Théâtre Antoine.
- 2015-2017 : Poésie ?, de Fabrice Luchini, mise en scène Emmanuelle Garassino, Paris Villette, Théâtre des Mathurins, Théâtre Montparnasseet tournée en France et Suisse.
- 2017 : nouvelle lecture Des écrivains parlent d’argent, de Fabrice Luchini avec l'aide de Dominique Reynié, mise en scène Emmanuelle Garassino, Théâtre des Déchargeurs à partir du 28 mars, puis théâtre des Bouffes Parisiens, puis théâtre de la Michodière en 2018
Discographie[modifier | modifier le code]
En 2015, Fabrice Luchini enregistre avec la chanteuse Clio la chanson Éric Rohmer est mort18.
Publications[modifier | modifier le code]
En 2010, Fabrice Luchini préface deux ouvrages : À la rencontre de Sacha Guitry, publié par les éditions Oxus et Seul avec tous de Laurent Terzieff, publié aux Presses de la Renaissance. L'année suivante, il collabore à l'ouvrage éponyme consacré à Philippe Muray, publié par les Cahiers d'histoire de la philosophie des éditions du Cerf. La même année, paraît Fabrice Luchini lit Fragments d'un discours amoureux de Roland Barthes, (livre audio), chez Audiolib. En 2013, Fabrice Luchini signe la préface de l’œuvre de Louis Jouvet, Le Comédien désincarné, édité chez Flammarion.
En mars 2016, il publie une autobiographie, Comédie française. Ça a débuté comme ça..., aux éditions Flammarion, livre qui reçoit le 25 mai 2016 le prix La Coupole19.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 1991 : Prix Jean-Gabin
- 1994 : Prix du jeune théâtre Béatrix Dussane-André Roussin pour Voyage au bout de la nuit20
- 1994 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Tout ça... pour ça !
- 2002 : Prix du Brigadier pour sa reprise de Knock de Jules Romains, Théâtre de l'Athénée
- 2007 : Saint Georges d'argent du Festival international du film de Moscou dans Molière de Laurent Tirard
- 2012 : Prix Plaisir du théâtre21
- 2015 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine du 72e Festival de Venise dans L'Hermine de Christian Vincent
- 2015 : Prix Beaumarchais du Figaro pour Poésie ?22
- 2016 : Molière d'honneur
- 2016 : prix La Coupole pour son autobiographie Comédie française.
- 2017 : Globe de cristal de la meilleure pièce de théâtre pour Poésie ?23
Nominations[modifier | modifier le code]
- César du cinéma :
- 1985 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Nuits de la pleine lune
- 1991 : nomination au César du meilleur acteur pour La Discrète
- 1993 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Le Retour de Casanova
- 1995 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Le Colonel Chabert
- 1997 : nomination au César du meilleur acteur pour Beaumarchais, l'insolent
- 2008 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Molière
- 2013 : nomination au César du meilleur acteur pour Dans la maison
- 2014 : nomination au César du meilleur acteur pour Alceste à bicyclette
- 2016 : nomination au César du meilleur acteur pour L'Hermine
- 2017 : nomination au César du meilleur acteur pour Ma Loute
- Molières4
- 1987 : nomination au Molière de la révélation théâtrale masculine pour Voyage au bout de la nuit
- 1988 : nomination au Molière du comédien dans un second rôle pour Le Secret
- 1989 : nomination au Molière du comédien pour Voyage au bout de la nuit
- 1995 : nomination au Molière du comédien pour « Art »
- 2013 : nomination pour le Prix du cinéma européen du meilleur acteur à la 26e cérémonie des prix du cinéma européen pour Dans la maison
- 2014 : Globe de cristal : nomination pour le globe du meilleur acteur pour Alceste à bicyclette
- 2016 : 21e cérémonie des prix Lumières : nomination pour le Prix Lumières du meilleur acteur pour L'Hermine
- 2017: Globe de cristal : nomination pour le globe du meilleur comédien pour Poésie ?
Participations événementielles[modifier | modifier le code]
- 2008 : Président du jury au Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez
- 2016 : Parrain de la 56ème promotion de lauréats de la Fondation de la Vocation, présidée par Madame Elisabeth Badinter, où il se déclare ébloui par ces tempéraments vers la vie
Hommages[modifier | modifier le code]
- Fabrice Luchini est représenté par une statue de cire au musée Grévin de Paris.
