Imprimer
Catégorie : Bourses
Affichages : 4482

Rio Tinto est un groupe minier multinational anglo-australien, surtout implanté en Australie où se trouve l'un de ses deux sièges sociaux (à Melbourne, l'autre étant à Londres) et en Amérique du Nord. Le groupe est néanmoins présent dans de nombreux pays, sur les cinq continents, mais ses actifs miniers se concentrent principalement en Australie et au Canada.

Il détient des actifs bruts d'une valeur de 81 milliards de dollars, à travers un réseau complexe d'entreprises et filiales4.
Depuis le rachat d'Alcan et la création de Rio Tinto Alcan, l'aluminium constitue la première activité du groupe en volume : il a généré environ 40 % du chiffre d'affaires en 20085. Le fer représente quant à lui 28 % du chiffre d'affaires, et Rio Tinto est, avec BHP Billiton et Vale, l'un des trois groupes qui dominent le marché mondial sur ce minerai. Parmi les autres domaines d'activités du groupe figurent notamment le charbon et le cuivre.

Histoire

Le nom de la société provient de la rivière Rio Tinto, qui est devenue rouge, en raison d'une pollution historique (drainage minier acide, causé par l'exploitation très ancienne de mines, probablement dès l'Antiquité).
Hugh Matheson, qui a organisé l'achat des mines de Rio Tinto en Espagne, fut le premier président de la société.
La mine à ciel ouvert de Rio Tinto a été l'un des sites d'abord exploité en Espagne par le groupe Rio Tinto.
État de la mine dans les années 1980.
La Pyrite a été l'un des principaux produits exploités par les premières mines de Rio Tinto, non sans dégrader l'environnement.
Article connexe : Mine de Rio Tinto.

La société a été fondée en 1873, quand un consortium multinational d'investisseurs s'est formé pour acheter la mine de Rio Tinto qui appartenait au gouvernement espagnol, situé sur la rivière Rio Tinto. Les acheteurs de la mine ont été conduits par un riche industriel Hugh Matheson (Matheson's Matheson and Company), qui a créé un consortium ad hoc composé de la Deutsche Bank (56 % des parts), de la société de Matheson (24 % des parts), et de la compagnie de chemins de fer Clark, Punchard and Company (20 % des parts).

Lors d'une vente aux enchères de la mine, en pleine confusion politique (le 14 février 1873, quatre jours après la création de la république d'Espagne), le consortium emporte tout le complexe minier avec une offre de seulement 3 680 000 Livre sterling (soit 92,8 millions de pesetas espagnoles), démontré par la suite comme ayant été très inférieur à la valeur réelle de la mine6. L'offre comportait une clause précisant que le gouvernement espagnol renonçait définitivement à tout droit de réclamer des redevances sur la production de la mine. Peu après l'achat de la mine, le syndicat a créé une société industrielle nommée Rio Tinto (inscrite au registre espagnol des sociétés le 29 mars 18737).

À la fin des années 1880, la famille Rothschild prend le contrôle de l'entreprise, qui a déjà grandement accru la portée de ses opérations minières7.

Depuis lors, la société s'est développée et enrichie à travers une longue série de fusions et acquisitions pour se placer aujourd'hui parmi les meilleures au monde dans la production de nombreux produits de base, dont l'aluminium, le minerai de fer, le cuivre, l'uranium, le charbon et les diamants8.

Bien que d'abord spécialisé dans le domaine de l'extraction de minéraux et de la spéculation sur les métaux, Rio Tinto a aussi acquis d'importantes compétences et moyens industriels de raffinage, en particulier de bauxite et de minerai de fer9.

Histoire de l'exploitation

À la suite de l'achat de la mine de Rio Tinto, le nouveau propriétaire construit diverses nouvelles installations de transformation, innovant dans les techniques d'exploitation et élargissant le spectre de ses activités minières7.

De 1877 à 1891, la mine de Rio Tinto a été le premier producteur mondial de cuivre10.

De 1870 jusqu'en 1925, la société s'est consacrée à exploiter pleinement l'immense gisement de Rio Tinto, avec quelques activités d'expansion ou d'exploration hors de l'Espagne. Le groupe fait alors partie d'un cartel qui contrôle la production du cuivre et de pyrite et les prix du marché dans le monde, ce qui lui assure une réussite financière constante jusqu'en 1914.

