Al Pacino est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le 25 avril 1940 à New York.
Il est connu pour ses rôles de Michael Corleone dans Le Parrain (et ses deux suites Le Parrain 2 et Le Parrain 3), de Frank Serpico dans Serpico et de Tony Montana dans Scarface. Parmi ses autres films marquants, L'Impasse de Brian De Palma, Un après-midi de chien de Sidney Lumet, Le Temps d'un week-end de Martin Brest (pour lequel il a remporté l'Oscar du meilleur acteur en 1992), Heat de Michael Mann ou Donnie Brasco de Mike Newell.
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Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Alfredo James Pacino naît à East Harlem, dans l'arrondissement de Manhattan à New York. Il est le fils de parents italo-Américains, Rose (née Gerardi) et Salvatore Alfredo Pacino, qui divorcent quand il a deux ans. Sa mère déménage dans le South Bronx, pour vivre chez ses parents, Kate et James Gerardi, originaires de Corleone, en Sicile. Son père part en Californie et ouvre son propre restaurant. Al Pacino entre plus tard à la High School of Performing Arts (en), fréquentée également par Robert De Niro. L'enseignement des principes du jeu d'acteur selon Stanislavski ne le convainc pas et il n'y reste que deux ans, l'argent venant à manquer et le besoin de trouver un travail étant de ce fait plus impérieux que celui de poursuivre des études.
Il perd sa mère en 1962, puis son grand-père en 1964. À partir de ce moment, il devient insomniaque. Il multiplie les petits boulots successifs : coursier, vendeur de chaussures, caissier de supermarché, livreur de journaux, cireur de chaussures, déménageur, etc. Il aspire néanmoins à mieux et passe une audition pour entrer à l'Actors Studio de Lee Strasberg. Recalé, mais pas découragé pour autant, il suit un autre cursus de théâtre, le cours Herbert Berghof, où il rencontre Charles Laughton, qui devient son mentor et son plus proche ami. Non seulement Laughton lui donne des cours et le met en scène dans sa première pièce en public (Hello Out There de William Saroyan), mais il le présenta à des poètes et des écrivains.
En 1966, il intègre enfin l'Actors Studio où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel Robert De Niro. Son travail et son talent lui permettent d'obtenir un Obie Award en 1968 pour The Indian Wants the Bronx, et un Tony Award l'année suivante pour Does the Tiger Wear a Necktie?. C'est aussi en 1969 qu'il fait ses débuts au cinéma dans Me, Natalie de Fred Coe.
Années 1970[modifier | modifier le code]
Al Pacino obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park en 1971 de Jerry Schatzberg, un drame où il joue un accro à l'héroïne qui évolue dans le milieu toxicomane à Manhattan. Ce film marque un tournant dans sa carrière car, outre sa bonne prestation, il attire l'attention de Francis Ford Coppola. En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.
Sa première rencontre avec Marlon Brando est pour lui très stressante, mais reste un des moments les plus importants de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. Le film est un énorme succès et lance sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackmandans ce film qui reçut la Palme d'or au festival de Cannes 1973. La même année, il signe son premier film avec Sidney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino assoit définitivement sa popularité.
En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain 2. Le film est un succès et est souvent considéré comme supérieur au premier. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.
En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur de banque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).
Années 1980[modifier | modifier le code]
Les années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un policier évoluant dans le milieu homosexuel dans un très sombre polar de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). Il ne tournera que quatre autres films durant cette décennie.
Tout d'abord, il est la tête d'affiche de la comédie dramatique Avec les compliments de l'auteur, de Arthur Hiller, sortie en 1982. Mais surtout, en 1983, sa rencontre avec Brian De Palma lui offre le rôle icônique de Tony Montana dans le thriller Scarface, remake du film de Howard Hawks(Scarface, 1932). Al Pacino interprète un immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, dévoré par la paranoïa et la drogue inhérentes à ses activités de gangster. Ce film devient culte pour plusieurs générations notamment auprès des jeunes.
Après l'échec de Révolution, les années 1980 s'achèveront avec le succès de Mélodie pour un meurtre.
