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Catégorie : Bourses
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Siemens (prononcé en allemand : /ˈziːmɛns/) est un groupe international d’origine allemande spécialisé dans les hautes technologies et présent dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie et de la santé. Il a été fondé en 1847 par Werner von Siemens. Le groupe, dont le siège est à Munich, est le premier employeur privé d'Allemagne7, et la plus grande société d'ingénierie (en termes d'effectifs) en Europe.

Histoire

Avant la Première Guerre mondiale

En 1847 Werner Siemens révolutionne la télégraphie en inventant "le télégraphe à index électrique". Le 1er octobre 1847, sur la base de cette invention, il fonde avec son ami Johann Georg Halske (1814–90) et son cousin Johann Georg Siemens (1805-79), l'entreprise Telegraphen Bau-Anstalt von Siemens & Halske et installe le 12 octobre 1847 le premier atelier au numéro 19 de la Schöneberg Strasse à Berlin. À la fin de l'année 1848, le petit atelier compte déjà 10 employés.

Laisser passer en cuivre rouge de l'entreprise Siemens. Fondation en 1878 à Paris de "Siemens Frères - Ingénieurs Electriciens" Installations 11, rue de Châteaudun puis 8, rue Picot et 181, rue de la Pompe, filiale de Siemens Allemagne

En 1848, Siemens construit la première ligne de télégraphe à longue distance en Europe, s'étendant sur 500 km de Berlin à Francfort-sur-le-Main. En 1850 le jeune frère, Carl Wilhelm Siemens, ouvre un bureau de représentation à Londres. Dans les années 1850, la société participe à la construction d'un réseau de télégraphe à longue distance en Russie. En 1855, une branche de l'entreprise ouvre à Saint-Pétersbourg, dirigée par un autre frère, Carl Heinrich von Siemens (en)8.

En 1866, Werner Siemens découvre le principe de la dynamo-électrique9.

En 1881, un alternateur à courant alternatif Siemens, entraîné par une turbine hydraulique, est utilisé pour alimenter le premier éclairage urbain à Godalming, Royaume-Uni. La compagnie continue de croître et se diversifie dans les motrices électriques et les lampes à incandescence.

En 1888, Werner Siemens est anobli et s'appelle désormais Werner von Siemens[réf. nécessaire].

En 1890, le fondateur se retire et laisse les rênes de la compagnie à son frère Carl et à ses enfants Arnold et Wilhelm[réf. nécessaire].

En juillet 1897, l’entreprise devient une société anonyme (SA) opérant sous le nom Siemens & Halske AG10.

En 1907 et en 1911, Siemens pose les câbles téléphoniques reliant la France et l'Angleterre, à partir d'Audresselles. Ces câbles sont encore en parfait état car protégés de l'oxydation. Ils témoignent de l'excellente qualité du matériel Siemens de cette époque autant que de l'incapacité des gouvernants français à envisager véritablement une guerre avec l'Allemagne.

Pendant la Première Guerre mondiale

Action de la Siemens & Halske AG en date du Mai 1920 11

Deux filiales de Siemens, Siemens-Schuckert et Siemens & Halske, collaborent pour réaliser une série de chasseurs dont le plus connu est le Siemens-Schuckert D.III. Siemens-Schuckert fabrique les cellules, et Siemens & Halske fabrique les moteurs. Ces appareils à hautes performances ne réalisent toutefois pas la brillante carrière qu'on aurait pu espérer, en raison des problèmes de mise au point du moteur12.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

Dans le cadre du projet nazi de « l'extermination par le travail », Siemens employait de la main d'œuvre puisée parmi les déportés. Elle possédait une usine au sein même du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz (Auschwitz-Birkenau)13,14. Selon Marcel Tuchman, rescapé d'Auschwitz, il s'agissait de travail forcé, mais cela lui a sauvé la vie15.

Durant la seconde guerre mondiale l'entreprise Siemens située dans la ville de Graz en Autriche s'appellait Simmering Graz und Paucker A.G. elle employait les prisonniers de guerre français que le gouvernement de Vichy fournissait aux nazis pour le travail dans les usines, usines dont les travailleurs allemands étaient sur le front russe.