Les teleras et l’année de la fusillade

Le 4 février 1888, peu après l’arrivée du nouveau directeur général, William Rich, une manifestation de mineurs et d’agriculteurs qui protestaient contre les fumées des teleras et les conditions de travail misérables fut réprimée par l’armée. Bien que le Gouvernement central et la Compagnie turent en partie l’événement l’on estime a plus de deux cents le nombre de morts. Ces faits sanglants sont connus dans la province de Huelva sous le nom d’« année de la fusillades » (año de los tiros).

Les teleras (système de calcination du minerai en plein air) étaient pratiquées dans la zone depuis le début du siècle mais avec l’arrivée des Anglais son usage s’est intensifié considérablement au point que l’on estime qu’étaient ainsi calcinées 500 tonnes par an. La situation avait un certain écho au niveau national, et dans la province la population se divisait entre « fumistes » (humistas), qui soutenaient leur utilisation comme symbole de progrès, et « antifumistes » ((antihumistas), qui critiquaient l’énorme pollution (de fait, les fumées dégagées par les teleras polluaient l’ensemble de la région, et étaient parfois visibles dans la sierra de Séville, et même à Ayamonte et au Portugal). C’est pourquoi, dès 1877 les premières plaintes furent adressées au gouvernement de Cánovas del Castillo, qui aboutirent à la publication d’un arrêté du 22 juillet 1879, qui ne faisait qu’accorder de faibles indemnisations des dommages causés aux cultures, légalisant ainsi d’une certaine manière l’usage de ces calcinations, en dépit des décès de travailleurs de la zone qu’elles avaient causés (décès que les médecins de la Compagnie attribuaient à des maladies congénitales des travailleurs).

Les municipalités, quant à elles, tentèrent d’interdire ces pratiques. Mais le Gouvernement, sous l’influence de la Compagnie et des journaux conservateurs comme La Provincia, abrogeait systématiquement les arrêtés municipaux.

Le niveau du mécontentement était tel, que propriétaires terriens et journaliers, que la pollution privait de leurs moyens d'existence, s’unirent aux protestations ouvrières et « environnementales » des mineurs. C’est ainsi que le 31 janvier de cette année 1888, une manifestation emmenée par l’anarco-syndicaliste cubain Maximiliano Tornet se présente à la mairie de la localité pour remettre une série de revendications, parmi lesquelles la cessation des calcinations en plein air. Ce ne sera que le 29 décembre de la même année que le Gouvernement décrétera que ce type de calcinations (interdit en Grande Bretagne sept années auparavant) devait être réduit.

Le 2 février, une grève commence dans le bassin minier, qui conduit le Gouverneur Civil à cantonner à Huelva deux compagnies du régiment du général Pavía commandées par le lieutenant-colonel Ulpiano Sánchez. Le jour suivant, malgré les tentatives de médiation de la Guardia Civil, se produisirent des incidents violents, la municipalité et le gérant de la Compagnie, William Rich, n’acceptant aucune négociation et alertant probablement la capitale afin qu’elle envoie l’armée à Riotinto.

Le 4 février au matin, s’organise une nouvelle manifestation, à laquelle se joignent des habitants de la ville proche de Nerva et des zones limitrophes, et une délégation se présente à la mairie pour exposer leurs revendications. La place de la Constitution de la localité est pleine de travailleurs, de femmes et d’enfants et l’on estime qu’il y avait douze mille manifestants. Il s’agissait d’une manifestation pacifique, mais, sans que l’on ait jamais su exactement par qui, l’ordre fut donné aux soldats de Pavía d’ouvrir le feu sur la foule, les soldats ayant ensuite achevé les blessés à coups de baïonnettes.

On ne sait pas ce que sont devenus les corps, vraisemblablement ensevelis sous des décombres de la mine. Ces faits tragiques, qui ont causé une forte émotion nationale et internationale, peuvent être considérés comme une des premières manifestations écologiques, mais, malgré un décret-royal du ministre José Luis Albareda, les teleras ne furent totalement interdites en Espagne qu’en 1907.

La mine après la seconde guerre mondiale

La Première Guerre mondiale arrive et a pour conséquence d'éliminer les États-Unis comme marché viable pour les pyrites européennes, ce qui conduit à une nette baisse de l'entreprise dans le monde7, mais de nouveaux marchés s'offrent, dopés par les besoins en métaux des armées européennes, puis - après guerre - de la reconstruction.

Le fait que la compagnie n'a, à cette époque, pas diversifié ses activités dans d'autres secteurs ou d'autres pays a contribué à atténuer son image de grande société minière internationale. Cependant, cela change après guerre, en 1925, quand Sir Auckland Geddes, 1er baron Geddes, succède à Lord Alfred Milner en tant que président du groupe.

