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Catégorie : Bourses
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Bayer AG est une société chimique et pharmaceutique allemande fondée en 1863 à Barmen (aujourd'hui une partie de Wuppertal), notamment par Friedrich Bayer et Johann Friedrich Weskott, dont le siège social est à Leverkusen, Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne. Bayer développe des médicaments, des produits de santé sans ordonnance, des produits vétérinaires et des produits phytosanitaires pour l’agriculture2.

Profil

Bayer est une entreprise scientifique de plus de 150 ans, reconnue pour la découverte de l’aspirine en 18993. Les activités de Bayer s’articulent aujourd’hui autour de trois divisions : Pharmaceuticals (médicaments de prescription), Consumer Health (médicaments en vente libre) et Crop Science (produits phytosanitaires), complétées d’une activité de santé animale (produits vétérinaires)4.

En 2017, Bayer comprend plus de 241 filiales et coentreprises dans le monde et opère dans 79 pays5. Le groupe emploie plus de 99 820 personnes et son chiffre d'affaires s'élève à 35,015 milliards €. Le groupe consacre également 4,5 milliards d’euros à la recherche et au développement6.

Bayer en France

La France est en termes de chiffre d’affaires, d’emploi et d’investissement en R&D le 6e pays le plus important du groupe Bayer7. Le siège social de Bayer SAS est à Lyon et le président de Bayer SAS est Frank Garnier depuis 2010. En 2017, Bayer a investi 160 millions d'euros en France en recherche et en développement7.

Histoire

Débuts

Action de la filiale française S.A. des Produits Fréd. Bayer & Cie. en date du 1er août 1898
Publicité américaine pour quatre produits Bayer et leurs dérivés (Aspirin, Heroin, Lycetol, Salophen), avant 1904.

L'entreprise fut fondée le 1er août 1863 à Barmen, par Friedrich Bayer et Johann Friedrich Weskott sous le nom de « Friedr. Bayer et comp. » (Farbenfabriken vormals Friedrich Bayer et Companion)8,9, et produisait des colorants comme la fuchsine et l'aniline.

En 1866, le siège social et les principales unités de production s'établirent à Elberfeld.

En 1881, l'entreprise prend la forme d'une société par actions. En 1883, le chimiste Carl Duisberg intègre Bayer où il développe considérablement le département de la recherche.

Avant 1900, sous la marque Heroin, est vendu en pharmacie un composé contenant 5 % d'héroïne pure.

En 1899, Bayer dépose le brevet et la marque de l'aspirine, sous la dénomination d'Aspirin. Cependant, l'entreprise perd ce brevet à la suite de la Première Guerre mondiale et du traité de Versailles, stipulant que la marque et le procédé de fabrication entrent dans le domaine public dans un certain nombre de pays (France, États-Unis, etc.).

Le logo de la marque est conçu en 1904. En 1905, Bayer commence la production de médicaments aux États-Unis10.

Bayer devient ensuite une partie d'IG Farben, un conglomérat d'industries chimiques allemandes créé dans les années 1920, qui ont notamment produit le gaz Zyklon B, initialement utilisé comme insecticide et raticide et en produit de grandes quantités pour les nazis qui les utiliseront dans les chambres à gaz des camps d’extermination.

Au début des années 1950, dans le cadre de la politique de dénazification, le groupe industriel IG Farben qui est complice de la solution finale, est démantelé en plusieurs sociétés distinctes, dont l'entreprise Bayer, BASF et Agfa11.

Diversification de l'activité

En 2002, Bayer AG acquiert la branche agronomique d'Aventis (Aventis CropScience). Celle-ci devient alors Bayer CropScience AG. Cette branche s'occupe d'agrochimie (entre autres de pesticides comme le Gaucho) et de semences génétiquement modifiées : céréales, coton, etc.

Afin de séparer les gestions opérationnelles et stratégiques, Bayer AG a été réorganisé en décembre 2003 en une société de groupement. Une société anonyme a été affectée à chaque secteur de Bayer AG : Bayer CropScience AG (agrochimie) ; Bayer HealthCare AG (santé, dont le laboratoire pharmaceutique Bayer Schering Pharma) ; Bayer Material Science AG (polyuréthane, polycarbonate, matières premières pour vernis et colles). En 2004, Bayer scinde ses activités de chimie de spécialité dans Lanxess.

Bayer AG lance le 23 mars 2006 une OPA sur Schering AG. La fusion est effective le 2 juillet 2007. L'entité des médicaments éthiques a pour nom Bayer Schering Pharma. Le groupe Bayer Santé regroupe santé éthique, santé familiale, vétérinaire et diagnostic (petit matériel).

