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Catégorie : Acteurs - Actrices
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Gérard Depardieu
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Gérard Depardieu en 2016.
Données clés
Nom de naissance Gérard Xavier Marcel Depardieu
Naissance 27 décembre 1948 (69 ans)
ChâteaurouxIndreFrance
Nationalité Drapeau de la France Français
Drapeau de la Russie Russe (depuis 2013)
Profession acteurproducteurhomme d'affaires, ambassadeur culturel du Monténégro1
Films notables voir filmographie
Séries notables Marseille

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Gérard Depardieu est un acteur français, né le 27 décembre 1948 à Châteauroux. Il est également citoyen russe depuis 2013.

Révélé en 1974 par le film Les Valseuses, il est depuis l'un des comédiens les plus actifs et l'une des principales vedettes du cinéma français. Outre son métier d'acteur, il est producteur de cinéma et de théâtrehomme d'affaires et viticulteur. Il a par ailleurs réalisé ou coréalisé trois films : Le Tartuffe en 1984, Un pont entre deux rives (avec Frédéric Auburtin) en 1999 et le segment Quartier Latin dans Paris je t'aime en 2006.

Il a tourné avec des cinéastes français prestigieux, parmi lesquels François TruffautJean-Luc Godard ou Alain Resnais, et a alterné films d'auteur et divertissements populaires, tout en apparaissant également dans des films hollywoodiens (Green Card1492 : Christophe ColombL'Homme au masque de fer). Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice PialatFrancis VeberAlain Corneau et Bertrand Blier. Apparu dans plus de 200 films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès. En 1981, son interprétation dans Le Dernier métro lui permet d'obtenir son premier César du meilleur acteur. Il obtient l'un de ses plus grands succès en 1990 avec Cyrano de Bergerac, qui lui vaut son deuxième César du meilleur acteur et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur.

Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.

 

 

Biographie

Jeunesse

Gérard Depardieu est le troisième enfant de René Depardieu (plus connu dans son quartier sous le sobriquet de « Dédé » parce qu'il ne savait dit-on écrire que deux lettres)2tôlier-formeur en carrosserieCompagnon du devoir, et sapeur-pompier volontaire, père qu'il admire malgré sa violence3, et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer, originaire de Saint-Claude, où ses grands-parents possèdent une petite fabrique de pipes4. Gérard grandit dans la misère dans un deux-pièces 39, rue du Maréchal-Joffre5 de Châteauroux, dans une famille de prolétaires au milieu de cinq frères et sœurs, bien que sa mère ait tout tenté pour accoucher seule à l'arrivée de Gérard6 (quelques années plus tard, Gérard aidera sa mère pour les accouchements de ses frères et sœurs cadets). Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Pratiquement analphabète et à moitié bègue, il n'apprend la lecture que plus tard7. Au cours d'une adolescence difficile, il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de paye des GIs8,9. Sa famille le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou », allusion « fine » à l'habitude qu'il a contractée de péter sans cesse, en tout lieu10.

Son certificat d’études primaires en poche, il entre à douze ans comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France11 tout en participant à des combats de boxe clandestins12,13. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 196414, après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes11 alors qu'il n'a que seize ans. En 1968, son pire ennemi d'enfance Jacky Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main15.

Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une « hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance16,17.

Débuts d'acteur

En 1963, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon)11, Gérard Depardieu monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble des cours de comédie au Théâtre national populaire. Puis il suit au théâtre Édouard VII — en même temps que Claude Jade et Alain Doutey — les leçons Jean-Laurent Cochet qui le prend sous son aile. À cette époque, il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine. Son épouse lui fait alors découvrir le monde de la bourgeoisie8 ; elle lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy18chez qui il est baby-sitter pour gagner de l'argent13. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiquestout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d'élocution et sa mémoire déficiente19.

En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange20. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, au côté de Michel Serrault.

Le succès

Gérard Depardieu au Festival de Cannes 1989.

C'est en 1974 que Gérard Depardieu est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris21.

Gérard Depardieu au Festival de Cannes 1994.

En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite la période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci l'engage dans sa fresque historique 1900, où il partage la vedette avec Robert De Niro, et Marco Ferreri le dirige dans Rêve de singe et La Dernière Femme, film provoquant dans lequel son personnage s'émascule avec un couteau électrique. Depardieu impressionne pour son aisance à changer d'univers et aussi pour l'éventail de son registre. Il tourne en effet dans des films aussi différents que Le Camion (1977) de Marguerite Duras, Barocco (1977) d'André TéchinéLa Femme gauchère (1978) de Peter Handke et Inspecteur la Bavure(1980) de Claude Zidi.

Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soiréeTrop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre ou un personnage précis :

Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre RichardLa Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.

En 1981, il est choisi par John Travolta pour être sa voix française dans Blow Out, réalisé par Brian De Palma.

On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :

Carrière internationale

Dans les années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Sa prestation lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur de comédie. Pourtant sa carrière américaine sera pratiquement stoppée net avec la parution d'une interview dans le magazine américain Time en février 1991 où il aurait raconté avoir assisté à Châteauroux à un viol alors qu'il était âgé de neuf ans : une tempête médiatique inouïe se déchaîne alors contre lui aux États-Unis car le journaliste du Time a traduit « assisté » par « aidé ou facilité » (ce qui, à neuf ans, était tout à fait improbable)22. Ce scandale lui ôte toutes chances d'obtenir, en 1991, l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il partait favori et qui échoit à Jeremy Irons pour son rôle dans Le Mystère von Bülow, réalisé par le Français Barbet Schröder. Ce réalisateur avait dirigé Depardieu, quelques années plus tôt, dans Maîtresse.

En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi; une expérience négative selon ses dires. Il multiplie également les succès publics dans des films à vocation populaire ou des comédies dans lesquelles il tient des rôles à contre-emploi : un père dépassé dans Mon père, ce héros de Gérard Lauzier, un patron de cabaret pris dans un engrenage mafieux dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, le héros de bande-dessinée Obélix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ou encore un anti-héros naïf et ingénu dans Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à des téléfilms ambitieux réalisés par Josée Dayan tels Le Comte de Monte-CristoBalzac et Les Misérables dans lequel il incarne Jean Valjean.

Son rôle de commissaire ripoux désabusé et fatigué dans 36 quai des Orfèvres (2004) d'Olivier Marchal est salué par la critique. Star incontournable du cinéma français, il est parallèlement sollicité pour former un tandem avec ses complices et amies Isabelle Adjani (Bon voyage de Rappeneau) et Catherine Deneuve (Les Temps qui changent de Téchiné).

En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto23,24.

En 2005, Depardieu reprend un rôle immortalisé par Michel Simon dans Boudu sauvé des eaux dans un remake réalisé par Gérard JugnotBoudu.

En 2006, il reçoit un accueil de la critique et du public très favorable pour son interprétation de chanteur de bal populaire auvergnat dans Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli où il manifeste une sobriété et une nuance de jeu inattendues.

Gérard Depardieu au festival de Cannes 2015.

En 2008, il redevient Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques puis apparaît dans Disco de Fabien OntenienteBabylon A.D de Mathieu Kassovitz et L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il tient le premier rôle de Bellamy, mis en scène par Claude Chabrol, accepte une participation amicale dans Coco de et avec Gad Elmaleh et retrouve Xavier Giannoli dans À l'origine. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche, avec Benoît Poelvoorde, de L'Autre Dumas.

En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker et surprend à nouveau critique et public en interprétant un ouvrier à la retraite, devant reconstituer sa carrière dans le très décalé Mammuth, réalisé par le duo grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern. Il s'affiche ensuite, auprès de Catherine Deneuve et de Fabrice Luchini, dans Potiche de François Ozon où il incarne un député-maire communiste des années 1970, aussi impétueux que romantique. Il interprète par ailleurs un homme atteint de la maladie d'Alzheimer dans le thriller de Bruno Chiche Je n'ai rien oublié. En 2012, il endosse une quatrième fois le rôle d'Obélix dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.

Dans le film Welcome to New York d'Abel Ferrara, il incarne à l'écran Dominique Strauss-Kahn, l'ancien directeur général du FMI25, accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Gérard Depardieu déclare « Parce que je ne l'aime pas, donc je vais le faire. […] Il n'est pas aimable, je pense qu'il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n'aime pas trop les Français, d'ailleurs, surtout comme lui. […] Il est arrogant, il est suffisant, il est…, il est jouable. »26,27.

Au mois d'avril 2017 la chaine italienne Rai 1 invite l'acteur a se produire sur l'émission Ballando con le stelle28,29,30. La comédienne Clotilde Courau et le comédien Christophe Lambert avaient été invités par le passé31.