Geddes et la nouvelle équipe de direction décident de diversifier les investissements de l'entreprise et en réforment la stratégie commerciale. Geddes conduit le groupe à créer une série de coentreprises avec des clients dans le domaine du développement de nouvelles technologies et pour l'exploration et l'exploitation minière hors de l'Espagne7.

L'investissement le plus important pour l'entreprise a peut-être été l'achat de concessions et mines de cuivre en Rhodésie, qu'elle a fini par consolider en créant la Rhokana Corporation7. Ces efforts de diversification ont permis à l'entreprise de se départir du gisement de Rio Tinto en Espagne, alors que - dans les années 1950 - le gouvernement nationaliste de Franco rendait de plus en plus difficile l'exploitation de ressources naturelles « espagnoles » au seul bénéfice de sociétés étrangères7. Le groupe Rio Tinto Company avait alors, soutenu par ses investissements internationaux - les moyens de céder les deux tiers de ses activités en Espagne en 1954, puis le reste au cours des années suivantes11.

Importantes fusions et acquisitions

Comme beaucoup de grandes sociétés minières, le groupe Rio Tinto a grandi à travers des séries de fusions-acquisitions.

En octobre 2007, Rio Tinto a racheté, pour 38,1 milliards USD, le producteur canadien Alcan12. Il est ainsi devenu le numéro un mondial de l'aluminium devant le russe Rusal et l'américain Alcoa. La nouvelle entité créée a pris le nom de Rio Tinto Alcan.

En février 2009, Rio Tinto tente d'obtenir la participation financière de Chinalco dans le but de respecter ses obligations financières, dont le remboursement de 9 milliards USD de dettes vers la fin de l'année 2009. Elle a vendu des actifs à Vale pour améliorer sa situation financière. De plus, elle a annoncé la mise à pied de 14 000 employés pendant l'année 200913. Le 12 février 2009, Chinalco a décidé d'investir 19,5 milliards USD dans Rio Tinto14. En juin 2009, Rio Tinto a préféré obtenir du financement auprès du marché public, tout en signant un partenariat avec BHP Billiton, délaissant Chinalco dans le processus. Des journalistes spécialisés spéculent que le gouvernement chinois exerce des représailles à l'encontre de Rio Tinto pour l'inciter à accepter une prise de contrôle par Chinalco15 via des plaintes antitrust, des piratages informatiques, de l'espionnage industriel et des arrestations d'employés de Rio Tinto pour espionnage16.

En août 2010, une nouvelle société, Alcan EP, est créée, regroupant l'activité produits usinés, c'est-à-dire les anciennes activités de Pechiney dans les produits usinés en aluminium pour l'aéronautique civile et militaire, l'automobile, la construction ferroviaire ou l'industrie.

Début 2011, 51 % d'Alcan EP sont cédés à un fonds d'investissement américain, Apollo, et 10 % sont cédés au fonds souverain français, le Fonds Stratégique d'Investissement. Rio Tinto Alcan conserve le solde du capital, soit 39 %17. Alcan EP, rebaptisé Constellium, compte 70 sites et 11 000 salariés dans le monde, dont 5000 en France. Constellium est entré en bourse en mai 2013.

En 2016, il avait vendu à la multinationale Simec, 100 % de sa filiale Alcan Aluminium UK, pour 410 millions de dollars.

En janvier 2017, Rio Tinto annonce la vente d'une partie de ses activités charbonnières en Australie à Yanzhou Coal Mining (Yancoal) pour 2,45 milliards de dollars18. En juin 2017, Glencore renchérit sur cette offre19.

En octobre 2017, pour la première fois dans l'histoire, Rio Tinto a fait circuler un train autonome sans chauffeur lors d'un trajet à longue distance en Australie20.

En France

L'entreprise espagnole fut la première à s'implanter en 1885 sur le site aride des contreforts du massif de la Nerthe, dans le quartier de l'Estaque à Marseille. Quelques années plus tard Penarroya reprenait RioTinto et la première guerre mondiale fournit l'occasion de développer l'usine, avec l'absorption des activités chimiques des établissements Kuhlman, qui allait battre en 1970 le record de production de chlorure d'aluminium.