Années 1990[modifier | modifier le code]
Al Pacino tient plusieurs rôles importants dans les années 1990, qui lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Il reprend le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain 3. Sa nouvelle collaboration avec Brian De Palma est une nouvelle réussite : L'Impasse (Carlito's Way). En 1992, il interprète dans le film de Martin Brest Le Temps d'un week-end le rôle d'un lieutenant-colonel aveugle, Frank Slade. Ce rôle lui permet enfin de décrocher l'Oscar du meilleur acteur après 7 nominations. Il y partage l'affiche avec le jeune Chris O'Donnell.
C'est en 1995 que se déroule la première vraie rencontre cinématographique entre Al Pacino et Robert De Niro, dans le film Heat, réalisé par Michael Mann. Les deux acteurs s'étaient déjà côtoyés sur le tournage du Le Parrain 2, mais n'avaient joué aucune scène ensemble, leurs personnages évoluant à différentes époques. Ce film relate le jeu du chat et de la souris auquel se livrent un braqueur de banque d'exception (De Niro) et un inspecteur de police tenace (Pacino) qui a juré de le faire arrêter. Le long-métrage rencontrera un important succès critique et commercial.
En 1996, Pacino passe derrière la caméra pour témoigner de sa fidélité au théâtre avec Looking for Richard, mi-adaptation de Richard III de Shakespeare, mi-documentaire sur le tournage de la pièce dans le film. Après L'Associé du diable, de Taylor Hackford (1997), où l'acteur dépeint un portrait du Diable applaudi des spectateurs et Donnie Brasco (1997), de Mike Newell, Al Pacino nous offre encore deux autres prestations d'acteur, tout d'abord aux côtés de Russell Crowe, dans Révélations (The Insider), de Michael Mann, puis dans L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday), d'Oliver Stone.
Années 2000[modifier | modifier le code]
Cette décennie s'avère plus contrastée.
Les choses commencent pourtant bien : après avoir signé son premier film en 2000 en tant que réalisateur, Chinese Coffee, l'adaptation d'une pièce dont il partage l'affiche avec Jerry Orbach, il revient en 2002 avec trois projets très différent : tout d'abord, il redevient un flic torturé pour le thriller psychologique Insomniaavec Robin Williams et sous la direction de Christopher Nolan ; puis il joue un réalisateur obsessionnel dans le thriller de science-fiction Simone, deuxième réalisation de l'acclamé scénariste Andrew Niccol ; et enfin, il joue un publiciste manipulateur pour le drame Influences, face à Kim Basinger. Ce dernier est projet est malmené par la critique.
Il fait un grand écart en 2003 : au cinéma, il est à l'affiche de deux productions ouvertement commerciales : le film d'action La Recrue, de Roger Donaldson, où il joue les mentors face à la star montante Colin Farrell, et seconde le tandem glamour Ben Affleck/Jennifer Lopez pour le flop critique et commerciale remarqué Amours troubles, de Martin Brest (le cinéaste qui lui avait pourtant permis de décrocher l'Oscar.) Mais son image reste préservée, grâce à un succès à la télévision.
En effet, il est au casting quatre étoiles réuni par le réalisateur Mike Nichols pour la mini-série à prestige Angels in America. Cette fiction de six épisodes adaptée de la pièce éponyme traite de l'homosexualité et du sida dans les années 1980 et la difficulté des homosexuels à surmonter la maladie. Pacino offre une prestation remarquable dans le rôle de Roy Cohn, aux côtés d'Emma Thompson, ainsi que Meryl Streep, Justin Kirk, ou encore Jeffrey Wright. La performance de Pacino lui vaudra d'ailleurs d'être récompensé par un Emmy Award.
L'année suivante, l'acteur défend un projet personnel, la co-production internationale Le Marchand de Venise, inspiré de la pièce de William Shakespeare. L'acteur tient le rôle-titre de Shylock, un marchand juif, au sein de cette production bien reçue par la critique, mais échouant commercialement.
