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Catégorie : Bourses
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ArcelorMittal est un groupe sidérurgique mondial. Son siège social est installé à Luxembourg. Il est le plus important producteur d'acier au monde, avec 97,136 millions de tonnes produites en 20151. Il est classé 156e dans le classement 2016 Fortune Global 500 des plus grandes sociétés du monde2.

Né en 2006 de l'OPA de Mittal Steel Company sur Arcelor, financé par de grands emprunts internationaux, il est lancé depuis 2009 dans un grand programme de désinvestissement, pour tenter de diminuer le taux d'intérêt auquel il se finance, qui est à l'automne 2012 proche de 9 %.

En 2016, le groupe emploie 198 517 salariés, dont 41% en Europe3.

Histoire

Mittal Steel Company

Article détaillé : Mittal Steel Company.

Mittal Steel Company, propriété du milliardaire indien Lakshmi Mittal, s'est construit par une série d'acquisitions au cours des années 1990 et 2000. Le groupe prend ce nom lors de la fusion en 2004 d'Ispat International, alors 11e producteur mondial d'acier, avec LNM, société néerlandaise qu'il détient à 77 %.

En 1989, Ispat International, la société du père de Lakshmi Mittal, achète Iron & Steel Company of Trinidad & Tobago. En 1992, elle acquiert Sibalsa puis en 1994 Sidbec-Dosco. En 1995, elle reprend Hamburger Stahlwerke et Karmet Steel of Temirtaou, au Kazakhstan. En 1997, elle reprend Walzdraht Hochfeld GmbH et Stahlwerk Ruhrort, puis réalise une Introduction en Bourse aux Pays-Bas. En 1998, elle acquiert Inland Steel Company (en), puis en 1999 Unimétal, société créée en 1984 pour séparer l’activité des produits longs de Sacilor et Usinor à Rombas. En 2001, elle acquiert Alfasid et Sidex. En 2002, elle prend une participation majoritaire dans Mittal Steel South Africa (en) et en 2003, elle acquiert l'unité de production de Nowa Huta en Pologne. En 2004, elle achète Polskie Huty Stali, ainsi que BH Steel, et des petites usines de Balkan Steel en Macédoine.

En janvier 2005, Mittal Steel acquiert la société chinoise Hunan Valin, puis par une OPA l'américain, Mittal devient le premier producteur mondial d'acier (57 millions de tonnes par an), devant le franco-hispano-luxembourgeois Arcelor (42,8 Mt) et Nippon Steel (31,3 Mt). La même année Mittal Steel acquiert Kryvorizhstal (en) et monte un investissement de 9 milliards de dollars dans l'indien Jharkhand.

En 2006, elle lance une OPA pour s'emparer d'Arcelor. L’opération réussit et aboutit à la création du groupe ArcelorMittal.

Arcelor, leader mondial

Organigramme des fusions ayant abouti à Arcelor.
Article détaillé : Arcelor.

Arcelor est né de la fusion d'Aceralia (Espagne), d'Arbed (Belgique-Luxembourg) et d'Usinor (France), annoncée le 19 février 2001, auquel la Commission européenne donne son accord le 12 décembre 2001 à condition que soient vendues des usines pour le maintien de la concurrence. Le groupe compte alors un effectif de 104 000 salariés et renouvelle l'alliance stratégique Usinor-Nippon Steel. Usinor, moteur de cette fusion, avait lui-même fusionné avec Sacilor en 1986, un ensemble privatisé en 1995 après plusieurs décennies de restructurations.

La crise du début 2003 et le fort rebond de 2004-2006

Début 2003, le marché subit une profonde dépression. Premier producteur mondial d'acier avec 42,8 millions de tonnes (qui ne représentent cependant que 4,5 % du marché mondial4, Arcelor reste rentable (1,9 milliard d'euros de résultat d'exploitation en 2002) mais son action, jugée ultra-cyclique, s'effondre, avec le CAC 40, qui touche un plus bas depuis dix ans. Le 24 janvier 2003, en pleine crise économique causant la chute du cours de l'acier, le plan de restructuration Apollo Chaud décide la fermeture d'un petit haut fourneau à Eisenhüttenstadt et envisage celle des hauts-fourneaux de Liège et Florange, à un horizon de sept à huit ans. Il s'agit alors de faire miroiter aux actionnaires des perspectives de très forts rebonds des bénéfices. Pour faire passer la pilule côté industriel, le volet Apollo Froid prévoit en échange de centraliser les aciers pour emballage à Florange et la modernisation d'autres sites.