Engagements

Croyances religieuses

En 1967, il est très ému par la voix de la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, dont il assiste à un concert. Il décide alors de se convertir à l'islam et fréquente assidument la Grande Mosquée de Paris pendant deux ans32. Il en sort considéré par cette religion comme mécréant apostat (kafir mourtad).

Gérard Depardieu éprouve une admiration pour Saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises33. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé de l'an 200034, moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le 11 février 2003, il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris35, le 25 mai 2003 au temple protestant de l'Oratoire du Louvre36 puis le 23 novembre 2005 à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Engagements politiques

François Mitterrand

Soutien de la gauche durant de longues années37, Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur.

Parti communiste

En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti communiste français38, puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des VertsJacques Boutault, aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le président socialiste de la région Languedoc-RoussillonGeorges Frêche, au moment où il est attaqué, y compris dans son propre camp et se voit radié de son parti. L'acteur se rend d'ailleurs à ses obsèques et lui rend publiquement hommage en octobre 201039,40.

Noël Mamère

En 2002, il critique Noël Mamère, député-maire écologiste de Bègles, qui refuse d'assister à un match de rugby girondin en raison de la présence de l'homme d'affaires Rafik Khalifa, qu'il accuse d'avoir fait fortune grâce aux généraux algériens et d'être corrompu41. Ami de longue date de Khalifa, Depardieu taxe Mamère de « racisme » et de « fascisme », ajoutant qu'« il a peut-être chié dans son froc en velours » et qu'« il devrait être chassé de son parti car Les Verts sont plus intelligents que lui »41,42.

Nicolas Sarkozy

Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »43, ajoutant que tous les autres sont « ridicules »« Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser », estime-t-il.

Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le 19 avril 2010, il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus »44.

À l'élection présidentielle de 2012, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien ! »45. Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy46.

Cuba

Il se dit l'ami de Fidel Castro, qu'il a rencontré en 199247. Il a déclaré en 2010 : « Fidel Castro, c’est cinquante ans d’intelligence politique »48. En 1996, il a investi dans une compagnie d'exploitation pétrolière à Cuba, sur les conseils d'un ami commun, Gérard Bourgoin49.

Gérard Depardieu rencontre Vladimir Poutine le 5 janvier 2013, à Sotchi.
Tchétchénie

En octobre 2012, il se rend à la soirée d'anniversaire de Ramzan Kadyrovprésident de la Tchétchénie, qui se serait livré à de nombreuses violations des droits de l'homme50,51, et auquel, pour l'occasion, il apporte publiquement son soutien51. Deux mois plus tard, il enregistre un duo musical avec Gulnara Karimova52, fille aînée d'Islom Karimovprésident de l'Ouzbékistan, lui aussi accusé par l'Occident de malmener les droits de l'homme dans son pays53. En février 2013, Ramzan Kadyrov offre à l'acteur un appartement de cinq pièces situé dans un gratte-ciel nouvellement construit à Grozny54,55.

Belgique

Fin 2012, il acquiert une propriété à Néchin en Belgique, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal56. Le Premier ministre françaisJean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »57,58. Quelques jours plus tard, Gérard Depardieu annonce dans une lettre ouverte au Premier ministre renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France59. Il s'ensuit une polémique à laquelle participent des acteurs célèbres (comme Gérard Lanvin), le plus souvent pour défendre Gérard Depardieu60 contre les attaques qu'il subit[réf. à confirmer]61.

Russie

Le 3 janvier 2013, Vladimir Poutineprésident de la Fédération de Russie, lui accorde la citoyenneté russe par ukase, officiellement obtenue grâce à son rôle de Raspoutine dans un téléfilm de Josée Dayan, et après qu'il en a fait la demande par lettre, dans laquelle il déclare aimer Poutine et adorer « la Russie, ses hommes, son histoire, ses écrivains »62,63,64,65. Trois jours plus tard, le président de Mordovie, Vladimir Volkov, lui offre un appartement, ou un endroit pour se faire construire une maison au milieu d'une forêt et près d'une rivière, et lui propose même le poste de ministre de la Culture, alors vacant, au sein de cette république russe66. Début janvier 2013, l'acteur effectue un court séjour à Sotchi (ville désignée pour recevoir les Jeux olympiques d'hiver de 2014)67, où il rencontre Vladimir Poutine qui lui remet son nouveau passeport russe68, puis à Saransk, où il fête le Noël orthodoxe en étant « accueilli comme un héros », selon une journaliste de Rossiya 24. Il accepte d'être l'ambassadeur de la Mordovie auprès de la FIFA dans le cadre de l'organisation du Mondial 2018 par la Russie69,70« La popularité de Gérard Depardieu là-bas est réelle et immense », affirme dans le même temps Joël Chapron, coordinateur général du festival Le cinéma français aujourd'hui en Russie, organisé par Unifrance Films International chaque année depuis 200071.