Après la Seconde Guerre mondiale

Le 28 janvier 1972, Siemens crée le consortium Unidata, projet européen destiné à permettre dans les années 1970 l'émergence d'une grande industrie informatique européenne à l'identique d'Airbus dans l'aéronautique. Les compétences des trois participants étaient valorisées : la Compagnie internationale pour l'informatique (CII) recevait la maîtrise d'œuvre l'architecture des machines et le logiciel, la technologie électronique revenait à Philips, et Siemens se chargeait des périphériques mécaniques. Siemens vendait des machines RCA, qui venait d'être obligé d'abandonner l'informatique, pénalisé par la décision d'IBM d'infléchir sa politique de compatibilité de l'IBM 36016 tout en cassant les prix.

Valéry Giscard d'Estaing élu président en 1974 mit fin au projet en 1975 : la France dénonça unilatéralement l'accord Unidata et CII fusionna avec Honeywell-Bull. Philips ne revint plus jamais dans l'informatique et Siemens rejoignit Fujitsu, pour ensuite devenir un des grands constructeurs mondiaux, même si sa filiale Nixdorf sera affaiblie par la montée en puissance des ordinateurs UNIX à la fin des années 198017.

Les années 1990

En 1991, Siemens rachète Nixdorf Computer AG18.

En octobre 1997 aux États-Unis, un groupe de survivants de l'holocauste intente une action en justice contre des sociétés allemandes célèbres pour leur participation aux exactions durant le régime nazi. Le 24 septembre 1998, la BBC News reporte que Siemens lançait une vaste collecte de fonds en compensation aux survivants de la Shoah. La démarche est contestée par d'anciennes déportées, qui refusent d'être considérées comme de simples travailleuses qu'on aurait oublié de payer. Elles demandent que Siemens reconnaisse qu'elles étaient des esclaves19. Lorsque d'anciennes déportées de Ravensbrück demandent que la somme d'indemnisation soit versée collectivement pour l'entretien du musée qu'elles avaient ouvert dans l'ancien camp, Siemens refuse20.

Peu de temps après, Volkswagen, qui était aussi poursuivi, a annoncé la création d'un système de compensation similaire à celui de Siemens21.

Les années 2000

Au cours des années 2000, Siemens s'est recentré sur ses activités principales. Il a vendu son activité d'analyse des matériaux par rayons X à son compatriote Bruker en 1997, cédé en Bourse son activité semi-conducteurs en 2000 (Infineon)22, vendu son activité téléphones mobiles au taïwanais BenQ en 200523, regroupé ses activités de réseaux de télécommunications mobiles avec celles du finlandais Nokia en 200624, cédé son activité équipements automobiles Siemens VDO à son compatriote Continental AG en 200725, vendu sa filiale de hardware informatique au japonais Fujitsu en 2009, vendu son activité de services informatiques au français Atos Origin en décembre 201026, vendu son activité centrales nucléaires à Areva en avril 201127, et envisage de céder en Bourse une partie de son activité éclairage Osram à l'automne 2011.

Le 18 juin 2006, Nokia et Siemens annoncent la fusion de leurs activités de réseaux de télécommunication, donnant ainsi naissance à un géant mondial : Nokia Siemens Networks28.

Le 24 janvier 2007, la Commission européenne, représentée par la commissaire à la Concurrence Nelly Kroes, a condamné Siemens ainsi que neuf autres entreprises opérant dans le secteur des appareillages de commutation pour entente illégale qui viole les règles des traités européens. Siemens a été condamnée à verser une amende de 418 millions d'euros au budget européen29.

Le 29 novembre 2007, le groupe Siemens emploie 430 000 salariés à travers le monde. En juillet 2008, Nokia licencie 16 750 pour répondre à ses objectifs de réduction des coûts30.

En décembre 2008, Siemens est condamnée, par les justices américaine et allemande, à payer une amende totale de 980 millions d'euros pour corruption et lacunes dans son contrôle de gestion31,32.

Les années 2010

Le 7 octobre 2010, Siemens remporte la commande de 10 trains à grande vitesse auprès de la compagnie ferroviaire transmanche Eurostar33. Fin 2010, le groupe Siemens emploie 405 000 salariés à travers le monde. Présent dans 190 pays, il réalise un chiffre d’affaires de 75,978 milliards d’euros34. En décembre 2010, Siemens vend sa filiale Siemens IT Solutions and Services (SIS) à la SSII française Atos Origin pour 850 millions d'euros, et crée la plus importante SSII d'Europe dont Siemens détient 15 %35.