L'usine française de Gardanne (traitement de minerai de bauxite), créée en 1893 dans les Bouches-du-Rhône et rachetée par Rio Tinto au groupe Pechiney en 2007, fait l'objet de contrôles renforcés après l'accident industriel survenu en Hongrie qui a occasionné le déversement de plus d'un million de mètres cubes de boue rouge toxique. Selon le cabinet de la secrétaire d'État : « Une partie des résidus de bauxite est lavée et diluée dans de l'eau avant d'être envoyée par tuyaux enterrés et sous-marins dans une fosse sous-marine à sept kilomètres des côtes. » « Ces rejets font l'objet d'un suivi périodique de l'impact environnemental réalisé par un comité de suivi scientifique ad hoc et la canalisation est régulièrement inspectée », mais on retrouve des traces de bauxite de ces boues près de Cassis. En 2015, ce rejet devrait être stoppé21. Le reste des boues est stockée derrière une digue de rétention mais sous forme moins liquide qu'en Hongrie et après traitement d'inertage partiel. La digue est contrôlée deux fois par an22.

En 2012, Rio Tinto se sépare de l'usine française de Gardanne, mais conserve toujours une usine de production d'aluminium à Dunkerque, un centre de recherche et développement à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et des bureaux à Paris et Voreppe (Isère). Tous ces sites appartiennent principalement à Rio Tinto Alcan.

Les déchets faiblement radioactifs issus d’une autre usine d’alumine Péchiney, installée depuis 1908 au bord de l’Huveaune au lieu-dit La Barasse, et dont le crassier de boues rouges s’était en partie déversé dans le fleuve côtier, sont également restés sous la responsabilité de Rio Tinto23.

En 2016, la société minière vend sa filiale Carbone Savoie, spécialisée dans la fabrication de carbone et de graphite synthétique, au fonds de retournement français, Alandia Industries. Cette cession donnera lieu à un conflit opposant Rio Tinto et les salariés de Carbone Savoie.

Activité

Ses actifs principaux se trouvent en Australie (minerai de fer, charbon, aluminium), aux États-Unis (cuivre, charbon), au Canada (aluminium et autres), en Amérique latine et en Afrique du Sud.

En mars 2009, Rio Tinto était réputée être la quatrième société minière au monde, avec un capital d'environ 34 milliards4 et le groupe a été répertorié en 2008 par le magazine Fortune à la 263e place dans le classement mondial des plus grandes entreprises Fortune Global 50024.

Au Canada, en plus de l'aluminium d'Alcan, l'entreprise contrôle plusieurs mines et usines de métaux de base. Par exemple, Rio Tinto possède, au Québec, QIT-Fer et Titane25 qui exploite le plus grand gisement d'ilménite massive au monde, situé au lac Tio, à 43 kilomètres d'Havre-Saint-Pierre sur la côte nord. À Sorel-Tracy, QIT extrait de ce minérai le dioxyde de titane utilisé comme pigment blanc (opacifiant) dans les peintures, plastiques, papiers, etc., et comme principale source de titane. Elle possède également, au Labrador, 59 % dans IOC, la plus importante mine de fer au Canada. Enfin, elle détient une participation de 60 % dans la mine de diamant Akdov, à Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest26.

En 2013, Rio Tinto s'est équipé d'un train fourni par la société Qiqihar Railway Rolling Stock Co., Ltd. et fabriqué par un fabricant de trains de Chine populaire, doté de la plus grande capacité de charge au monde : il peut transporter environ 155 tonnes par wagon ; la charge maximum par essieu de chaque wagon est de 44 tonnes, et le train dispose d'une capacité de charge totale de 30 000 à 50 000 tonnes27.

Poids financier

En 2006, Rio Tinto a déclaré un chiffre d'affaires de 22,5 milliards de dollars et des revenus de 8,6 milliards CAD.

En 2007, la société a été évaluée à 147 milliards de dollars28,29.

Bien que la société ait une longue histoire de compte d'exploitation positifs, et de bons rendements pour les investisseurs, et malgré la forte demande en métaux de la part de la Chine, en 2007, le rachat de la société canadienne Alcan pour 38,1 milliards de dollars a substantiellement endetté le groupe Rio Tinto30.

Structure

Contrairement à d'autres entreprises de cette taille, elle est une Dual-listed company (société à double cotation), c'est-à-dire qu'elle est contrôlée par deux entités distinctes, qui dans une certaine mesure, partagent les risques et bénéfices :

Le groupe est divisé en cinq branches d'activité : l'aluminium, le cuivre, les diamants et autres minéraux, l'énergie et le minerai de fer. En 2007, il se composait de 80 entreprises établies dans 50 pays.