« Fabrice a besoin de faire le don de lui-même. Et le don de lui-même passe à travers des textes. Ce don est pour nous. C'est un phénomène qui dépasse le théâtre proprement dit. Piaf, par exemple, avait la même fatalité dans le don. Lui, comme elle, est un personnage très exalté, mais cette exaltation est hautement enrichissante, alors que chez bien d'autres, elle est encombrante. (…) Il a une telle richesse, une telle « réinvention », une imagination rebondissante si extraordinaire. Il y a chez lui comme un envahissement de l'être par le verbe. Il se renvoie au verbe et le verbe renvoie vers nous. Il est infatigable[réf. souhaitée]. »
Décorations[modifier | modifier le code]
- Chevalier de l'ordre national du Mérite (1999)24
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2013)25
Notes et références[modifier | modifier le code]
- ↑ Fabrice Luchini, 47 ans. Qu'il déclame Céline ou joue les affairistes véreux, il se cache à merveille devant et derrière les mots. Ludion fait la force [archive] - Libération, 27 octobre 1999
- ↑ Empreintes : Robert Luchini, dit Fabrice, France 5, 17 août 2011.
- ↑ http://www.societe.com/societe/assise-production-399344183.html [archive]
- ↑ a et b [PDF] Historique des nominations aux Molières depuis 1987, site officiel. [archive]
- ↑ « «Le Coût de la vie» : Impayable F. Luchini », tvmag.lefigaro.fr, 30 avril 2009 (lire en ligne [archive])
- ↑ « Fabrice Luchini : « J’adorerais être de gauche » » [archive], sur L'Obs.com, 18 octobre 2013.
- ↑ Fabrice Luchini "Je suis un vagabond idéologique" [archive] - L'Express (28/05/2010)
- ↑ « Fabrice Luchini : "Quand t'es pas de gauche, tu peux être moyen" » [archive], sur staragora.com, 18 octobre 2013
- ↑ « Fabrice Luchini : "J’aimerais être de gauche mais"... » [archive], sur Europe 1.fr, 8 septembre 2014.
- ↑ oblomov002, « Fabrice Luchini "je suis réactionnaire" » [archive], 6 mars 2012 (consulté le 25 novembre 2017)
- ↑ « Fabrice Luchini : Ses déclarations chocs sur les politiques, "Ils incarnent une certaine beaufitude" » [archive], sur non-stop-people.com, 22 mai 2015.
- ↑ « Fabrice Luchini : "J'ai essayé une fois avec un bonhomme. Ça m'a... troublé" ! » [archive], Chloé Breen, Pure People.com, 15 décembre 2009 (consulté le 19 février 2016).
- ↑ Fabrice Luchini : « Pendant vingt ans, tout le monde a cru que j'étais homo » [archive], Pure People.com, 19 décembre 2012 (consulté le 19 février 2016).
- ↑ « Luchini au secours de Depardieu : "Torreton devrait juger sa propre filmographie !" » [archive], Le Midi Libre.fr, 20 décembre 2012 (consulté le 20 février 2016).
- ↑ Luc Adrian, « Les confessions de Luchini », Famille Chrétienne, no 2000, 14 mai 2016 (lire en ligne [archive]).
- ↑ Sa prestation : Archives INA [archive].
- ↑ Article du Figaro [archive].
- ↑ Besançon : un duo avec Luchini et un clip aérien pour la chanteuse Clio [archive] - L'Est Républicain, 7 Août 2015
- ↑ Le prix de la Coupole récompense Fabrice Luchini [archive] par Amélie Cooper dans Le Magazine littéraire du 27 mai 2016.
- ↑ « Lauréats » [archive], site officiel de l'Académie Française.
- ↑ « Pierre Niney et Fabrice Luchini, prix Plaisir du théâtre » [archive], Le Figaro.fr, 5 février 2013.
- ↑ « Les Beaumarchais du Figaro ou l'excellence en scènes » [archive], Armelle Heliot, Le Figaro.fr, 15 juin 2015.
- ↑ Enzo Conticello, « Globes de cristal : Luchini fait le show ! », Le Point.fr, 31 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- ↑ Légifrance, « Décret du 12 mai 1999 portant promotion et nomination » [archive], 12 mai 1999 (consulté le 22 août 2017)
- ↑ Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres, janvier 2013 [archive]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
- Fabrice Luchini, sur Wikimedia Commons
- Fabrice Luchini, sur Wikiquote
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Dominique Brierre, Le Mystère Luchini, Plon, 2007.
- Robert Belleret, Fabrice Luchini L'Incandescent, in Portraits sur le vif, Amazon, avril 2014
- Elisabeth Perrin (propos recueillis par), Fabrice Luchini : « La télévision est une réponse au désastre de l'être humain », TV Magazine, Groupe Le Figaro, Paris, 16 avril 2017, p.6-8
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Fabrice Luchini [archive] sur Allociné
- (en) Fabrice Luchini [archive] sur l’Internet Movie Database
- Fabrice Luchini [archive] sur le site de l'INA
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France(données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • WorldCat