Siemens annonce en avril 2011 la cession de sa part de 34 % dans le capital d'Areva NP, filiale du fabricant de centrales électriques nucléaires français Areva. Cette participation était issue du rapprochement des activités nucléaires de l'allemand avec Framatome en janvier 200136. Cette transaction ouvre la voie à Siemens pour une nouvelle coopération dans les centrales nucléaires, cette fois avec le russe Rosatom37. En avril 2011, Siemens annonce la commande de 300 trains à grande vitesse ICx par la Deutsche Bahn, à livrer d'ici 2030, pour environ 6 milliards d'euros38. Siemens est actuellement le numéro trois mondial des trains à grande vitesse avec 214 rames en circulation dans le monde en 2010, derrière Alstom (611 rames en circulation) et Hitachi-Kawasaki (345)39. Siemens envisage d'introduire en Bourse à l'automne 2011 son activité éclairage Osram, numéro deux mondial de son secteur derrière Philips mais devant General Electric. Osram, 4,7 milliards d'euros de chiffre d’affaires, appartient à Siemens depuis 192040. C'est la seule activité de Siemens n'en portant pas la marque41. Le 18 septembre 2011, le groupe annonce qu'il renonce à ses activités dans le domaine du nucléaire civil pour se consacrer davantage aux productions d'énergies renouvelables. Cette annonce fait suite à la prise de conscience de la société civile et politique allemande au sujet des risques nucléaires et à la catastrophe de Fukushima42.

Fin novembre 2012, Siemens rachète la filiale rail de Invensys pour 2,2 milliards d'€, au même moment, Siemens annonce son retrait des secteurs du bagage, du tri postal et du colis43,44.

En 2013, Siemens annonce l'arrêt de sa filiale de production énergétique solaire, après l'échec de sa mise en vente45. Le 1er juillet 2013, Siemens a annoncé vendre sa participation de 49,9 % dans Nokia Siemens Networks à Nokia pour 1,7 milliard d'euros46,47. En octobre 2013, Wood Group forme une coentreprise avec Siemens, en possédant 51 % de cette structure spécialisée dans les turbines à gaz48.

En mai 2014, Siemens acquiert les activités de turbines à gaz de Rolls-Royce pour 950 millions d'euros. Siemens se restructure dans le même temps en 9 divisions au lieu des 4 activités sectorielles de Siemens. Les activités de santé deviennent autonomes au sein de Siemens sans être scindées. Les activités en audiologie sont scindées49. Dans la foulée, Siemens annonce la suppression de 11 600 postes, liée à la réorganisation de l'entreprise50. Cette annonce est ramenée à 7 800 emplois en février 201551. En juillet 2014, Siemens vend ses activités en microbiologie à Danaher pour un montant inconnu52. En août 2014, Siemens vend son activité de management et de services informatiques pour le secteur de la santé à Cerner pour 1,3 milliard de dollars53. En septembre 2014, Siemens acquiert l'entreprise américaine d'équipement parapétrolier Dresser-Rand pour 7,6 milliards de dollars, alors que celle-ci était engagé dans un processus de fusion avec l'entreprise suisse Sulzer54. L'objectif est de préparer l'arrivée du gaz de schiste en Europe55. Pour financer cette opération Siemens vend sa participation de 50 % dans la coentreprise Bosch Siemens Hausgeräte à Bosch pour 3 milliards d'euros56.

En mai 2015, Siemens annonce en plus de 7 800 suppressions d'emploi annoncé en 2014, la suppression de 4 500 autres postes57. En août 2015, Siemens annonce de nouveaux investissements de plusieurs centaines de millions d’euros dans deux usines d’équipements pour l’éolien off-shore. 200 millions d’euros vont notamment être consacrés à une usine implantée à Cuxhaven (Allemagne), dont la mise en service est prévue mi-201758.

En janvier 2016, Siemens annonce l'acquisition de CD-adapco, une entreprise spécialisée dans les logiciels de simulation de produits d'ingénierie, pour environ 1 milliard de dollars59. En juin 2016, Siemens et Gamesa annoncent la fusion des activités de Siemens dans l'éolien avec Gamesa, créant un nouvel ensemble détenu à 59 % par Siemens, qui lancera un dividende extraordinaire de 1 milliard d'euros aux actionnaires de Gamesa60,61. En novembre 2016, Siemens annonce le rachat de Mentor Graphics pour 4,5 milliards de dollars62.

