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L'AUBE DE LA TERRE

AU COMMENCEMENT ÉTAIENT LES ANCIENS

Il y a de cela un peu plus de 15.000 ans, un étrange artefact pénétra à l’intérieur de notre système solaire. Il s’agissait d’une nef d’exploration appartenant à un peuple extra-terrestre venu d’Alpha du Centaure, un peuple dont l’origine se perd dans les méandres du temps et que les chroniques atlantes désignent sous le nom d’Anciens. Endommagée par le long voyage interstellaire, le vaisseau se posa en catastrophe sur l’une des deux planètes habitables de notre système solaire : Mars, que les naufragés baptisèrent Mu. Ce sont les vestiges de ce vaisseau, d’une taille gigantesque, que, bien plus tard, nos astronomes baptisèrent Olympus, les confondant avec une montagne. Principal bâtiment de la flotte d’exploration des Anciens, la nef Olympus convoyait, à l’intérieur de ses flancs, près de deux cent milliers d’individus ayant voué leur existence entière à la découverte et à la colonisation de mondes nouveaux, quête qui pouvait parfois s’étendre sur plusieurs siècles : déjà dotés d’une longévité naturelle cinq fois supérieure à celle de l’espèce humaine, les Anciens qui s’embarquaient pour le Long Voyage voyaient leur espérance de vie encore augmentée par l’usage régulier de puissants élixirs d’immortalité. Conçues spécialement pour les voyageurs stellaires, ces drogues agissaient également comme des contraceptifs – effet secondaire qui avait pour objectif d’empêcher toute surpopulation à bord des nefs.

Totalement coupés de leur monde d’origine, les survivants du naufrage martien décidèrent de s’établir en colons sur cette nouvelle planète (alors fertile) en attendant que le contact avec leur planète-mère puisse être rétabli, ce qui prendrait certainement plusieurs siècles, compte tenu de la durée de leur voyage. Confrontés à la nécessité d’organiser la petite communauté, les membres de l’équipage, issus pour la plupart de la caste guerrière, prirent rapidement les rênes du pouvoir, confiant aux scientifiques de l’équipe d’exploration la difficile mission d’acclimater la planète pour la rendre naturellement habitable. Dotés d’une ossature très fine, les Anciens supportaient très mal les gravités élevées et une part du programme d’acclimatation fut consacrée à réduire la pesanteur martienne, une mesure qui provoquerait bien plus tard la lente mort de Mars.

Les premières études géologiques effectuées décelèrent dans le sous-sol martien d’importants gisements de vulcanium, minerai indispensable à la technologie des Anciens : la présence de ce précieux métal contribua sans doute à attiser la convoitise et la soif de pouvoir des gouverneurs militaires, dont l’assemblée se transforma bientôt en véritable oligarchie jalouse de son autorité et de ses privilèges. Avec le temps, il apparut aux dirigeants de la colonie que le rétablissement d’un contact avec leur monde d’origine mettrait fin à leur règne : il importait donc d’entraver au maximum les efforts entrepris en ce sens par les scientifiques, qui s’opposaient de plus en plus au diktat des militaires. Désireux de fonder leur propre empire, les Gouverneurs décrétèrent que les vaisseaux originellement destinés à regagner la planète-mère seraient en fait utilisés pour explorer les mondes voisins et défendre la colonie contre toute agression extérieure – y compris contre l’arrivée d’une éventuelle " mission de secours "…

Au bout de quelques siècles, la colonie martienne était devenue une puissance totalement autonome, despotique et décadente. Les Gouverneurs, rendus quasiment immortels (et définitivement stériles) par une consommation immodérée d’élixirs de longévité, étaient devenus des tyrans instables et capricieux, retranchés dans leur citadelle au sommet du " mont " Olympus. Quant aux scientifiques, ils avaient apparemment renoncé à toute velléité d’opposition, contraints par la force de collaborer aux menées de l’oligarchie. Grâce à de savantes manipulations génétiques, de nombreuses espèces animales originaires de Mars avaient atteint un niveau d’intelligence suffisamment élevé afin de servir les Anciens, notamment dans l’extraction et l’exploitation du précieux Vulcanium : parmi ses races se trouvaient les Octopoïdes, créatures mi-pieuvres mi-méduses chargées de récolter les nodules vulcaniques au fond des océans martiens. A cette époque, les Anciens étaient bien loin de se douter qu’un jour encore lointain, la race-esclave des Octopoïdes régnerait à leur place sur la surface de Mars…