Le 23 février 2013, Jour du défenseur de la patrie — plus communément appelé « Jour des Hommes »72, pendant de la « Journée des Femmes » — Gérard Depardieu reçoit des mains du président de la Mordovie, Vladimir Volkov, la propiska qui établit officiellement sa domiciliation, sise rue de la Démocratie73, et lui permet de travailler, d'avoir accès aux services sociaux de la république, et d'en être contribuable.

Vie privée

Une famille d'acteurs

Gérard Depardieu avec Carole Bouquet au festival de Cannes 2001.
Article détaillé : Famille Depardieu.

Le 11 avril 1970, Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume(1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le 28 janvier 1992, il a une fille, Roxane, avec Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il entretient aussi une relation avec Hélène Bizot74, fille de l'anthropologue François Bizot75, avec qui il a, le 14 juillet 2006, un fils prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet (décédé en 1994)76.

Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou, une ancienne étudiante en littérature de Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane.

Santé

Le 18 mai 1998, il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang77 sur la route le menant au tournaged'Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Il y survit avec quarante jours d'arrêt de travail78.

En 2000, il subit un quintuple pontage coronarien79.

En 201280, il est heurté par une voiture alors qu'il circulait à scooter à Paris81. La même année, en état d'ébriété avec 1,8 g/l d'alcool dans le sang, il a de nouveau un accident de scooter, sans blessure et sans collision avec un tiers82. Depuis les années 2000, l'acteur a subi au moins sept accidents en moto ou en scooter83.

Dans sa lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012, qu'il a écrite au sujet de son exil fiscal, Gérard Depardieu évoque sans complexe ses ennuis de santé :

« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter. »

— Lettre à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 201259

Autres activités, revenus, patrimoine

Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami. En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles. Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris84. Il est aussi producteur via la société de production DD Productions85créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille86,77. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba49.

En 2005, il crée à Nîmes le festival Un Réalisateur dans la Ville, parrainé par Carole Bouquet et Jean-Claude Carrière. Ce festival de cinéma met à l'honneur chaque été un réalisateur invité à venir projeter cinq de ses films.

Gérard Depardieu au Festival de Cannes 2010.

Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.

Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 7 millions de francs pour une campagne de promotion des sauces Barilla87 sous la caméra de David Lynch. Il fit une autre publicité pour Senoble88. Depuis l'acteur a fait la promotion pour d'autres entreprises telles que Crédit Agricole, la marque de montres Cystos ou encore Armavia.

En 1994, il achète l'hôtel de Chambonrue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement de Paris, qu'il fait entièrement rénover et aménager jusqu'en 2011 par l'architecte Guillaume Trouvé89. Plusieurs artistes et décorateurs ont contribué à l'œuvre, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. D'une surface habitable de 1 800 m2, l'acteur le remet en vente en septembre 2012 pour un montant de 50 millions d'euros90,91,92.

Parallèlement, il envisage au début des années 2000 de racheter avec Carole Bouquet l'hôtel de luxe Le Cheval Blanc situé face aux arènes de Nîmes, fermé depuis quelques années après avoir été confié à Régine dans les années 199093.

En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en construire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m2 au sol (750 m2 sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain94,95.

En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars96. Dans le palmarès 2012 du Figaro, il apparaît comme le deuxième acteur français le mieux payé avec 2,3 millions d'euros de revenus97.

Fin 2012 et courant 2013 il investit dans des établissements gastronomiques en Belgique, non loin de la frontière française, à Tournai et à Néchin. Il est également devenu propriétaire d'une agence immobilière, qu'il compte agrandir en ouvrant des franchises en Belgique et en France98.

Il a en Russie une société avec le statut d'auto-entrepreneur99, et en plus du cinéma, il dit également avoir sur place des activités dans le commerce, la restauration, l'immobilier, le tourisme100.

Carrière

Théâtre

Filmographie

Article détaillé : Filmographie de Gérard Depardieu.