Mais, alors qu'il craignait des pertes en 2003, le groupe réalise 14,5 milliards d'euros de bénéfices d'exploitation au cours des trois années suivantes, son chiffre d'affaires ayant progressé de 60 %, en partie grâce à la forte reprise des prix de l'acier. En 2006, il dépasse les 40 milliards de chiffre d'affaires et 15 milliards d'excédent brut d'exploitation5.

Le 23 novembre 2005, Arcelor lance une offre d'achat sur la société canadienne Dofasco pour 4,3 milliards de dollars CA6, puis relève son offre le 24 décembre 2005, à la suite d'une offre rivale de ThyssenKrupp AG7. L'entreprise canadienne est achetée à un prix élevé, mais acceptable au vu des performances du secteur, dans lequel Dofasco est une référence en terme d'efficacité industrielle.

L'OPA de 2006

Ancien siège social d'ArcelorMittal à Luxembourg, racheté par la Banque & Caisse d'Epargne de l'Etat (BCEE)

Le 27 janvier 2006, Mittal lance sur Arcelor la première offre publique d'achat hostile d'un groupe émergent sur une grande société européenne de l'histoire boursière8. Arcelor y fait d'abord échec : le groupe fait valoir qu'il n'a pratiquement plus de dettes, qu'il a accumulé 17,6 milliards d'euros de capitaux propres en quelques années et qu'il a déjà restructuré Usinor, Cockerill, Arbed et Aceralia, repositionnés sur des aciers hauts de gamme9. De plus, Arcelor trouve un chevalier blanc le 26 mai : le russe Severstal accepte d'investir 12 milliards d'euros contre 30 % du capital10.

Mais Mittal relève son offre de 44 %, cinq mois après la première mouture11. Le 25 juin 2006, la direction d'Arcelor change d'avis. Elle accepte cette OPA hostile, qui représente alors 26,9 milliards d'euros (40,37 euros par action Arcelor)12.

Post-fusion

En novembre 2013, ArcelorMittal acquiert avec Nippon Steel pour 1,5 milliard de dollars l'activité américaine de ThyssenKrupp, basée dans l'Alabama13.

En septembre 2014, ArcelorMittal et Gerdau vend à Nucor, l'usine sidérurgique Gallatin, située au Kentucky pour 770 millions de dollars14.

En juillet 2015, ArcelorMittal annonce la suppression de 2 800 emplois au Mexique, annonce faite de manière simultanée avec d'autres producteurs d'aciers au Mexique, AHMSA, DeAcero, qui annoncent eux respectivement 4 500 et 2 500 suppressions d'emplois15. En juin 2016, ArcelorMittal annonce la vente de ses activités Solustil et WireSolutions, qui respectivement fabriquent de l'acier pour les constructeurs automobiles et du fil métallique et des clous, ces deux activités emploient un peu moins de 2 000 personnes en France16. En juin 2017, ArcelorMittal en association avec Marcegaglia, reprend le site d'Ilva, la plus grande aciérie d'Europe, en Italie, pour 1,8 milliard d'euros, via une entité qu'il contrôle à 85 %, les 15 % restant étant contrôlés par Marcegaglia17.

L'économie de la sidérurgie française des années 2010

La croissance de la production chinoise d'acier, multipliée par 9 entre 1989 et 2009, a fait monter les prix des matières premières, qui représentent aujourd'hui 69 %18 des coûts de production de l'acier, contre seulement 10 % pour la main-d'œuvre. Le prix du minerai de fer a sextuplé en dix ans et celui du charbon à coke a triplé19, ce qui a mécaniquement gonflé la valeur des stocks que les aciéristes doivent porter dans leurs usines et financer dans leurs bilans comptables.