Des ingénieurs furent chargés de transformer l’une des lunes en nef interstellaire et, pendant des décennies, ils pillèrent les vestiges d’Olympus, récupérant un des immenses moteurs ainsi que les différents systèmes de navigation, afin de permettre à Atlantis (nom qu’ils avaient donné à cette lune) de prendre son essor hors de l’attraction martienne. Vaisseau expérimental, l’Atlantis ne faisait que quelques kilomètres de diamètre et était loin de pouvoir rivaliser avec son glorieux ancêtre, mais sa construction marqua un tournant décisif dans l’histoire des Anciens de Mu. Près de sept cents ans après l’atterrissage forcé, la colonie devenue empire était enfin dotée de son premier bâtiment interplanétaire, prête à découvrir et à conquérir le reste du système solaire, avec à son bord plusieurs dizaines de milliers d’explorateurs tout dévoués à l’oligarchie…

L'ÈRE DES ATLANTES

Pendant tous ces siècles de despotisme, les principaux membres de la communauté scientifique martienne s’étaient peu à peu regroupés au sein d’une fraternité secrète, luttant par tous les moyens possibles contre le pouvoir dictatorial des gouverneurs. Au fil du temps, nombre d’entre eux décidèrent que la seule issue était de quitter Mu pour fonder, sur une autre planète, une société juste et égalitaire, entièrement placée sous l’égide de la science. La veille de la grande fête donnée en l’honneur du départ de l’Atlantis, fixé au jour anniversaire du naufrage fondateur, la fraternité des savants sabota les principaux réacteurs vulcaniques qui alimentaient la citadelle d’Olympus, provoquant la panique parmi les gouverneurs et leurs serviteurs. Profitant du black-out général, vingt-mille rebelles de la fraternité parvinrent à s’embarquer clandestinement à bord de l’Atlantis, prenant le contrôle total de la nef, qui quitta bientôt l’orbite martienne, abandonnant à jamais la planète en quête d’un monde meilleur…

Ordre fut alors donné d’abattre le vaisseau-lune. Sévèrement touché par un missile vulcanique, l’Atlantis parvint néanmoins à s’échapper et, au terme d’un court voyage spatial, atterrit en catastrophe sur la planète la plus proche de Mars : la Terre… De nos jours, dans une contrée que les hommes appellent l’Australie, on peut toujours admirer la coque minérale de l’Atlantis – qui n’est autre que le célèbre rocher d’Ayers Rock.

Dès leur arrivée sur ce nouveau monde, ceux qui se baptisaient désormais les Atlantes découvrirent que la Terre était non seulement habitable, mais d’ores et déjà habitée. Parmi les nombreuses créatures terrestres, les savants atlantes s’intéressèrent tout particulièrement à la jeune espèce humaine, dont les représentants étaient étonnamment proches de leur propre physionomie : ces êtres primitifs maîtrisaient déjà l’usage d’outils rudimentaires et les cavernes où ils s’abritaient étaient ornées de superbes peintures qui indiquaient que cette race était à l’aube de découvrir l’écriture, premier pas vers la civilisation. Ce premier contact entre Atlantes et humains est à l’origine des mythes aborigènes sur le peuple des Mimis, géants graciles capables de séjourner et de voyager à l’intérieur des pierres…

Certains Atlantes restèrent sur place, à l’intérieur et autour du vaisseau-lune, devenant les gardiens du précieux artefact et de ses nombreux secrets ; d’autres décidèrent de partir à la découverte du reste de la planète, fondant bientôt une nouvelle colonie sur un vaste continent vierge de toute présence humaine, situé entre l’actuelle Europe et l’Amérique, au milieu de cet océan que nous appelons Atlantique. Là, ils fondèrent une civilisation qui allait bouleverser l’histoire de notre monde et laisser son empreinte dans les croyances, les sciences et les rêves de l’Humanité : l’Atlantide était née.