Avec Jean Gabin et Louis de Funès, Gérard Depardieu fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles de cinéma. Gérard Depardieu est un acteur très prolifique, ayant donné la réplique à plusieurs centaines d'acteurs et dirigé par plus de cent quarante six réalisateurs, parmi lesquels de grands noms du cinéma : Jean-Luc GodardFrançois TruffautMaurice PialatAlain ResnaisEttore ScolaClaude Chabrol ou encore Ang Lee. La filmographie de Gérard Depardieu est aussi impressionnante par son éclectisme, brassant tous les genres du comique au drame, en passant par le film historique ou l'adaptation d'une oeuvre littéraire, Depardieu a ainsi joué les rôles de bandit, de commissaire de police, de professeur, d’ouvrier, de chef d’entreprise, d’homme politique, de Danton, de Staline, de Balzac, d’Alexandre Dumas, de Rodin, de Cyrano de Bergerac, de Jean Valjean, d’Edmond Dantès ou encore d'Obélix. Il est ainsi devenu en quarante ans, l'un des plus importants acteur de l'histoire du cinéma français, avec plus de 200 films à son actif.

Télévision

Discographie

Écrits

Box-office

Gérard Depardieu est le deuxième acteur français cumulant le plus grand nombre d'entrées au cinéma en France ; tous rôles confondus et en comptant son travail dans le doublage (218 428 154 entrées cumulées au cours de sa carrière)101 derrière Louis de Funès (270 555 116 entrées).

Gérard Depardieu en 2007 sur le tournage du film Hello Goodbye.

Parmi sa filmographie, on dénombre :

Liste des films supérieurs à trois millions d'entrées
RangTitreRéalisateurAnnéeEntrées
1 Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre Alain Chabat 2002 14 559 509
2 Astérix et Obélix contre César Claude Zidi 1999 8 948 624
3 Jean de Florette Claude Berri 1986 7 223 781
4 La Chèvre Francis Veber 1981 7 080 137
5 Astérix aux Jeux olympiques Frédéric Forestier et Thomas Langmann 2008 6 817 803
6 Germinal Claude Berri 1993 6 161 776
7 Les Anges gardiens Jean-Marie Poiré 1995 5 735 594
8 Les Valseuses Bertrand Blier 1974 5 726 125
9 Le Placard Francis Veber 2001 5 317 828
10 La Môme Olivier Dahan 2007 5 242 769
11 Les Compères Francis Veber 1983 4 847 229
12 Cyrano de Bergerac Jean-Paul Rappeneau 1990 4 734 235
13 Les Fugitifs Francis Veber 1986 4 496 827
14 Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté Laurent Tirard 2012 3 820 404
15 Inspecteur la Bavure Claude Zidi 1980 3 697 576
16 Le Dernier Métro François Truffaut 1980 3 391 145
17 Tenue de soirée Bertrand Blier 1986 3 144 799
18 Tais-toi ! Francis Veber 2003 3 139 104
19 1492 : Christophe Colomb Ridley Scott 1992 3 082 110
20 Coco Gad Elmaleh 2009 3 008 677

Distinctions

Récompenses

Nominations

Annexes

Bibliographie

Prévu initialement chez Calmann-Lévy sous le titre Itinéraire d'un ogre, le livre de Patrick Rigoulet est finalement publié aux Éditions du Rocher. L'auteur est attaqué endiffamation par Gérard Depardieu, et condamné en janvier 2011108.