Coût de l'acier Minerai de fer Ferrailles Charbon à coke Énergie Main d'œuvre
Pourcentage 41 % 15 % 14 % 12 % 10 %

Chez Arcelor, ces stocks de matière première représentent près de quatre mois de chiffre d'affaires. L'immobilisation d'argent dans ce besoin en fonds de roulement (stocks de minerai, de coke, et d'acier) n'est justifiée que si sa rentabilité dépasse le taux d'intérêt payé sur la dette, très élevé chez Mittal20. Le groupe a ainsi emprunté, à l'automne 2012, via une obligation « perpétuelle » au taux d'intérêt de 8,75 %21, les créanciers jugeant sa dette22 très élevée pour une société exposée aux variations du cycle économique : dans la sidérurgie, la construction et les constructions métalliques représentent 38 % des ventes et l'automobile 16 %23.

Débouchés de la sidérurgie Construction Automobile Mécanique Tubes Constructions métalliques
Pourcentage 27 % 16 % 14 % 12 % 11 %

La société ayant besoin de se désendetter, la Bourse de Paris a anticipé une augmentation de capital, qui se traduirait par une augmentation du nombre d'actions et donc une réduction du bénéfice par action. Ce scénario a contribué à la baisse de l'action ArcelorMittal à 12 euros en 2012 contre 65 euros en 2008. En octobre 2012, les analystes de Merrill Lynch regrettent alors l'absence de cessions d'actifs au troisième trimestre, et redoutent qu'ArcelorMittal «prenne de nouvelles initiatives contraires aux intérêts des actionnaires dans les prochaines semaines pour réduire sa dette».

La société n'ayant pas effectué d'augmentation de capital24, les agences spécialisées Standard and Poor's et Moody's ont dégradé la note de sa dette dans la catégorie junk bonds.

Pour se désendetter, ArcelorMittal a préféré vendre des participations, comme celle de 30 % dans le groupe minier sud-africain Kalagadi Manganese, pour 343 millions d'euros25, et surtout écouler une partie de ses stocks, en arrêtant progressivement la production de plusieurs sites: le haut-fourneau de Gandrange en 200926,27 et en 201128 ceux de Liège puis Florange. À Liège, le premier ministre socialiste belge Elio Di Rupo a délégué la décision29 à la Région wallonne, qui étudie le rachat pour 300 millions d'euros, mais sans « arrêter aucune décision dans ce sens »30.

Ces décisions et le recul de l'activité ont permis à Arcelor de diminuer ses stocks de 12 % en trois ans, à 21,7 milliards de dollars en 2011 contre 24,7 milliards à fin 200831, soit 3 milliards de dollars de moins à financer.

Ventes, bénéfices et capitalisation

Cotée à New York, Amsterdam, Bruxelles, Luxembourg, en Espagne, et à Paris32, l'action monte à 65 euros en 2008, soit une capitalisation boursière d'environ cent milliards d'euros, l'une des premières du CAC 40, dopée par 2,6 milliards d'euros de rachats d'actions pour 2007 et 1,08 milliard pour 200833. Revers de la médaille, le coût de l'endettement est multiplié par six dans les trois années qui suivent l'OPA de 200634 .

Leader sur ces quatre marchés : automobile, construction, électroménager, emballage35, ArcelorMittal livrait encore 116 millions de tonnes d'acier brut en 2007, c'est-à-dire 10 % de la production mondiale. Mais sa dette est jugée excessive par les agences spécialisées, puis notée en catégorie spéculative par Standard & Poor's36 en août et Moody's en novembre. Pour la réduire, il se désinvestit depuis 200937. Les règles financières veulent en effet que les industries très cycliques38 comme l'acier se contentent d'un endettement « faible, voire négatif »38, pour limiter l'effet de levier qui créent un risque purement financier.

Année 2007 2008 2009 2010 2011
Bénéfice net (mds euros) 9,2 8,3 0,050 2,3 1,75

ArcelorMittal a dégagé en 2011 un excédent brut d'exploitation de 10,1 milliards de dollars39. Une fois déduit les charges d'intérêt, les impôts, amortissements et provisions, son bénéfice net 2011 part du groupe est de 1,75 milliards.

Le désinvestissement s'accélère en 2012 : au troisième trimestre, le chiffre d'affaires baisse de 12,3 % sur un an, ce qui génère une perte nette de 700 millions de dollars. Sur neuf mois, le bénéfice net fond à 0,3 milliard de dollars40. Le dividende, qui dépassait encore le milliard de dollars en 2012, sera divisé par quatre en 2013. Le groupe maintient sa prévision d'un excédent brut d'exploitation de 7 milliards de dollars pour 2012, légèrement au-dessus du plafond fixé par ses contrats de crédit41.