Bayer AG est en conflit avec les apiculteurs en France et en Nouvelle-Écosse à propos des effets sur les abeilles du pesticide Gaucho. Une suspension d'utilisation provisoire est appliquée en France12. Récemment des études scientifiques ont confirmé la nocivité du gaucho associé à un parasite des abeilles, le nosema cerenae.

À la fin octobre 2012, Bayer annonce avoir racheté l'entreprise de complément vitaminé Schiff pour 1,2 milliard de dollars13.

En novembre 2013, Bayer acquiert l'entreprise norvégienne Algeta pour 2,4 milliards de dollars14.

En février 2014, Bayer acquiert Dihon, une entreprise spécialisée dans la médecine traditionnelle chinoise, pour un montant inconnu mais estimé à plus de cinq cents millions d'euros15.

En mai 2014, Bayer acquiert les activités de médicament en vente libre de Merck & Co pour 14,2 milliards de dollars16. L'accord intègre également un partenariat de plus faible ampleur sur les médicaments de Merck notamment l'Adempas16. Le même mois, Bayer vend ses activités Bayer Interventional, qui produit du matériel médical notamment des cathéters, pour 415 millions de dollars à Boston Scientific17. Bayer atteint ainsi la seconde place mondiale des médicaments sans ordonnance18.

En juin 2015, Bayer vend ses activités liées au diabète pour 1,02 milliard d'euros à Panasonic Healthcare, filiale de Panasonic, également présente dans ce secteur19. Fin 2015, Bayer cède sa division scientifique de matériaux haute performance afin de créer une compagnie publique et indépendante, Covestro, tout en gardant 70 % de ses parts. Bayer fait ainsi le choix stratégique de concentrer ses efforts sur ses activités en sciences du vivant. Les parts de Covestro sont mises en vente à la Bourse de Francfort en octobre 2015.

En mai 2016, Bayer annonce le lancement d'une offre d'acquisition de 62 milliards de dollars sur Monsanto20, après deux semaines de rumeurs21,22,23. En septembre 2016, l'offre de Bayer remonte à 66 milliards de dollars24 et le 14 de ce mois, Bayer annonce officiellement que l’offre a été acceptée par les actionnaires de Monsanto25. En mars 2017, Bayer vend une partie (11 %) de sa participation dans Covestro pour 1,46 milliard d'euros, la faisant passer à 53,3 %26. En septembre 2017, sa participation dans Covestro passe à 24,6 % après plusieurs ventes successives27. En octobre 2017, BASF annonce la reprise des activités de semences végétales de Bayer, comprenant notamment la marque LibertyLink, pour 5,9 milliards d'euros28.

En mai 2018, Bayer vend une participation de 10,4 % dans Covestro pour 1,8 milliard d'euros, ne gardant alors qu'une participation de 6,8 % dans ce dernier29.

Le 4 juin 2018, Bayer annonce la disparition pure et simple de la marque Monsanto, pour des raisons d'image de marque défavorable30.

Scandales et polémiques

Achats de personnes déportées à Auschwitz

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bayer se livre au trafic d'êtres humains en achetant des déportés du camp d’Auschwitz pour servir de cobayes dans le cadre d'expérimentations à prétention médicale et de caractère confidentiel31.

Cinq lettres signées par les responsables de Bayer et destinées aux dirigeants du camp d'Auschwitz, rédigées en avril et mai 1943, ont été découvertes par un régiment de l'Armée soviétique lors de la libération du camp d’Auschwitz32, pour l'achat de « lots de femmes »33 déportées.

Des extraits de ces lettres sont lus dans deux documentaires réalisés par Émile Weiss, le dernier volet de la trilogie documentaire Destruction sur le camp d'Auschwitz, et également dans Criminal Doctors - Auschwitz34, France, 2013, ainsi que dans un documentaire réalisé par Daniel Cling et Pascal Cling, Il faudra raconter35 en 2005.

La première lettre indique le besoin de femmes déportées, en tant que cobayes pour expérimenter un soporifique. La deuxième stipule que le prix de « 200 marks est exagéré ; nous offrons 170 marks par sujet, nous avons besoin de 150 femmes. » La troisième demande : « Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines. » La quatrième indique : « Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant, quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant des résultats des expériences. » Enfin, la cinquième et dernière lettre retrouvée mentionne : « Les expériences n'ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot33. »

Après la guerre, lors des procès de Nuremberg36, l'une des douze séances concerne directement le Procès IG Farben où plusieurs dirigeants d'IG Farben - dont Bayer était une filiale - sont condamnés pour crimes de guerre, entre 6 mois et 6 ans de prison11. Bayer n'a pas fait l'objet de poursuites11 mais son personnel dirigeant a été limogé et IG Farben démantelé.

Scandale de l'huile frelatée

Dans les années 1980, un de ses produits, le nemacur (organophosphoré), est mis en cause dans une enquête indépendante menée par le Dr Muro dans le cadre du scandale de l'huile frelatée (six cents morts, plus de deux mille victimes constatées en Espagne)37.