L'acteur va alors tourner plusieurs polars de seconde zone : en 2005 : Two for the Money de D. J. Caruso ; en 2007, 88 Minutes de Jon Avnet ; 2008, La Loi et l'Ordre, toujours de Jon Avnet, lui permettant de donner la réplique pour la troisième fois à un acteur (alors également au creux de sa carrière), Robert De Niro. Les acteurs Carla Gugino, Donnie Wahlberg et le rappeur 50 Cent complètent le casting. Enfin, il fait partie du casting de Ocean's Thirteen, qui conclue la trilogie de films de braquage à succès amorcée par Steven Soderbergh en 2001.
Ces productions commerciales sortent alors que l'acteur se voit saluer par ses pairs : en effet, en 2007, il reçoit le AFI Life Achievement Award, le plus convoité des prix honorant une carrière. Au cours de la cérémonie, tenue en juin à Hollywood, d'autres grands acteurs tel que Sean Connery, Kirk Douglas ou encore Robert De Niro affirmèrent que Pacino était certainement le plus grand acteur de sa génération, voire de tous les temps, cela s'expliquant aussi par le fait que Pacino est l'un des rares acteurs à ne s'être jamais écarté un seul instant de la Méthode de l'Actors Studio, mais aussi le seul à l'avoir fait aussi longtemps.
Le 22 octobre 2008, au Festival du film de Rome, Pacino reçoit aussi, en présence de l'acteur Matthew Modine (Full Metal Jacket, Birdy), le « Marc Aurèle d'Or ».
Années 2010[modifier | modifier le code]
En 2011, il réalise un nouveau documentaire du même type que celui qu'il a déjà réalisé sur Richard III de Shakespeare qui, cette fois, aborde l'œuvre Salomé d'Oscar Wilde. Il y joue aussi le rôle du roi Hérode Antipas.
La même année, il fait face à une star montante du cinéma grand public, Channing Tatum, pour le polar Un flic pour cible, écrit et réalisé par Dito Montiel. Le film est un flop critique et commercial. En 2011, il surprend en tenant son propre rôle pour les besoins de la comédie potache éreintée par la critique, Jack et Julie, menée par Adam Sandler dans les deux rôles-titres.
Il tente ensuite de renouer avec des projets plus ambitieux : en 2013, il forme avec Christopher Walken et Alan Arkin le trio de vieux routards du braquage menant la comédie dramatique Les Derniers Affranchis, troisième réalisation de l'acteur Fisher Stevens.
En 2014, il tient le rôle-principal du drame indépendant Manglehorn, de David Gordon Green, et en 2015 il joue un acteur frappé de démence pour The Humbling, de Barry Levinson. L'acteur y a pour partenaire une révélation du cinéma indépendant, Greta Gerwig.
En 2015, il est la tête d'affiche d'un biopic, Danny Collins, première réalisation saluée du scénariste Dan Fogelman, où il incarne un rocker en fin de carrière. Le 6 juin de la même année, alors qu'il est de passage dans la ville de Montréal, il reçoit les clés de la ville par le maire Denis Coderre.
En 2016, il sombre de nouveau dans le cinéma de seconde zone avec le thriller Manipulations, de Shintaro Shimosawa. Il y donne la réplique à Josh Duhamel et Anthony Hopkins : un flop critique et une sortie directement en vidéo.
En 2017, il défend deux long-métrages : tout d'abord le drame The Pirates of Somalia, écrit et réalisé par Bryan Buckley, avec le jeune Evan Petersdans le rôle principal. Le film passe inaperçu. Autre flop, le thriller Hangman, de Johnny Martin, où il revient aux rôles de détectives ombrageux.
Finalement, c'est en 2019 qu'il fait un retour au premier plan et aux grands cinéastes : il fait partie de la distribution du thriller The Irishman, de Martin Scorsese, où il prête ses traits à Jimmy Hoffa. Il s'agit de sa quatrième collaboration avec Robert De Niro. De plus, la même année, il incarnera l'agent d'une star de télévision, incarnée par Leonardo DiCaprio, dans Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino.
Vie privée[modifier | modifier le code]
Al Pacino a eu trois enfants : Julie Marie (née en 1989) avec Jan Tarrant, professeur d'art dramatique, et des jumeaux, Anton James et Olivia Rose (nés en 2001), avec l'actrice Beverly D'Angelo.
Il a entretenu une longue liaison avec Diane Keaton, sa femme dans Le Parrain, dans les années 1970-1980.