Gouvernance

Arcelor Mittal, fusion inversée de Mittal Steel Company dans Arcelor, est dirigée depuis Rotterdam sur le plan opérationnel en dépit d'une incorporation au Luxembourg et de la résidence effective londonienne de Lakshmi Mittal, premier actionnaire.

Direction Générale
elle est composée de huit personnes : Lakshmi Mittal (PDG), Aditya Mittal (Directeur financier et Aciers plats Europe), Michel Wurth (Aciers longs), Gonzalo Urquijo (Asie, Afrique, Distribution), Sudhir Maheshwari, Lou Schorsch (Aciers plats Amériques), Peter Kukielski (Mines), Davinder Chugh (Services partagés).
Conseil d'administration
la composition reflète les principes établis dans le Memorandum of Understanding signé le 25 juin 2006 : il est composé de onze directeurs.

Entente sur les prix

Le 16 décembre 2008 : « Le Conseil français de la concurrence a infligé une amende totale de 575,4 millions d'euros – un montant record – à onze entreprises de la sidérurgie, dont 301,7 millions à trois filiales d'ArcelorMittal, pour entente sur les prix », « Plusieurs filiales de négoce de produits sidérurgiques du groupe Arcelor, devenu depuis ArcelorMittal, ont été sanctionnées : PUM Service Acier à hauteur de 288 millions d'euros, ArcelorProfil (12,95 millions) et AMD Sud Ouest (830 000 euros). »42,43,44,45,46.

Bilan social et licenciements

Manifestation des sidérurgistes ArcelorMittal à Strasbourg le 6 février 2013.

Avec les représentants syndicaux français

Depuis début 2008, l'entreprise a été condamnée, à dix reprises, pour discrimination envers des représentants du personnel ou des membres de son personnel du fait de leur activité syndicale47.

En Belgique

Le 24 janvier 2013, ArcelorMittal annonce la suppression de 1 300 emplois dans la région de Liège48.

Le 15 octobre 2013, on apprend le suicide de Monsieur Alain Vigneron, travailleur d'ArcelorMittal à Liège. Dans une lettre, il y explique son geste : «  Ma petite femme et ma fille, je veux que vous sachiez que je vous aime mais Monsieur Mittal m’a tout repris : la fierté, la politesse et le courage de me battre pour ma famille49. »

Dans le monde

ArcelorMittal annonce, le 19 novembre 2015, la suppression de 450 postes au Liberia pour compenser ses pertes consécutives à la chute mondiale des prix du minerai de fer50.

Bilan écologique

Fermeture des sites, droits de polluer et subventions

ArcelorMittal aurait « transformé le système des droits d'émission en une technique pour obtenir des subventions gratuites », bénéficiant d'une « montagne de quotas » de CO2 de 202 millions d'euros51, revendus au fur et à mesure de la mise à l’arrêt temporaire des hauts fourneaux les moins rentables, à Gandrange, Liège, Charleroi, et Florange, selon un rapport d'Anna Pearson, commandé en 2009 par le Système européen d’échange des droits d'émissions de CO2.

ArcelorMittal étant concentré surtout en Europe, ces reventes ont contribué à la division par cinq depuis 2008 du prix des quotas de CO2. Cette chute a bénéficié aux centrales électriques au charbon, grosses consommatrices de quotas de CO2 car très polluantes. Elles en ont profité pour acheter du charbon américain, déclassé par le boom du gaz de schiste, accroissant leurs importations de charbon américain de 85 % au premier semestre 201252. Si le prix du charbon baisse aux États-Unis et en Asie, il remonte en Europe, où le gaz de schiste n'est pas utilisé53. Pour que le recours au gaz dans les centrales électriques « redevienne compétitif », il faudrait que le prix du charbon « monte de 50 %, que celui du gaz baisse de 30 %, ou que le CO2 vaille quatre fois plus cher », a calculé Thierry Bros, de la Société générale52. Une remontée des cours du CO2 au-dessus de 15 euros la tonne, contre 7,2 euros fin 2012, rendrait rentable le projet de stockage de CO2 dans les sous-sols de la Lorraine, dit « Ulcos », pour lequel ArcelorMittal n'a cependant pas d'offre aboutie54