Documentaires

BD

Notes et références

  1. « Depardieu nommé ambassadeur de la culture du Monténégro [archive] », La Voix de la Russie, 9 janvier 2013.
  2. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007, p. 12
  3. « C’était un ivrogne comme je dois l’être et comme beaucoup de gens le sont ». Source : Anaïs Chabalier, « Gérard Depardieu en interview : sa vie, son fils, l'alcool, Hollande, Poutine et Sarkozy [archive] », Le Nouvel Observateur, 20 février 2013.
  4. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007, p. 13
  5. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007, p. 19
  6. Jean-Michel Djian, Interview de Gérard Depardieu [archive] dans À voix nueFrance Culture, 4 mars 2012 (à 14 min. 15).
  7. « Depardieu passe les livres [archive] », Libération, 28 mai 2010.
  8. ↑ a et b Laurent Delahousse, « Gérard Depardieu : blessures secrètes », Un jour, un destin, 2009.
  9. « Sur les traces berrichonnes de Gérard Depardieu [archive] », La Montagne, 18 décembre 2012.
  10. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007, p. 23
  11. ↑ ab et c Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, éd. Autres Temps, 2010, page 12.
  12. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007, p. 37
  13. ↑ a et b Agathe Godard et François Pédron, « Gérard Depardieu. L'homme blessé » [archive], sur Paris Match, 20 décembre 2012
  14. Reproduction de la licence dans le livre du centenaire de la Berrichonne.
  15. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007, p. 37
  16. Reportage sur Gérard Depardieu à l'occasion de la promotion du film La Dernière Femme [archive] sur le site de l'INA1er mai 1976.
  17. « Gérard Depardieu : ce que cache son coup de sang [archive] », Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2013.
  18. Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieuop. cit. p. 15.
  19. Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994, p. 151 et suivantes
  20. Gérard Lefort, « Gérard Depardieu a tourné dans quatre films de Marguerite Duras [archive] », Libération, 4 mars 1996.
  21. Biographie : Gérard Depardieu [archive]Comme au cinéma.
  22. Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, p. 284 et suivantes
  23. « L'oreillette miracle de Gérard Depardieu », leparisien.fr,‎ 2004-11-20cet00:00:00+01:00 (lire en ligne [archive])
  24. « Confidences sur l'oreillette », LExpress.fr,‎ 5 décembre 2006 (lire en ligne [archive])
  25. « DSK : un juteux business ! » [archive], sur lepoint.frLe Point, 29 août 2012
  26. « Pourquoi Canal+ a refusé de financer le DSK de Depardieu [archive] », Le Point, 5 janvier 2013.
  27. « Gérard Depardieu : “Je vais jouer Dominique Strauss-Kahn parce que je ne l'aime pas” [archive] », rts.ch, 15 mars 2012.
  28. « Gérard Depardieu improbable mais bien accompagné : Sa danse sobre et élégante », Pure People,‎ 24 avril 2017 (lire en ligne [archive])
  29. Prisma Média, « VIDEO – Gérard Depardieu dans « Danse avec les stars », le comédien comme vous ne l'avez jamais vu - Gala », Gala.fr,‎ 24 avril 2017 (lire en ligne [archive])
  30. « Photos : Gérard Depardieu éblouissant dans "Danse avec les stars"! », Public.fr,‎ 23 avril 2017 (lire en ligne [archive])
  31. Prisma Média, « PHOTOS Gérard Depardieu invité spécial du Danse avec les stars italien, il a assuré - Voici », Voici.fr,‎ 24 avril 2017 (lire en ligne [archive])
  32. « Gérard Depardieu s'est converti à l'islam » [archive], sur Closermag.fr(consulté le 25 mars 2015)
  33. « Depardieu lira saint Augustin à Montréal » [archive]Le Soleil, 21 septembre 2005
  34. Ca. D., « Depardieu parle de sa foi [archive] », Le Parisien, 6 février 2003.
  35. « Gérard Depardieu : “Lire m’a fait grandir” [archive] », Pèlerin Magazine, 7 juin 2010
  36. Philippe Gaudin, « Gérard Depardieu lit Saint-Augustin à l'Oratoire du Louvre [archive] », Oratoire du Louvre, mai 2003.
  37. Grégory Raymond, « Gérard Depardieu, Villepinte: de Mitterrand à Sarkozy, en passant par le Parti communiste, itinéraire d'un électeur contrarié [archive] », Le Huffington Post, 12 mars 2012.