Il fut également le compagnon de l'actrice et metteuse en scène suisse Marthe Keller, dont il est resté proche depuis1.
Entre 2010 et 2015, il fréquente la jeune comédienne Lucila Sola2.
Al Pacino ne s'est jamais marié.
Démocrate, il a pris position pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle de 2008.
Théâtre[modifier | modifier le code]
- 1977 : Richard III de William Shakespeare
- 1988 : Jules César de William Shakespeare
- 1992 : Salomé d'Oscar Wilde
- 1996 : Hughie de Eugene O’Neill
- 2005 : Orphans de Lyle Kessler
- 2010 : Le Marchand de Venise de William Shakespeare
- 2012 : Glengarry Glen Ross de David Mamet
- 2017 : God Looked Away de Robert Allan Ackerman
Filmographie[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
Années 1960[modifier | modifier le code]
- 1969 : Me, Natalie de Fred Coe : Tony
Années 1970[modifier | modifier le code]
- 1971 : Panique à Needle Park (The Panic in Needle Park) de Jerry Schatzberg : Bobby
- 1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola : Michael Corleone
- 1973 : L’Épouvantail (Scarecrow) de Jerry Schatzberg : Francis Lionel « Lion » Delbuchi
- 1973 : Serpico de Sidney Lumet : Frank Serpico
- 1974 : Le Parrain 2 (The Godfather Part II) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet : Sonny Wortzik
- 1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack : Bobby Deerfield
- 1979 : Justice pour tous (...And Justice for All) de Norman Jewison : Arthur Kirkland
Années 1980[modifier | modifier le code]
- 1980 : La Chasse (Cruising) de William Friedkin : Steve Burns
- 1982 : Avec les compliments de l'auteur (Author! Author!) de Arthur Hiller : Ivan Travalian
- 1983 : Scarface de Brian De Palma : Antonio « Tony » Montana
- 1985 : Revolution de Hugh Hudson : Tom Dobb
- 1989 : Mélodie pour un meurtre (Sea of Love) de Harold Becker : inspecteur Frank Keller
Années 1990[modifier | modifier le code]
- 1990 : Dick Tracy de Warren Beatty : Alphonse « Big Boy » Caprice
- 1990 : The Local Stigmatic de David F. Wheeler : Graham
- 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather Part III) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1991 : In Bed with Madonna (Madonna: Truth or Dare) d'Alek Keshishian : lui-même
- 1991 : Frankie et Johnny (Frankie and Johnny) de Garry Marshall : Johnny
- 1992 : Glengarry (Glengarry Glen Ross) de James Foley : Ricky Roma
- 1992 : Le Temps d'un week-end (Scent of a Woman) de Martin Brest : lieutenant-colonel Frank Slade
- 1993 : L'Impasse (Carlito's Way) de Brian De Palma : Carlito Brigante
- 1995 : Instant de bonheur (Two Bits) de James Foley : Gaetano Sabatoni
- 1995 : Heat de Michael Mann : lieutenant Vincent Hanna
- 1996 : City Hall de Harold Becker : maire John Pappas
- 1996 : Looking for Richard de Al Pacino : lui-même / Richard III
- 1997 : Donnie Brasco de Mike Newell : Benjamin « Lefty » Ruggiero
- 1997 : Pitch de Kenny Hotz et Spencer Rice : lui-même
- 1997 : L'Associé du diable (Devil's Advocate) de Taylor Hackford : John Milton / Satan
- 1999 : Révélations (The Insider de Michael Mann : Lowell Bergman
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) de Oliver Stone : Tony D'Amato
Années 2000[modifier | modifier le code]
- 2000 : Chinese Coffee de Al Pacino : Harry Levine
- 2002 : Insomnia de Christopher Nolan : détective Will Dormer
- 2002 : Simone (S1m0ne) de Andrew Niccol : Viktor Taransky
- 2002 : Influences (People I Know) de Daniel Algrant : Eli Wurman
- 2003 : La Recrue (The Recruit) de Roger Donaldson : Walter Burke
- 2003 : Amours troubles (Gigli) de Martin Brest : Starkman
- 2004 : Le Marchand de Venise (The Merchant of Venice) de Michael Radford : Shylock
- 2005 : Two for the Money de D. J. Caruso : Walter Abrams
- 2007 : 88 Minutes de Jon Avnet : Dr Jack Gramm
- 2007 : Ocean's Thirteen de Steven Soderbergh : Willy Bank
- 2008 : La Loi et l'Ordre (Righteous Kill) de Jon Avnet : détective David « Rooster » Fisk
Années 2010[modifier | modifier le code]