En juillet 2017, un chauffeur de camion, ancien intérimaire d'un sous-traitant de l'usine de Florange, déclare à France Bleu Lorraine avoir déversé des centaines de mètres cubes d'acide dans le crassier de l'usine sidérurgique pendant trois mois, de décembre 2016 à février 2017 et publie une vidéo55 pour appuyer ses affirmations :

Cet homme qui témoigne sous couvert d'anonymat assure que les salariés d'ArcelorMittal qui lui donnaient l'accès au crassier savaient qu'il déversait une matière hautement dangereuse dans la nature, alors que cet acide aurait du être recyclé dans une entreprise spécialisée, ce qui coûte beaucoup plus cher.56

L'homme a depuis été licencié.

En avril 2018, un deuxième employé confirme les révélations du premier et publie des photos57.

Communication

Activités de lobbying

Aux États-Unis

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying d'ArcelorMittal aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 1 610 000 dollars58.

Auprès des institutions de l'Union européenne

ArcelorMittal est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 1 500 000 et 1 750 000 euros59.

En France

Pour l'année 2017, ArcelorMittal France indique à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France, mais n'a cependant pas déclaré, comme il était légalement tenu de le faire avant le 30 avril 2018, l'ensemble de ses activités et les montants engagés60.

Les usines en France

Les trois plus importantes usines de production sont :

Diversification

En 2013, via le programme LIFE-PHOSTER, Arcelor Mittal Maizières Research S.A. va étudier pour « soutenir l’expansion actuelle du secteur de l’énergie solaire » et pour « réduire les émissions de gaz à effet de serre associées à la fabrication de panneaux solaires »61, en améliorant le recyclage, le groupe testera un prototype de « nouvelle enveloppe universelle, conçue dans le respect de l’environnement, qui contient une couche mince et flexible de modules photovoltaïques, recourt à l'acier comme substrat et à des procédés de fabrication innovants et optimisés (p. ex. roll-to-roll). Pertinent en matière de lutte contre le changement climatique »61.