  38. « Renaud, Miou Miou, Depardieu : Une surprise était annoncée pour le spectacle de la grande scène, à la Fête de l'Huma [archive] », L'Humanité, 4 septembre 1993.
  39. « Gérard, rends un hommage à Georges Frêche pour nous! [archive] », Libération, 27 octobre 2010.
  40. [vidéo] « Louis Nicollin et Gérard Depardieu parlent de Georges Frêche [archive] », Youtube, 18 octobre 2011, consulté le 06 janvier 2013.
  41. ↑ a et b « Gérard Depardieu cravate Noël Mamère », Libération,‎ 30 septembre 2002 (lire en ligne [archive])
  42. [vidéo] « Polémique Gérard Depardieu / Noël Mamère dans l'émissionTout le monde en parle, animé par Thierry Ardisson [archive] », Ina.fr, 5 octobre 2002, consulté le 13 janvier 2013.
  43. « Les acteurs qui soutiennent des candidats : Gérard Depardieu [archive] », L'Internaute.
  44. Barbara Théate, « Depardieu, acteur poids lourd [archive] », Le Journal du dimanche, 19 avril 2010.
  45. Judith Waintraub, « Morano : “Avec Hollande, ce serait Retour vers le passé [archive] », Le Figaro, 11 mars 2012 (l'expression « Retour vers le passé » est un clin d'œil ironique au film Retour vers le futur).
  46. « Dix-huit artistes et intellectuels dénoncent l'antisarkozysme dans une tribune [archive] », Le Lab Europe1, 4 mai 2012.
  47. (en) Rob Leigh, « Meaty mates: Gerard Depardieu reveals friendship with Fidel Castro based on common fondness for eating [archive] », The Mirror, 9 mars 2012.
  48. L.T.G., Ingrid Bernard, « Gérard Depardieu : “J’ai poussé comme une mauvaise graine” [archive] », France-Soir, 17 août 2011.
  49. ↑ a et b Vincent Nouzille, « Depardieu en chercheur d'or noir [archive] », l'Express, 7 janvier 1999.
  50. « “Gloire à Kadyrov !” Depardieu célèbre son ami l’autocrate tchétchène [archive] », Le Nouvel Observateur, 22 octobre 2012.
  51. ↑ a et b « Depardieu soutient le président tchétchène Kadyrov », L'Express,‎ 23 octobre 2012 (lire en ligne [archive])
  52. « Gérard Depardieu en duo avec la fille du président de l'Ouzbékistan [archive] », huffingtonpost.fr, 5 décembre 2012.
  53. « Gérard Depardieu s'offre un duo avec la fille du président ouzbek », Libération,‎ 5 décembre 2002 (lire en ligne [archive])
  54. « Depardieu : Medvedev critique la générosité des gouverneurs russes [archive] », RIA Novosti, 21 mars 2013.
  55. « À Grozny, la résidence offerte à Gérard Depardieu a pris feu [archive] », francetvinfo.fr, 3 avril 2013.
  56. « Gérard Depardieu passe en Belgique » [archive]Le Monde, 12 décembre 2012
  57. « Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien [archive] », Les Échos, 13 décembre 2012.
  58. « Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien [archive] », France 24, 13 décembre 2012.
  59. ↑ a et b « Gérard Depardieu : “Je rends mon passeport” [archive] », Le Journal du dimanche, 15 décembre 2012.
  60. « Gérard Lanvin victime d'une usurpation d'identité sur internet [archive] », La Parisien, 23 mars 2013.
  61. « Les grenouilles ne se sentent plus [archive] », site officiel du CEDIF, 13 janvier 2013.
  62. Gérard Depardieu, passeport russe en poche, visite la Russie [archive], Caroline Larson, Radio France, 6 janvier 2013
  63. « Voici l'intégralité de la lettre de Gérard Depardieu qui déclare son amour à la Russie et "sa grande démocratie" [archive] », jeanmarcmorandini.com, 4 janvier 2013.
  64. (en)/(ru) « Executive Order on granting Russian citizenship to Gerard Depardieu [archive] »/Указ о приёме в гражданство Российской Федерации [archive], site officiel du Kremlin, 3 janvier 2013.
  65. « Depardieu: “J'aime Poutine et la Russie” [archive] », RIA Novosti, 4 janvier 2013.
  66. « Gérard Depardieu, ministre de la culture en Mordovie ? [archive] », CinéObs, 7 janvier 2013. L'acteur déclinera finalement l'offre [archive].
  67. « JO 2014 : Sotchi a déjà la flamme [archive] », Europe 1, 14 janvier 2013.
  68. « Depardieu ganté en Russie : C'est le Président Poutine lui-même qui lui remet son nouveau passeport russe [archive] », conakrytime.com, 7 janvier 2013.
  69. « CDD à 400 euros par mois pour Gérard Depardieu [archive] », Le Point, 9 janvier 2013.