Apogée ET Décadence D'UNE CIVILISATION

Pendant plus de quatre mille ans, les Atlantes s’épanouirent sur la Terre, oubliant presque la menace de leurs frères ennemis de Mu. Abandonnant les élixirs de longévité qui avaient corrompu la colonie martienne, ils instaurèrent une république où tous avaient voix, et où seul le bien de la communauté importait. Forts de leur extraordinaire savoir, ils se considéraient toutefois comme les seigneurs et maîtres de toutes les autres espèces terrestres, n’hésitant pas à modifier certaines d’entre elles par la magie de leur science. Ainsi naquirent les Selkies et les Hommes Taupes, créatures artificiellement "évoluées" ou "recombinées" par les savants d'Atlantis. La technologie des Atlantes, tout comme celle des Anciens, reposait en grande partie sur le Vulcanium, le fameux " orichalque " mentionné par Platon dans son récit sur l’Atlantide. Minerai apparemment présent sur la plupart des mondes du système solaire, le Vulcanium était beaucoup plus rare sur Terre que sur Mars et fit l’objet d’une exploitation intensive par les Atlantes : les Selkies le récoltaient au fond des mers, alors que les Hommes Taupes l’extrayaient des entrailles de la planète.

Principe fondateur de leur société, la science des Atlantes était en constante évolution, libérée des contraintes imposées par l’oligarchie martienne. Guidés par leur volonté d’omniscience, les Atlantes percèrent les secrets du temps et de l’espace, ceux de la matière et ceux de la vie. Imbus de leur savoir et de leur supériorité, ils se présentèrent bientôt aux hommes sous l’apparence de dieux, contribuant à créer les premiers mythes de l’humanité et guidant avec indulgence les lents progrès de notre espèce sur la voie de la civilisation.

L’extraordinaire ville d’Atlantis, nommée en l’honneur de leur vaisseau d’exode, fut la plus grande et la plus belle cité jamais édifiée à la surface de notre planète. Les bâtiments, d’une finesse extrême, s’élevaient dans le ciel, défiant la pesanteur ; de nombreux jardins reproduisaient l’environnement des différentes planètes que la race des Anciens avait visitées, reconstitués d’après les souvenirs emmagasinés dans les cylindres de connaissances apportés de Mars. De fabuleuses fontaines projetaient de l’eau sculptée par la technologie des champs de force, véritables œuvres d’art mouvantes représentant les héros de la révolte et les fondateurs de la cité. Dans les rues immaculées, il n’y avait nulle trace de pauvreté ; les larges avenues étaient pavées de marbre et d’onyx, les façades des demeures ornées d’or et d’argent, de nacre et de quartz irisé. Au cœur de la resplendissante capitale s’élevait l’immense palais du sénat, où chaque citoyen atlante pouvait faire entendre sa voix.

Mais ni les idéaux de sa culture ni les prodiges de sa science ne préservèrent cette civilisation de la décadence et de l’érosion : insensiblement, la société atlante devint de plus en plus corrompue, oubliant les principes philosophiques qui avaient présidé à sa constitution. La cité devint bientôt un monument dédié au vice et au plaisir, des gladiateurs humains combattaient des Selkies, des Hommes Taupes ou d’autres créatures altérées pour le plaisir des spectateurs dans de gigantesques arènes, qui remplacèrent bibliothèques et parcs. A la tribune du parlement, on lança un jour l’idée de partir à la conquête de Mu, afin d’imposer l’ordre atlante aux arrogants Anciens de la colonie : peu à peu, cette idée fit son chemin et la perspective d'une guerre interplanétaire devint l’ultime caprice d’une société malade de son omnipotence. Pendant cette période trouble, un groupe d’idéalistes, qui n’arrivait pas à faire entendre sa voix dans le tumulte général, comprit que l’Atlantide était à l’agonie et que sa chute était imminente. Alors que les bellicistes s’enflammaient, ces derniers apôtres du pacifisme entreprirent de sauvegarder tout le savoir accumulé par leur race dans des sanctuaires secrets dissimulés sur tous les continents du globe. Bientôt, le Grand Déluge s’abattit sur la Terre, détruisant en quelques heures l’Atlantide et toute sa civilisation.