Notes et références

  1. « World Steel Association - Top steel-producing companies » [archive], sur www.worldsteel.org (consulté le 14 mars 2017)
  2. (en-US) « ArcelorMittal » [archive], sur Fortune (consulté le 2 janvier 2018)
  3. (en) « Key financial and operational information » [archive], sur annualreview2016.arcelormittal.com (consulté le 2 janvier 2018)
  4. http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/metaux/fe/texfe.htm [archive]
  5. « Arcelor Mittal : l'EBITDA pro forma 2006 atteint 15,272 mds$ » dans l'Express [1] [archive]
  6. Arcelor offre 4,3 milliards pour Dofasco | Le Devoir [archive]
  7. usinenouvelle.com: Arcelor s'accroche à Dofasco [archive]
  8. lexpress.fr : Arcelor-Mittal Le mondial de l'acier [archive]
  9. « Mittal, un colosse aux pieds d'argile en train de flancher ? », RTBF d'après Médiapart, 4 décembre 2012
  10. usinenouvelle.com : Arcelor veut s'emparer du russe Severstal pour échapper à Mittal [archive]
  11. L'offre bonifiée de Mittal fait grimper le titre d'Arcelor | Le Devoir [archive]
  12. rian.ru : Fusion Arcelor-Mittal Steel : une alliance politique [archive]
  13. ThyssenKrupp to sell U.S. plant for $1.97 billion: report [archive], Reuters, 26 novembre 2013
  14. ArcelorMittal, Gerdau to sell U.S. joint venture to Nucor [archive], Robert-Jan Bartunek in Brussels and James B. Kelleher, Reuters, 15 septembre 2014
  15. ArcelorMittal supprime 2800 emplois au Mexique [archive], Le Figaro, 2 juillet 2015
  16. ArcelorMittal plans to sell two French units: report [archive], Reuters, 17 juin 2016
  17. Arcelormittal reprend la plus grande aciérie d'Europe [archive], Le Figaro, 5 juin 2017
  18. « La filière acier en France et l'avenir du site de Florange », rapport au Ministre du Redressement productif, par Pascal Faure, vice-président du CGIET, page 13 [2] [archive]
  19. « La filière acier en France et l'avenir du site de Florange », rapport au Ministre du Redressement productif, par Pascal Faure, vice-président du CGIET, page 22 [3] [archive]
  20. Avec un écart de taux d'intérêt de 583,4 points de base (un point de base = 0,01 %) « ArcelorMittal’s Debt Cut to Junk by S&P on Steel Weakness », par Thomas Biesheuvel et Brooke Sutherland, Bloomberg LP, le 2 août 2012 [4] [archive]
  21. « ArcelorMittal devra sacrifier plus que son seul dividende pour sauver sa notation », par Olivier Pinaud dans L'AGEFI du 2/11/2012 [5] [archive]
  22. « La note d'ArcelorMittal dégradée en catégorie spéculative » par Ingrid François-Feuerstein, dans Les Échos du 4 décembre 2012
  23. « La filière acier en France et l'avenir du site de Florange », rapport au Ministre du Redressement productif, par Pascal Faure, vice-président du CGIET, page 15 [6] [archive]
  24. « ArcelorMittal’s Debt Cut to Junk by S&P on Steel Weakness », par Thomas Biesheuvel et Brooke Sutherland, Bloomberg LP, le 2 août 2012 [7] [archive]
  25. « ArcelorMittal ébranlé par le poids de sa dette » par Sharon Wajsbrot, dans Les Échos du 26/11/2012 [8] [archive]
  26. « Florange arrête ses hauts fourneaux : une nouvelle affaire Gandrange » par Mathieu Magnaudeix dans Médiapart du 8 septembre 2011 [9] [archive]
  27. En septembre 2011, 600 salariés de la division emballages de Florange sont par ailleurs priés de prendre leurs vacances et RTT
  28. « Florange : Nicolas Sarkozy promet un redémarrage », par Marie Bartnik, dans Le Figaro du 02/03/2012 [10] [archive]
  29. « ArcelorMittal, c'est régional : Elio Di Rupo veut éviter une cacophonie », RTBF, 28 septembre 2012 [11] [archive]
  30. « ArcelorMittal : accord sur la conciliation, la Région n'est pas repreneuse », par la RBF, 20 septembre 2012 [12] [archive]
  31. ArcelorMittal, Consolidated Statement of Financial Position [archive]
  32. Le groupe a 1,56 milliard d'actions, essentiellement détenues via la Bourse de Paris
  33. Communiqué du groupe [archive]
  34. http://www.daily-bourse.fr/resultats-ARCELORMITTAL-chiffre-affaire-LU0323134006.php [archive]
  35. (en) [PDF] Rapport annuel 2007 [archive].
  36. « La note d'ArcelorMittal dégradée en catégorie spéculative » par Ingrid François-Feuerstein dans Les Échos du 4 décembre 2012 [13] [archive]
  37. ce qui amène une baisse de 12 % de son chiffre d’affaires 2011 par rapport à 2008, à 72 milliards d'euros.
  38. a et b Les Echos formation finance [archive]
  39. « ArcelorMittal : résultat net de 2 262 Mds $ sur l'année 2011 » dans Le Figaro du 7 février 2012 [14] [archive]
  40. « ArcelorMittal abaisse son dividende après une perte trimestrielle », dans Capital du 31/10/2012 [15] [archive]
  41. « ArcelorMittal devra sacrifier plus que son seul dividende pour sauver sa notation » dans l'AGEFI du 2 novembre 2012 [16] [archive]
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  56. « VIDEO - Témoignage d'un chauffeur de camion: "J'ai déversé de l'acide d'ArcelorMittal Florange dans la nature" », France Bleu,‎ 3 juillet 2017 (lire en ligne [archive])
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Bibliographie

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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    Les 20 plus gros producteurs d'acier par tonnage (2015)1
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    Drapeau du Luxembourg Entreprises du LuxX
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    Drapeau : Pays-Bas Entreprises du AEX index (21 juin 2018)
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    Drapeau : France Entreprises du CAC 40 (18 juin 2018)
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    Drapeau : Europe Entreprises de l'Euronext 100 (21 juin 2018)
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    Entreprises de l’Ibex 35 (avril 2016)