Notes et références

  1. (en) Rio Tinto, « Rio Tinto Board » [archive] (consulté le 28 avril 2018)
  2. http://www.riotinto.com/documents/RT_Annual_Report_2015.pdf [archive]
  3. http://www.riotinto.com/ar2014/pdfs/rio-tinto_2014-annual-report.pdf [archive]
  4. a et b Rio Tinto Chartbook [archive] « Copie archivée » (version du 15 juillet 2011 sur l'Internet Archive), mars 2009, Rio Tinto Group, consulté 2009-04-08
  5. [PDF] Rapport annuel 2008 [archive]
  6. Huelva Province – Rio Tinto [archive], Andalucia.com, Consulté 2009/03/03
  7. a, b, c, d, e, f et g Charles E. Harvey (1981) ; The Rio Tinto Company: an economic history of a leading international mining concern (La société Rio Tinto : histoire économique d'un de groupes miniers dominant dans le monde), Voir page 188
  8. Rio Tinto ; Résultats préliminaires 2008 [archive]
  9. Our Products [archive]; Rio Tinto web site, Rio Tinto Group, 2009/04/11
  10. Stevens, Horace Jared The Copper Handbook (Guide du cuivre), Ed : Horace J. Stevens, 1908, vol 8, Pages 1547
  11. "Who We Are: Timeline (Qui sommes-nous: Chronologie) [archive], Page du site Web du Groupe Rio Tinto, version 2009, Consulté 2009/03/04
  12. Personnel de rédaction, « Rio Tinto prend le contrôle d'Alcan », Le Monde,‎ 24 octobre 2007 (lire en ligne [archive])
  13. (en) Personnel de rédaction, « The big owe », The Economist,‎ 2 fécrier 2009 (lire en ligne [archive])
  14. The Associated Press, « Chinalco investit 19,5 milliards $US dans Rio Tinto », Le Devoir,‎ 13 février 2009 (lire en ligne [archive])
  15. (en) Personnel de rédaction, « A souring relationship », The Economist,‎ 11 août 2009 (lire en ligne [archive])
  16. Kit Chellel, Franz Wild et David Stringer, « When Rio Tinto Met China’s Iron Hand » [archive] (consulté le 25 juillet 2018).
  17. « La renaissance de l'ex-Pechiney prend effet », La Tribune,‎ 4 janvier 2011
  18. Rio Tinto sells coal assets to China's Yancoal for up to $2.45 billion [archive], Byron Kaye et Barbara Lewis, Reuters, 24 janvier 2017
  19. Glencore outbids Yancoal for Rio Tinto coal mines in Hunter Valley [archive], Reuters, 9 octobre 2017
  20. Steve Tenre, « Ce train autonome inédit vient d’effectuer son premier trajet », Daily Geek Show,‎ 4 octobre 2017 (lire en ligne [archive])
  21. source : Jérôme Goellner, chef du service technologie et risques industriels au ministère chargé de l'Environnement (octobre 2010), interrogé sur les boues rouges de Gardanne
  22. Communiqué de Mme Jouanno, secrétaire d'État
  23. Association Robin des Bois, Atlas de la France toxique, Flammarion, 2016, encadré « Les boues rouges à terre »
  24. title=Global 500: 263. Rio Tinto Group [archive] 2008/07/21, Magazine Fortune, Consulté le 2009/04/16
  25. QIT [archive]
  26. Claude Turcotte, « Rio Tinto, 134 ans et toutes ses dents », Le Devoir,‎ 14 juillet 2007 (lire en ligne [archive])
  27. french.peopledaily.com.cn/Economie/8367654.html
  28. Freed Jamie, thwart-bhp/20080201-1pkr.html Chinese raid on Rio Tinto could thwart BHP (Un Raid chinois sur Rio Tinto pourrait contrecarrer BHP) [archive], 2008/02/01, Sydney Morning Herald, édité par Fairfax Digital, Consulté 2009 04 10
  29. BBC, 2007/11/08 BHP makes £120bn Rio bid approach [archive], Informations en ligne, BBC, consulté 2007/11/08
  30. Espinoza, Javier ; Rio Tinto on the Hunt for Cash [archive] ; 2009/04/06, Ed : Forbes.com, consulté 2009/04/07
  31. Rio Tinto Plc Ord 10P [archive] ; London Stock Exchange – Detailed Prices; London Stock Exchange ; consulté 2009/03/11
  32. S&P/ASX 200 Fact Sheet [archive] ; Standard & Poor's, PDF, 2009/03/11

Références relatives à : Las teleras et l'année de la fusillade

Annexes

Article connexe

Liens externes

[afficher]
v · m
Entreprises productrices d'aluminium en 2012
[afficher]
v · m
Les principales entreprises productrices d'uranium en 2016
[afficher]
v · m
Entreprises du FTSE 100 (au 15 janvier 2018)
[afficher]
v · m
Entreprises du S&P/ASX 50 (30 septembre 2013)