LA GUERRE DILUVIENNE

Quelques mois à peine avant ce cataclysme, les grandes forges atlantes produisaient d’effrayantes armes de destruction massive, destinées à rayer toute vie de la surface de Mars. Durant plusieurs semaines, les ingénieurs de guerre atlantes procédèrent aux lancements de ces mortels artefacts, illuminant le ciel d’explosions incandescentes, qui devinrent bientôt un spectacle de plus pour les citoyens ; il y eut même des poètes pour vanter l’émouvante beauté de ces traits de feu frappant les cieux lointains. Des astronomes guettaient dans leurs télescopes l’arrivée des premiers missiles, avertissant le sénat chaque fois qu’un impact était décelé à la surface de Mars. L’euphorie régnait dans la capitale Atlantis : l’absence totale de riposte semblait indiquer que la science des Atlantes avait définitivement supplanté celle de leurs aînés martiens. La victoire serait totale, et le triomphe mythique.

Sur Mars, la civilisation des Anciens avait effectivement décliné. En combattant les savants, l’oligarchie avait condamné la colonie à la stagnation, puis à la régression. Pendant les millénaires où les Atlantes avaient prospéré et régné sur la Terre, les Anciens de Mu, se focalisant sur le seul domaine qu’ils avaient toujours dominé, celui de la guerre et de l’armement : au fil du temps, la crainte d’être retrouvés par des émissaires venus de leur monde d’origine s’était muée en véritable obsession, et la possibilité d’une vengeance atlante n’avait fait que renforcer la paranoïa des membres de l’oligarchie, qui décidèrent de tout mettre en œuvre pour préserver la citadelle Olympus de toute attaque extérieure. Dans ce but, leurs ingénieurs spécialisés dans la science de la guerre conçurent de puissants boucliers magnétiques à l’épreuve des armes les plus dévastatrices et un gigantesque canon à cristal incandescent, arme absolue capable d’atteindre la surface de la Terre…

Grâce au pouvoir des boucliers, les premières explosions des missiles atlantes sur Mars furent ressenties à l’intérieur d’Olympus comme de simples piqûres d’insectes, même au plus fort de l’attaque. Une semaine passa, sans que les Anciens ne lancent la moindre riposte. Invulnérables, ils attendaient simplement la conjonction planétaire idéale pour viser le cœur-même de l’ennemi. Un soir, les astronomes atlantes observèrent une éruption de flammes et de vapeurs vertes au sommet d’Olympus et crurent naïvement que les mystérieuses défenses de la citadelle avaient enfin été percées… Ils ne pouvaient savoir qu’il s’agissait en fait des signes de l’activation du canon à cristal. Soudain, alors qu’Atlantis se préparait déjà à fêter sa victoire, une colonne de feu descendit du ciel et détruisit la cité, carbonisant en quelques instants des millions d’Atlantes. Trois autres salves suffirent à faire sombrer le continent entier, provoquant un immense raz-de-marée – le fameux Déluge de la Genèse. Le pilier de feu et la destruction soudaine de l’Atlantide provoquèrent de nombreux changement dans le climat de la planète, et modifièrent même son axe de rotation, ce qui entraîna des conséquences cataclysmiques : pendant des mois, les nuages crées par l’extrême chaleur des salves du canon déversèrent des litres d’eau sur les terres, provoquant inondations et coulées de boues, et de nombreux séismes déchirèrent la surface de la planète ; un peu partout, des volcans endormis se réveillèrent, vomissant leur lave incandescente sur des plaines autrefois fertiles ; des régions entières du globe devinrent des déserts de glace ou de sable, tandis que, lentement, la Terre renaissait…