Fin 2017 est annoncée la fusion d'Alstom avec la branche mobilité de Siemens, Siemens Mobility. La nouvelle entreprise prend le nom de Siemens-Alstom et Siemens en sera l'actionnaire majoritaire63. En octobre 2017, Siemens vend sa participation de 17 % dans Osram, pour 1,2 milliard d'euros, il n'est alors plus actionnaire de cette dernière entreprise64. En novembre 2017, Siemens annonce la restructuration de ses activités dans le secteur énergétique avec la suppression de 7 000 postes65.

En mars 2018, Siemens introduit en bourse une participation de 15 % dans ses activités médicales sous le nom de Siemens Healthineers, pour 4,2 milliards d'euros, valorisant l'ensemble de ses activités à environ 28 milliards d'euros66.

Activités

Locomotive Siemens, avec l'ancien logo de la ÖBB
Un appareil IRM fabriqué par Siemens
Une turbine Siemens

Les différentes divisions du groupe Siemens en 2013 sont67 :

Siemens en France

Quelques années après la création de l’entreprise en 1847, les premières succursales Siemens ont vu le jour et notamment en France en 1878 avec la fondation de la société « Siemens Frères », à Paris68.

En 2010, Siemens en France compte environ 8 000 collaborateurs, 7 sites de production, 9 centres de R&D et 6 centres de compétences mondiaux. Le groupe a enregistré un volume d'entrées de commande de 2,5 milliards d’euros (au 30/09/2010)69. L’entreprise est dirigée par Christophe de Maistre, depuis le 7 février 201170 (prédécesseur : Philippe Carli).

L'« affaire Siemens »

Fin 2006, un scandale de corruption est révélé à la suite d’une enquête lancée par le parquet de Munich. Il apparaît que Siemens entretient un réseau de caisses noires pour corrompre les partenaires commerciaux et les représentants du personnel71. Le 8 novembre 2007, lors de la présentation des résultats annuels pour l’exercice 2006-2007, le patron de Siemens, Peter Löscher, reconnaît l’existence d’une caisse noire d’un montant de 1,3 milliard d’euros. Ce dernier admet que la corruption touche toutes les activités du groupe, dans tous les pays, notamment en Suisse, Italie, Grèce et Chine72.

En décembre 2008, le groupe est condamné à une amende de 395 millions d’euros par la justice allemande, à laquelle s’ajoute une sanction de 800 millions de dollars aux États-Unis73.

L'« affaire Siemens » est perçue comme le plus gros scandale de corruption de l'histoire allemande.

En Grèce

La justice grecque soupçonne Siemens d'avoir financé, à la fin des années 90, des hommes politiques locaux dans le but de décrocher des contrats avec OTE, l'opérateur grec de télécommunications. Siemens aurait versé environ 70 millions d'euros de pots-de-vin lors d'un contrat conclu pour la modernisation du réseau téléphonique grec. Cette affaire concerne principalement deux formations politiques, la Nouvelle Démocratie (ND) et le Pasok, au pouvoir de 1996 à 200474.

Direction de l'entreprise

Siemens à Munich
"The Wings" par le studio de Daniel Libeskind, une installation avec sculpture et lumière érigée en 2016 pour l'immeuble de Siemens. 2016

Directoire

Forum Siemens à Munich

Données financières

Données financières en millions d'euros
Années 2013 2014 2015 2016
Chiffre d'affaires (en milliards d'euros) 75,9 71,920 75,636
Résultat d'exploitation



