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Catégorie : N.S.A. - Echelon
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L'origine d'echelon

Le programme (Le plan) Echelon (Etat-unis) et Galileo (Européen)

Un programme terroriste contre un peuple terroriste

Un programme d’espionnage anti-constitutionnelle


Les origines :

Tout commença probablement en 1941 lors de la défaite surprise des américains face aux Japonais à Pearl Harbor. Les Américains n'avait pas en effet su anticiper l'attaque des japonais. Ils développèrent alors avec les Britanniques le gigantesque centre d'écoute de Bletchley Park en Grande Bretagne. Ce centre d'écoute devait permettre d'intercepter et de décoder les communications militaires des Nazis et des Japonais. Près de 10,000 personnes dont des mathématiciens très renommés comme Alain Turing pour n'en nommer qu'un, travaillaient dans ce projet dénommé le projet ULTRA.
Après la guerre, ce premier accord déboucha, en 1947, sur le traité Ukusa, lui aussi toujours secret à ce jour, essentiellement consacré au partage des interceptions électromagnétiques. Les avions, les navires, les stations terrestres d'interception des armées

Le pacte UKUSA

Après la collaboration de la Grande Bretagne et les Etats Unis durant la deuxième guerre mondiale, en 1947, les deux pays signèrent un pacte secret pour continuer leur collaboration axée sur les écoutes. Trois autres nations anglophones rejoignirent le pacte peu de temps après : le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande en tant que membres secondaires. Ce pacte n'a été rendu grand public qu'en Mars 1999, quand le gouvernement australien confirma que son agence d'écoute, le "Defense Signals Directorate", coopérait avec d'autres agences étrangères sous le pacte UKUSA."

Ce pacte permet de partager les ressources, les tâches et les résultats entre les gouvernements participant au système Echelon qui sera expliqué dans le détail dans les chapitres suivant.

contrôle sur elles, interceptent les réseaux hertziens, les réseaux téléphoniques cellulaires et parfois même, comme en Grande-Bretagne, l'intégralité des communications téléphoniques filaires.

120  satellites espions et quelques sous-marins e(des manchons équipés de bobines sont placés sur les câbles et captent les champs magnétiques émis à l'intérieur). t quelques sous-marins 120 satellites espions et quelques sous-marins

'internet (web, courrier électronique, news-groups, chats) n'est bien sûr pas à l'abri : les autoroutes de l'information passent souvent par des câbles sous-marins qui transitent par les Etats-Unis ou par des pays qui n'ont rien à refuser à l'Oncle Sam.
Ils sont donc interceptés, tout comme les "hubs" des grosses sociétés de fournitures d'accès à l'internet. Enfin, last but not least, la NSA dispose de systèmes spatiaux d'interception, en l'occurence des satellites spécialisés aux performances stupéfiantes, qui lui permettent d'écouter dans la plus grande discrétion imaginable tout ce qui se passe sur le sol terrestre

Les téléphones, les fax et le courrier électronique sont filtrés par analyse des mots-clés intégrés dans le dictionnaire nommé Echelon.

des communications dans les bandes supérieures à 100 MHz ; il se trouve en particulier bien adapté pour intercepter les signaux émis par les radiotéléphones GSM, ou plus exactement par les bornes qui centralisent ces liaisons et les redistribuent vers les mobiles. Mais il est également parfait pour capter les signaux des liaisons hertziennes fixes (les grosses tours que l'on voit dans nos campagnes depuis les années 50).

Captant les signaux dans la bande des 20 KHz, son utilisation est extrêmement spécifique et a vocation militaire. Il serait capable, en particulier, d'intercepter les communications des sous-marins russes (ou français) en plongée, qui émettent à des débits qui rendraient fou l’internaute moyen : 1 bit par seconde

1. Dans une station d'écoute d'un pays du pacte, dans notre exemple, l'Australie, tous les
signaux, numériques ou analogiques (téléphone, GSM, ondes radios, signaux satellites...)
sont captés par des stations d'écoutes.
2. Ils sont ensuite amplifiés puis triés. Seules les messages intéressants sont retenus.
3. Ils sont ensuite passés à la moulinette dans des ordinateurs très puissants contenant des
dictionnaires. Chaque station possède d'ailleurs son propre dictionnaire afin de mieux
coller à l'environnement local. Par un système de mots clés contenus dans ces
dictionnaires (exemple : NSA, bombe atomique, C4, terrorisme...), toutes les transmissions
en rapport avec certains mots sont conservés, cryptés, puis transmis aux Etats Unis.
4. Au siège de la NSA, Fort Meade dans le Maryland (près de Washington), les messages sont
décryptés, analysés puis classés.
5. Après quoi, les données traitées (les écoutes) sont supposées être retournées aux pays
intéressés sous forme de rapports, de notes succinctes ou de compilations.

Le réseau Echelon a été conçu et construit par la NSA. Il aurait été mis en place dans les années 1980.

Ce système permet d'intercepter sans discrimination, les emails, les faxs, les telex ou les communications téléphoniques transportées sur pratiquement n'importe quel support (satellites, câbles sous marins..), et de n'importe quel réseau de télécommunication.

A la différence des autres développés pendant la guerre froide, ce système est avant tout à but non militaire : gouvernements, entreprises, individus sont les cibles primaires du réseau Echelon.

Bien sûr, nous savons tous que dans chaque pays, les organismes d'espionnage et de contre espionnage réalisent des écoutes sur leur propre territoire pour assurer la sécurité du pays.

Mais ce qui est extraordinaire, c'est que Echelon fonctionne à l'échelle planétaire. Echelon n'a pas pour but premier d'intercepter des communications sous toutes ses formes d'un individu en particulier mais plutôt d'intercepter des informations en masse pour réaliser ensuite le tri de ce qui est intéressant au moyen de super ordinateurs et de dictionnaires.