Yasmin, Yasminelle et Yaz : contraceptifs dangereux

La société Bayer a aussi mis en circulation des pilules contraceptives qui seraient très dangereuses pour la santé selon des enquêtes menées en Suisse et aux États-Unis. Ces pilules dites « de quatrième génération » s'appellent Yasmin, Yasminelle et Yaz, et seraient plus dangereuses que les anciennes, présentant des risques graves de thromboses. Des milliers de plaintes ont été déposées contre la société Bayer à cause des effets secondaires de ces pilules38,39,40.

Scandale du sang contaminé

Le laboratoire pharmaceutique est accusé d'avoir sciemment écoulé des produits sanguins, afin d'augmenter son profit, qui auraient inoculé le virus du sida, principalement entre 1978 et 1985, alors que des procédés pour décontaminer ces produits existaient41. Plusieurs milliers d'hémophiles dans le monde sont contaminés par le VIH à la suite de la négligence de la firme Bayer42. À noter qu'un protocole de décontamination visant spécifiquement le VIH ne pouvait pas être inventé avant l'identification dudit virus, laquelle n'intervient qu'entre février 1983 et mai 1984.

Pollution atmosphérique aux États-Unis

Bayer figure en 2016 au troisième rang du Top 100 des pollueurs atmosphériques aux États-Unis publié par l'Institut de recherche en politique économique de l'université du Massachusetts à Amherst43.

Découvertes scientifiques

Bayer a, entre autres, découvert :

Bayer a par ailleurs été le premier laboratoire à synthétiser l'aspirine.

Données boursières

Les actions de Bayer AG sont cotées au XETRA en Allemagne et au LSE au Royaume-Uni.

Actionnariat

Activités sportives

Bayer tient une place importante dans le club omnisports Bayer Leverkusen.

Communication

Activité de lobbying

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Bayer aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 10 570 000 dollars44.

Bayer AG est inscrite depuis 2008 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2015 pour cette activité 13 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant de 1 989 000 euros. L'entreprise indique avoir reçu, sur le même exercice, 1 440 130 euros de subventions des institutions européennes45. Les dépenses de lobbying du groupe s'élèvent à 2 314 000 euros en 201746.

Pour l'année 2017, Bayer déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros47, et le même montant pour la filiale Bayer Healthcare SAS48.