Résultat net après impôt



Fonds propres



Dettes financières



Données boursières

Notes et références

  1. Biographie Joe Kaeser [archive], Dirigeants-entreprise.com
  2. http://www.4-traders.com/SIEMENS-AG-436605/company/ [archive]
  3. http://en.boerse-frankfurt.de/stock/companydata/Siemens-share/FSE#Company%20Details [archive]
  4. http://www.4-traders.com/SIEMENS-AG-436605/company/ [archive]
  5. http://en.boerse-frankfurt.de/stock/companydata/Siemens-share/FSE#Company%20Details [archive]
  6. Siemens AG Annual Report 2016, 2016
  7. Siemens va créer 10 000 emplois en 2007 [archive], Le Figaro, 9 août 2007
  8. Siemens a notamment a recours dans ce pays à la main d’œuvre allemande, comme les Allemands de Géorgie pour ses activités en Transcaucasie ; (de) Goethe Institut - Émigration ; consulté le 16 janvier 2016. [archive]
  9. « Avant 1912 » [archive], sur www.siemens.ca (consulté le 22 janvier 2018)
  10. Jean C. Baudet, Les plus grandes entreprises: Celles qui changèrent le monde, Primento, 2 mars 2015 (ISBN 9782390090502, lire en ligne [archive])
  11. Aktiensammler 05/06, p. 14, (ISSN 1611-8006)
  12. Harry Woodman, « Les chasseurs Siemens-Schukert (2) », Le fanatique de l'aviation, no 120,‎ novembre 1979, p. 20-25
  13. Hannah Arendt: Eichmann in Jerusalem. Ein Bericht von der Banalität des Bösen. München 1964. (ISBN 978-3-492-24822-8), S. 163.
  14. Le travail forcé dans les camps [archive], L'Histoire par l'image
  15. Jean-Cosme Delaloye, « "J’ai survécu à quatre camps de concentration" », 24 Heures,‎ 24 janvier 2015 (lire en ligne [archive])
  16. "L'informatique malade de l'État", page 133, par Jean-Pierre Brulé
  17. "L'informatique malade de l'État", page 266, par Jean-Pierre Brulé
  18. (en) Steven Greenhouse, Europe Stumbles in Computers [archive], NYT, 22 avril 1991
  19. Marie-José Chombart de Lauwe, Résister toujours, Mémoires, Editions Flammarion, 2015, p. 295
  20. Marie-José Chombart de Lauwe, Résister toujours. Mémoires, Paris, Flammarion, p. 295
  21. (en)Siemens sets up Holocaust fund [archive], news.bbc.co.uk, 24/09/1998
  22. (en) Tony Smith, Siemens slashes Infineon stake [archive], The Register, 6 décembre 2001
  23. BenQ rachète la division téléphonie mobile Siemens [archive], Clubic, 8 juin 2005
  24. Olivier Coredo, Réseaux d'opérateurs : Nokia et Siemens fusionnent [archive], Réseaux Telecoms, 20 juin 2006
  25. Clotilde Chenevoy, Continental rachète Siemens VDO Automotive [archive], Journal Auto, 7 septembre 2007
  26. Mathilde Golla, Alliance Atos Origin/Siemens [archive], Le Figaro, 15 décembre 2010
  27. Pierre Haski, Siemens, l'ex-partenaire d'Areva, tourne la page du nucléaire [archive], Rue89, 18 septembre 2011
  28. Nokia et Siemens fusionnent leurs activités de fournisseurs de service télécoms [archive], Site Siemens, 19 juin 2006
  29. Concurrence: la Commission inflige une amende de 750 millions d'euros aux membres de l'entente sur les appareillages de commutation à isolation gazeuse [archive], Europa.eu, 24 janvier 2007
  30. Pierre Bocev, Siemens supprime 16 750 emplois dans le monde [archive], Le Figaro, 9 juillet 2008
  31. « Siemens condamné à près d'un milliard d'euros d'amende », Le Monde, 15 décembre 2008, [lire en ligne [archive]]
  32. « Siemens paie un milliard d'euros pour « effacer » la corruption », La Croix, 17 décembre 2008
  33. Eurostar préfère Siemens à Alstom [archive], Le Monde, 7 octobre 2010
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  35. « Atos Origin : mariage avec Siemens SIS ! » [archive], sur boursier.com, 15 décembre 2010
  36. « Le départ de Siemens va obliger Areva à trouver un nouveau partenaire » [archive], sur rtl.be, 24 janvier 2009
  37. « Siemens cède ses parts dans Areva NP à Areva » [archive], sur latribune.fr, 11 avril 2011
  38. « La Deutsche Bahn commande 300 trains à grande vitesse à Siemens » [archive], sur latribune.fr, 22 avril 2011
  39. « La bataille mondiale de la très grande vitesse » [archive], sur lefigaro.fr, 22 septembre 2010
  40. « Les conglomérats ont-ils raison de lacher leurs activités grand public ? » [archive], sur latribune.fr, 23 avril 2011