- 2011 : Un flic pour cible (The Son of No One) de Dito Montiel : détective Charles Stanford
- 2011 : Salomé (Wilde Salome) de Al Pacino : lui-même / Hérode Antipas
- 2011 : Jack et Julie (Jack and Jill) de Dennis Dugan : lui-même
- 2013 : Les Derniers Affranchis (Stand Up Guys) de Fisher Stevens : Valentine « Val »
- 2014 : Manglehorn de David Gordon Green : A.J. Manglehorn
- 2015 : The Humbling de Barry Levinson : Simon Axler
- 2015 : Danny Collins de Dan Fogelman : Danny Collins
- 2016 : Manipulations (Misconduct) de Shintaro Shimosawa : Abrams
- 2017 : The Pirates of Somalia de Bryan Buckley : Seymour Tolbin
- 2017 : Hangman de Johnny Martin : détective Archer
- 2019 : The Irishman de Martin Scorsese : Jimmy Hoffa
- 2019 : Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino : Marvin Shwarz
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
- Rule of Rose : voix originale du narrateur dans la version japonaise
- Scarface: The World Is Yours : voix originale de Tony Montana
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1977 : Le Parrain de Francis Ford Coppola : Michael Corleone
- 2003 : Angels in America de Mike Nichols : Roy Cohn
- 2010 : La Vérité sur Jack (You Don't Know Jack) de Barry Levinson : Dr Jack Kevorkian
- 2013 : Phil Spector de David Mamet : Phil Spector
- 2018 : Paterno de Barry Levinson : Joe Paterno
Box-office[modifier | modifier le code]
Aux États-Unis[modifier | modifier le code]
Listes des films ayant dépassé les 45 millions de dollars de recettes.3
- Le Parrain : 134 966 411 $
- Ocean's Thirteen : 117 154 724 $
- Dick Tracy : 103 738 726 $
- L'Enfer du dimanche : 75 530 832 $
- Heat : 67 436 818 $
- Insomnia : 67 355 513 $
- Le Parrain III : 66 666 062 $
- Le temps d'un week-end : 63 095 253 $
- L'Associé du diable : 60 944 660 $
- Mélodie pour un meurtre : 58 571 513 $
- La Recrue : 52 802 140 $
- Un après-midi de chien : 50 000 000 $
- Le Parrain II : 47 542 841 $
- Scarface : 45 408 703 $
En France[modifier | modifier le code]
Listes des films supérieurs à 500 000 entrées.4
- Le Parrain : 4 016 877 entrées
- Ocean's Thirteen : 1 633 507 entrées
- Heat : 1 434 256 entrées
- L'Associé du diable : 1 304 042 entrées
- Le Parrain II : 1 120 577 entrées
- Insomnia : 950 791 entrées
- Dick Tracy : 798 379 entrées
- Scarface : 770 544 entrées
- Donnie Brasco : 720 753 entrées
- L'Épouvantail : 675 793 entrées
- La Loi et l'ordre : 675 323 entrées
- La Chasse : 670 259 entrées
- Révolution : 641 442 entrées
- La Recrue : 576 599 entrées
- Frankie et Johnny : 543 285 entrées
Mondial[modifier | modifier le code]
Liste des films supérieurs à 100 millions de dollars de recettes5
- Ocean's Thirteen : 311 302 365 $
- Le Parrain : 267 398 921 $
- Heat : 187 436 818 $
- Dick Tracy : 162 738 726 $
- L'Associé du diable : 152 944 660 $
- Le Parrain III : 136 766 062 $
- Le Temps d'un week-end : 134 095 253 $
- Donnie Brasco : 124 909 762 $
- Insomnia : 113 622 499 $
- Mélodie pour un meurtre : 110 871 513 $
- La Recrue : 101 174 440 $
- L'Enfer du dimanche : 100 163 929 $
Distinctions[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- National Board of Review 1972 : Meilleur acteur pour Le Parrain, partagé avec Joel Grey dans Cabaret
- National Society of Film Critics Awards 1972 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Le Parrain
- David di Donatello Awards 1973 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain
- National Board of Review 1973 : Meilleur acteur pour Serpico, partagé avec Robert Ryan dans The Iceman Cometh
- David di Donatello Awards 1974 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Serpico
- Golden Globes 1974 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Serpico
- Kansas City Film Critics Circle Awards 1975 : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien
- Los Angeles Film Critics Association Awards 1975 : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien
- San Sebastián International Film Festival 1975 : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien
- BAFTA Awards 1976 :
- Meilleur acteur pour Le Parrain 2
- Meilleur acteur pour Un après-midi de chien
- Festival international du film de Karlovy Vary 1980 : Meilleur acteur pour Justice pour tous
- American Comedy Awards 1991 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy
- Boston Film Festival 1992 : prix pour l'excellence de ses films
- Valladolid International Film Festival 1992 : Meilleur acteur pour Glengarry partagé avec Jack Lemmon, Ed Harris, Alan Arkin, Kevin Spacey, Alec Baldwin et Jonathan Pryce
- Golden Globes 1993 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Temps d'un week-end
- Oscars 1993 : Meilleur acteur pour Le Temps d'un week-end
- Mostra de Venise 1994 : Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière
- Gotham Awards 1996 : prix pour l'ensemble de sa carrière
- San Sebastián International Film Festival 1996 : prix Donostia pour l'ensemble de sa carrière
- Boston Society of Film Critics Awards 1997 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Donnie Brasco
- Directors Guild of America 1997 : Meilleur documentaire pour Looking for Richard
- Independent Spirit Awards 1997 : Truer Than Fiction Award pour Looking for Richard
- Film Society of Lincoln Center 2000 : Gala Tribute
- Golden Globes 2001 : Cecil B. DeMille Award
- Emmy Awards 2004 : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America
- Golden Globes 2004 : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America
- Screen Actors Guild Awards 2004 : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America
- Television Critics Association Awards 2004 : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America
- American Cinematheque Gala Tribute 2005
- American Film Institute 2007 : prix pour l'ensemble de sa carrière
- Emmy Awards 2010 : Meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série pour La Vérité sur Jack
- Satellite Awards 2010 : Meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série pour La Vérité sur Jack
- Golden Globes 2011 : Meilleur acteur dans une série pour la télévision pour La Vérité sur Jack
- Mostra de Venise 2011 : Queer Lion pour Wilde Salome
- Screen Actors Guild Awards 2011 : Meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série pour La Vérité sur Jack
- Dublin International Film Festival 2012 : prix pour l'ensemble de sa carrière
- Razzie Awards 2012 :
- Pire acteur dans un second rôle pour Jack et Julie
- Pire couple à l'écran pour Jack et Julie partagé avec Katie Holmes et Adam Sandler
- Golden Camera 2013 : prix pour l'ensemble de sa carrière
Nominations[modifier | modifier le code]
- BAFTA Awards 1973 : Meilleur espoir pour Le Parrain
- Golden Globes 1973 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain
- New York Film Critics Circle Awards 1973 : Meilleur acteur pour Serpico
- Oscars 1973 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Le Parrain
- Oscars 1974 : Meilleur acteur pour Serpico
- BAFTA Awards 1975 : Meilleur acteur pour Serpico
- Golden Apple Awards 1975 : Star masculine de l'année
- Golden Globes 1975 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain 2
- New York Film Critics Circle Awards 1975 : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien
- People's Choice Awards 1975 : Meilleur acteur de film
- Golden Globes 1976 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Un après-midi de chien
- Oscars 1976 : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien
- People's Choice Awards 1976 : Meilleur acteur de film
- People's Choice Awards 1977 : Meilleur acteur de film
- Golden Globes 1978 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Bobby Deerfield
- Golden Globes 1980 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Justice pour tous
- Oscars 1980 : Meilleur acteur pour Justice pour tous
- Golden Globes 1983 : Meilleur acteur dans une comédie pour Avec les compliments de l'auteur
- Golden Globes 1984 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Scarface
- Razzie Awards 1986 : Pire acteur pour Révolution