Notes et références

  1. Liste des médicaments Bayer Schering Pharma [archive].
  2. « À propos de Bayer | Bayer France » [archive], sur www.bayer.fr (consulté le 25 mai 2018)
  3. (en) V. Fuster et J. M. Sweeny, « Aspirin - A Historical and Contemporary Therapeutic Overview », Circulation,‎ 2011, p. 768-778 (ISSN 0009-7322, lire en ligne [archive])
  4. (en) « Bayer organises its Life Science businesses into three divisions: Pharmaceuticals, Consumer Health and Crop Science » [archive], sur www.manufacturingchemist.com (consulté le 25 mai 2018)
  5. (en) Bayer AG, « Names, Facts & Figures about Bayer » [archive], sur www.bayer.com (consulté le 25 mai 2018)
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées bayer
  7. a et b « Chiffres clés Bayer France » [archive], sur www.bayer.fr (consulté le 25 mai 2018)
  8. « Bayer AG (1863) - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France » [archive], sur data.bnf.fr (consulté le 3 janvier 2018)
  9. « Historique | Bayer France » [archive], sur www.bayer.fr (consulté le 3 janvier 2018)
  10. (en) Ibis Sánchez-Serrano, The World's Health Care Crisis: From the Laboratory Bench to the Patient's Bedside, Elsevier, 2011 (ISBN 9780123918758, lire en ligne [archive])
  11. a, b et c Indiqué dans le documentaire Criminal Doctors - Auschwitz, d'Emil Weiss, France, 2013, op. cit.
  12. « Suspension de l'usage de l'insecticide Gaucho » [archive], sur www.actu-environnement.com, 25 mai 2004 (consulté le 21 avril 2013).
  13. Bayer to buy U.S. vitamin maker Schiff for $1.2 billion [archive], Ludwig Burger, Reuters, 30 juin 2012.
  14. Bayer bids $2.4 billion for Norwegian cancer drug partner Algeta [archive], Balazs Koranyi et Ben Hirschler, Reuters, 26 novembre 2013.
  15. Ludwig Burger, Bayer buys Dihon to add traditional Chinese medicine [archive], Reuters, 27 février 2014.
  16. a et b Bayer wins Merck & Co's $14 billion consumer unit auction [archive], Reuters, 6 mai 2014.
  17. Bayer sells Interventional device unit to Boston Scientific [archive], Reuters, 15 mai 2014.
  18. « Merck vend ses produits grand public à Bayer pour 14,2 milliards de dollars » [archive], sur www.lefigaro.fr/flash-eco, 6 mai 2014 (consulté le 23 novembre 2017).
  19. Bayer sells Diabetes Care business to Panasonic Healthcare [archive], Reuters, 10 juin 2015.
  20. Bayer announces $62 billion cash offer for Monsanto [archive], Reuters, 23 mai 2016.
  21. (en) « Bayer said to explore bid for 40 billion seed company Monsanto » [archive], sur Bloomberg (consulté le 13 mai 2016).
  22. « Monsanto fait l'objet de speculations Basf et Bayer en embuscade » [archive], sur capital (consulté le 13 mai 2016).
  23. Le groupe allemand Bayer a fait une proposition à 62 milliards de dollars. Une fusion avec l’américain Monsanto, le numéro un mondial des semences, pourrait donner naissance à un leader mondial de l’agrochimie [archive].
  24. (en) Greg Roumeliotis et Ludwig Burger, « Bayer clinches Monsanto with improved $66 billion bid », Reuters,‎ 15 septembre 2016 (lire en ligne [archive]).
  25. Denis Cosnard, « Bayer rachète le géant des semences OGM Monsanto pour 59 milliards d’euros », Le Monde.fr,‎ 14 septembre 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
  26. Alexander Hübner et Ludwig Burger, Bayer sells 11 percent of Covestro for 1.46 billion euros [archive], Reuters, 1er mars 2017.
  27. « Bayer sells further stake in Covestro for 1 billion euros » [archive], sur Reuters, 29 septembre 2017.
  28. Maria Shaehan, « BASF to buy seeds, herbicide businesses from Bayer for $7 billion » [archive], sur Reuters, 13 octobre 2017.
  29. « Bayer sells further Covestro stake for 2.2 billion euros » [archive], sur Reuters, 3 mai 2018
  30. « Bayer tire un trait sur la marque Monsanto - Les Echos » [archive], sur www.lesechos.fr (consulté le 4 juin 2018)
  31. « Témoignage de Jacqueline Teyssier dans le reportage réalisé par son fils Michel Teyssier Mémoires d'une miraculée (à 33 min 26 s) » [archive], sur YouTube.
  32. « 'Lettres de l'entreprise Bayer au camp d'Auschwitz sur l'achat de femmes pour expérimentations chimiques', éditions Christophe Chomant » [archive].
  33. a et b Les citations des lettres sont extraites du dernier volet de la trilogie Destruction sur le camp d'Auschwitz, réalisé par Emil Weiss : le documentaire Criminal Doctors - Auschwitz, France, 2013.
  34. Page du documentaire, sur le site de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah [archive].
  35. « Il faudra raconter » [archive], sur Institut français.
  36. extrait du film de Daniel Cling et Pascal Cling Il faudra raconter, « les crimes de Bayer à Auschwitz » [archive], sur YouTube, 30 mai 2017 (consulté le 30 mai 2017).
  37. Jacques Philipponneau, Relation de l'empoisonnement perpétré en Espagne et camouflé sous le syndrome de l'huile toxique, Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 1994.
  38. [vidéo] Attention, cette pilule peut nuire à votre santé [archive], Radio Télévision Suisse, 8 décembre 2011.
  39. Risk of venous thromboembolism from use of oral contraceptives containing different progestogens and oestrogen doses: Danish cohort study, 2001-9 [archive], BMJ 2011, 343, DOI:10.1136/bmj.d6423, 25 octobre 2011.
  40. Coalition against Bayer Dangers (Germany). Victims of Bayer Contraceptives to appear at Shareholder Meeting. Countermotions introduced: more than 200 deaths; ban demanded [archive], 13 avril 2011.
  41. « Sang contaminé : Bayer et Baxter indemnisent des hémophiles » [archive], sur Le Monde, 2011.
  42. « Sang contaminé : un accord sous le sceau du secret » [archive], sur Novethic, 2011.
  43. (en) « Toxic 100 Air Polluters Index » [archive], sur www.peri.umass.edu (consulté le 14 novembre 2016).
  44. (en) « Opensecrets.org » [archive], sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le 6 juin 2018)
  45. « Registre de transparence » [archive], sur europa.eu (consulté le 12 novembre 2016).
  46. « Registre de transparence » [archive], sur ec.europa.eu (consulté le 6 juin 2018)
  47. « Fiche Organisation «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique » [archive], sur www.hatvp.fr (consulté le 6 juin 2018)
  48. « Fiche Organisation «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique » [archive], sur www.hatvp.fr (consulté le 6 juin 2018)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Les plus grandes entreprises pharmaceutiques par chiffre d’affaires (2016)1
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Les 30 plus grandes entreprises du secteur de la chimie par chiffre d'affaires (2015)1
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