  41. « Siemens introduira en Bourse Osram cet automne » [archive], sur latribune.fr, 29 mars 2011
  42. LeFigaro.fr économie du 18 septembre 2011 [archive]
  43. Siemens rachète Invensys Rail (2,2 Mds€) [archive], AFP, Le Figaro, 28 novembre 2012
  44. Siemens says Invensys Rail deal will boost profits [archive], Maria Sheahan et Rhys Jones, Reuters, 29 novembre 2012
  45. Siemens renonce au solaire [archive], Le Monde, 17 juin 2013
  46. Nokia to buy out Siemens equipment venture; shares surge [archive], Terhi Kinnunen, Reuters, 1er juillet 2013
  47. Nokia acquiert les 50 % de Siemens dans Nokia Siemens Networks pour 1,7 md d'euros [archive], Aurélie Henri, Les Échos, 1er juillet 2013
  48. Wood Group forms $1 billion Siemens tie up to boost gas turbines [archive], Stephen Eisenhammer, Reuters, 9 octobre
  49. Germany's Siemens presents long-awaited overhaul [archive], Reuters, 6 mai 2014, Noah Barkin
  50. Siemens va supprimer au moins 11 600 postes [archive], Le Monde 30 mai 2014
  51. Siemens va supprimer 7 800 emplois, dont près de la moitié en Allemagne En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/06/siemens-va-supprimer-7-800-emplois-dont-pres-de-la-moitie-en-allemagne_4571249_3234.html#RZjv6mBii0xfABgE.99 [archive], Le Monde, 6 février 2015
  52. Siemens to sell microbiology unit to U.S.-based Danaher [archive], Reuters, 17 juillet 2014
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  55. Comment Siemens se prépare à l'arrivée du gaz de schiste en Europe [archive], Challenges, 22 septembre 2014
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  57. Siemens réduit drastiquement ses effectifs malgré de bons résultats [archive], Le Monde, 7 mai 2015
  58. « Eolien: Siemens investit dans deux usines » [archive], sur lefigaro.fr, 5 août 2015
  59. Siemens to buy CD-adapco for close to $1 billion: source [archive], Liana Baker, Reuters, 24 janvier 2016
  60. Siemens, Gamesa to create largest wind farm business [archive], Reuters, 17 juin 2016
  61. Gamesa et Siemens fusionnent dans l’éolien [archive], Manuel Moragues, Usine Nouvelle, 17 juin 2016
  62. « Siemens achète Mentor Graphics pour 4,5 mds$ », Le Figaro,‎ 14 novembre 2016 (lire en ligne [archive])
  63. Le Monde [archive]
  64. Emma Thomasson et Arno Schuetze, « Germany's Siemens ends Osram chapter with $1.4 billion stake sale » [archive], sur Reuters, 4 octobre 2017
  65. « Siemens supprimera près de 7000 emplois dans sa division énergie sur deux ans » [archive], sur Usine nouvelle, 16 novembre 2017
  66. Arno Schuetze et Ludwig Burger, « Siemens Healthineers up 7 percent on 4.2 billion euro market debut » [archive], sur Reuters, 16 mars 2018
  67. « Nos produits, solutions et services » [archive], sur siemens.com (consulté le 13 janvier 2013)
  68. Siemens in France [archive]
  69. Chiffres clés, Siemens France [archive]
  70. Christophe de Maistre prend la tête de Siemens France, Usinenouvelle.com [archive]
  71. « Le scandale SIEMENS : Corruption et caisses noires » [archive], sur global-ethic-now.de
  72. « Le patron de Siemens reconnaît une caisse noire de 1,3 milliard d'euros » [archive], sur lemonde.fr, 8 novembre 2007
  73. « Siemens condamné à près d'un milliard d'euros d'amende » [archive], sur lemonde.fr, 15 décembre 2008
  74. « Siemens à la veille d'un procès historique pour corruption » [archive], sur lepoint.fr, 25 août 2015
  75. Chiffres clés, Siemens France [archive]

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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Drapeau : Allemagne Entreprises du DAX (22 mars 2018)
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Les principales entreprises de dispositif médical en 2015 par chiffre d'affaires
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Les principaux constructeurs ferroviaires en 2009 par chiffre d'affaires
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Les plus grandes entreprises de fabrication de turbines éoliennes par puissance installée en 20141
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Les plus grandes sociétés de logiciels par chiffre d'affaires (2016)1
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Siemens