APRÈS LE CATACLYSME

Seuls quelques dizaines d’Atlantes survécurent au désastre : la plupart d’entre eux étaient des pacifistes bannis hors d’Atlantis pour s’être opposés de toute leur âme à la guerre contre Mu et qui, ironie suprême, ne devaient leur salut qu’à leur exil dans des terres lointaines. Derniers représentants d’une race foudroyée par sa propre arrogance, ces survivants choisirent de ne plus jamais se comporter en conquérants, mais d’œuvrer dans l’ombre pour le bien de l’humanité en guidant ses esprits les plus prometteurs sur la voie de la sagesse. Pour accomplir cette noble mission, les derniers Atlantes se dispersèrent à travers le monde et se mêlèrent aux tribus humaines afin de les aider à rebâtir de nouvelles civilisations, dont ils devinrent les dieux, les sages ou les héros. L’Age de l’Atlantide était révolu, et le règne de l’Homme pouvait commencer.

L’HÉRITAGE ATLANTE

Lorsque les Atlantes les plus clairvoyants sentirent que la dernière heure de leur civilisation avait sonné, certains d’entre eux décidèrent de rassembler et de conserver l’histoire de leur peuple, ainsi que l’extraordinaire savoir scientifique qu’il avait accumulé au fil des siècles, afin de laisser un témoignage de la grandeur d’Atlantis – ainsi qu’un avertissement solennel - aux futurs héritiers de la Terre. Ces connaissances furent enregistrées sous forme cryptée sur des cylindres faits d’un alliage vulcanique extrêmement léger, qui furent placés dans des " Sanctuaires " virtuellement indestructibles, situés dans les endroits les plus inaccessibles du globe. Ces Sanctuaires étaient au nombre de sept. Chacun d’entre eux abritait douze cylindres, ainsi qu’une machine permettant de les décrypter. De ces sept cylindres, seuls deux résistèrent aux destructions de la Guerre Diluvienne et aux ravages du temps : l’un d’eux, englouti sous les eaux près d’une Porte temporelle, devint une sorte de monument sacré pour le peuple sous-marin des Selkies, dernier vestige de l’ancienne civilisation qui les avait créés et asservis. Créatures foncièrement pacifiques, indifférentes aux notions de conquête, de science, de pouvoir ou de technologie, les Selkies ne cherchèrent jamais à s’emparer des trésors contenus à l’intérieur du Sanctuaire hermétiquement clos – mieux encore, ils savaient qu’un jour " le dernier sage de la surface " viendrait revendiquer ses trésors pour sauver le monde et mener les Selkies vers une nouvelle ère…

C’est ce Sanctuaire sous-marin qui fut redécouvert par Nemo dans son futur d’origine. C’est là qu’il trouva les cylindres atlantes et l’appareil-décrypteur - qui devait devenir Mnemos, la machine pensante du Nautilus. Ces merveilles issues d’une civilisation perdue furent évidemment embarquées à l’intérieur du submersible. Après son grand saut dans le temps, Nemo, avec l’aide des Selkies, retrouva le Sanctuaire, dont le précieux contenu existait désormais en double exemplaire. Après mûre réflexion, il décida de laisser l’endroit tel quel : ainsi, même si le Nautilus venait à sombrer et que les cylindres possédés par le Club soient irrémédiablement détruits, le Sanctuaire, toujours gardé par les Selkies, en conserverait l’intégralité…

Presque tout le monde dans l’univers d’Uchronia ignore qu’un second Sanctuaire, situé dans les hauteurs de l’Himalaya, a " survécu " au passage des millénaires… Nous n’en dirons pas plus pour le moment, mais sachez que ce Sanctuaire est, en grande partie, à l’origine du Savoir Secret des Ad