  70. « Depardieu veut retourner en Russie pour se balader dans les forêts de bouleaux [archive] », RIA Novosti, 17 janvier 2013.
  71. Marie-Noëlle Tranchant, « L'immense popularité de Depardieu en Russie [archive] », Le Figaro, 3 janvier 2013.
  72. Centre de langue et de culture russes de L'Umons, « le jour des Défenseurs de la Patrie » [archive], sur http://centrerussemons.net [archive] (consulté le 24 février 2013)
  73. « Russie, Gérard Depardieu habitera rue de la Démocratie [archive] », Le Parisien, 22 février 2013.
  74. À ne pas confondre avec l'actrice Hélène Bizot.
  75. (en) Michael Sloan, « Upheaval of life blamed on Apsara [archive] », Phnom Penh Post, 22 avril 2011.
  76. E. P., « Gérard Depardieu a un fils caché : Jean, 2 ans [archive] », La Dernière Heure, 31 juillet 2008.
  77. ↑ a et b Renaud Revel« La petite entreprise Depardieu » [archive]L'Express, 4 avril 1999
  78. Jean-Baptiste Drouet, « Astérix et Obélix contre César : Les vraies galères d’Obélix racontées par Claude Zidi avant la diffusion sur TF1 [archive] », Première, 14 décembre 2010.
  79. « Depardieu au régime sec [archive] », Le Matin, 13 juillet 2000 (article inaccessible).
  80. « Plainte pour “coups et blessures” - Gérard Depardieu s'explique sur RTL : “Ma réaction était un peu disproportionnée” [archive] », rtl.fr, 17 août 2012.
  81. « Altercation avec un automobiliste : Gérard Depardieu porte plainte à son tour [archive] », lci.tf1.fr, 21 août 2012.
  82. « Arrêté en état d'ébriété, Gérard Depardieu est sorti du commissariat [archive] », Le Parisien, 29 novembre 2012.
  83. Elsa Zimmerman, Gérard Depardieu une vie libre, City Editions, 2013, p. 82
  84. Denis Saverot, « Depardieu bistrotier rue du Cherche-Midi [archive] », La Revue du vin de France (non daté).
  85. « DD Productions [fr] » [archive], sur IMDb (consulté le 8 février 2017)
  86. Marc-André Gagnon, « Les vins de Gérard Depardieu [archive] », Vin Québec, 10 décembre 2005.
  87. « De la pâte à la nouille [archive] », Stratégies, 6 novembre 1998.
  88. « Senoble laisse Depardieu coi [archive] », LSA.fr, 31 janvier 2002.
  89. G. Trouve - F. Tchepelev, architectes et associés [archive]
  90. « Depardieu vend son hôtel particulier 50 millions d'euros [archive] », Le Figaro, 13 décembre 2012.
  91. « Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien pour 50 millions d'euros [archive] », L'Expansion, 13 décembre 2012.
  92. « L’hôtel particulier parisien de Depardieu en vente [archive] », Le Parisien, 13 décembre 2012.
  93. « Carole Bouquet et Gérard Depardieu ont un proje » [archive], sur www.lhotellerie-restauration.fr (consulté le 13 novembre 2016)
  94. « Poissonnerie, vignes : le drôle de patrimoine de Depardieu [archive] », Le Figaro, 10 décembre 2012.
  95. « À Trouville, une deuxième maison pour Gérard Depardieu [archive] », Le Point, 24 octobre 2012.
  96. « Gérard Depardieu [archive] », Les Échos, 13 décembre 2012.
  97. « Boon, Depardieu et Frot sont les acteurs les mieux payés en 2012 [archive] », 20 minutes, 18 février 2013.
  98. « Depardieu lance sa compagnie aérienne privée Cyran R [archive] », Le Parisien, 15 janvier 2014.
  99. « Et maintenant, Gérard Depardieu veut demander un passeport algérien [archive] », Le Parisien, 16 juin 2013.
  100. [vidéo] « Gérard Depardieu va demander la nationalité algérienne [archive] », L'Express, 16 juin 2013.
  101. JP Box-office [archive]. Consulté le 4 décembre 2010.
  102. Décret du 30 décembre 1995 [archive] portant promotion et nomination
  103. Ordre National du Québec, Fiche individuelle [archive]
  104. « Juncker et Depardieu distingués à Dresde [archive] », Luxemburger Wort, 2 février 2013.
  105. « SemperOpernball – Der Orden » [archive], sur semperopernball.de(consulté le 17 février 2016)
  106. [vidéo] « Gérard Depardieu élevé au rang de Citoyen d’honneur d’Estaimpuis [archive] », Lesoir.be, 24 août 2013.
  107. http://www.imdb.com/event/ev0001534/ [archive]
  108. « Un biographe de Depardieu condamné pour diffamation [archive] », L'Express, 31 janvier 2011.

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