- Golden Globes 1990 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Mélodie pour un meurtre
- BAFTA Awards 1991 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy
- Chicago Film Critics Association Awards 1991 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy
- Golden Globes 1991 :
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy
- Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain 3
- National Society of Film Critics Awards 1991 : Meilleur acteur pour Dick Tracy
- New York Film Critics Circle Awards 1991 : Meilleur acteur pour Le Temps d'un week-end
- Oscars 1991 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy
- Saturn Awards 1991 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy
- Chicago Film Critics Association Awards 1993 :
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry
- Meilleur acteur pour Le Temps d'un week-end
- Golden Globes 1993 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry
- Oscars 1993 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry
- David di Donatello Awards 1994 : Meilleur acteur pour L'Impasse
- Chicago Film Critics Association Awards 1998 : Meilleur acteur pour Donnie Brasco
- Chlotrudis Awards 1998 : Meilleur acteur pour Donnie Brasco
- MTV Movie Awards 1998 : Meilleur vilain pour L'Associé du diable
- Saturn Awards 1998 : Meilleur acteur dans un second rôle pour L'Associé du diable
- Blockbuster Entertainment Awards 2000 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour L'Enfer du dimanche
- Satellite Awards 2000 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Révélations
- London Critics Circle Film Awards 2003 : Meilleur acteur de l'année pour Insomnia
- Razzie Awards 2004 : Pire acteur dans un second rôle pour Amours troubles
- Satellite Awards 2004 : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America
- Teen Choice Awards 2007 : Meilleur vilain pour Ocean's Thirteen
- Razzie Awards 2008 :
- Pire acteur pour 88 Minutes
- Pire acteur pour La Loi et l'Ordre
- Emmy Awards 2013 : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Phil Spector
Voix françaises[modifier | modifier le code]
En France, José Luccioni est la voix française régulière d'Al Pacino depuis le film Heat en 19956. Autrefois, Sylvain Joubert et Bernard Murat ont été les premières voix en alternance de l'acteur.
Au Québec, Al Pacino a été régulièrement doublé par Luis de Cespedes de 1995 à 20077 puis par Marc Bellier.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- ↑ Adrien Gombeaud, « Comme au cinéma », Vanity Fair n°55, mars 2018, pages 126-133.
- ↑ https://www.washingtonpost.com/entertainment/al-pacino-splits-from-lucila-sola/2015/06/11/a595c61e-1011-11e5-a0fe-dccfea4653ee_story.html [archive].
- ↑ (en) Al Pacino - Box Office Mojo [archive]. Consulté le 25 octobre 2010.
- ↑ Al Pacino : France - Jp's Box-office [archive]. Consulté le 25 octobre 2010.
- ↑ Al Pacino : Monde - Jp's Box-office [archive]. Consulté le 25 octobre 2010.
- ↑ a, b, c et d « Comédiens ayant doublé Al Pacino en France » [archive] sur RS Doublage
- ↑ a, b, c, d, e, f, g et h « Comédiens ayant doublé Al Pacino au Québec » [archive] sur Doublage.qc.ca, consulté le 18 octobre 2014.
- ↑ [1] [archive].
- ↑ [2] [archive].
- ↑ [3] [archive].
- ↑ a, b et c Carton du doublage français sur le DVD zone 2.
- ↑ [4] [archive].
- ↑ [5] [archive].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
- Al Pacino, sur Wikimedia Commons
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Christophe Damour, Al Pacino, le dernier tragédien, collection « Jeux d'acteurs », éditions Scope [archive], 2009 (ISBN 978-2-912573-36-0)
- Al Pacino : Entretiens avec Lawrence Grobel, traduit de l'anglais par Nicolas Richard, éditions Sonatine, 2008 (ISBN 978-2-35584-003-6)
Liens externes[modifier | modifier le code]
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- (en) Al Pacino [archive] sur l’Internet Movie Database
- [vidéo] Portrait d'Al Pacino en vidéos [archive] sur le site de l'INA